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Éditeurs
Jean-Claude Gawsewitch
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James Bowen est un ancien drogué. Elevé en Australie par une mère aimante mais dépassée, James s'était réfugié dans la drogue et va de rémission en rechute, souvent accompagné par son amie Belle. Quand l'un s'en sort, l'autre replonge etc. Mais il s'accroche une dernière fois à la vie et décide sur un coup de tête de s'installer en Angleterre pour réaliser son ultime rêve : jouer dans un groupe. Hélas, de groupe il ne rencontre que ceux des SDF : James fait la manche dans la rue.
Un jour, sur le palier de son minuscule studio en banlieue de Londres, il tombe sur un chat qui s'est battu, gravement blessé. James décide de le faire soigner et laisse une fortune au vétérinaire mais une seule chose compte : Bob semble tiré d'affaire. À Covent Garden, James emmène son nouveau compagnon félin, qui devient bientôt une attraction partout où il chante. Mais leur duo ne pourra pas continuer : James est arrêté par la police. On lui reproche d'avoir agressé verbalement un contrôleur dans le métro. Le seul point de repère de James lorsqu'il sort de prison, c'est son chat. James tente de se reconnecter socialement, il reprend contact avec sa mère en Australie. Vendeur de journaux à la criée devant les sorties de métro, il remporte un succès fou, surtout parmi les filles, qui s'arrêtent pour caresser Bob et acheter un journal. Et c'est la célébrité qui attend ce beau matou, filmé par tous les touristes qui traversent Piccadilly, star de You tube. Plus que tout, c'est le récit d'une véritable amitié que James nous livre ici.
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L'HÉROÏNE DE JAMAIS SANS MA FILLE RACONTE ENFIN SA BOULEVERSANTE VÉRITÉ !
5 février 1986 : hagardes, épuisées, Betty Mahmoody et sa fille Mahtob voient flotter le drapeau américain devant leur ambassade à Ankara. Elles sont enfin libres après avoir vécu 18 mois de cauchemars en Iran, séquestrées et maltraitées par un mari et père devenu un fanatique religieux. Rentrer chez elle, aux Etats-Unis, avec sa fille, Betty n'aura dès lors de cesse de dénoncer les outrances archaïques d'un pays où la femme n'existe plus. Jamais sans ma fille, son livre devenu un best-seller et le film qui en est tiré, l'ont rendu célèbre à travers le monde entier. Agée de quatre ans à l'époque, Mathob est restée dans les consciences collectives comme la fameuse " fille " de l'histoire. Aujourd'hui âgée de trente-deux ans, elle a décidé de témoigner, pour la première fois.
Dans Un si long chemin vers la liberté, la jeune femme revient sur son extraordinaire histoire. Elle raconte comment elle a vécu tous les événements (son kidnapping, la violence, la fuite...), comment elle surmonté cette enfance profondément traumatisante, comment des années durant elle a vécu sous la menace de la vengeance de son père, comment elle a réussi à dépasser ses traumatismes pour se construire une vie épanouissante. Ce livre haletant et bouleversant qui nous entraîne du Michigan à Téhéran nous rappelle la terrible réalité de la révolution iranienne, il nous fait partager le bonheur d'une jeune enfant puis sa terreur face à la perte de l'amour paternel. Mahtob Mahmoody réussit avec brio à nous conduire dans les méandres de son âme blessée et à raconter le processus par lequel elle s'est reconstruite et pour aujourd'hui accepter son héritage culturel persan et... pardonner.
Un témoignage bouleversant sur la résilience .
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Le prix de rester humain
Azam Hadj heydari
- Jean-Claude Gawsewitch
- Coup De Gueule
- 17 Juin 2010
- 9782350132310
Elle fuit sa famille intégriste pour combattre les mollahs.
Il y eut d'abord la dictature du chah, puis celle de Khomeiny et des mollahs. Depuis 4 décennies, l'Iran souffre. La théocratie totalitaire a fait plus de 120 000 victimes.
