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Guerin
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Stéphanie Bodet redonne à la littérature alpine une fraîcheur et une intensité que l'on croyait perdues.
Jean-Christophe Rufin C'est l'histoire d'une enfant asthmatique qui serre très fort un caillou dans sa main pendant le supplice du cours de gym. D'une petite fille sensible qui aime se perdre hors des sentiers. Qui d'aussi loin qu'elle se souvienne, a choisi de regarder sa vie de haut, à la verticale de soi. Surtout depuis cette fêlure, celle d'une petite soeur disparue trop tôt et qui lui a donné ses ailes : Vivre. Vivre intensément , écrit-elle. Perdue pour le sport, Stéphanie Bodet s'est pourtant donnée à l'escalade. Elle raconte l'entraînement intensif, les podiums en compétition, puis les années de vagabondages verticaux sur des parois égarées dans des jungles, les bivouacs glacials sous les étoiles. Et cet amour fertile qui l'unit à Arnaud Petit. La corde entre eux ne signe aucune entrave. Synonyme de liberté et de confiance, elle leur permet de flâner les yeux grands ouverts dans ces lieux vertigineux qu'ils affectionnent ensemble depuis plus de vingt ans.
À l'heure des rendez-vous avec soi-même, elle se raconte avec une totale sincérité, à l'écoute des tourments de son âme et de son corps. Plus qu'un terrain de jeux, les parois sont pour Stéphanie un territoire de connaissance, de reconnaissance. Se fondre dans la nature, ne faire qu'un avec l'hirondelle ou le pin funambule, pour éprouver sa nature véritable. La grimpeuse vit l'ascension comme un acte poétique, une voie d'intrépidité et de sagesse. Acquiescer à la vie coûte que coûte, et peut-être réussir à s'élever, dans tous les sens du terme... -
Un grand classique de la littérature alpine enfin réimprimé dans sa version illustrée à l'occasion des 25 ans de Guérin. Lionel Terray signe la plus admirable et la plus sincère autobiographie d'alpiniste.
Préface de Jean-Christophe Rufin.
"Lionel Terray ? Un grand écrivain. Voilà ce que l'Histoire devrait retenir.
Les Conquérants de l'inutile est, avant tout, un texte d'une remarquable qualité, un récit picaresque et poétique, un exemple rare et presque inégalé de littérature de montagne." Jean-Christophe Rufin
Entre ?1945 et ?1965, Lionel Terray fut l'inlassable animateur de l'alpinisme français. Il a participé à nombre d'expéditions mémorables ?: Annapurna, Makalu, Jannu, Fitzroy, Chacraraju, Huntington...
À l'heure d'écrire ses mémoires, il remonte le fil de sa vie d'alpiniste, brosse le portrait de ceux qu'il y a croisés et aimés, nous plonge dans le récit de ses ascensions souvent épiques. Aux critiques de son père qui ne comprend pas cette activité qui consiste à se hisser sur des montagnes où l'on ne trouve " pas seulement un billet de 100 francs au sommet ", Lionel oppose la gratuité du jeu, l'éloge de l'inutile. Et c'est un véritable écrivain qui se révèle.
Cette autobiographie richement illustrée fut le premier livre publié par les Éditions Guérin en 1995. Elle reste, avec son son titre indépassable, un condensé de ce qui anime les alpinistes. Cette réimpression proposée pour les 25 ans de la maison, a été l'occasion d'actualiser la maquette, de restaurer certaines images et de compléter l'iconographie avec des photos de la collection Terray. -
Un héros beatnik : vie et mort de Gary Hemming (1934-1969)
Mirella Tenderini
- Paulsen Guerin
- 20 Octobre 2022
- 9782352213543
En août 1966, la France qui vient d'enterrer Lionel Terray découvre un nouveau visage de l'alpinisme. Il est immense, porte ses cheveux blonds en bataille et parle avec un charmant accent américain, de quoi faire les délices des journalistes. Lui, c'est Gary Hemming, propulsé du jour au lendemain au statut de héros pour l'audacieux sauvetage des Drus : Gary a mené une équipe de francs-tireurs de la grimpe au secours de deux Allemands bloqués en haut de la face ouest. Le Californien est le symbole d'une nouvelle façon de grimper, d'un nouveau style de vie, tendance LSD en dehors, et l'humour en bandoulière. Il meurt une nuit d'août 1969 dans une forêt du Yosemite, d'une balle dans la tête. « Suicide accidentel » conclura l'enquête.
