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Nil
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En 2005, Ayaan Hirsi Ali a été nommée par Time Magazine une des personnalités les plus importantes dans le monde.
En novembre 2004, le réalisateur Théo Van Gogh était assassiné dans les rues d'Amsterdam. Il avait collaboré à un film avec Ayaan Hirsi Ali intitulé Soumission. Son meurtrier avait attaché à son corps une menace de mort contre Ayaan. De ce jour, Ayaan en est venue à incarner pour le monde entier l'image d'une femme pour qui la liberté n'a pas de prix.
Après Insoumise, son volume d'essais (vendu à près de 20 000 exemplaires en France), et alors qu'elle se trouve aujourd'hui au coeur d'une nouvelle polémique (voir dossier), voici l'autobiographie d'Ayaan Hirsi Ali : itinéraire d'une rebelle.
Ayaan raconte dans Une vie rebelle son extraordinaire parcours de vie - depuis la misère de Mogadiscio jusqu'au parlement hollandais, de la jeune exaltée qui brûlait Les Versets sataniques à celle qui aujourd'hui vit entourée du gardes de corps parce qu'elle ose mettre en question certain dogmes de l'islam.
Une vie plus aventureuse qu'un roman.
À trente-cinq ans, Ayaan a déjà vécu de quoi remplir quelques volumes... Fille d'un opposant célèbre à la dictature somalienne, elle a connu l'exil très jeune, puis les camps de réfugiés. Forcée à l'excision, vouée à un mariage forcé, elle n'a dû qu'à son courage de s'échapper pour trouver asile en Hollande. Femme de ménage, puis interprète, elle a finalement défié les barrières politiques et raciales pour devenir une figure de stature internationale.
De l'Islam aux Lumières...
Une vie rebelle est aussi un itinéraire intellectuel où Ayaan reconnaît sa dette culturelle profonde envers une religion dont le nomadisme et la poésie l'ont profondément marquée, mais elle réclame avec force que cette religion connaisse sa Réforme, ou ses Lumières, en s'arrachant, notamment, à sa tradition de violence et d'oppression des femmes.
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Depuis vingt-cinq ans, Patrick Cauvin passe tous ses étés dans une bâtisse de tuffeau et d'ardoise, en pays troglodytique, entre Angers et Saumur. Un parc, des grottes, des fantômes : l'achat de l'immense maison fut d'abord un grand moment de panique. Puis, au fil des étés, le lieu a vécu, les amis s'y sont succédé, sont revenus. On y a beaucoup mangé, bu, écouté, chanté, discuté... Patrick Cauvin nous raconte avec plaisir ses balades à vélo à travers le Maine-et-Loire, la douceur des matins, l'amitié des voisins, les vignobles de l'Anjou, les châteaux tout proches.
Patrick Cauvin écrit ici son récit le plus intime... Un livre pour transmettre la joie, les rires, l'amitié, les souvenirs du bonheur, imprégné de la fameuse douceur angevine.
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Décembre 1964, un jeune Breton inexpérimenté et ignorant des choses de la vie décroche un emploi au Quai d'Orsay. Il est immédiatement envoyé à l'ambassade de Pékin, au poste de comptable. Quelques jours après son arrivée, il rencontre, lors de la cérémonie de Noël donnée par l'ambassade, une jeune et séduisante chanteuse de l'opéra de Pékin : Shi Pei Pu. Le Français est sous le charme, d'autant que Shi Pei Pu, en plus de lui faire découvrir Pékin, l'initie aux plaisirs de la table et surtout du sexe (au prix de quelques subterfuges).
Contrairement aux autres expatriés qui restent entre eux dans ce pays aussi mystérieux qu'impénétrable pour des étrangers dans les années 60, le jeune Boursicot va découvrir, dans un même éblouissement, la Chine et l'amour.
Quelques mois après sa rencontre avec Shi Pei Pu, il est ainsi prêt à tout pour continuer de vivre cette passion amoureuse avec celle qui lui a donné un fils, Shi Du Du. Y compris à trahir son pays. Pour continuer à voir sa femme et son fils - alors que les relations avec les étrangers sont interdites -, Boursicot ne va pas hésiter à remettre aux amis hauts placés de Shi Pei Pu des liasses de documents top secret qui transitent par l'ambassade.
L'agent double Boursicot, jugé au-dessus de tout soupçon par l'ensemble de ses supérieurs hiérarchiques, poursuivra vingt ans son action avant d'être démasqué. Il ne le sera que lorsque la CIA, inquiète des fuites à l'ambassade de France en pleine guerre du Vietnam, alertera la DST.