Azam, jeune fille iranienne, grandit dans les quartiers pauvres du sud de Téhéran. Son père, en fanatique religieux, partisan pur et dur des mollahs, s'oppose à sa scolarisation. Soutenue par sa mère, femme lettrée et clairvoyante, elle obtient son bac. À 13 ans, elle échappe de peu à un mariage forcé avec un mollah. Refusant de rejoindre ses frères dans des associations fanatiques, s'opposant continuellement à son père, Azam reçoit des coups. De plus en plus souvent.
En 1978, Azam a 20 ans. Privée d'amour, bâillonnée, opprimée et battue, elle s'échappe et rejoint le mouvement des Moudjahidines du peuple, partisans d'un islam séparant la religion de l'État. Elle s'engage activement, rencontre d'autres femmes opprimées, participe aux manifestations antiroyalistes. Un nouveau monde s'ouvre à elle. Pourchassée par les pasdarans (gardiens de la révolution islamique), matraqueurs de Khomeiny, elle se fait arrêter. Elle passe 7 ans en prison, dont 8 mois accroupie, les yeux bandés, dans une cage. Torturées physiquement et psychologiquement, Azam ne collaborera pas. 30 000 femmes seront exécutées dans ces prisons iraniennes.
Dans un pays où s'opposer au gouvernement, c'est s'opposer à Dieu, Azam choisit de résister.
Un témoignage captivant et douloureux sur une des périodes les plus sombres de l'Histoire, trouvant de troublants échos avec l'horreur des camps de concentration nazis.
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Otages à perpétuité
Martigny J
- Jean-Claude Gawsewitch
- Coup De Gueule
- 11 Septembre 2008
- 9782350131467
« Voilà ! Tu ne me connais peut-être pas de vue, mais sûrement de réputation. Je suis Jacques Mesrine [...] mon complice est chez Jean-Claude Martigny et il détient sa femme et sa fille en otages. Si ça tourne mal ici, ça tournera mal là-bas aussi. » Ce récit est celui de Jeanine Martigny, otage, avec sa famille, de Jacques Mesrine lors de l'attaque qu'il a perpétrée avec son complice François Besse, contre l'agence de la Société générale du Raincy en 1978.
Pour la première fois, une des victimes de celui qu'on surnommait « l'anguille » parle. Elle révèle au grand public le traumatisme de ces évènements pour elle et sa famille.
Otages à perpétuité, construit comme un roman policier, présente un point de vue inédit sur l'affaire Mesrine : celui d'une de ses victimes, loin de l'image du gangster « au grand coeur » que les médias ont bien voulu lui donner.
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Le 5 mars 1994, Philippe Croizon voit son destin basculer pour toujours. Alors qu'il démonte l'antenne de télévision de sa maison, celle-ci touche la ligne à haute tension. Il est électrocuté. Si la première décharge (20 000 volts) le tue sur le coup, la seconde le ramène à la vie. Jusqu'à l'arrivée des pompiers, sa femme et son fils assistent, impuissants, à sa combustion. Lorsque, deux mois après le choc, il se réveille, il est amputé des quatre membres et bardé de tuyaux dans une chambre stérile. Deux " solutions " s'offrent à lui : mourir ou décider de vivre. Il choisira de se reconstruire. Pour Jérémy, sept ans, et Grégory, né quelques mois après l'accident. Miracle de la volonté, au terme de cent heures d'anesthésie et d'opérations, Philippe Croizon réussira à marcher, à conduire, et même à refaire de la plongée - son sport favori. Rédigé à l'aide d'un logiciel de reconnaissance vocale, J'ai décidé de vivre revient sur l'incroyable parcours d'un homme qui, après douze ans de combat, n'a pas fini de nous étonner. Ce livre est une incroyable leçon de courage et d'optimisme, la preuve que rien n'est impossible.
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Moi Bahia la miraculée
Bahia Bakari, Omar Guendouz
- Jean-Claude Gawsewitch
- 11 Janvier 2010
- 9782350132075
À bord d'un avion, on a tous ressenti cette angoisse, à 10 000 mètres du sol, cette peur incontrôlable que l'avion chute et s'écrase. Et que tout s'arrête. Bahia prenait l'avion pour la première fois, accompagnée de sa mère, heureuse d'aller à la rencontre de sa famille aux Comores. Tout d'un coup, les lumières s'éteignent, les secousses se font de plus en plus violentes, un bébé pleure, et la panique gagne les voyageurs. Tout s'accélère. Cris, masques à oxygène, corps repliés. L'avion chute. Un bruit assourdissant. et c'est le noir.