Un demi-siècle après sa mort, la réédition de la biographie de référence de Mirella Tenderini (parue en 1991) fera revivre cet anti-héros immortel. Le livre est augmenté de textes inédits de Gary Hemming et d'une préface de Pierre Mazeaud, qui fut son ami. -
Impatiente ; ma troisième vie commence au Mont Blanc
Sylvie Samycia
- Paulsen Guerin
- 20 Août 2020
- 9782352213185
Patiente, moi ?? Jamais ?! Pas question de me couler dans la peau d'une malade à vie, handicapée condamnée à la chaise roulante. Patiente, je ne l'ai jamais été, je ne le serai jamais. Impatiente, oui ?! Quand je me réveille d'une semaine de coma après un grave accident de moto, le médecin m'annonce que je suis paraplégique et que je ne remarcherai plus. Je n'hésite pas un instant ?:
Je ne croirai pas les médecins. Je marcherai et je retournerai là-haut, jusqu'au sommet du mont Blanc.
J'ai voulu témoigner. Pour les proches qui m'ont aidée, qui ont cru en moi, pour les moins proches que ma volonté et mon optimisme ont impressionné. Impatiente est mon premier livre.
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Sans autre technologie qu'une scie, une hache et un fusil, Olaf Candau s'est enfoncé dans le Yukon, vers le mythe du Grand Nord canadien.Au pays de James Olivier Curwood et de Jack London, il a construit une cabane. Un an de cabane, un an de silence, de conflits avec les martres et les ours, un an d'échec avec les poissons, un an à bâtir et à se protéger. Un an de vie, de la vie la plus simple qui soit.
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Dans le Nanga Parbat, Reinhold Messner a perdu son frère Günther et vécu la plus terrible des histoires de survie. Ce drame, dont il ne se remettra pas, est peut-être ce qui l'a conduit toute sa vie à nier la peur.
Messner exorcise son chagrin et met en perspective l'enchaînement des faits : il rentrera seul, sans son frère, de sa première ascension en Himalaya, celle du Nanga Parbat. Une histoire controversée qui connaît des rebondissements inattendus et alimente la polémique.
Il aura fallu trente ans pour que Messner puisse enfin se livrer ! Écrire le plus intime, le plus poignant de ses livres. Trente ans pour exorciser le chagrin, rassembler le puzzle, reconstruire le drame fondateur de toute une vie, " la fin et le commencement de tout, la mort de mon frère ", écrit-il.
Et mettre en perspective l'implacable enchaînement des faits : Comment deux jeunes garçons se soudent, face à la sévérité d'un père, pour former une cordée indéfectible. Comment ce lien si fort les engage dans un idéal, une expédition, la plus haute paroi de l'Himalaya, l'ascension du Nanga Parbat, le " Graal " des Allemands, la montagne meurtrière.
Comment, enfin, à vingt-cinq ans, Messner reviendra seul, sans son frère, de cette ascension vécue comme son " impossible survie ". -
« J'étais parti seul escalader la falaise. Elle n'a plus voulu de moi et je suis tombé. Cinquante mètres plus bas, je suis revenu à la vie. Un ange m'a-t-il gardé dans ma chute ? La question peut paraître ridicule, même pour un croyant. Dieu nous voulant libre, pourquoi se mêlerait-il alors du pataquès dans lequel je me suis mis ? ».
Trente ans après avoir échappé miraculeusement à une chute, Claude Compagnone la revisite dans un premier livre singulier, explorant les mots pour dire l'indicible et raconter son chemin du retour à la vie.
