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Julliard
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Trois jours et trois nuits : le grand voyage des écrivains à l'abbaye de Lagrasse
Collectif
- Julliard
- 25 Novembre 2021
- 9782260055235
Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n'était là pour convaincre l'autre. Mais le pari n'était pas gagné d'avance , écrit Nicolas Diat dans sa préface.
Que s'est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? À l'ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l'égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d'être sans cesse avec eux.
Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises...
Les frères étaient bons avec moi. Ils venaient me parler. On s'asseyait dans les fauteuils et ils m'apprenaient des choses sur la pensée augustinienne que j'avais attendu quarante-neuf ans pour découvrir car - faisons des confessions - j'avais peu lu Augustin. En outre, longtemps je m'étais promené du côté de la Mongolie extérieure où l'on disait autrement ces choses-là (et par surcroît, dans une langue impossible).
Sylvain Tesson Après avoir passé trois jours et trois nuits à Notre-Dame de Lagrasse où j'ai vécu, prié, mangé ou lavé la vaisselle avec les chanoines, je ne pouvais m'empêcher, au moment de partir, de faire le parallèle, aussi scabreux fût-il, entre eux et leur saint dont les écrits sont d'actualité comme jamais. Depuis son évêché d'Hippone, actuelle Annaba, au nord-est de l'Algérie, Augustin a vécu avec sérénité la chute de l'Empire romain en proie aux invasions barbares, symbolisée par le premier sac de Rome, oeuvre des Wisigoths en 410, avant ceux des Ostrogoths et des Vandales.
Franz-Olivier Giesbert Je descends aux vêpres en pantalon et polo Lacoste blanc, par solidarité avec le look virginal des brothers. À ma connaissance, le dress code blanc est le seul et unique point commun entre Sainte-Marie de Lagrasse et le Nikki Beach de Saint-Tropez. Le chantre qui joue de l'orgue ressemble au Christ voilé de San Martino à Naples. Il a les yeux verts et interprète Bach comme Jimi Hendrix brûlait sa guitare électrique.
Frédéric Beigbeder Les auteurs de ce livre reversent leurs droits aux chanoines de Lagrasse pour la restauration de leur abbaye. -
Maïa et son frère aîné, Jean-Sélim, ont vécu une enfance cosmopolite, marquée par les voyages et les valeurs d'engagement transmises par leurs parents, un père diplomate égyptien et une mère française. Adolescents, ils apprennent la mort brutale de leur père, survenue en Chine dans des conditions mystérieuses. Tandis que leur mère refait sa vie à Rome, Maïa et son frère veillent l'un sur l'autre. La fratrie devient fusionnelle. Jusqu'à ce que Jean-Sélim se lance dans une carrière humanitaire qui le mène sur les terrains les plus dangereux, de la Somalie à l'Irak en passant par la Yougoslavie...
Aujourd'hui, alors que la mémoire de sa mère s'effrite, Maïa remonte le fil de ses souvenirs pour arracher à l'oubli l'histoire poignante d'une famille déchirée par la violence du monde.
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Née en Bretagne au seuil de la Seconde Guerre mondiale, Michèle Sarde a longtemps tu ses origines. À travers le récit tardif de sa mère, Jenny, elle reconstitue le parcours de sa famille, de l'exil de Salonique et de l'installation à Paris, en 1921, à l'assimilation réussie dans la France des années trente. Mais les persécutions de l'occupation nazie contraignent Jenny et les siens à se cacher et à dissimuler leur identité. Jenny luttera alors de toutes ses forces pour survivre et protéger sa fille. Un traumatisme qui perdurera dans l'après-guerre et finira par les réduire toutes deux au silence.
Saga hors norme d'une tribu méconnue, les Sépharades de l'Empire ottoman qui, chassés d'Espagne par les Rois catholiques, s'étaient installés quatre siècles durant en terre musulmane avec leur religion et leur langue, ce livre est le fruit d'une démarche littéraire à la fois ambitieuse et originale. Michèle Sarde y entrecroise une enquête fouillée, un témoignage authentique et un roman haletant, poignant, et parfois drôle, sur le destin d'une famille prise dans la tourmente du sombre XXe siècle. Il soulève en même temps des questionnements contemporains sur la migration, l'intégration, la transmission et la résilience.