« Je n'oublie pas les images du crash, témoigne d'une petite voix Bahia. J'y pense tous les jours. Je me souviens des voix des gens qui nous secouraient. Et puis bien sûr, je me souviens de ma maman Aziza qui me manque. » Le 30 juin dernier, 152 personnes trouvent la mort dans le crash de l'Airbus A310 de la compagnie Yemenia Airways, en plein coeur de l'Océan indien. Une seule survivante : Bahia Bakari, jeune Française, sauvée des eaux par un pêcheur à quelques kilomètres des côtes comoriennes.
Éjectée de l'A310, l'adolescente reste dans l'eau pendant 8 heures, accrochée de toutes ses forces à un débris flottant de l'avion. Jamais elle n'oubliera le terrible choc qu'elle a ressenti lors de l'accident, et ces longues heures passées dans l'eau, seule dans le froid, en pleine nuit, à bout de souffle et effrayée. Blessée, elle souffre et se demande où est sa mère.
Retrouvée brûlée, un oeil abîmé, avec des lésions aux coudes et aux genoux, la « miraculée » perd sa mère dans ce terrible accident. Bahia aujourd'hui n'est plus la même. Aînée de 4 enfants dont le dernier a 2 ans et demi, bonne élève en classe de 4e, elle tente aujourd'hui de retrouver une vie normale. Mais après cette tragédie, rien ne sera plus comme avant... Reçue par Nicolas Sarkozy, harcelée par la presse, Bahia est devenue malgré elle une héroïne. Steven Spielberg envisage de reconstituer le crash de l'avion, et négocie les droits audiovisuels de son histoire.
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Depuis près d'un demi-siècle, nous vivons en Occident sous la dictature de la " belle jeune fille ", filiforme, lisse et toujours fraîche, supposée être le sommet de nos valeurs en termes de désir et d'admiration.
Ce canon s'impose très tôt dans le mental de la petite fille et aboutit à l'adolescence à une véritable tyrannie psychologique : elle cherche à tout prix à ressembler à l'image déclinée à l'infini dans les médias. Cette tyrannie trouve son accomplissement chez le " top model ", longue tige décharnée (néanmoins pourvue de seins et de fesses) déambulant le visage fermé, à la manière d'un flamant rose, sur les podiums des défilés.
Olivier Bardolle propose dans " Éloge de la graisse " d'autres critères esthétiques comme la " rondeur ", et tord le cou à cette icône frelatée, facteur de tant de souffrances pour des générations de jeunes filles qui multiplient les régimes les plus extravagants. Certaines vont jusqu'à utiliser des méthodes radicales pour ne plus avoir à s'alimenter. Ce texte agit comme une oeuvre de santé publique.
Il favorise le retour à une joie de vivre cruellement absente de notre société post-moderne, qui transforme, par le biais d'une entreprise de réification, la " jeune fille " en " bien de consommation ", catégorie " produit de luxe ". Après avoir fait un sort à la paranoïa ambiante et à la fausseté (dans une trilogie bientôt complétée par " De la prolifération des homoncules sur le devenir de l'espèce ", consacré à la résignation), Olivier Bardolle s'attaque à l'un des thèmes les plus lancinants de l'époque : la dictature de la beauté associée à la maigreur, avec pour but ultime de faire céder les faux-semblants sous la plume acérée du moraliste.
A mettre entre toutes les mains... féminines.
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La philosophie de ma vie
Bandazhevsky Y
- Jean-Claude Gawsewitch
- Le Lieu Et L'heure
- 30 Mars 2006
- 9782350130538
Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose.
Les sources officielles multiplient les messages rassurants. Pourtant, Youri Bandazhevsky, médecin biélorusse, constate dans cette région la présence de pathologies graves et de maladies cancéreuses dans des proportions anormales. Ses recherches apportent pour la première fois la preuve scientifique de la contamination radioactive de Tchernobyl. Il est immédiatement perçu comme dangereux: son honnêteté, sa soif de vérité font de lui un personnage gênant.