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Oublier Paccard. Oublier sa présence au sommet du Mont Blanc le 8 août 1786 à 18h23, à l'heure même où le tout Vienne mélomane attendait que résonnent les premières notes des Noces de Figaro que le maestro Mozart s'apprêtait à diriger. On oubliera Paccard pendant un siècle, le docteur Michel- Gabriel Paccard, le fils du notaire de Chamonix que le bon Balmat aurait traîné jusqu'au sommet.
Il était temps de sortir Paccard du Mont Blanc. De le suivre herboriser sur les pentes du Brévent avec Thomas Blaikie, le jardinier écossais randonneur ; d'accompagner l'étudiant en médecine à Turin, capitale du royaume de Piémont-Sardaigne, puis à Paris, le Paris des Lumières où Robespierre fourbissait ses arguments ; de se pencher par dessus l'épaule du savant en herbe, l'émule de Sausure, quand il rédigeait ses articles scientifiques à l'intention de l'académie des sciences de Turin pour exposer les résultats de ses recherches sur les causes des arrangements des montagnes en arcs et en festons. Paccard est un honnête homme du Siècle des Lumières. Il aura une autre vie une fois passées les audaces de la jeunesse. N'oublions pas le Paccard magistrat, le maire de Chamonix, le représentant du Faucigny à Chambéry, préfecture du Département du Mont-Blanc créé par la République ; Paccard dans la tourmente de l'Empire, de la Restauration et du retour de Chamonix au sein du Royaulme de Piémont-Sardaigne où il mourra à 70 ans. Savoyard comme il était né.
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C'est l'histoire d'une petite association, l'ARSMB, qui eut le courage de dire Ç non aux camions È et réussit, pendant quatre ans, à faire vaciller le puissant lobby de la route.
Portés par un bel éan populaire, ces hommes dŽnoncent le système vicié. Sont-ils des utopistes ? Protéger la montagne, réduire les nuisances, les accidents, réorganiser le transport, initier le ferroutage ... Ç Nous ignorions à quel système opaque, nous devions nous heurter ! È, explique Jean-Paul Trichet. Ç Notre cause était juste È, répète-t-il, sans amertume. Le Ç tout-routier È transforme le pays en un cauchemar de carambolages, de bouchons et de pollution. Le Mont Blanc en est devenu le symbole.
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John Ruskin et les cathédrales de la terre
André Hélard
- Guerin
- Textes Et Images
- 1 Novembre 2006
- 9782911755927
Poète et artiste, dessinateur, critique d'art, scientifique, visionnaire... John Ruskin (1819-1900) était "l'un des penseurs les plus importants du XIXè siècle" selon Marcel Proust. Une grande partie de son oeuvre gigantesque (39 volumes) est dévolue à la montagne mais bizarrement peu traduite en français. Il ne cessa de séjourner à chamonix, d'y dessiner pour comprendre l'architecture des montagnes qui sont pour lui "les cathédrales de la terre". André Hélard avec cette biographie comble une importante lacune et renouvelle le regard que l'on porte sur la montagne.
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Un jour, le petit Maurice Baquet a baptisé son violoncelle Cerébos, car c'était un violon-sel. Il n'avait pas dix ans et avait déjà cessé depuis longtemps de se prendre au sérieux. Puis, il s'est multiplié : il a fait de l'agitprop avec le groupe Octobre des frères Prevert. Il a été chanteur d'opérette, acteur de cinéma, un peu champion de ski et passionnément alpiniste. Un jour, "Momo" devenu grand a rencontré Robert Doisneau qui lui a donné deux ailes.
Car un violoncelle, ça prend deux ailes. Pour rendre hommage à l'insaisissable et multiple Maurice Baquet Hervé Bodeau a conçu un double portrait chinois assemblant des mots et des images comme les pièces d'un puzzle. De deux puzzles : Lin livre et un album de photographies rassemblés dans ce coffret.
