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L'Age D'Homme
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C'est tout simplement le livre qui est à la base de la création de la Croix-Rouge...on sort de cette lecture «avec maudissement de la guerre» - comme l'écrivaient les frères Goncourt.
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Disparu en 2006, Jacques Sternberg a beaucoup écrit - des romans, des pamphlets, des récits autobiographiques, des anthologies, des dictionnaires. Il est en particulier l'auteur de plus d'un millier de contes et de nouvelles - des textes en général extrêmement brefs, mais tous des plus percutants et des plus visionnaires, presque sans équivalents dans la littérature du XXe siècle.
Mais qui était-il au juste ? Qu'est-ce qui l'a poussé à voir le monde avec un « oeil sauvage »?
En cherchant à répondre à ces questions, Jean-Pol Sternberg, le fils de Jacques Sternberg, donne ici un livre qui tient à la fois de la biographie, de l'autobiographie, des mémoires intimes, de l'essai littéraire et même du récit initiatique (la quête du père). Et cette démarche est si originale qu'on a l'impression d'entrer de plain-pied dans le laboratoire secret de deux écrivains qui se trouvent face à face et qui, au-delà de la mort, s'échangent mystérieusement des confidences.
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Pavel (Paul) Alexandrovitch Florensky (1882-1937) était un théologien orthodoxe russe, philosophe, mathématicien, inventeur et néomartyr. Il fut parfois comparé par ses contemporains, du fait de l'étendue des domaines auxquels il s'intéressait et dans lesquels il excellait, à Léonard de Vinci. Arrêté en 1933 et condamné à dix ans de goulag, il fut exécuté au camp de Solovki en 1937.
" Quand j'avais ton âge - écrit Florensky (lettre n° 77) à son fils Mikhaïl âgé de quinze ans - chaque minute perdue me semblait un malheur ou un crime et j'essayais de remplir mon temps au maximum. J'avais des cahiers où je notais tout l'essentiel de mes lectures et mes réflexions sur les livres, des cahiers de citations intéressantes, des albums de croquis d'après nature, des cahiers d'expériences, des carnets pour les observations sur le terrain. (.) C'est ainsi que j'ai acquis un bagage de connaissances, des aptitudes pratiques et surtout l'habitude de juger par moi-même en fonction de ce que j'avais observé. Les données que je récoltais, je tâchais de les confronter et d'en faire des synthèses sous forme de tableaux, de diagrammes, de courbes. " Envers et contre tout, au goulag des îles Solovki, Florensky ne manque pas une occasion de faire de même, comme on le voit par toute sa correspondance. lui qui avait cherché à faire de sa vie une oeuvre d'art, trouve la beauté partout où la nature sauvage n'a pas été abîmée par la main de l'homme, surtout de l'homme du goulag. C'est cette beauté qui lui donne la force de vivre et d'insuffler de l'optimisme et des perspectives scientifiques et culturelles aux siens, à sa famille et aussi à ses codétenus.
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Ecrivains diplomates
Leger A./Morand P.
- L'Age D'Homme
- Bibliotheque L'age De L'homme
- 13 Mars 2001
- 9782825114551
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Poète, lexicographe, critique et moraliste, le Dr Samuel Johnson trouva en James Boswell un biographe idéal.
Le livre que ce dernier tira de leurs entretiens est un chef-d'oeuvre que Macaulay considérait comme la meilleure biographie jamais écrite, et Carlyle comme un ouvrage " au-delà de tout autre produit du XVIIIe siècle ". Voici donc enfin la traduction française intégrale d'un des monuments de la littérature et de la culture anglaises. " Sa figure a frappé de stupeur ses contemporains. Ses traits ont été fixés par le peintre Reynolds, qui était de ses amis et de ses commensaux, en une image parlante : la carrure large, le cou enfoncé entre les épaules, un front étroit, plissé, des lèvres épaisses, une lourde tête offusquée d'une vaste perruque de guingois, un grand tricorne clabaud toujours sur les yeux, un habit de grosse toile noire, dont il coulait la pièce à fond, et boutonné tout au long, le visage vérolé et mélancolique.
