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« C'est arrivé chez nous comme cela, sans raison apparente. Nous étions une famille unie et heureuse, et cette année-là, nous avons basculé, tous les quatre.» Fin 2008, Thomas, 13 ans ½, éveille l'inquiétude de ses parents par son échec scolaire et ses comportements anormaux (rituels de purification, peur de la contamination, agressions verbales). Un pédopsychiatre pose le diagnostic de trouble obsessionnel compulsif (TOC) et Thomas est dit « phobique », de toute forme de contamination, mais aussi de son père. La famille entrera alors dans un monde inconnu qui l'effraie, celui de la psychiatrie. Psychologues comportementalistes et pédopsychiatres vont assurer une thérapie familiale et la prise en charge de Thomas, tandis que la maman va suivre une thérapie individuelle qui peu à peu va la libérer de son passé et faire sortir ses émotions. Après plusieurs séances, elle modifiera son attitude envers son fils, qui finira par accepter une hospitalisation psychiatrique. En août 2010, Thomas sort de l'hôpital quasiment guéri, la maman poursuit sa thérapie et la famille retrouve une vie tranquille et partagée à quatre. Un livre attachant et émouvant, mais aussi instructif, sur la psychiatrie et sur l'éducation, un récit original, léger et sérieux en même temps, une histoire vraie, écrite par la maman.
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La jeune Melissa suit sa mère en France, patrie de son père qui est retourné dans son pays pour se faire soigner. Melissa nous décrit la vie de ces "réfugiés", fuyant la violence qui envenimait les relations au Viêtnam et ce regard d'enfant nous entraîne dans les difficultés d'un monde inconnu et fascinant, à travers des épisodes de bonheur, de peine et de joie. Un monde que ces enfants font vivre. Il s'agit d'un roman autobiographique. Des hommes et des femmes qui ont vécu la France des années soixante avec autant de difficultés que les harkis ou les pieds-noirs.
«Je suis venue en France à l'âge de 10 ans avec mes parents et mes sept frères et soeurs, nous nous sommes installés dans un ancien camp militaire parmi d'autres rapatriés français. Après bien des difficultés passagères, la vie en communauté était simple, agréable. Où le travail manuel ne manquait pas. J'avais passé toute ma prime jeunesse là-bas, à travers des épisodes de bonheur, de peine et de joie.»
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Une femme, grande aristocrate et mère de deux enfants, s'éprend d'un musicien plus jeune qu'elle et quitte tout pour lui. Ce pourrait être un roman, c'est une histoire vraie. Celle de Marie d'Agoult, maîtresse du génial Franz Liszt. Leur passion durera dix ans et verra naître trois enfants dont la future Cosima Wagner.
Ariane Charton, spécialiste du romantisme, brosse avec ferveur ce portrait d'une femme qui osa vivre son amour jusqu'à l'absolu tout en restant une intellectuelle exigeante, soucieuse de défendre ses idées politiques et féministes. Par les élans de son coeur comme par ses préoccupations, cette comtesse romantique nous parle toujours aujourd'hui.
Ariane Charton analyse cette liaison célèbre pour montrer que Marie d'Agoult a été bien plus que la mère des enfants de Liszt, dont la fameuse Cosima, future Mme Wagner. Elle fut aussi une inspiratrice pour un jeune musicien qui sans elle n'aurait jamais vécu et composé ses magnifiques Années de pèlerinage. Si Marie incarne à merveille certaines valeurs féminines faites de douceur et d'hypersensibilité, elle a eu aussi à coeur de montrer, par ses écrits, que la femme devait conquérir une place dans la société. Etre une alliée pour l'homme non une esclave. Marie d'Agoult a été une féministe romantique qui mérite sa place au côté de George Sand et de Simone de Beauvoir, deux autres grandes amoureuses éprises aussi de liberté et d'absolu.
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Faire un bébé. Cela nous paraissait assez simple, au début. Quoi de plus naturel ? De notre amour devait découler la suite logique: un beau bébé. Mais, malheureusement, les choses ne sont pas toujours faciles...et Dame Nature nous l'a bien fait comprendre. Découvrir son infertilité ou sa stérilité n'est pas évident. Mais après, pas le choix, il faut reprendre du poil de la bête et aller de l'avant ! Et garder espoir, toujours. Ce livre est notre histoire, celle d'un couple ordinaire qui s'est battu pour accomplir ce souhait si cher à leurs yeux: devenir parents.