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Jean Troillet ; une vie à 8000 mètres
Pierre-dominique Chardonnens
- Paulsen Guerin
- Texte & Images
- 19 Mai 2016
- 9782352211662
Jean Troillet est une véritable légende de l'alpinisme. Pendant plus de 30 ans, il a arpenté la haute altitude en compagnie des plus grands alpinistes de son temps. Et part toujours en expédition.
Cet Everest-là vaut dix 8000 ! " s'exclama Reinhold Messner au lendemain de l'ascension record de la cordée Loretan-Troillet en 1986. Cordée mythique qui pendant 10 ans n'a eu de cesse de repousser les limites de l'Himalayisme. Inventeurs du fameux style " night naked ", qui consistait à partir ultra-léger et à grimper la nuit en profitant des heures plus chaudes du jour pour se reposer, Jean Troillet et Erhard Loretan ont marqué leur époque avec des ascensions d'une audace depuis inégalée. Mais on ne peut résumer Jean Troillet à la cordée qu'il constitua avec Erhard Loretan. Jean avait déjà une solide expérience avant et il a continué à monter en altitude après cette étourdissante décennie. Jean Troillet a passé trente ans à fréquenter allègrement la " zone de la mort ".
A plus de 60 ans, on le retrouve ainsi dans le plus pur style alpin au sommet de la face sud du Shishapangma. Le parcours de Jean Troillet est celui d'un aventurier hors norme, passant d'une expédition à l'autre, avec une prédilection pour la haute altitude, mais pas seulement, puisqu'on l'a vu aux cotés des meilleurs marins avec toujours cette constante de l'amitié et de la bonne humeur. Le livre est donc une somme à mettre à l'actif de la force sous ses formes les plus diverses et subtiles, de la modestie et de la camaraderie. -
A l'occasion de cet exploit et de la sortie internationale du film événement Free solo, qui a remporté l'Oscar du meilleur film documentaire en février dernier, Guérin réouvre les pages de Solo intégral, biographie publiée en 2016. Jamais une édition n'a autant mérité d'être revue et augmentée : revue par le rêve, augmentée de l'inimaginable. Acte I : Solo intégral d'Alex Honnold est la fascinante confession d'un adepte de forme la plus spectaculaire de l'escalade : le solo intégral consiste à grimper sans corde et sans matériel. La chute est inévitablement sanctionnée par la mort. Alex est le plus doué de ces soloïstes. Vous allez dire « fou », « suicidaire » ? Dans ce livre autobiographique, Alex raconte le chemin qui l'a conduit à cette pratique et prouve que c'est l'exact contraire : il est un modèle de sang-froid, de lucidité, de raison. Lorsque nous avons traduit et publié la première édition du livre, en 2016, Alex était déjà une star aux États-Unis. Sur la scène du Grand Rex, il a tenu 2000 personnes en haleine par son charisme. Les lecteurs ont suivi. Solo intégral s'est vendu à ce jour à plusieurs milliers d'exemplaires..
À la fin du livre, il passe en revue les défis susceptibles de l'inspirer et reconnaît penser au solo intégral d'El Capitan, joyau du Yosemite, en Californie, la plus grande paroi verticale du monde : 900 mètres de granit lisse, compact, minces fissures et écailles minuscules. Ceux qui en ont fait la première ascension dans les années 1960 y ont passé des semaines et ont planté des centaines de pitons. Un objet chutant de n'importe quel point de la paroi s'écrasera à son pied sans l'avoir touchée. Idem pour un corps. Acte II : Le 3 juin 2017, Alex Honnold a réalisé son rêve. En 3h56, sans corde, il a gravi la voie Freerider. « Le solo du siècle » ont dit beaucoup de connaisseurs. « Le plus dangereux jamais réalisé » a ajouté le National Geographic. Son ami Jimmy Chin l'a filmé, et a réalisé un film haletant "Free solo". Après l'ascension, Alex a repris la plume. Il a écrit deux longs chapitres pour raconter cette ascension d'anthologie, et le tournage. Deux chapitres qui justifient à eux seuls de replonger dans le destin hors norme d'Alex Honnold.