Boursicot est arrêté en 1983. Le jour de son arrestation, il apprend que sa femme est un agent des services secrets chinois ; qu'elle n'est d'ailleurs pas une femme mais un homme ; et que son fils n'est pas son fils, mais un orphelin.
Le monde s'effondre. Bernard Boursicot est envoyé en prison, fait plusieurs tentatives de suicide. Il est aujourd'hui libre, et pour la première fois il raconte.
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Français, je vous haime ! ce que les rosbifs pensent vrailment des froggies
Stephen Clarke
- Nil
- 14 Mai 2009
- 9782841114108
Savoir vivre en France n'est pas donné à tout le monde. C'est même un art qui se cultive. Stephen Clarke, qui a lui-même connu quelques déconvenues depuis son arrivée à Paris, livre les dix commandements à respecter pour survivre dans l'Hexagone. Florilège : TU AURAS TOUJOURS RAISON. Les Français sont porteurs d'une intime conviction : nous sommes français, donc nous avons raison. Et c'est vrai, on ne peut pas leur enlever que quitter le Vietnam en 1954 était une bonne idée. Mais il leur arrive d'avoir tort, notamment lorsqu'ils pensent que Benny Hill représente l'avant-garde de la comédie anglaise. TU NE TRAVAILLERAS POINT. Les Français sont formels : il ne sert à rien de travailler le vendredi après-midi. Ni les long weekends de mai. Ni en juillet et août... TU NE CHANTERAS PAS. Les Français croient dur comme fer que les paroles d'une chanson sont si essentielles que l'on n'a pas vraiment besoin de mélodie. L'exception culturelle joue aussi en matière cinématographique. Les films français ont tous le même scénario : les hommes aiment les femmes qui en aiment d'autres, puis ils finissent tous par dîner ensemble pour en discuter. Aucun des petits travers français n'échappe à la sagacité de Stephen Clarke, photos compromettantes et tableaux fallacieux à l'appui (soulignons toutefois que, dans un esprit de justice, l'auteur s'en prend avec la même verve à ses compatriotes). Bref, il nous faut bien l'admettre : si la critique est perfide, elle n'en est pas moins juste. Est-ce masochisme ou mégalomanie, le lecteur français s'en délecte et en redemande.
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Qu'y a-t-il après la mort ? Le Paradis existe-t-il ? A quoi ressemble-t-il ? Avec un humour inattendu, Bis, propose quarante variations sur le thème de Dieu et de l'Au-delà. Ici, Dieu est une femme ; là, c'est un homme. un couple... Ici, Il a la taille d'un microbe et ne sait pas que l'homme existe ; là, il vénère Mary Shelley et son Frankenstein. Dans l'Au-delà, vous revivez votre vie à rebours ; vous devenez la personne de votre choix ou vous êtes un acteur dans les rêves des vivants... Autant de scénarios loufoques et d'hypothèses insolites qui bousculent avec optimisme nos représentations étroites et font écho aux grandes questions de l'humanité. Un petit livre brillant, surprenant et inventif, qui a reçu un accueil enthousiaste et unanime de la critique.
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" Les champs sont vides.
Nous roulons une bonne demi-heure sans voir âme qui vive. Soudain, au-delà de la poussière que nous soulevons, j'aperçois un point noir qui grandit, se précise : une camionnette nous rattrape. Plus elle approche, mieux je devine, à l'arrière, en plein vent, plusieurs silhouettes. Mais il faut attendre que ce véhicule vienne à notre hauteur pour comprendre. Quatre femmes en grand deuil, quatre Allemandes, ignorant les armes braquées des gardes, nous distribuent, par-dessus les ridelles du camion, des pommes et du pain.
C'est fantastique, irréel, totalement hors de l'univers auquel nous sommes depuis des mois accoutumés. Leur camion nous dépasse, s'éloigne, ralentit un peu plus, loin pour se laisser doubler et rester à notre hauteur. Les S.S., furieux, hésitent. Ces femmes, ils le savent, n'ont plus rien à perdre. Elles tentent, par ce geste, d'absoudre, un peu, la faute de tout un peuple. Faute pour laquelle elles ont payé déjà le plus lourd tribut : leurs amours, maris et fils, probablement disparus dans la tuerie de la guerre.
Mais pour elles, ce n'est pas assez. Ce ne sera jamais assez. On le devine à leur obstination à braver le danger, à vouloir se prouver, nous prouver, que tout espoir n'est pas perdu. Et qu'il faudra se souvenir, pour pardonner, pour ne pas confondre tout et tous dans une même haine. Il existe encore de l'amour, dans ce bain de fiel quotidien. Il existe encore, au fond de ce gouffre d'horreur, des lueurs d'espérance.
