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Oh !
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Le premier témoignage au monde d'une victime de " crime d'honneur ".
Souad a dix-sept ans, elle est amoureuse. Dans son village comme dans beaucoup d'autres, l'amour avant le mariage est synonyme de mort. " Déshonorée ", sa famille désigne son beau-frère pour exécuter la sentence. Enfermée dans la chambre voisine, Souad a entendu la condamnation. Le lendemain, elle est en train de laver du linge dans la cour de sa maison. Son beau-frère approche, elle est terrifiée, il l'asperge d'essence, il craque une allumette, elle est brûlée vive.
Aux yeux de tous, cet homme est un héros. C'est ce que l'on appelle un " crime d'honneur ". Ce n'est en fait qu'un lâche assassinat. L'exécutant ne risque rien, il n'est presque jamais poursuivi, encore plus rarement condamné. Plus de cinq mille cas sont répertoriés chaque année dans le monde, bien d'autres ne sont jamais connus. Atrocement brûlée, Souad a été sauvée par miracle. Elle a décidé de parler pour toutes celles qui aujourd'hui risquent leur vie.
Pour dire au monde la barbarie de cette pratique. Elle le fait au péril de sa vie car l'atteinte à " l'honneur " de sa famille est imprescriptible. Brûlée vive est un témoignage bouleversant, mais aussi un appel. Il faut briser le tabou du silence insupportable qui recouvre la mort de ces femmes. Victimes de la loi des hommes.
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J'avais 12 ans, j'ai pris mon vélo et je suis partie à l'école
Sabine Dardenne
- Oh !
- 28 Octobre 2004
- 9782915056297
28 mai 1996. Sabine Dardenne, 12 ans, est enlevée par Marc Dutroux sur le chemin de l'école. Ce monstre a déjà tué quatre enfants. Ce que va subir Sabine Dardenne est effroyable. Pourtant, après quatre-vingts jours d'horreur, elle va être sauvée de la mort dans des circonstances extraordinaires. Sabine Dardenne a attendu huit ans pour nous raconter ce qu'elle a subi. " Je suis l'une des rares survivantes qui aient eu la chance d'échapper à ce genre d'assassin. Ce récit m'était nécessaire et si j'ai eu le courage de reconstituer ce calvaire, c'est avant tout pour qu'un juge ne relâche plus les pédophiles à la moitié de leur peine pour "bonne conduite" et sans autre forme de précaution... " Un témoignage exceptionnel pour que la voix des victimes soit enfin entendue et que cesse la fascination pour les monstres.
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Aujourd'hui, en France, plus de 60 000 petites filles sont excisées.
Chaque année 2 millions de jeunes filles sont excisées. 130 millions de femmes dans le monde ont subi ces mutilations. La tradition voudrait que l'excision augmente la fécondité des femmes, qu'elle garantisse la pureté et la virginité d'une fille ainsi que la fidélité d'une épouse... Dans les faits, cette mutilation barbare met en péril la vie des jeunes filles qui la subissent et les prive à jamais de plaisir, brisant leur vie de femme.
" Deux femmes m'ont attrapée et traînée dans la pièce. L'une, derrière moi, me tient la tête et ses genoux écrasent mes épaules de tout leur poids pour que je ne bouge pas ; l'autre me tient aux genoux, les jambes écartées... Mon coeur se met à battre très fort... " Le témoignage de Khady est celui d'une enfant qui, à l'âge de sept ans, a vécu ce cauchemar, et qui, devenue femme, a pris conscience de la barbarie de cette pratique.
C'est le parcours d'une survivante qui dénonce, avec un courage inouï, ce qu'elle a subi. Une militante qui, sans relâche, se bat dans le monde entier pour sauver des enfants avant l'horreur.
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A l'âge de sept ans, Sabine arrive en Papouasie Occidentale (Indonésie) avec ses parents, sa soeur et son frère.