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Chantal Mauduit a 10 ans. La petite Parisienne de naissance vit à Chambéry. Dans son journal intime, elle écrit : « J'aimerais faire de l'alpinisme, malgré les dangers qui nous épient, malgré les séracs, les corniches, les avalanches. » Vingt-quatre ans plus tard, en mai 1998, elle meurt en compagnie de son ami sherpa et compagnon de cordée, ensevelie par une avalanche au Népal sur les pentes du Dhaulagiri, 7ème plus haut sommet du monde. Septième sommet de plus de 8.000m qu'elle rêvait d'ajouter aux K2, Cho Oyu, Shisha Pangma, Lhotse, Manaslu et Gasherbrum II, tous atteints sans oxygène.
Chantal Mauduit était devenue l'une des meilleures alpinistes au monde et la meilleure Française :
Première femme sans oxygène au sommet du K2, première femme à atteindre celui du Lhotse. « On ne vainc pas la montagne, on la gravit » disait-elle. Chantal Mauduit ne grimpait pas comme les autres.
Elle parlait le népalais, riait sans cesse, s'enthousiasmait, n'en revenant pas d'être là où ses pas de voyageuse, de nomade joyeusement perchée, l'avaient conduite. Lumineuse, croyante, ascète mais sensuelle, elle voulait découvrir le monde, la cordillère des Andes et l'Ouest américain, la Thaïlande, les Alpes et l'Himalaya, pourvu qu'elle puisse grimper, photographier, partager. Et quand, pour la première fois, elle barra un voilier au Cap Horn, ce fut pour mieux escalader un iceberg à la verticale avec l'eau glacée et mortelle en-dessous d'elle.
Ni la compétition ni les récits d'anciens combattants n'intéressaient Chantal Mauduit. Aux soirées consacrées à refaire le monde des sommets, elle préférait l'écriture et la lecture, elle dont les sacs d'expédition regorgeaient d'ouvrages. Sa passion des mots la conduisait à taguer ses tentes de poèmes au camp de base, à en réciter parvenue au sommet, à tomber folle amoureuse d'un des plus grands poètes français, André Velter.
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Nelligan est l'un des rares poètes, sinon le seul, dont il est possible de suivre pas à pas la démarche créatrice. En effet, les nombreux articles de journaux et de revues qui relatent les événements qu'il a vécus, les témoignages à son endroit, ce qu'on a rapporté de ses paroles et ses propres poèmes, lorsqu'ils sont conjugués, permettent non seulement de corriger et de compléter certaines allégations qui ont été avancées à son sujet, mais ils révèlent la remarquable lucidité avec laquelle il a perçu son entourage et l'implacable logique qui a présidé au choix de chacun de ses thèmes.
On a, bien sûr, mentionné par le passé l'influence que certains auteurs ont exercée sur lui et on a attiré l'attention sur l'amitié qui le liait à quelques-uns de ses proches, notamment Demers, Lanctôt, Mélançon, Françoise, le père Seers et, d'une façon toute particulière, Arthur de Bussières; mais jamais, jusqu'à ce jour, n'avait-il été démontré en quoi ils avaient infléchi le cours de son destin et de son écriture.
On ne savait jusqu'à maintenant quand, pourquoi et comment on en était venu à recourir au mythe de la folie pour justifier l'internement de Nelligan, qui en avait décidé ainsi, dans quel but on a perpétué cette imposture et comment on a décrit et justifié, contre toute logique, l'invraisemblable origine de sa «maladie».
Or voici que ce Journal intime vient combler cette lacune, non seulement parce qu'il offre aux inconditionnels de Nelligan l'occasion de reconstituer la trame de son fulgurant parcours, mais aussi parce qu'il met à la disposition de tous les amateurs de poésie un outil pédagogique indispensable pour comprendre les rouages du processus créateur.
