Filtrer
Rayons
- Littérature
- Biographie / Témoignage littéraire (22)
- Témoignages (15)
- Autobiographie / Mémoires / Journal intime (5)
- Biographie (2)
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Gerard Louis
-
Inès Lyautey ; l'infirmière, la maréchale
Marie-José Chavenon
- Gerard Louis
- 15 Septembre 2010
- 9782914554978
Que n'a t-on dit sur le Maréchal Lyautey sans jamais évoquer son épouse, considérée comme quantité négligeable en dépit de sa remarquable carrière d'infirmière humanitaire, une des premières du genre. Discrète, mais efficace, Inès de Bourgoing n'a cessé, jusqu'au jour de son décès, de valoriser le métier et le rôle des infirmiers et infirmières.?C'est au sein de la Croix Rouge dont elle deviendra Directrice générale, en 1941 et sur «le terrain», au Maroc comme en Europe, que ses talents d'organisatrice et son dévouement révèleront une femme de courage peu encline aux honneurs et aux mondanités. Inès Lyautey n'a pas vécu à l'ombre de son mari.?Elle formait avec lui un couple «moderne» favorisant le développement conjoint de leur carrière dans le respect de leurs idéaux.
-
Les macaronis Tome 2 ; le temps de l'enfance et des années de fer
Jean-françois Gelli
- Gerard Louis
- 25 Juillet 2018
- 9782357631359
Le temps de l'enfance et des années de fer.
Ils venaient d'où les Macaronis ?
Tout simplement du fond de la mine. La mine du Paradis. Ils remontaient chaque soir par la grande roue de l'Enfer, noirs de poussière nocive, les yeux rougis par les lampes à pétrole, vociférant des jurons bon enfant et allumant des clopes. Au loin les cheminées des fonderies d'Homécourt et de Joeuf annonçaient la couleur du Temps... rouge et noir comme l'Enfer ! J'ai su dès mon premier cri que je venais de là aussi, du fond de cette mine où les hommes de peu traînaient leur misère avec une dignité incroyable... une fierté presque inconcevable dans ce bourbier sans nom !
Je suis né de Baptista. De sa pioche et de sa volonté à ne pas abandonner la vie. De ce fer qui passait de wagonnet en wagonnet avant de terminer dans un four rougeoyant comme les fours d'extermination. Baptista a donné sa vie pour que je puisse survivre aux horreurs...
«Toute mon histoire commença sous les trente glorieuses avec cette mort banale d'un mineur à bout de souffle. Une mort à mettre au crédit de la sidérurgie française des de Wendel peu regardante sur l'espérance de vie de ses esclaves. Nous étions pourtant dans l'Eldorado de la France, une vallée de Lorraine noyée sous les fumées géantes des aciéries porteuses de l'espoir» Jeff Gelli.
-
Histoires et racontages en patois lorrain & en français
Jacqueline Mougin
- Gerard Louis
- 1 Septembre 2010
- 9782357630154
Histoires de revenants ou de loups-garous, exploits de lutins ou de fées, scélératesse des brigands ou des sorciers, horrifiantes évocations de sabbats, bons tours ou facéties, telles étaient les histoires racontées par nos braves ancêtres au cours de ces soirées où se mêlait à la gaîté quelque gentille malice ; c'était les fiauves. Elles reflètent tout le sel de notre terroir, les qualités et les défauts, le comportement de nos gens.
Au XXIe siècle, où les distractions "modernes" ont bouleversé les comportements et la convivialité, il ne faut surtout pas oublier les traditions et les coutumes des générations qui nous ont précédés. Ces fiauves et histoires qui tiennent parfois du "racontage", puisées aux quatre coins de la Lorraine, vous montreront l'esprit facétieux des ruraux, renommés pour leur naïveté.
Dans cet ouvrage, la traduction en français, présentée en vis-à-vis du texte en patois, permet aux "patoisans" de renouer avec une culture peut-être oubliée et aux "néophytes" de découvrir des langages régionaux dont la richesse n'a d'égale que la volonté de nos Républiques de les voir disparaître...
-
Le village de Haroué, avec le château des Beauvau-Craon, est considéré comme le fleuron de la Lorraine. Son histoire qui remonte à l'Âge du Fer est exceptionnelle. C'est au début du XVIIIe siècle, par la construction du château actuel ouvert sur le village et de la rue du Maréchal de Beauvau qu'il acquit sa particularité. Au XIXe siècle, la création de l'Orphelinat agricole, très novateur, apporta à Haroué un renom qui se perpétue grâce aux formations proposées par l'ALPA. Le village bénéficie, aujourd'hui encore, de ces atouts qui en font une référence historique et patrimoniale, en Lorraine.
Ce livre est venu de coups de coeur... Coups de coeur pour Haroué, pour la rivière, pour le Saintois. Coups de coeur pour des personnes, pour des rencontres. Coups de coeur pour Robert Clausse, ancien maire, décédé en 2003, à qui je repense avec émotion et qui aurait tant souhaité participer à ce travail. Coups de coeur pour des lectures, des témoignages... Haroué a inspiré de belles pages et les Craonnais d'aujourd'hui en parlent avec autant d'intelligence et de chaleur que ceux d'autrefois. Sa géographie, son histoire, son patrimoine, ses habitants, sa rivière, ses ombres et ses lumières en sont les raisons. Cet ouvrage cherche à rassembler ces atouts autour d'un même aveu : l'amour pour ce village. A Haroué, le Madon forme un gué, une belle métaphore qui donne à ceux qui l'habitent le devoir de passeur, à ce livre celui d'une mémoire...
