Qu'est-ce que la philosophie et quel est son rôle aujourd'hui ? Entre juillet et octobre 1966, quelques mois après la parution des Mots et les Choses, Michel Foucault, dans un manuscrit très soigneusement rédigé mais qu'il ne publiera pas, apporte sa réponse à cette question tant débattue.
À la différence de ceux qui, à l'époque, s'attachent à dévoiler l'essence de la philosophie ou à en prononcer la mort, Foucault l'appréhende, dans sa matérialité, comme un discours dont il convient de dégager l'économie eu égard aux autres discours (scientifique, fictif, ordinaire, religieux) qui circulent dans un contexte donné.
Le Discours philosophique propose ainsi une nouvelle manière de faire l'histoire de la philosophie, qui la décentre du commentaire des grands philosophes. Nietzsche y occupe toutefois une place particulière car il inaugure une conjoncture où la philosophie devient une entreprise de diagnostic du présent. Il revient en effet désormais à la philosophie de dire, à partir de l'« archive intégrale » d'une culture, ce qui en fait l'actualité.
Si L'Archéologie du savoir, consacré aux enjeux méthodologiques d'un tel projet, s'y annonce, nulle part autant que dans Le Discours philosophique Michel Foucault n'aura explicité les ambitions de son programme intellectuel.
La famille Florio règne désormais sur la Sicile. À Palerme, elle possède palais, usines, bateaux, soieries. On l'admire et on la craint. Mais la gloire demande efforts et sacrifices. Si Ignazio, qui a succédé à son père, pousse ses ambitions au-delà de la Sicile, son fils et futur héritier sait que le sang des Florio ne lui suffira pas : il lui faut la force des bâtisseurs. Sera-t-il capable de prendre les rênes de l'empire dont il porte le nom ? Dans l'ombre, leurs épouses sentent que la fortune peut se briser sous les coups du destin, et que les hommes, eux aussi, sont fragiles.Numéro un des ventes en Italie, véritable phénomène, la saga de Stefania Auci est la fresque tragique et intime de l'Italie du Sud.Porté par un formidable travail documentaire qui n'étouffe jamais la fiction, Le Triomphe des lions possède un incontestable souffle romanesque. Lire Magazine littéraire.Une saga réussie. Le Parisien Week-end.En bonus : le début du tome 3 de la saga, Les Lions en hiver, paru aux éditions Albin Michel.Traduit de l'italien par Renaud Temperini.
Histoire sociale et histoire de l'art ne font qu'un : c'est ce qu'après tant d'études qui ne se sont intéressées qu'à la signification propre de l'oeuvre d'art, ou à sa signification purement sociale, illustre admirablement Michael Baxandall, historien anglais, sur l'exemple de la peinture italienne de la Renaissance. À quelle demande exacte répondaient Masaccio, Filippo Lippi, Andrea del Castagno ou Fra Angelico ? De quel sens leurs oeuvres étaient-elles chargées, et comment les regardaient leurs destinataires et leurs commanditaires ?
C'est à ce type de questions que répond l'auteur en analysant le marché de l'art, à travers les contrats, les correspondances et les registres de comptes. En montrant aussi comment les dispositions visuelles nées de la vie quotidienne, religieuse, sociale ou commerciale de l'époque sont devenues des éléments déterminants du style du peintre. Retrouver l'oeil du Quattrocento, c'est rafraîchir le nôtre.
Every New Yorker has a favorite place to shop-whether it's for pizza or flowers, to grab a beer, or slurp down soup dumplings. When the coronavirus crisis hit in 2020, illustrator Joel Holland began drawing storefronts near his apartment as a way of memorializing an element of city life that seemed suddenly precarious. He posted them on Instagram and they quickly drew an avid following. Eventually, Holland's collection grew to include shops recommended by friends or strangers online.
This book showcases 225 of his delightful illustrations and runs the gamut, from delis and bodegas to dive bars, bookstores, bakeries, newsstands, cafes, restaurants and more. Each image is paired with engaging text filled with the historical, cultural, and architectural details that have earned these stores a place in people's hearts. Also included is a foreword by beloved Instagrammer New York Nico, who is known for chronicling the city's independent businesses.
The perfect gift for New Yorkers of all ages-as well as an insider's guide to everything from dim sum to late-night jazz-this treasury of iconic shops belongs in the library of anyone who loves NYC.
La vie d'une meute de loups racontée au fil des pages.
De photographies en aquarelles, Yves Fagniart et Olivier Larrey, retracent leur histoire avec les loups. Ils mettent en lumière les plus belles observations faites durant 80 jours en affût au coeur de la Taïga finlandaise. Ainsi, de jour en jour, ils ont pu observer la meute dans toutes sortes de comportements : liens entre générations, jeux fraternels, prédation, dans les somptueux décors de la grand forêt boréale où l'hiver dure 6 mois. Leur aventure, découpée en cinq missions, est relatée avec la grande complicité de Marie-Pierre Bey qui a recueilli leurs histoires et les a retranscrites avec ses mots.