La famille s'installe auprès d'une tribu qui vit encore à l'âge de pierre, les Fayou, dans la " Vallée Perdue ". Lorsque Sabine découvre la jungle, c'est le coup de foudre. Elle apprend à chasser, à grimper aux arbres, à nager dans des fleuves grouillant de crocodiles. Elle sait tuer des araignées venimeuses avec son arc et allumer un feu sans allumettes. A la place des frites elle mange des insectes grillés et elle mâche des ailes de chauve-souris en guise de chewing-gum.
Elle apprend aussi à quel point la nature peut être brutale et ce que signifient la guerre et la haine. Dans la tribu, autrefois cannibale, des Fayou, tout crime est puni de mort. Pourtant les enfants fayou deviennent pour Sabine comme des frères et soeurs. Jusqu'à l'âge de dix-sept ans, elle ne connaît pas les voitures, ni la télévision, ni les magasins. La nature est sa salle de jeu, la jungle sa patrie, le ciel son toit.
La " Vallée Perdue " sera sa véritable patrie. Aujourd'hui, après plusieurs années en Europe, son âme est écartelée entre deux civilisations. Sabine sait qu'elle doit retourner dans son monde, un monde qui pour la plupart d'entre nous n'existe plus. L'enfant de la jungle est le témoignage fascinant et émouvant d'une expérience unique. L'enfant de la jungle est traduit dans le monde entier.
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Loubna Méliane ne baisse pas les yeux et garde la tête haute.
A 25 ans, sa vie est déjà très marquée par la disparition, encore enfant, de sa mère puis celle de son petit frère. Elle porte le fardeau d'une jeune fille du ghetto : les fins de mois impossibles, l'orientation forcée vers un métier qu'elle déteste, la pression insoutenable des garçons du quartier, jusqu'au mariage " arrangé " comme au bled. Elle aurait dû, comme tant d'autres, basculer du mauvais côté ; elle s'est révoltée.
De toutes ses forces, Loubna a émergé du ghetto, comme un espoir pour toutes les cités. Elle le fait pour les autres. Pour tous les jeunes des quartiers qu'elle ne supporte pas de voir dériver vers la violence, la drogue et l'échec. Pour toutes ces filles mises de force sous un voile. Alors Loubna milite, parle, revendique, écoute, propose, réfléchit, sillonne la France. Elle n'a pas une minute à elle.
Pensez-donc : elle veut changer le monde ! Et ne doute pas une seconde que c'est possible. D'ailleurs, elle s'est déjà changée elle-même. Elle est la preuve vivante que dans les quartiers, le meilleur existe. " Des comme moi il y en a plein les cages d'escalier. " " Vivre Libre " est un livre bouleversant, mais aussi un appel à ses soeurs des quartiers : " bougez-vous ! " Un vrai livre d'espoir !
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Ce livre est un cri de colère et de révolte, le témoignage vivant d'un homme qui nous fait partager l'horreur, les souffrances et les émotions d'une maison de retraite banale. Jamais la vérité n'avait ainsi été dite.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Charles Escribano est infirmier, au service des personnes âgées dépendantes. Sa compétence en organisation des soins est reconnue de tous.
Un jour de 2000, il est recruté dans un nouvel établissement. Très vite, son travail devient un combat quotidien : obtenir qu'on respecte les pensionnaires en actes et en paroles (que le personnel les vouvoie, tout simplement !), qu'on tienne leurs chambres propres et eux avec, qu'on veille à ce qu'ils mangent chaud.
Hygiène insuffisante, personnel peu nombreux et mal formé, manque de place... Jean-Charles Escribano et quelques autres s'organisent, dénoncent les maltraitances graves, l'inhumanité quotidienne. Mais ils dérangent.
Cette fois, c'en est trop, Jean-Charles Escribano veut dire haut et fort ce qui se passe derrière les portes en verre et les halls fraîchement repeints de ces maisons qui coûtent cher aux familles.
En 2007, 1 million de personnes sont âgées de plus de 85 ans. En 2020, elles seront 2 millions. Un choc démographique sans précédent. Il est plus que temps d'ouvrir le débat. Et si c'étaient nous qui y résidions oe
Un document poignant.