Accusé à tort de corruption, il est condamné à huit ans d'emprisonnement en 2001. Bandazhevsky n'est pas homme à se résoudre au silence. C'est dans la solitude de sa cellule qu'il écrira le document exceptionnel présenté aujourd'hui en exclusivité mondiale. Ce témoignage n'est pas celui d'un homme en colère mais celui d'un scientifique qui nous fait partager avec passion son engagement et sa foi dans la recherche pour qu'advienne la vérité.
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Une mémoire policière sale ; fichier STIC
Philippe Pichon, Frédéric Ocqueteau
- Jean-Claude Gawsewitch
- 2 Septembre 2010
- 9782350132150
Si un flic dénonce les siens, il n'est plus rien. Pour le commandant Pichon, ce fut la révocation.
Le 5 octobre 2008, le site Bakchich publie dans un article intitulé " Tous fichés, même les potes de Nicolas Sarkozy ", deux fiches issues du logiciel informatique STIC (Système de traitement des infractions constatées), utilisé par la police française pour répertorier les mis en cause et les victimes de délits légers. La publication des fiches STIC de Johnny Hallyday et de Jamel Debbouze délivrées par le commandant Pichon fait scandale.
Son but : non pas tuer le fichier, mais mettre un terme à son utilisation douteuse et injuste par ceux qui le manipulent. Les signalements approximatifs et la non-mise à jour des informations (en termes de correction et de suppression) menacent sans raison la vie privée et professionnelle des citoyens français. En dénonçant ce système, Philippe Pichon a perdu son poste.
Après une présentation complète du statut juridique et des mécanismes de ce fichier par le sociologue Frédéric Ocqueteau, Philippe Pichon revient sur les raisons de son geste, liées à la nature du fichier et, de façon plus générale, à sa perception du monde de la police. Il livre sa propre défense dans le procès d'intention qu'on lui inflige.
Après le Journal d'un flic, essai paru chez Flammarion en 2007, et L'Enfance violée (Flammarion 2008), roman autobiographique qui a rencontré un certain succès littéraire, l'ancien commandant consacre un nouvel essai à l'affaire STIC et les dysfonctionnements dans la sphère policière. Philippe Pichon complète sa vision personnelle des choses par un point de vue critique, technique et spécialiste d'un sociologue.
Quand un flic balance sur l'univers de la police et notamment l'utilisation d'un fichier qui a fait scandale et dont le champ d'investigation va bien au-delà du fichier Edvige.
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Muette ; quand ma mère me rendait folle
Françoise Laborde
- Jean-Claude Gawsewitch
- 7 Mars 2013
- 9782350134048
" Il y a vingt ans, ma mère a eu les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer. Il y a vingt ans, j'ai commencé à perdre ma voix. Elle perdait la tête, et je restais sans voix. Elle devenait folle, je devenais muette. " Françoise Laborde révèle aujourd'hui son traumatisme secret : sa phobie vocale. Une pathologie jamais avouée et si handicapante lorsqu'on présente le journal télévisé.
Revisitant ses souvenirs à la recherche d'une cohérence, elle réécrit son histoire familiale pour comprendre ce que la maladie de sa mère, mais aussi la naissance de ses enfants, a pu déclencher chez elle. À travers portraits et anecdotes, elle retisse la trame de sa mémoire avec humour et férocité. Folie, exaspération, colère, impuissance et fous rires s'enchaînent entre les trois soeurs, Geneviève, Catherine et Françoise. Mais elles se retrouvent réunies par l'émotion quand leur mère ne les reconnaît plus, quand vient la fin inéluctable.
De la démence de la mère à sa propre névrose, l'auteur revient sur les étapes de la maladie d'Alzheimer, et les ravages que cela provoque. Elle établit un parallèle entre la maladie de sa mère et ses propres troubles. Atteinte de crises d'angoisse dès qu'elle doit s'exprimer en public, elle en vient à perdre le contrôle de sa voix, à devenir " muette ".