Le film « l'affût aux loups » qui a été l'objet principal de toute cette aventure (coproduction : Arté France, le cinquième rêve, Belgica films), raconte la quête des deux artistes, le livre restitue le fruit de leurs nombreuses observations.
Environ 100 photographies et 70 aquarelles et dessins sont rassemblés dans cet ouvrage.
La maison Lescop à Port-Louis, en Bretagne, a conservé son décor d'origine du XVIII? siècle, elle est devenue le terrain de jeu du duo de restaurateurs créatifs d'À Paris chez Antoinette Poisson. Portés par la beauté poétique des motifs des papiers dominotés ¿ des fleurs à la faune et de la géométrie à l'ikat ¿ ils ont aménagé leur nouvelle résidence avec ces élégantes touches décoratives. Célébrant un art de vivre tout entier tourné vers le charme du XVIII? siècle, ses objets, sa gastronomie, ses savoir-faire, ils partagent au coeur de cet ouvrage leur vie loin de Paris au rythme des saisons, entre pêche aux crustacés, marché estival, brocante, teinture de textiles à l'indigo et impression à la planche sur papier artisanal.
Quand Maman part en voyage, heureusement que Papa est là !
Richard Collasse nous plonge dans l'intimité du pays du soleil levant qui satisfera aussi bien les sinophiles que ceux qui ignorent tout de la culture japonaise. L'auteur fournit des clés essentielles pour comprendre les paradoxes qui structurent cette culture hyper moderne dans laquelle les traditions et le rituel occupent une place prépondérante créant ainsi un équilibre subtil donc nous pourrions apprendre tant.
Un texte kaléidoscopique qui nous fait prendre la mesure toute la richesse de la culture japonaise, de sa géographie et son histoire, à sa littérature et son cinéma en passant par la pureté de son design et les prouesses de ses architectes qui ne manquent pas de nous séduire.
Richard Collasse nous invite à chasser nos idées reçues, à dépoussiérer notre mémoire et à tenter de décoder les énigmes de ce pays fascinant. L'auteur partage son point de vue, celui d'un européen qui s'est complétement fondu dans la culture japonaise pour y vivre depuis près de 50 ans en immersion totale, au point d'en parler parfaitement la langue, d'y mener toute sa carrière et d'y avoir fondé une famille.
The complete Fleabag. Every Word. Every Side-eye. Every Fox. Fleabag: The Scriptures includes new writing from Phoebe Waller-Bridge alongside the filming scripts and the never-before-seen stage directions from the Golden Globe, Emmy and BAFTA winning series. ''Perfect'' Guardian ''Perfect'' Daily Telegraph ''Perfect'' Stylist ''Perfect'' Independent ''Perfect'' Evening Standard ''Perfect'' Metro ''Perfect'' Irish Times ''Perfect'' RTE ''Perfect'' Spectator ''Perfect'' Refinery29 ''Perfect'' Catholic Herald ''Perfection'' Financial Times *** HAIRDRESSER NO. (pointing to Claire) That is EXACTLY what she asked for. FLEABAG No it''s not. We want compensation. HAIRDRESSER Claire? CLAIRE I''ve got two important meetings and I look like a pencil. HAIRDRESSER NO. Don''t blame me for your bad choices. Hair isn''t everything. FLEABAG Wow. HAIRDRESSER What? FLEABAG Hair. Is. Everything. We wish it wasn''t so we could actually think about something else occasionally. But it is. It''s the difference between a good day and a bad day. We''re meant to think that it is a symbol of power, a symbol of fertility, some people are exploited for it and it pays your fucking bills. Hair is everything, Anthony .
« Je suis une fille de mon époque. J'ai découvert l'amour en même temps que #MeToo. Ça ne me concernait pas, pas plus que ça ne m'a affectée. Ma jeunesse me servait d'immunité, j'avais un amoureux, et il me semblait que si je devais croiser la route d'un porc un jour, j'en mourrais. Je me trompais sur tous les points ».
Un monde plus sale que moi est le roman des jeunes filles de #MeToo, celles qui avaient 17 ans en 2017, celles dont on se dit qu'elles sont nées suffisamment tard, dans un monde suffisamment progressiste pour que rien ne puisse leur arriver, mais qui ne sont en réalité pas plus protégées que leurs aînées de la violence des hommes. C'est l'histoire de toutes ces filles qui croyaient devenir femmes alors qu'elles devenaient proies. C'est l'histoire d'une époque - la nôtre.
Capucine Delattre est née en 2000. Éditrice et autrice, elle s'intéresse particulièrement aux questions de la domination masculine, du mythe de l'émancipation par la sexualité et de la condition de victime. Un monde plus sale que moi est son deuxième roman.
La mobilisation et l'engagement des femmes pour l'abolition de l'esclavage, la fin de la ségrégation ou les droits civiques - et la part qu'y ont prise les femmes noires - ont été déterminants. Au coeur de cette histoire transparaissent des contradictions encore à l'oeuvre aujourd'hui. Du XIXe siècle à nos jours aux États-Unis, Angela Davis décortique les intérêts conflictuels et convergents des grands mouvements de libération et d'émancipation. Elle montre comment le patriarcat, le racisme et le capitalisme ont divisé des causes qui auraient pu être communes. Preuve que c'est en surmontant les clivages de genre, de race, de classe, et en brisant les fausses mythologies que les femmes pourront le mieux se libérer des oppressions.