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Gérard Klein a toujours voulu nous offrir une vision plus calme du monde. Dans L'Instit, il se trouvait confronté, chaque fois, à un problème mettant en scène des enfants, qu'il résolvait avec la passion et le sens de la justice qui l'animent. Va savoir permettait de rencontrer des " gens de peu " qui possèdent savoir-faire et humanité.
Gérard Klein a décidé de poursuivre sa quête mais en s'impliquant et dans le monde entier. Il est parti seul à la rencontre de ceux qui savent aider simplement, avec modestie et sincérité. Loin de ce que nous montrent les médias ou des grandes actions menées par les ONG, Gérard Klein part à la rencontre de personnes qui savent mettre en oeuvre, à leur échelle, des projets solidaires au bout du monde. Une nouvelle solidarité qui nous montre qu'avec peu, on peut faire beaucoup, à condition d'en avoir envie.
Du Népal à la Bolivie, du Maroc au Niger, Gérard Klein nous présente quinze " actions " ingénieuses et généreuses.
Loin du cynisme ambiant et de l'horizon funeste qu'on nous assène quotidiennement, Gérard Klein nous offre un autre regard sur le monde, plus optimiste et plus humain. -
" J'ai décidé d'écrire pendant deux mois.
Juillet, août. En diapos d'été. En instantané. À l'instant et à l'instinct, comme j'aime tant le faire. Sans préméditation. Et sans rature, comme je te l'ai confié. Plaisir d'humeur. Tu me connais bien, maintenant. Hors de question de me poser ou de me reposer. Je n'existe qu'actif. Que je joue, que je chante ou que j'écrive, je ne tolère le transat qu'en pause, en aucun cas en incrustation. Si je m'arrête, je tombe.
Mes chagrins, mes doutes et mes deuils m'ont fait toupie. Alors, je tourne... Bien obligé. " Le 22 novembre 2008, Patrick Sébastien perdait sa mère, " Dédée ", une femme exceptionnelle, à laquelle il a rendu hommage dans Tu m'appelles en arrivant. Dans ce nouveau témoignage qui vient du coeur, Patrick Sébastien continue son dialogue avec elle, qui l'accompagne jour après jour, présence constante et bienveillante.
Il partage ses espoirs et ses coups de gueule, ses indignations et ses convictions. Un livre émouvant, drôle, surprenant.
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Jérusalem, 1948. Près de la porte de Damas, Hind, une jeune Palestinienne, découvre un groupe de 53 enfants, recroquevillés et tremblants. Les adultes de leur village de Deir Yacine ont été massacrés. Ils sont les seuls survivants. Hind Husseini les recueille, leur prépare un repas...
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J'ai commencé par un verre ; témoignage d'une descente aux enfers
Geneviève Casasus
- Oh !
- 6 Novembre 2008
- 9782915056785
Comme de très nombreux jeunes gens, Geneviève découvre l'alcool par la fête et la convivialité. Une cuite, puis deux, puis des verres chaque jour. Bientôt des bouteilles. En quelques mois, cette jeune fille timide, issue d'une famille comme les autres, sombre dans la dépendance. Comment boire sans inquiéter ses proches ? Geneviève apprend à donner le change. Faire semblant d'être sobre devient une seconde nature. Elle réussit la sélection exigeante pour être hôtesse de l'air. Une hôtesse souriante et attentive, appréciée par les passagers comme par ses collègues. Elle s'envole vers les plus belles destinations, fait la fête dans le monde entier... En fait, elle boit du matin au soir. Nul ne peut imaginer quelle femme ravagée se dissimule derrière son uniforme irréprochable. Geneviève est alcoolique. Et parce que personne ne s'en aperçoit, personne ne vient à son secours. Jusqu'au moment où viendront les comas, les hospitalisations, les crises de démence, les internements... de nombreux sevrages et autant de rechutes. Aujourd'hui tirée de l'enfer de l'alcool, Geneviève Casasus raconte avec une force rare ses années d'autodestruction et le calvaire qu'elle a vécu pour en sortir. A l'heure où l'alcoolisme chez les jeunes se répand gravement, son témoignage très émouvant apparaît aussi comme un appel à la vigilance.
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Quand elle a parlé de son viol, on l'a vite oubliée. Maintenant qu'une femme est morte, elle doit être entendue.