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Le sale boulot ; confessions d'un flic à la dérive
Marc La Mola
- Jean-Claude Gawsewitch
- Coup De Gueule
- 2 Novembre 2012
- 9782350133898
Confessions d'un flic à la dérive au coeur de l'actualité brûlante marseillaise !
Marc La Mola est flic de terrain depuis plus de vingt ans. De la brigade anti-criminalité de nuit (BAC) à la Crim', en passant par la police du métro parisien, il a travaillé dans de nombreuses affaires où se côtoient la misère, la violence, la haine et l'ignorance. Il n'a jamais oublié les regards qu'il a croisés, les cris qu'il a entendus, les larmes qu'il a essuyées. Il n'a jamais accepté les carences de son institution et l'hypocrisie de sa hiérarchie. Un jour, il a fini par craquer, il a tenté de se suicider.
Dans le Sale Boulot, Marc La Mola entraîne le lecteur dans des endroits sordides, des cités sensibles et des commissariats miteux. Loin, très loin des clichés de flics de cinéma ou des séries télé, il nous plonge dans le quotidien de flic de base. Un voyage dont personne ne sortira indemne. Car toutes les histoires qu'il nous raconte sont fidèles à la réalité...
Le témoignage exceptionnel d'un flic marseillais.
Une plongée dans les coulisses les plus sombres de la société.
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LE TEMOIGNAGE EDIFIANT DE " L'AVOCAT DES POSTIERS ".
Surnommé " la bête noire des DRH " ou " le Zorro des CDD ", Thomas Barba est entré à La Poste - à l'époque, on disait les PTT - en 1983. Chargé du tri, puis facteur, responsable d'un bureau et enfin inspecteur des postes, ce fils d'immigrés espagnols a gravi un à un tous les échelons. Il connaît tout de " la maison ". Il a vu, et donc subi, la modernisation effrénée de l'établissement depuis une vingtaine d'années. Une mutation à marche forcée, imposée par les pouvoirs publics et la direction de la vénérable institution, faite au détriment des 300.000 salariés mais aussi des millions d'usagers.
Harcèlement moral, suicide, précarité, discrimination... Thomas Barba dénonce, exemples à l'appui, les méthodes managériales effarantes et la " politique du chiffre " absurde mises en oeuvre à La Poste. Avec un seul résultat probant : la dégradation des conditions de travail et du service rendu à la population. Conseiller juridique autodidacte, médiatisé depuis qu'il a obtenu gain de cause, en 2004, pour " la factrice aux 574 CDD ", Thomas Barba a fait condamner La Poste à plus de... 150 reprises ! Un engagement en faveur de ses collègues qui lui ont valu de multiples intimidations, des dénonciations calomnieuses mais aussi des pressions " amicales " de certains " syndicats-maison ", soucieux de préserver, à tout prix, leurs privilèges.
A travers ce témoignage édifiant, véritable " livre noir " de La Poste, Thomas Barba raconte aussi son histoire, celle d'un insurgé qui a choisi de défendre coûte que coûte le service public et ses postiers.
La Poste, une machine à broyer ses salariés.
Le harcèlement et la précarité comme mode de management.
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Marie-Claude Vaillant-Couturier ; la dame de Nuremberg
Dominique Durand
- Jean-Claude Gawsewitch
- Coup De Gueule
- 2 Novembre 2012
- 9782350133935
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Dans un texte autobiographique, Julia, mère célibataire londonienne, raconte la difficulté d'élever Georges, son petit garçon autiste. Coupé du monde, renfermé sur lui-même, Georges, neuf ans, montre une grande violence envers les autres en général, et sa mère en particulier. L'arrivée d'un chaton aussi seul et perdu que lui va permettre au petit garçon de reprendre goût à la vie et de surmonter enfin sa terrible maladie. C'est grâce à ce chat nommé Ben, et à son caractère peu commun, que Georges va pouvoir s'ouvrir aux autres et rendre à sa mère tout l'amour qu'elle lui a donné. Mais, un jour, cet équilibre retrouvé bascule. Parce que ses maîtres le laissent à l'occasion d'un court voyage, Ben s'échappe et Georges s'effondre sur lui-même. C'est alors que Julia va se livrer, par amour pour son fils, à une quête désespérée pour retrouver le chat. Six mois passeront sans entamer sa volonté, et elle devra traverser le pays malgré la neige et les centaines de kilomètres, pour pouvoir enfin déposer Ben dans les bras de son fils pour Noël.