Prix Wizo 2017 -
« J'avais dix-huit ans en 1942. Dans les rangs des Francs-Tireurs et Partisans français, mon nom était Rainer. » Madeleine Riffaud dont on connait les grands reportages et le témoignage toujours d'actualité "Les linges de la nuit" sur les hôpitaux parisiens, nous révèle aujourd'hui la vie quotidienne d'un groupe d'étudiants sous l'occupation nazie dans le premier maquis de France : Paris.
Introuvables depuis longtemps, restés secrets jusqu'à la Libération, les écrits de la petite Rainer, découverte en 1945 par Pablo Picasso et Paul Eluard nous sont rendus ici.
Document rare pour le cinquantième anniversaire de la Libération de Paris, ces pages écrites dans le combat et la prison nous font découvrir une jeunesse qui n'avait pas vingt ans lors du débarquement allié en Normandie et pouvait à la fois mener la lutte armée, tenir bon sous la torture, écrire des poèmes et aussi des lettres d'amour.
Entretiens, biographie de Gilles Plazy.
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" Pour moi, Vialatte est le grand maître de l'incongruité. Rien n'est plus difficile en littérature. Rien n'est plus insupportable que l'incongruité simulée. La véritable incongruité doit être naturelle. Chez lui, elle coule de source. "
Amélie Nothomb
Année après année, le cercle des admirateurs d'Alexandre Vialatte, auteur " notoirement méconnu ' comme il se définissait lui-même, ne cesse de grandir - et ce n'est que justice.
À l'occasion du quarantième anniversaire de sa mort, le groupe La Montagne - Centre-France et les éditions Julliard ont tenu à s'associer pour rendre hommage à cet écrivain exceptionnel qui, pendant plus de vingt ans, a donné au journal La Montagne plus de neuf cents chroniques, réunies en deux volumes dans la collection " Bouquins ", qui continuent à ravir les lecteurs.
Outre la création d'un club des amis d'Alexandre Vialatte et d'un prix Alexandre-Vialatte, la rédaction de La Montagne a donc choisi treize chroniques, publiées durant toute l'année 2011 à raison d'une par mois dans son supplément dominical. Cet ouvrage reprend ces treize livraisons auxquelles s'ajoutent une dizaine de chroniques choisies par quelques-uns des plus fervents admirateurs de l'écrivain : Gavin's Clemente Ruiz, Laurence Cossé, Bernard Jannin, Pierre Jourde, Marie-Hélène Lafon, Baptiste Liger, Philippe Meyer, Amélie Nothomb, Pascal Ory, Antoine Perraud, François Tallandier, Denis Tillinac, Bertrand de Saint-Vincent et Philippe Vandel. -
La part d'enfance ; 24 entretiens
Jean-Michel Djian, Mazarine Pingeot
- Julliard
- 23 Mai 2013
- 9782260021001
Le temps d'un été, Mazarine Pingeot et Jean-Michel Djian ont mené une série d'entretiens avec des personnalités de tous horizons dans une émission intitulée "La part d'enfance", diffusée quotidiennement sur France Culture. Pour chaque invité, il n'était pas question de faire la promotion d'un livre, d'un film, d'un album ou d'une exposition, ni même de réagir à une actualité brûlante, mais tout simplement d'évoquer son enfance, sur le ton de la confidence. Des conversations intimes qui ont révélé la naissance d'un destin, la fabrique d'une ambition.
" Nous avons, dans cet ouvrage, tenu à respecter au plus près la parole de nos invités, c'est-à-dire à conserver la teneur radiophonique de ces entretiens. Voilà pourquoi nous avons maintenu quelques onomatopées, exclamations et parfois signalé des rires et des silences. En retrouvant l'atmosphère du studio, on y retrouve aussi cette complicité qui, nous l'espérons, a permis de donner à ces émissions nocturnes la saveur d'un été. " M. Pingeot et J.-M. Djian En créant les conditions nécessaires pour recueillir ces souvenirs souvent drôles, saisissants, décalés, parfois même poignants, Mazarine Pingeot et Jean-Michel Djian ont réussi leur pari. Jamais ces personnages publics ne nous auront semblé si proches. Et il sera difficile ensuite de porter sur eux le même regard.