" Je m'appelle Morgane Vallée, j'ai 22 ans. Je ne suis pas juge, je ne suis pas ministre, je n'ai aucun pouvoir. Sauf celui de parler. De parler du meurtre de cette femme, tristement connue comme la " joggeuse de Fontainebleau ", assassinée en septembre dernier dans les bois de Milly-la-Forêt. Je suis la seule qui puisse raconter ce qui, sans doute, s'est passé ce jour-là car, quand j'avais 13 ans, j'ai été enlevée et violée, au même endroit, par le même monstre, selon les propres aveux de mon bourreau. En mémoire de cette femme qui s'est tue à jamais, pour toutes les filles et femmes violées qui n'osent pas, pour toutes les massacrées discrètes qui ont honte, qui ont peur, comptez sur moi pour l'ouvrir. L'injustice ne reculera que si on la dénonce. J'y crois. " L'année où Morgane a été violée, 50 000 femmes ont subi le même drame, qui a détruit leur vie, piétiné leur avenir. On le sait, certains des massacreurs recommencent. Pour lutter contre cette injustice, pour empêcher les criminels de nuire à nouveau, Morgane Vallée a le courage de témoigner. Elle raconte l'enfer qu'elle a vécu et son combat pour que les victimes soient entendues, pour que la justice soit plus efficace. Aujourd'hui, à force de volonté, elle a trouvé un équilibre et vit comme une jeune fille de son âge.
Un témoignage poignant et nécessaire
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Je m'appelle Rubina et j'ai neuf ans.
Ma vie ces derniers mois, c'était génial : je suis allée à Hollywood, ça m'a changé des rats, des poubelles et des toilettes publiques de mon bidonville. Quand on m'a choisie parmi 1 500 enfants, j'arrivais pas à croire que j'allais jouer dans un film ! Et puis avec le succès, l'Amérique, les huit oscars et Angelina Jolie qui me demande un autographe. j'ai cru que j'étais devenue une star. une vraie.
Mais aujourd'hui. nia vie est redevenue comme avant, en pire parce qu'on a détruit nia maison, en mieux parce que grâce à Danny Boyle. le réalisateur du film, j'ai quand même un toit et je vais à l'école. Je veux être éduquée pour devenir une vraie actrice : c'est sûr, j'y arriverai.
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« À dix ans, j'ai décidé que je ne me marierais jamais et que plus personne ne lèverait la main sur moi. À commencer par mon père. » Le témoignage exceptionnel d'une nonne bouddhiste qui consacre sa vie aux petites filles menacées par la violence des hommes.
Ani est l'une de ces centaines de petites filles qui, au Népal et au Tibet, se réfugient au monastère pour ne pas être mariées de force à un homme qui les battra et les exploitera. Recueillie par un maître bouddhiste, Ani n'a jamais oublié la peur et la rage de son enfance blessée.
Devenue nonne, elle veut aider toutes les petites filles promises au même enfer. Ouvrir une école. Mais où trouver les fonds ?
Ani a un don extraordinaire : sa voix. Alors elle chante. Et sa musique traverse les frontières. Tracy Chapman, Céline Dion et Tina Turner la soutiennent, elle devient une star en Allemagne, au Japon, aux États-Unis.
En quelques mois, Ani recueille dans son école plus de 50 petites filles de la rue.
Aujourd'hui encouragée par le dalaï-lama, Ani Chöying raconte ici son enfance bouleversante et le destin unique qu'elle s'est forgé. La pauvreté et l'ignorance ont failli la tuer, mais elle a décidé de les combattre de toute la force de son exceptionnelle volonté, pour l'avenir des petites filles en danger.
« Dans ce récit puissant et émouvant, Ani Chöying Drolma nous montre comment passer de la haine à la compassion, de la souffrance à la paix intérieure et de l'asservissement à la liberté. Une belle source d'inspiration et une leçon de vie au service des autres. » Matthieu Ricard
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La chômarde et le haut commissaire
Martin Hirsch, Gwenn Rosière, Jean-michel Helvig
- Oh !