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Découvrez L'enfer - Témoignage, le livre de Catherine Derivery. " Il y a quelques années, j'ai connu l'enfer. Victime d'une grave dépression, j'ai frôlé la mort à plusieurs reprises, perdu mon boulot, ma fille, l'homme que j'aimais et j'ai souffert comme je n'imaginais pas que ce fût possible. Je n'ai pas eu de chance, les médicaments étaient sans effet sur moi. Mais ce n'est pas par malchance que j'ai été maltraitée par l'institution psychiatrique. Quand il s'agit de maladie mentale, la loi et la coutume permettent des excès et des manquements injustifiables, et aux yeux de la société, la dépression reste une maladie honteuse. Il est vrai qu'il n'existe pas de pilule miracle contre la dépression. Mais il existe différents traitements et une multitude de thérapeutes, dont certains sont meilleurs que d'autres. Encore faut-il les connaître. C'est pourquoi j'ai voulu témoigner, mais aussi comprendre ce qui m'était arrivé durant ces années. Si j'avais su ce que je sais aujourd'hui, les choses se seraient peut-être passées autrement : je ne me serais pas coupée du monde ni laissé enfermer par cette maladie. Et le chemin de la guérison aurait été moins long, moins douloureux aussi... Personne n'est à l'abri d'une dépression ou de celle d'un proche, alors mieux vaut connaître son ennemi si l'on veut se donner une chance de le vaincre... "
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Les montagnes de bouddha l'odyssee de deux jeunes nonnes tibetaines eprises de liberte
Javier Moro
- Nil
- 31 Mai 2000
- 9782841112128
Kinsom, une jeune nonne, est arrêtée par les Chinois pour avoir osé crier " Vive le Tibet ! ".
Dans la terrible prison de Gutsa, elle fait la connaissance de Yandol, une autre nonne de quinze ans. Leur calvaire durera trois ans. A leur sortie, se joignant à un groupe de réfugiés, elles franchiront à pied l'Himalaya pour rejoindre le Dalaï Lama en exil, à Dharamsala.
A travers l'incroyable aventure de Kinsom et Ynadol, Javier Moro nous invite à découvrir ce qui refuse de disparaître de l'autre côté de l'Himalaya - réincarnations divines, jeunesse héroïque, sagesse légendaire, aristocrates mystiques et guerriers nomades...
C'est toute l'âme d'un peuple, sa force indomptable, son esprit de résistance qui s'expriment ici.
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Elle n'est ni parisienne ni anglaise, et pourtant elle nous parle de la Provence mieux que personne...
Avec une verve pleine de saveurs, Olga Manguin nous raconte, en même temps que ses souvenirs de petite Provençale née dans une famille nombreuse d'immigrés italiens, l'histoire d'une région qui, au cours du siècle et au fil des vagues successives de nouveaux arrivants, s'est radicalement transformée. De l'histoire de ses grands-parents arrivés au début du siècle, de la pastasciuta des dimanches de son enfance aux portraits irrésistibles des marchands des halles d'Avignon ou des brocanteurs des marchés du Lubéron, Olga croque des scènes passées ou présentes avec une émotion authentique et compose un tableau nuancé et tendre. Et c'est parce qu'elle n'a rien oublié de ces moments chaleureux, du partage, du bonheur d'être réunis qu'Olga, dans son restaurant d'Avignon, Les Nattes - où venait hier se réconforter tout ce que le Festival comptait d'acteurs, de critiques et de metteurs en scène -, comme dans ses chambres d'hôte, L'Anastasie - où se côtoient aujourd'hui des personnalités du monde entier -, garde toujours sa porte ouverte pour les amis. Elle défend l'authenticité de son pays d'élection, entraîne lecteurs et visiteurs vers des villages cachés où la fraternité n'a pas cédé à l'anonymat, vers les marchés où chacun se connaît, où les oeufs "viennent du cul des poules", où les petits fromages de chèvre sont soignés avec amour par ceux qui les fabriquent. Pour eux comme pour nous, Olga ouvre les portes d'une Provence secrète, où elle est devenue une célébrité locale... -
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L'envol du silence ; alpiniste, pilote d'avion, nonne bouddhiste ; les mille vies d'une femme d'exception
Dominique Marcal
- Nil
- 20 Février 2014
- 9782841115839
Depuis 2008, Dominique Marchal est nonne. Nonne bouddhiste. Cinq ans après, elle se souvient dans ce livre de son ordination par le Dalaï-Lama, à Dharamsala, et de la vie inouïe qui l'a menée jusque-là, de Bruxelles, où elle naît en 1944, à Genève, New York, Sion, S?o Tomé, Lisbonne, Paris et Shéchèn, à Katmandou, où elle vit modestement aujourd'hui.