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Le temps d'une nuit, la dernière passée au chevet de sa grand-mère, l'auteur replonge en enfance. Dans un aller-retour permanent entre l'instant présent et le passé, elle revit les nombreux moments de complicité qu'elles ont partagés. Nous les suivons au gré de leurs voyages entre Drôme et Ardèche, de la vallée du Rhône au rude plateau Ardéchois. L'auteur redevient la petite fille à l'imagination débordante et nous offre ses souvenirs comme autant de madeleines de Proust à déguster. Les souvenirs s'égrènent au fil des heures, tissant une bulle affective et protectrice autour de l'adulte qu'elle est devenue et de l'enfant qui sommeille toujours en elle.
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Je me souviens de mon grand-père, étrange et nu. Je devais tout lui expliquer. Je me souviens de ses yeux hagards face à cette phrase?: «?Avant de descendre du singe, l'homme avait dû descendre de l'arbre ou peut-être, est-ce le contraire???». Je savais pertinemment que cette phrase était le sujet de nombreuses polémiques. Seulement lui, il ne comprenait pas et moi encore accompagné de l'insolence de ma jeunesse, je lui demandais de raconter son histoire. J'ignore encore s'il grognait, s'il jappait, j'ai dû apprendre à le comprendre. Ce fut long et difficile. Comme la persévérance paye toujours, nous nous sommes offert un cocktail de patience et d'amour et j'ai ri. Ne cherchez pas à comprendre où il a vécu, oubliez ce que vous connaissiez au préalable de ce préambule. Ma traduction est fidèle aux images de mon grand-père. Si le ciel est rose et les nuages sont verts, ce n'est pas issu d'une folie ordinaire. C'est de cette couleur qu'il a vu sa vie défiler, lui, l'humain dans un pays où il était tenu en laisse par des chiens. Ne le croyez ni fou, ni ivre ou encore junky. Il s'agit de la mémoire de la jungle de son passé, où moi, je vous livre un ersatz de traduction, un essai sans prétention. Ne cherchez pas de vérité, elle a déjà subi la déformation des temps, des langues et l'imperfection malicieuse de mon imagination.
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Une existence routinière, où parfois piètres bobos et vicissitudes nous transportent à nos dépends sur le sentier de la plainte et du caprice. Et puis un beau jour tombe le couperet. Les jérémiades se muent en des hurlements de douleur, d'injustice. La sournoise maladie attaque. Vile et basse, elle cogne. Et charge l'insouciance de l'enfance. Le monde des adultes s'écroule. Celui de l'enfant combat.
Un matin, je me suis levée. Ce jour-là, j'allais en prendre pour sept ans au mieux. Pour la perpétuité au pire. Mon enfant de deux ans et demi atteint d'un cancer, le pire, celui dont le taux de survie est le plus faible. Et pourtant, je suis toujours là, plus combative que jamais, moins geigneuse aussi.
Ce récit se veut à la fois plein d'humour et grinçant parfois. De la souffrance, des larmes mais aussi des rires, de la désinvolture. Suis-je parvenue dans mon écriture à osciller entre le monde de l'enfance, détaché, insouciant, pur et celui des adultes, faussement insouciant, soucieux ? Mon vécu de cette bataille a guidé ma plume, mes mots.
J'ai accaparé la pensée de mon fils et l'ai faite entrer dans un monde de la narration de son vécu peu commun. J'ai canalisé la mienne, ai jonglé avec l'émotion, la raison, le mariage des deux.
Pourquoi écrire ?
Dans quelques années, les détails se seront envolés à l'heure où les questions fuseront. C'est un hymne à la vie, au stoïcisme, à son stoïcisme que j'ai souhaité offrir à mon enfant. Exposer au commun des mortels la relative fragilité de l'instant, accorder ouvertement ma compassion aux compagnons de souffrance d'Alexandre et de tant d'autres. Malheureusement.
Un récit dédicacé à ceux qui geignent sans raison valable... Un récit dédicacé à ceux qui ne gémissent pas mais combattent.
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Au 50 de la rue Caton raconte la nostalgie d'une enfance et d'une adolescence tunisoises. La grande maison villa où vit toute la famille - parents et grands parents, oncles et tantes, frère et cousins - en est un personnage incontournable, avec son jardin extraordinaire où les enfants font figure de pionniers du vélo-cross et de tourmenteurs des chats du voisinage. A sa tête, le patriarche, le grand-père Louis, Italien, pâtissier célèbre à Tunis, flanqué d'Aspasie, la grand-mère grecque. D'où ce plurilinguisme - on y parle quatre langues indifféremment : le français, le grec, l'italien et l'arabe - dans une maison où la notion de racisme est inconnue, reflet du melting-pot culturel, religieux, avec ses traditions et rites haut en couleur, qui définissent si bien le cosmopolitisme du Tunis des années cinquante et soixante.