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Est-ce parce que la plupart des écrivains contemporains n'ont presque plus de réponses à apporter au chaos du monde, prisonniers eux-mêmes de leurs masques et de leurs mensonges, préoccupés davantage de leur image que du " besoin d'être ", plus occupés à posséder qu'à " prendre en charge ", que je me surprends à relire Saint-Exupéry ? Est-ce parce que je réclame de l'écrivain qu'il m'aide à donner un sens à ma vie, pour donner un sens à la mort, que cette oeuvre me paraît soudain immense et nécessaire ? De cette relecture, un autre visage de Saint-Exupéry a surgi, loin des clichés méprisants dont l'accabla l'establishment littéraire. Il m'est apparu plus fragile qu'héroïque, plus traversé d'échardes qu'assoiffé de conquêtes, cherchant dans l'aventure nocturne et non moins enivrante du ciel des moyens de mieux supporter ses douleurs sur la " terre des hommes ". A. V.
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Pourquoi vous avoir choisi, vous, monsieur Vladimir Nabokov ? A cause de votre histoire, symbole des tribulations du premier demi-siècle ? A cause de votre oeuvre en langues - jusqu'à trente ans en russe, et ensuite en anglais.
Parce que vous êtes sans traduction un romancier russe et un romancier américain ?
J'ignore si des raisons aussi raisonnables font relire, annoter, décortiquer, citer, relire encore une oeuvre entière... Et pourquoi écrire sur votre vie alors que vous détestiez les biographies ? La biographie, le plus bas des genres !
A présent, vous êtes devenu ce que vous avez écrit, en y ajoutant ce qui on écrit sur vous.
On peut, j'espère, faire s'envoler les papillons du mythe pour tenter de vous trouver. Au fond des mots ? Ou sous les mots ?
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Comment apprend-on à se construire dans les années soixante-dix, à la campagne, quand on est une jeune femme attirée par d'autres femmes ? À l'époque, Danièle est mariée, élève ses trois enfants. Une vie conforme aux attentes de sa famille. Seule la littérature lui ouvre d'autres horizons. Sa rencontre avec Mia la foudroie. Mais comment s'assurer que ses sentiments sont réciproques ? Du souvenir de cette passion resurgissent, comme de poupées russes, d'autres visages : ceux de Frankie, adolescente qui fut son premier coup de foudre sur les bancs de l'école, puis de Linda, dont elle tomba amoureuse à la veille de son mariage.
Trois amours de ma jeunesse est le récit autobiographique d'une éducation sentimentale tourmentée. Danièle Saint-Bois s'y livre comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Dans ce travail d'archéologie intime, écrit avec les tripes, on retrouve son style plein de fougue et sa colère envers une époque qui lui a volé, chaque fois, la possibilité d'aimer et d'être aimée. -
Voici la première biographie de Jean Giraudoux. Cinquante après sa mort, il était temps de dévoiler l'homme derrière l'oeuvre. Quelles furent son enfance, son adolescence ? Comment devint-il écrivain et dramaturge ? Quels furent ses engagements politiques, ses goûts, ses amitiés, ses relations avec les femmes ? Né en 1882 à Bellac, au coeur de la France, il meurt à Paris en 1944. Parcours exemplaire d'un petit écolier de la IIIe République, que son talent et son ambition conduiront vers la carrière , faisant de lui, dès sa rencontre avec Louis Jouvet, l'un des plus célèbres dramaturges contemporains.
Son ami Paul Morand voyait en lui un homme du XVIIIe siècle. Lui, pourtant, semblait préférer le Grand Siècle et ses grands jardiniers : Racine, Colbert, La Fontaine et Le Nôtre. Janséniste du bonheur, Français idéal , comme le rêvait Albert Thibaudet, germaniste et germanophile, Giraudoux connut deux guerres franco-allemandes. Héroïque et vainqueur lors de la première, il souffrit trente ans plus tard de vivre dans une France vaincue, humiliée et occupée. Son patriotisme tellurique en fit alors un résistant du dedans.
Poète et diplomate comme Chateaubriand, il s'inquiéta ainsi que lui, mais avec plus de légèreté et d'humour, d'assister à la fin d'un monde. Sa vie, son oeuvre gravitent autour de questions plus que jamais actuelles : la ville, la race, la nation et la pérennité d'une civilisation française.
C'est à la découverte d'un des écrivains les plus séduisants de ce siècle que nous entraîne cette biographie d'un homme, surtout, qui, à l'écart des systèmes et des idéologies, conserva toute sa vie sa liberté d'esprit. -
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