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Louis Hémon, l'auteur de Maria Chapdelaine, est mort le 8 juillet 1913, frappé par un train à peu de distance du village de Chapleau, en Ontario; et tous, sans exception, ont conclu que cette mort avait été accidentelle ou en ont accepté aveuglément la thèse. Tous, sauf un! En effet, Jacques Ferron, en 1972, dans sa préface à l'édition canadienne de Colin-Maillard, un autre roman de Louis Hémon, mettait en doute ce verdict expéditif et cette unanimité suspecte. Plusieurs arguments avaient pourtant été avancés pour expliquer cet « accident », dont le fait que Louis Hémon aurait été sourd et qu'il n'aurait pas entendu venir le train. Mais il avait un compagnon, qui était mort en même temps que lui, frappé par le même train. Était-il possible que tous les deux aient été sourds, alors qu'ils venaient tout juste de parler avec des gens qui n'en avaient rien remarqué?
La publication des oeuvres complètes de Louis Hémon, au cours des années 1990, en plus de nous donner accès à ce qu'il révèle de lui-même, a permis de tisser des liens nouveaux entre ce qui, jusqu'à ce jour, était, d'une part, l'énigme de sa vie et le mystère de sa mort, et d'autre part, les faits et témoignages de ceux qui l'avaient côtoyé et les dépositions contenues dans les différents rapports des commissions d'enquête chargées de faire la lumière sur ces morts suspectes.
De sorte qu'il s'avère maintenant que Louis Hémon, loin d'être l'apôtre du terroir et l'ardent défenseur des valeurs traditionnelles, ainsi qu'on a voulu le dépeindre, s'est plutôt révélé, à travers ses oeuvres, être un homme déçu et lancé dans la vaine recherche de son identité, traqué par son destin, et sa vie ne fut qu'une lente descente aux enfers, dont ce livre raconte le troublant et tragique récit.
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Dans les années soixante, les pionniers de l'escalade américaine " portent des oripeaux, pissent à côté de leur tente "...
Et ouvrent des grandes premières sur les murs lisses du yosemite. ils sont les meilleurs rochassiers du monde. héros ou voyous ? non-conformistes, ils vont tout inventer : le matériel, le mode de vie, l'éthique de l'escalade. ils feront du " camp 4 " le lieu inoubliable de leurs projets grandioses, leurs rires, leurs amours et leurs amitiés tumultueuses.
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La vie de Marco Siffredi, originaire de Chamonix, sportif de l'extrême, porté disparu à l'âge de 23 ans lors de sa descente de l'Everest à Snowboard.
Un récit et des photographies qui permettent de découvrir une personnalité et de retrouver la trace de la vie brève mais riche en aventures et en défis du jeune homme.
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Laurent Chappis,architecte et urbaniste, créateur de la station de ski de Courchevel.
Le lecteur est embarqué dans le tourbillon que fut la création des grandes stations de sports d'hiver : Les Trois Vallées, Chamrousse, Les Sept Laux, Flaine et de nombreuses stations italiennes... ! Ni le profit, ni la technocratie, ni les politiques, ni même l'amitié n'ont fait plier Laurent Chappis. Architecte, urbaniste, il a toujours fait passer la montagne avant tout : Elle est architecture déclare-t-il.
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50 ans de reportages, Chamonix et les photos exclusives, historiques, ou personnelles retracent les grandes émotions de cinq décennies !_50 ans de reportageà Chamonix !
On ne quitte jamais complètement une femme que l'on a profondément aimée. Il en est de même pour cette vallée où tant de drames et de moments d'émotion, d'amitié et de bonheur se sont succédés pendant ces cinquante ans.
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La polémique autour de l'ascension du K2 est enfin terminée. Walter Bonatti a gagné son long combat._
L'ascension du K2 en 1954, au-delà de l'exploit est aujourd'hui célèbre par la polémique qui opposa les membres de l'expédition. Diffamé, Bonatti mit des années à faire éclater la vérité et la quasi tentative de meurtre dont il fut, avec son compagnon, la victime.
Cette troisième édition de "l'affaire du K2" nous offre les derniers témoignages des survivants et la réhabilitation officielle que Bonatti a enfin obtenue.
Sa lutte est une quête émouvante.
Sa droiture, son honnêteté, son refus de toute compromission et son courage en font un héros moderne.