À propos

Un geste ou une parole devraient suffire, et pourtant... Consoler est une activité difficile qui implique de prendre la parole sur une souffrance que l'on ne partage pas, mais à laquelle on cherche à prendre part. Quels mots employer qui ne suscitent pas le soupçon ?

Ces questions relèvent aujourd'hui de la psychologie ou de la religion. Pourtant, la philosophie a longtemps été un baume pour les douleurs humaines. Nous ne croyons plus désormais qu'il existe un savoir qui, à lui seul, permette d'affronter les tourments de la vie.

L'auteur montre que nous vivons le « temps de la consolation », c'est-à-dire un temps marqué par la perte des modèles communautaires, rationnels et amoureux qui justifiaient l'existence face au pire. Repenser la consolation, c'est éviter le double écueil de la restauration de ces anciens modèles et du renoncement mélancolique au sens.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie contemporaine


  • Auteur(s)

    Michaël Foessel

  • Éditeur

    Points

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    18/05/2017

  • Collection

    Points Essais

  • EAN

    9782757867297

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    336 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    220 g

  • Diffuseur

    Média Diffusion

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Michaël Foessel

Michaël Fœssel est philosophe, professeur à l'École polytechnique. Il est notamment l'auteur d'Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique (Seuil, 2012, 2 300 GFK), Le Temps de la consolation (Seuil, 2015, 6 700 GFK), La Nuit. Vivre sans témoin (Autrement, 2017, 4 400 GFK) et Récidive. 1938 (Puf, 2019, 16 500 GFK).

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