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La publicité des années quatre-vingt a marqué à jamais nos vies et celles de générations de téléspectateurs.
Elle nous a accompagnés sous la douche quand nous chantions : "Tu baguenaudes dans les pâturages, tu t'en vas te promener, Belle des Champs !" Elle a ponctué nos soirées agitées d'un raisonnable "Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts !" Elle nous a offert un intérieur "Jextraordinaire" grâce à l'inénarrable Alice Sapritch. Elle nous a fait siroter du Banga, du Nesquik ou du Tang, grignoter des Petits Coeurs et des Treets, mâchouiller des Spring Gum et des Hollywood, attendre "l'Ami Ricoré", fantasmer sur les chipies de Kookaï, les jambes des filles Dim ou le corps des hommes en Mariner...
Dans cet album de référence, Anne Saint Dreux, directrice de la Maison de la Pub, nous invite à (re)découvrir les petits secrets et les meilleurs moments de ces spots télé qui nous ont tant marqués. Offrez-vous un fabuleux voyage dans le temps à l'intérieur du petit écran. Une histoire pleine de surprises drôles et colorées à consommer sans modération. Des centaines d'anecdotes et des images inoubliables à partager en famille.
Un délicieux cocktail de nostalgie et d'humour !
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Du barreau aux barreaux ; la descente aux enfers du juge de l'affaire Festina
Keil P
- Jean-Claude Gawsewitch
- Coup De Gueule
- 5 Novembre 2009
- 9782350132051
Quand Patrick Keil, en juillet 1998, est saisi d'une affaire de voiture estampillée Festina retrouvée à la frontière belge remplie de produits dopants, il n'imagine pas le maelström médiatique et personnel que cela va déclencher. Le petit procureur, comme il est surnommé maintenant, 1 m 57 pour 47 kg, soucieux de vérité et de justice comme l'avaient été ses modèles les juges Michel et Renaud, s'attaque au monde du dopage et de l'argent-roi, en dépit de pressions venues de toutes parts, de menaces, d'insultes et d'intimidations intolérables. Sa détermination et son opiniâtreté faillirent faire arrêter l'épreuve reine, le Tour de France.
Depuis, de brimades en humiliations, de crocs en jambes en chausse-trappes, Patrick Keil a fini par succomber au piège de la solitude, de l'incompréhension, de l'alcool, du divorce et de la dèche.
En quête de chaleur humaine, il se lie avec des compagnons de bar. Il ne voit pas venir le danger en la personne d'un chirurgien-dentiste escroc dont il ignore tout, sinon qu'il le dépanne financièrement pour payer la pension alimentaire à l'ex-épouse ou les billets de train pour aller voir ses enfants, qui lui manquent tant. Arrive la dénonciation tordue qu'attendaient ces Messieurs du Parquet depuis 10 ans...
3 mois de prison préventive, puis la rue, un sandwich de temps à autre, l'angoisse de savoir où il va dormir le soir...
Patrick Keil parle de cette affaire Festina, qui lui coûte, dix ans après, sa vie professionnelle, son couple, ses enfants, son avenir...
Dans son livre, Du barreau aux barreaux, il parle sans colère ni censure de l'univers carcéral, de la justice d'aujourd'hui, d'un regard tantôt ironique, tantôt acide, tantôt inquiet. Un ex-professionnel des prétoires se retrouvant du côté des menottés, un magistrat foncièrement intègre au milieu des combines du Parquet... voilà l'histoire de Patrick Keil qui se demande : aujourd'hui, c'est quand ?