- 14 Février 2008
- 9782915056686
« Cher Martin Hirsch, c'est avec beaucoup de plaisir que j ai trouvé votre lettre dans ma boîte. J'accepte votre proposition de continuer à échanger, d'autant que l'idée de correspondre avec vous m'amuse beaucoup : de ma France d'en bas, court-circuiter les échelons hiérarchiques est franchement jubilatoire. Pour commencer, veuillez trouvez ci-joint mon « petit guide du chômard ». » Gwenn Rosière « Ainsi ont commencé six mois d'échange avec Gwenn Rosière. En sa qualité d'allocataire du RMI résidant dans les Côtes-d'Armor, elle avait été invitée à donner son avis sur le Revenu de solidarité active. La qualité de sa réflexion, son ouverture aux autres, sa pertinence et... son impertinence m'ont frappé. J'ai répondu, nous avons poursuivi une correspondance.
Pourquoi la publier aujourd hui ? Parce que mieux que de longs discours, elle semblait la manière la plus naturelle de faire comprendre notre démarche. Ceux qui connaissent le RMI, la survie à 440 euros par mois, savent qu'il faut transformer profondément notre système social. Mais tous les autres ? En sont-ils vraiment convaincus ? Ne trouvent-ils pas plus simple de ne rien changer ? Parfois de ne rien voir ? Avec ce livre, je me suis dit que nous pouvions ébranler quelques certitudes. Je compte sur lui pour accélérer la prise de conscience, pour multiplier les déclics, pour que rien n'arrête la volonté de faire. C'est en cela que j'avais besoin du soutien de Gwenn, de ses mots, de son énergie, de sa sincérité, de son expérience. Lisez bien ses lettres et répondez franchement : vous ne pensez pas qu'on doit y arriver ?
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mukhtar mai a 28 ans, elle vit dans un village de l'est du pakistan.
son plus jeune frère, âgé de douze ans, aurait été vu avec une fille d'un autre clan. le tribunal du village se réunit immédiatement. pour la première fois au monde, un tribunal prononce cette terrifiante sentence : mukhtar mai est condamnée à être violée en réparation de la prétendue faute de son frère. la peine est exécutée. violée, humiliée, déshonorée, elle aurait pu se suicider comme tant d'autres femmes.
au risque de sa vie elle a décidé de parler. du fin fond du pakistan sa voix va émouvoir le monde entier. son appel est entendu et entraîne un immense élan de solidarité. alors elle décide de construire une école. " c'est par l'éducation que nous pourrons faire reculer ces pratiques barbares ", répète-t-elle. déshonorée est un témoignage bouleversant. aujourd'hui mukhtar mai vit toujours dans son village, elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites aux femmes.
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« J'ai appris à prendre la vie comme elle se présente, jour après jour. Il vaut mieux : chez moi, tout a l'air de partir en vrille. Et pourtant, je suis vivant ! Et bizarrement, heureux, même. Comme s'il fallait avoir eu mal pour savourer de n'avoir pas mal, avoir été malade pour se rendre compte qu'on va bien, frôler la mort pour aimer la vie... » Christophe Mangelle a 29 ans. Depuis huit ans, il lutte presque sans répit contre le cancer : examens, opération, chimio, rémission, récidive... Avec toujours la même peur, peur que ça ne s'arrête jamais, peur d'être seul, peur de ne plus pouvoir aimer, peur de perdre son avenir, peur de causer du souci à ses proches, tellement peur...
Il a fait le pari que sa soif de vivre serait plus forte que la mort. Au plus noir de l'angoisse, il a su puiser de l'espoir dans un sourire ou dans la main tendue d'une blouse blanche. Malgré la douleur qui semble ne pas avoir de limite, malgré l'indignité d'être parfois traité comme un « cas » et non comme un homme, malgré l'enfer de l'hospitalisation, Christophe n'a jamais renoncé ni à la vie ni à son exceptionnelle joie de vivre.
Plus qu un livre sur la maladie, ce témoignage est une rencontre avec un jeune homme unique qui donne à réfléchir sur le goût de notre propre vie.