Femmes, race et classe est un essai fondateur, indispensable pour comprendre la portée des mobilisations féministes passées et à venir, et les conditions de leur réussite.
Entre l'apocalypse que nous promettent les collapsologues et le paradis que nous vendent les transhumanistes, à quoi ressemblera notre futur ? Une chose est sûre : c'est nous qui le façonnerons ! Deux spécialistes d'histoire environnementale se penchent avec humour et positivisme au chevet de l'Anthropocène et échafaudent des scénarios viables pour que le devenir de cet « âge de l'homme » ne soit plus un phénomène subi mais contrôlé. Une approche stimulante et décomplexée des grands défis de demain à la portée du grand public.
Mithridate J'ai vengé l'Univers autant que je l'ai pu. La Mort dans ce projet m'a seule interrompu. Ennemi des Romains, et de la Tyrannie, Je n'ai point de leur joug subi l'ignominie. Et j'ose me flatter, qu'entre les Noms fameux, Qu'une pareille haine a signalés contre eux, Nul ne leur a plus fait acheter la victoire, Et de jours malheureux plus rempli leur Histoire. Le ciel n'a pas voulu, qu'achevant mon dessein Rome en cendre me vît expirer dans son sein. Mais au moins quelque joie en mourant me console. J'expire environné d'ennemis, que j'immole. Dans leur sang odieux j'ai pu tremper mes mains. Et mes derniers regards ont vu fuir les Romains. (Acte V, scène dernière)
* Pièce en un acte pour quatre personnages, écrite en français entre 1954 et 1956. Première publication aux Éditions de Minuit : Fin de partie, suivi de Acte sans paroles I, 1957.
* Fin de partie a été créé, en français, le 1er avril 1957, à Londres, au Royal Court Theatre, dans une mise en scène de Roger Blin, avec la distribution suivante : Nagg (Georges Adet), Nell (Christine Tsingos), Hamm (Roger Blin), Clov (Jean Martin). La pièce a été reprise le même mois, à Paris, au Studio des Champs-Élysées, avec la même distribution, à cette exception près que le rôle de Nell était alors tenu par Germaine de France.
« Dans Fin de partie il y a déjà cette notion d'immobilité, cette notion d'enfouissement. Le personnage principal est dans un fauteuil, il est infirme et aveugle, et tous les mouvements qu'il peut faire c'est sur son fauteuil roulant, poussé par un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même assez malade, mal en point, qui marche difficilement. Et ce vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu'on voit de temps en temps apparaître et qui ont un très charmant dialogue d'amour.
Nous voyons deux êtres qui se déchirent, qui jouent une partie comme une partie d'échecs et ils marquent des points, l'un après l'autre, mais celui qui peut bouger a peut-être une plus grande chance de s'en tirer, seulement ils sont liés, organiquement, par une espèce de tendresse qui s'exprime avec beaucoup de haine, de sarcasme, et par tout un jeu. Par conséquent, il y a dans cette pièce - qui est à un niveau théâtral absolument direct, où il n'y a pas d'immense symbole à chercher, où le style est d'une absolue simplicité -, il y a cette espèce de jeu qu'ils se font l'un à l'autre, et qui se termine aussi d'une façon ambiguë parce que le suspense dérisoire de la pièce, s'il y a suspense, c'est ce fils Clov, partira-t-il ou non ? Et on ne le sait pas jusqu'à la fin.
Je dois dire aussi que c'est une pièce comique. Les exégètes de Beckett parlent d'un « message », d'une espèce de chose comme ça. Ils oublient de dire le principal, c'est que c'est une chose qui est une découverte du langage, de faire exploser un langage très quotidien. Il n'y a pas de littérature plaquée, absolument pas. Faire exploser un langage quotidien où chaque chose est à la fois comique et tragique ».
Roger Blin
Par un froid matin de janvier 1895, on dégrade un traître à l'École militaire. Partout, des cris : « À mort le Juif ! » Sur le visage d'Alfred Dreyfus, accusé d'espionnage et à qui l'honneur vient d'être enlevé, rien ne se lit. Pour chacun ici présent, l'affaire est close.
Mais pour Georges Picquart, elle ne fait que commencer. Promu à la tête de la section de statistique, celle-là même qui confondit Dreyfus, le colonel met au jour faille sur faille dans le dossier. Sa conviction d'homme d'honneur ? Un innocent croupit sur l'Île du Diable. Contre les préjugés, contre l'Armée, contre un pays tout entier, Picquart s'entête dès lors à faire surgir l'indicible vérité...
Plus de 40 portraits de Réunionnais pour plonger le lecteur dans une Réunion émouvante d'authenticité et de simplicité. Les belles rencontres de Clovis seront aussi les vôtres !