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Flic à vie ; entre flics et voyous
Demmer G
- Jean-Claude Gawsewitch
- Coup De Gueule
- 25 Février 2010
- 9782350132099
Un cambrioleur qui s'arrête au pressing récupérer un pantalon, des " roulottiers " qui forcent une Rolls de trop, une fusillade en pleine rue, une course-poursuite tragique, un voleur trahi par ses intestins, l'arsouille qui passe à l'acte devant un restau rempli de flics, des gangs d'enfants-voleurs étrangers, une vieille dame qu'on regarde se faire cogner jusqu'à ce qu'elle lâche son sac, un collègue qui pète un câble en pleine intervention.
Début des années 1980. Des Brigades anti-criminalité (B.A.C.) se créent dans les beaux quartiers de Paris : de petits groupes de flics en civil, sans foi ni loi, arpentent les rues dans un seul but, réaliser des flagrants délits.
Le jeune Georges Demmer est de l'aventure. Il a été choisi pour son " nez ", ou ce qu'il appelle encore " l'instinct du chasseur " : une prédisposition à flairer le mauvais coup, à repérer les comportements louches. Un mélange d'observation, d'expérience et de réflexes conditionnés, mais surtout de passion. Aujourd'hui encore, vingt ans après avoir rangé ses baskets, il ne peut s'empêcher de suivre les individus suspects dans la rue dès lors que se déclenche son signal d'alarme interne : une soudaine boule dans le ventre, un peu comme un coup de foudre. Ces pionniers des BAC n'ont pas d'horaires. Ils ne rentrent chez eux que pour dormir quelques heures et rejouer en rêve leurs flags. Leur métier les fait vibrer : la chasse en meute, la fierté du résultat, l'envie de défendre sa brigade contre le monde entier.
À force de se côtoyer, de se traquer, un code d'honneur s'institue entre malfrats et flics, notamment vis-à-vis des juges ou des ronds-de-cuir de l'Administration. Du moins était-ce le cas dans les années 80, avant que l'hyper-exposition de la police aux médias, si prompts à crier à la bavure, ne donne des ailes aux délinquants.
Un témoignage unique sur le fonctionnement des BAC, depuis leur création jusqu'à nos jours. Une atmosphère à la Tavernier dans L.626. Entre amitiés viriles, passion, instincts et dilemmes personnels, les flags s'enchaînent dans un récit à couper le souffle !
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Moi momo 14 ans ivoirien et plus jeune bachelier de france
Diaby M
- Jean-Claude Gawsewitch
- 15 Septembre 2005
- 9782350130262
" En septembre, les demandes d'interview se succèdent. (...) Je me souviens tout particulièrement d'une de ces émissions consacrée aux enfants précoces. Sur le plateau, nous sommes trois : une jeune romancière de quinze ans, un jeune acteur et moi. Il y a un psy aussi, plus âgé bien entendu, qui explique que notre point commun est d'avoir grandi dans un milieu ultra-favorisé. Je crois qu'il ignore d'où je viens. Comme je suis timide, je ne lui dis pas. "
Le plus jeune bachelier de France de l'année 2004 est un jeune ivoirien de 14 ans arrivé à Paris huit mois plus tôt, après bien des péripéties. Né à Abidjan où il passe son enfance dans une cour commune, entouré de ses frères et soeurs, Mohamed Diaby dit Momo n'a guère de choix : après avoir sauté trois classes, s'il veut mettre toutes les chances de son côté, il doit impérativement passer son bac en France et intégrer une classe préparatoire scientifique. Mais les obstacles sont nombreux : obtenir un visa, trouver une place dans un lycée ne sont que le début d'une belle aventure.
Ce récit est l'histoire d'une remarquable intégration et d'une vraie réussite scolaire. C'est un message d'espoir et un témoignage bouleversant à une époque où en France, l'école et l'éducation sont mises à mal.
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La grande distribution casse les prix. Mais ce n'est pas tout ce qu'elle casse. Dans les coulisses, les membres du personnel (tout comme les clients) sont les proies d'un seul prédateur : un géant industriel cherchant à se débarrasser des gêneurs. Qu'ils soient syndiqués ou seulement bien payés, ils ne sont plus désirables. Alors tout est mis en oeuvre pour les éliminer.