On eût dit, à vingt ans déjà, qu'il entendait tomber ses dernières années comme les gouttes d'une pluie d'hiver sur le pavé. L'irritabilité de son caractère était telle que non content de se ronger les ongles jusqu'au sang, il se raclait en plus les phalanges avec un canif. Il frappait encore par une trépidation perpétuelle et une singulière gesticulation. Voilà pour l'extérieur. A l'intérieur, un volcan.
Pour le monde, un dictateur des lettres. Boswell vint à Londres vers 1760, tiraillé entre la volonté de son père, qui voulait lui faire faire son droit, et sa vocation personnelle, qui était de rencontrer des hommes célèbres et de fréquenter des actrices et des dames de petite vertu. Il concilia ses devoirs filiaux et ses inclinations le jour où, dans l'arrière-boutique d'un libraire de Great Russel Street, il fit la connaissance du fameux docteur Johnson, sans se douter que la biographie minutieuse, luxuriante et diffuse qu'il lui consacrerait, lui assurerait, dans le rayonnement d'un astre, l'immortalité d'un satellite.
" (Gérard Joulié)
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Sarajevo (Bosnie), le 28 juin 1914 : un jeune Serbe de dix-neuf ans, Gavrilo Princip, tue d'un coup de pistolet l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie, venu, le jour de la fête nationale serbe, commander des manoeuvres militaires dont le thème était une attaque contre la Serbie.
Cette cynique provocation suscita la colère des jeunes patriotes serbo-bosniaques. L'Autriche, qui désirait passionnément la guerre, prit le prétexte de cet attentat pour déchaîner les hostilités et embraser toute l'Europe. On ne raconte jamais ce qu'il advint de Gavrilo Princip. Son jeune âge le protégea de la pendaison, mais la justice de l'oppresseur trouva bien mieux que la potence : la mort lente, pendant trois ans et demi, d'abord dans un cachot jamais chauffé, où il était enchaîné nuit et jour, puis dans un hôpital militaire.
Cela se passait à Theresienstadt (en tchèque, Terezin). Le jeune Serbe souffrait de tuberculose osseuse : on dut l'amputer du bras gauche. La nourriture était digne d'un camp de concentration. Gavrilo supporta toutes ces épreuves avec un calme stoïcisme, et il ne désespéra jamais de sa patrie. Il mourut le 28 avril 1918, quelques mois avant le triomphe de sa cause. Grâce à des documents tchèques, inédits en France, nous pouvons voir ce que fut l'agonie et la mort de l'humble étudiant qui infléchit les destinées de l'humanité.
Avec une connaissance admirable de la maison des Habsbourg, Michèle Savary nous offre plus, dans cet ouvrage, qu'une biographie de Princip, au demeurant attendue. Elle propose, avec un style éblouissant, une méditation sur l'hypocrisie et la dégénérescence d'une grande civilisation. Rapprochant la figure de Princip de celle de Charlotte Corday, elle relance enfin un débat délicat, ancré pourtant dans de grandes pages de l'histoire humaine : celui de la légitimité du tyrannicide.
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Prêtre maronite, arabisant et islamologue, soucieux de l'avenir du monde arabe et du Liban, Youakim Moubarac (1924-1995), se révéla un penseur audacieux et un visionnaire.
Disciple de Louis Massignon, partisan du dialogue entre chrétiens et musulmans, il revendiquait pour l'islam le rang de religion révélée mais n'en souhaitait pas moins voir les sociétés musulmanes s'ouvrir à la laïcité. Cet ouvrage essaie de rendre compte de ses nombreux et divers travaux et permet de mesurer l'importance de ses combats menés dans l'espoir de mettre un terme aux situations chaotiques du Moyen-Orient et qu'il ne cessa de dénoncer ; meurtri par les déchirements de sa patrie, le Liban, et scandalisé par le destin réservé au peuple palestinien.
Cependant, cette personnalité engagée portait paradoxalement en elle un grand intérêt à la pensée des mystiques - musulmans, syriaques, indiens. Pour témoigner de cette existence exceptionnellement remplie dont la plus grande partie se déroula en France, des religieux, des intellectuels. des politiques, parfois liés à lui par une amitié de longue date - ont déposé l'hommage d'uni souvenir ou d'une étude dans les pages de ce livre où de larges extraits d'écrits de Youakim Moubarac ne manquent pas de faire entendre sa parole.
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Pendant des années, Ariane Laroux a dessiné des hommes et des femmes qui ont pris des risques pour passer de l'ombre à la lumière.