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Longtemps, Jean-Marie Bigard a pensé qu'il ne survivrait pas aux blessures de son passé. Alors il n'a pas cessé de courir, du Point-Virgule au Stade de France, en passant par l'Olympia et Bercy, devenant au fil de ses spectacles le premier clown de France. Pour la première fois, à 53 ans, il trouve la force de se retourner sur sa vie. Pour la première fois, il nous raconte sur quels chagrins inconsolables il s'est construit, et combien le chemin a été long et douloureux depuis sa naissance à Troyes.
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Comment vivre la fin de sa vie, quand on n'a pas quarante ans et qu'on est mère de famille ? L'automne dernier, Marie-Laure Picat apprend qu'elle est atteinte d'un cancer fatal à court terme.
Sa première pensée est pour ses enfants : que deviendront-ils après sa mort ? Résolue à assumer son rôle de mère jusqu'au bout, elle choisit elle-même une famille d'accueil. Aussitôt, elle se heurte à une fin de non-recevoir : non, ce n'est pas à elle de décider du futur de ses enfants mais au juge, après sa mort. Non, rien ne garantit que Julie, Thibault, Matthieu et Margot seront élevés ensemble. Non, ils n'habiteront pas là où ils ont grandi.
Révoltée par l'aberration de la situation, Marie-Laure alerte les médias. Alors, un extraordinaire mouvement de solidarité se met en place, la presse relaye son message : le courage de cette jeune maman émeut le pays et elle reçoit un soutien inespéré.
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Ce que je ne peux pas vous dire vingt-six collegiens et collegiennes parlent
Collectif
- Oh !
- 16 Janvier 2003
- 9782915056013
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Paralysé à jamais : ce verdict que lui jette au visage le spécialiste de l'hôpital de Toulouse, Jean-Pierre Moreau le refuse.
Parce qu'il ne veut pas mourir, Jean-Pierre Moreau se lance dans une course hallucinante à travers le monde, seul en fauteuil roulant, pour trouver la médecine qui va le guérir. Togo, Suède, Etats-Unis, Philippines, Saint-Domingue, Inde... une aventure exceptionnelle qui l'amène à essayer sur lui les remèdes les plus sérieux et les plus délirants, les plus exotiques et les plus surprenants. Parce qu'il ne veut pas mourir, Jean-Pierre Moreau combine modernisme et tradition (avec l'étonnante acupuncture électrique pratiquée à Dehli), avant-goût des médecines du futur (avec l'utilisation des champs magnétiques de petits aimants), et techniques étonnantes (comme Amaroli qu'il nous fait découvrir).
Parce qu'il ne veut pas mourir, vingt ans après le début de sa maladie, Jean-Pierre Moreau est toujours vivant et il continue de parcourir le monde. Avec de bonnes nouvelles : la sensibilité de ses plantes de pied est revenue ; il est persuadé qu'il pourra de nouveau courir un jour. Parce que je ne veux pas mourir est le récit d'une formidable aventure, qui nous entraîne à l'intérieur des différentes médecines du monde.
Un livre d'espoir !
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Hélène est née en banlieue parisienne, elle vit avec sa soeur et ses parents. Son père est commerçant, sa mère, femme au foyer. Elle mène une vie " normale " dans un environnement classique, sans heurt du moins.Comme beaucoup d'adolescentes, le monde des adultes la rebute, elle le voit noir, petit, difficile, repoussant. C'est l'alcool qui sera le point de départ d'une spirale qui la mènera aux enfers.A 12 ans, elle finit les verres, le soir, quand sa famille est partie se coucher. Très vite, elle sombre dans l'alcool et fume de l'herbe. Personne ne s'en rend compte, ni sa famille ni ses professeurs. En quelques années, elle est devenue junkie, elle vit de squat en squat, ses amis ou compagnons de route meurent les uns après les autres d'overdoses ; chaque jour est une course effrénée après sa dose... jusqu'à la première tentative de suicide qui la mène de force au centre anti-drogue. Mais à nouveau dehors, c'est la drogue qui l'emporte et la spirale qui reprend.Hélène s'en sort à l'âge de 18 ans après six années gâchées qui ont failli lui coûter la vie.