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Le bavardage : n'est-ce pas curieux voire futile de lui consacrer un livre ? Pourtant, au quotidien, c'est le principal problème de l'école : il empêche les profs de faire cours et démotive les élèves, qui du coup n'écoutent plus et n'apprennent rien... Mais on n'en parle jamais ! Mené comme une enquête policière et divertissante, entre témoignage et analyse, cet essai nous conduit à la découverte étonnante de ce qu'est véritablement le "mammouth" à son stade actuel d'évolution. Diagnostic et remèdes proposés ne laisseront pas alors de surprendre le lecteur et d'interpeller le citoyen.
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Des graines dans ma tête
Anne-marie Storme, Nicolas Brimeux
- Kirographaires
- 20 Février 2012
- 9782822501729
« Je suis né un jour de printemps. Ou plutôt on a dû me sortir du ventre de ma mère. Je ne tenais plus en place. Si j'avais su que mes jambes gigotaient pour la dernière fois, peut-être aurais-je été un peu moins pressé de sortir ? » Aujourd'hui Nicolas est comédien. Au-delà de sa place sur scène et de son talent, il y a surtout cette rage de vivre. Son histoire est un hymne à la vie.
La moitié des droits d'auteur du livre seront versés pour la Recherche pour la prévention du handicap d'origine périnatale.
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« Quand un couple se marie et fait des projets d'avenir, l'arrivée d'un enfant sonne généralement comme une promesse de bonheur. Pour moi le destin en a décidé autrement et l'heureux événement s'est révélé une tragédie. Pourquoi cette injustice ? Comment réagir face au chagrin et à l'incompréhension ? Pourquoi le sort s'acharne-t-il sur notre couple ? » Pendant dix ans, l'auteure, Florence Boisseau, va vivre des joies immenses mais aussi des drames d'une souffrance intolérable et des déceptions cruelles. Quoi de plus terrible pour une mère que la mort de son enfant ? Et que penser de la bonté divine lorsque le scénario se répète ? Pourquoi ses bébés sont-ils des papillons éphémères ? Écartant un Dieu qu'elle ne comprend pas bien, Florence préfère tirer sa force d'avancer de son seul courage et de son envie de vaincre la mort en donnant la vie. Malgré un parcours de vie semé d'embûches et un sort qui semble s'acharner sur elle et son mari, cette mère de famille lance un cri d'amour à la Vie sans jamais renoncer au bonheur, en continuant toujours d'espérer. À travers son histoire elle nous livre des réflexions intimes sur sa douleur, les blessures physiques qui en résultent, mais aussi les formidables désirs qui l'animent. Sur un ton résolument optimiste et spontané, Florence nous entraîne dans un témoignage de vie bouleversant, plein d'émotion, qui est un formidable chant d'espoir pour tous les parents que le destin afflige.
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L'indic a fort mauvaise presse. Le mot fait mal.
Brute de coffrage ou le syndrome du Sycophante décrit en détail et avec humour la réalité de quinze ans d'infiltrations intensives ayant permis le démantèlement de plusieurs centaines de réseaux de trafics de drogues...
L'auteur ne fut pas l'indic d'un flic ou d'un service, il fut un "super cousin " pour le compte de son pays, une activité choisie et revendiquée.
Le témoignage sans ambages de toute une époque, d'une enfance lourde à porter et la révélation d'un vrai talent d'écrivain, sans doute résilience d'un fils de son temps à la recherche d'une identité...
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Comment et pourquoi devient-on enseignant ? Quelles satisfactions, quelles contrariétés apparaissent ? Quels bilans dressés après une carrière ? L'auteur tente, à travers son parcours personnel et professionnel, d'établir sans complaisance, un peu désabusé voire acerbe,un diagnostic et un état des lieux du quotidien du système éducatif en vigueur en école élémentaire. Ce témoignage est destiné à mieux comprendre l'évolution du métier d'enseignant au cours des quarante dernières années au terme desquelles l'utilisation de la craie se voit supplanter petit à petit par la tablette graphique. Mais au-delà du matériel, qu'en est-il des relations humaines au sein de l'école ? Ce livre, témoignage d'un temps révolu du siècle dernier, s'adresse aussi bien aux anciens « hussards crayeux de la République » qu'aux « enseignants connectés » de ce début de millénaire.
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