Le père de Dominique est un héros de la Résistance. Il meurt quelques mois avant la fin de la guerre et la naissance de sa fille. Sa veuve épouse le frère du défunt, qui élèvera l'enfant, puis l'adolescente hypersensible qui ne trouve pas sa place au sein de sa riche famille catholique, stricte mais aimante. Dominique ne se fait pas à ses règles, pas plus qu'à l'école et aux soeurs souvent sadiques.
À sa majorité, elle touche l'argent, beaucoup d'argent, hérité de son père, s'émancipe et entame l'existence d'une héritière, avec ses bonheurs, nombreux, mais aussi ses conflits et ses malentendus. Dominique est une aventurière avant l'heure de la libération des femmes, une casse-cou incorrigible, folle amoureuse de la montagne, des avions et de l'adrénaline. En Grèce, elle découvre les plaisirs de la voile et de la plongée. En Suisse, elle apprend à piloter, passe brevet sur brevet. Elle s'achète son avion. En Afrique, aux commandes d'un Constellation, elle transporte du ravitaillement pour la guérilla biafraise. Elle escaladera l'Everest avec les plus grands noms de l'alpinisme français. Elle y découvrira le mysticisme et la sagesse tibétaine.
Sa vie sentimentale est tout aussi mouvementée. Dominique aime les hommes, qui le lui rendent bien. Mariée trois fois, elle donne la vie à deux garçons ; elle se verra retirer la garde de l'aîné, Michel, alors qu'il vient d'avoir deux ans. De cette blessure, elle ne se remettra jamais.
Femme blessée, mais femme battante. À 36 ans, elle est ruinée par le père de son fils et doit désormais gagner sa vie. Elle pilote, bien sûr, voyage à travers le monde, se met au service d'un milliardaire excentrique et mange de la vache enragée, souvent.
De plus en plus attirée par le bouddhisme, elle en découvre les livres, s'inscrit au Centre d'études tibétaines de Bruxelles et connaît la révélation lorsqu'elle rencontre le Dalaï-Lama pour la première fois à Paris, en 1989. Elle a enfin trouvé sa voie : le bouddhisme lui apporte cette sérénité tant recherchée et les réponses aux questions qu'elle se pose depuis toujours. Elle fait la connaissance de Matthieu Ricard, qui la soutient, de Richard Gere, de Véronique Jannot. Elle s'installe à Katmandou, où elle prend la direction de la prestigieuse clinique de Shéchèn. Elle y effectue un travail remarquable, avant d'en abandonner les commandes pour se consacrer totalement au bouddhisme. Jusqu'à la bénédiction du Dalaï-Lama, en 2008.
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Une Japonaise installée en France dresse le portrait plein d'amour et d'effroi des Français au quotidien. Nôndé ! ? (Mais que se passe t-il ! ?) C'est la question que cette jeune femme, mariée à un Français depuis dix ans, continue de se poser chaque jour. Dans les transports, chez le médecin, dans un dîner en ville, à la campagne, sur la côte d'Azur, pour une cérémonie de mariage, lors des réveillons, face à un policier, une baby-sitter, sur un marché, dans des toilettes publiques ou dans un magasin de luxe. Eriko Nakamura fait le tour de nos façons d'être, en nous expliquant comment cela se passe chez elle. Pudeur, convention, raffinement poussé à l'extrême et volonté de ne pas se faire remarquer d'un côté. Individualisme, hédonisme et grande gueule de l'autre. La confrontation est nécessairement spectaculaire. Et les hallucinations quotidiennes.
Le médecin ? La scène classique d'un généraliste recevant dans son cabinet et demandant immédiatement de vous déshabiller est plus qu'inconcevable au Japon : ce serait un scandale national, et le médecin comme le patient se feraient sans doute hara-kiri. La police ? À Tokyo, chaque Japonais sait que, s'il a le moindre petit souci comme oublier son portefeuille, il pourra toujours compter sur le policier de son secteur pour le dépanner. À Paris, Eriko essaye de se faire à l'idée que les policiers ne sont pas du tout à son service. Les toilettes ? Quand on a l'habitude, comme tous les Japonais, de s'asseoir sur des toilettes impeccables et high-tech avec musique d'ambiance, vaporisation de parfum, triple jet d'eau et air pulsé, nos toilettes publiques sont. Nondé ! ? Pourtant, tout au long du livre on sent l'amour d'Eriko pour notre culture qui, malgré tous ses défauts, a l'extraordinaire avantage de donner à chacun, et surtout aux femmes, la capacité de se réaliser.
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