Et tous les moyens sont bons. Au harcèlement moral viennent s'ajouter les filatures, les écoutes téléphoniques et les traquenards divers... le roman d'espionnage n'est pas loin. Les soldats de cette opération quasi militaire sont les agents de sécurité. Mais ceux qui tirent les ficelles sont les hauts dirigeants de ces grosses enseignes qui agissent sous couvert des sociétés prestataires de services qu'ils emploient.
Dans ce livre, Régis Sérange, un de ces agents de l'ombre, dénonce les méthodes illégales qu'il a lui-même mises en oeuvre pour traquer ou piéger des hommes et des femmes souvent innocents. Son témoignage est explosif.
Hyper consommateurs positivez, vous êtes filmés.
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Ce 25 décembre 2005 n'est pas un Noël comme les autres pour Léa, Judic et Annie Cohen. L'émotion est palpable entre les trois femmes. Un miracle vient d'avoir lieu. Annie reçoit un cadeau inestimable : une famille ! C'est à Jean-Pierre, son mari, qu'elle doit de vivre ces retrouvailles inespérées.
Pourtant, Léa, désormais la cadette de la fratrie, n'a jamais douté de l'existence de cette petite soeur. Sa mémoire ne lui jouait pas des tours quand elle disait avoir vu une petite fille courant chez sa mère dans les premiers jours de la guerre. Pour répondre aux questions d'Annie, Léa revient sur ces soixante années où elle a vécu comme amputée d'une partie d'elle-même.
Léa Cohen est la benjamine d'une famille juive de quatre enfants. Elle souffre tout particulièrement de la mauvaise entente qui règne entre ses parents. En 1938, tandis qu'elle passe un an dans un sanatorium, sa mère, alors enceinte d'un cinquième enfant, quitte le domicile conjugal. Elle emmène avec elle ses deux fils Daniel et Abraham. Léa et sa grande soeur Judic, quant à elles, restent avec leur père, Marc-Lévie, qu'elles adorent.
La guerre éprouve davantage encore cette famille : Judic et Léa en sont les seules survivantes. à la Libération, elles retrouvent cependant une grande tante employée au Cirque d'Hiver Bouglione. C'est grâce à elle que Léa entame une carrière de trapéziste qui la mènera sous les plus grands chapiteaux du monde...
Cette fabuleuse histoire des soeurs Cohen est une des plus incroyables de ces dernières années. Quel romancier aurait eu l'audace d'imaginer un tel retournement du destin ? Ce témoignage dégage un souffle romanesque qu'on ne retrouve plus guère dans la littérature de nos jours et que seule la réalité peut encore nous apporter.
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Près de 40 ans après, Mai 68 obsède encore la droite : Nicolas Sarkozy a appelé lors de la campagne présidentielle à « liquider Mai 68 ». Il veut tourner la page une bonne fois pour toutes, mais nomme comme ministre des Affaires étrangères l'un des animateurs étudiants de Mai 68, Bernard Kouchner, passé depuis par la gauche et le PS. Alors, y aurait-il plusieurs Mai 68 ? Le Mai 68 mondain, à l'opposé du Mai 68 social ? L'un, valorisé dans les médias, mythifié, celui des « libéraux-libertaires ». L'autre, toujours capable « d'effrayer le bourgeois », celui des 11 millions de grévistes salariés ? Ce Mai 68 n'a cessé d'inspirer les luttes sociales du salariat et de la jeunesse, des années 1970 à la lutte anti-CPE de 2006, en passant par les grèves de novembre-décembre 1995. Dans ce livre de mémoires, Gérard Filoche fait revivre ces années de combat et analyse son engagement, les grands moments et les tâtonnements de sa génération, lui qui dirigea le comité de grève des étudiants de Rouen au printemps 68. L'ouvrage se divise en deux tomes : le premier couvre la période 1968-1994 et le second (qui paraîtra en février 2008) portera sur les années 1994-2008. Gérard Filoche est inspecteur du travail. Militant syndical et politique, il est rédacteur en chef de la revue Démocratie et Socialisme. Il a notamment publié chez Jean-Claude Gawsewitch Editeur On achève bien... les inspecteurs du travail (2005) et La vie, la santé, l'amour... sont précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas ? (2006).