Peu à peu, au fil des rencontres, un dialogue s'est établi, dialogue fait d'intimité, d'introspection, de confiance : le portrait ouvrait la porte du coeur. Soixante-huit interviews, plus de cent portraits sont le résultat d'un travail de seize ans, d'incessants voyages, d'heures de dialogue et de pose. Ariane Laroux devine de façon mediumnique le caractère de la personne, le dessin le révèle faisant sortir du blanc du papier leur regard, leur bouche, leurs cheveux et tout d'un coup leur âme.
Elle peint et dessine toujours directement, sans esquisse ni retouche, devant tous ces modèles qui bougent constamment. Se concentrer et croire violemment en la force interne du trait. Tout est dit, quand le blanc de la toile ou du papier vire tout d'un coup et devient un espace où l'on pourrait entrer. " Quoi de plus passionnant que les confidences faites ici par Benoîte Groult, s'agissant aussi bien de Marie Bonaparte que de ses proches ? Quoi de plus éclairant que ce que confient Salima Ghezali, Rigoberta Menchu ou la première femme rabbin d'Europe continentale, Pauline Bebe ? Et puis il y a Germaine Tillon, la profonde, la judicieuse.
Ariane Laroux ne dissimule pas qu'elle tient ce privilège pour un trésor. Il se trouve qu'elle a trouvé bon de nous le faire partager. Merci, Ariane au fil d'or. "
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Fabre d'olivet le theosophe immortel
Emma Dufour-kowalski
- L'Age D'Homme
- 10 Novembre 2014
- 9782825144824
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H.P. Lovecraft, le dieu silencieux
Didier Hendrickx
- L'Age D'Homme
- Revizor
- 16 Février 2012
- 9782825141649
Etrange personnage que cet Howard Phillips Lovecraft, qui longtemps après sa mort s'insinue toujours autant dans nos esprits d'humains de l'époque techno-marchande.
Serait-ce parce que l'homme de Providence a pressenti ce qui nous arriverait: la société des masses, l'effacement des identités européennes sous les coups de boutoir de la mondialisation, la fin de la culture et la grande solitude de l'individualisme?
Cette solitude naît de la disparition de l'ancien monde que Lovecraft vit douloureusement et qui se traduit dans l'oeuvre notamment par l'incapacité des personnages à rencontrer l'Autre et à construire une communication, à tisser un lien.
Le décor où se joue le drame ne se limite pas à la Nouvelle- Angleterre, mythique vestige de l'Empire britannique, mais s'étend jusqu'aux confins du cosmos. Car pour l'auteur, l'espèce humaine n'est qu'un épisode dérisoire dans l'histoire de l'univers, et le sort de tout un chacun une pathétique aventure qui ne mérite pas qu'on s'y attarde. Et c'est là que réside le grand mystère de Lovecraft, lui qui semble faire profession du désespoir mais qui s'acharne à rédiger des dizaines de récits et des milliers de lettres, dans une frénésie créatrice rarement égalée.
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Rue centrale ; portrait de Lausanne ville européenne
Laura Spinney
- L'Age D'Homme
- 21 Février 2013
- 9782825142875
Voici le portrait d'une ville européenne, Lausanne, peinte par les mots des personnes qui y habitent ou qui y travaillent. Rencontrés dans la rue, dans leur chambre, sur une barque ou dans le beffroi de la cathédrale, soixante-huit individus parlent de leurs espoirs, de leurs inquiétudes et de leur vie quotidienne. Banquiers, prostituées, clandestins, piliers de la communauté ... Mot par mot, du sol au ciel, ils construisent une ville en Europe au début du XXIe siècle.
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Comme le dit Georges Poulet dans sa Préface, «la grandeur d'Amiel consiste dans la persistance avec laquelle s'articule et s'exprime indéfiniment dans son Journal ce murmure de vie mentale qui, chez les hommes, se poursuit jusqu'à l'article de la mort». Cas unique dans la littérature universelle, Henri-Frédéric Amiel (1821-1881) est en effet l'auteur d'un monumental Journal intime (près de 17 000 pages remplies en 35 ans), véritable mine d'or psychologique, à (re)découvrir ici ou dans son intégralité - en douze forts volumes -, aussi aux éditions L'Age d'Homme.