-
En Lorraine et même au-delà, le village de Poussay évoque une foire automnale plusieurs fois centenaire. Juché sur une colline surplombant le Madon, Poussay, pour qui prend le temps de s'y arrêter, propose encore les témoignages architecturaux de son riche passé. Fondé au XIe siècle, le monastère, puis le chapitre des Dames nobles de Poussay, rayonna sur toute la région. C'est au sein de cette institution qu'Alix Le Clerc ouvrit, en 1598, l'une des premières écoles pour filles. La Révolution, chassa les chanoinesses de leurs belles maisons, ne laissant que le souvenir de leur piété et de leur élégance. C'est aussi au XVIe siècle que nous retrouvons, dans les documents anciens, trace d'une foire à Poussay. Ainsi, cette ordonnance de 1543 du duc de Lorraine Antoine qui confirme que le village peut s'enorgueillir d'organiser une des foires les plus anciennes de France. Et aussi une des plus populaires. Aujourd'hui, sur un espace structuré de 22 hectares pouvant accueillir près de 1200 éleveurs, commerçants, artisans ou restaurateurs, sans oublier les camelots, la foire de Poussay, en constante évolution, demeure l'un des évènements les plus attrayants et les plus courus de la Lorraine rurale.
-
Lettre à Lucien Cuenot sur la vie, l'évolution, la quête de vérité
Annette Lexa-Chomard
- Gerard Louis
- 29 Avril 2009
- 9782914554992
Le nom du biologiste Lucien Cuénot est attaché au Muséum de la rue Sainte-Catherine à Nancy. On sait moins qu'il fut en son temps un des tout premiers à enseigner devant de jeunes étudiants enthousiastes les idées de Darwin et de ses successeurs ; ce qui le conduisit à poser, en libre penseur, les premières pierres de la Génétique en France. Dans un style épistolaire, l'auteur nous amène à redécouvrir l'homme et ses idées et, au travers d'une méditation sur le vivant et l'évolution, à voir autrement que sous l'angle technocratique les progrès récents en biologie : oui, l'émerveillement est encore possible, il suffit d'ouvrir les yeux et de regarder ! En conservant la rigueur méthodique - héritage des Lumières - la science, souvent vécue comme annonciatrice de craintes et de profits, peut être aussi une source inépuisable de réflexions philosophiques et de joies profondes pour celui qui n'a pas cédé à la paresse intellectuelle du prêt à penser. Les questions « dérangeantes » de Lucien Cuénot sur l'adaptation des êtres vivants méritaient de revenir à notre mémoire.
-
Juin 1940 ; destins croises d'une famille lorraine
Roger Wadier
- Gerard Louis
- 11 Juin 2010
- 9782357630208
Instituteur dans un village vosgien, avant une retraite active en écriture, Roger Wadier a toujours cherché à conservé la parole des anciens pour la mémoire et le partage. Ses nombreux livres parus en son les témoins. "Juin 1940, destins croisés d'une famille lorraine" est probable le plus "autobiographique" des ouvrages qu'il a composé.
Juin 1940. Il y a soixante-dix ans. Le monde, presque à mi-chemin du siècle, bascule une seconde fois dans les horreurs d'une nouvelle guerre. Depuis quelques semaines la guerre est à nos frontières et les armées françaises et anglaises ne pourront barrer la route à l'envahisseur. C'est la débâcle. Le 15 juin, Yvette Gueudin-Wadier sauve ce qu'elle peut et part avec ses enfants, Gérard et Roger sur les routes du Sud... Ce même jour, son mari, Lionel Wadier est en Angleterre après avoir été l'un des derniers Français embarqués et sauvé de la «poche de Dunkerque»... De l'autre côté de la Méditerranée, les Français d'Algérie, dont Georgette Gueudin, cousine d'Yvette, s'angoissent des informations contradictoires reçues... Les trois membres de cette famille vont, chacun et dans l'ignorance du devenir des autres, écrire leur journal des évènements. Trois points de vue émouvants et complémentaires pour mieux comprendre la France de Juin 1940.
-
Il n'est plus possible, aujourd'hui, d'imaginer les pâturages verdoyants qui entouraient la ferme du Placieux, tenue par Charles et Augustine Galliot ; le boulevard de Baudricourt et ses immeubles modernes ayant, en quelques décennies, bouleversé le paysage. Situé entre le village de Villers et la ville de Nancy, «l'espace» du Placieux ne pouvait échapper à son urbanisation. Depuis, une vie communautaire s'y est créée avec la construction d'écoles et d'une église, l'installation d'activités économiques et associatives... Tout un tissu humain qui fait que, dans le quartier du Placieux, il y fait bon vivre.
Ce livre naquit dans ma tête alors que j'allais atteindre six ans, le jour où je questionnai : «Dis, Maman, qu'y avait-il ici, avant ?». «Probablement une forêt», me répondit ma mère ; elle ne se trompait pas. Arrivé au Placieux en 1931, je ne l'ai pas quitté depuis. Cette longue période me permit donc d'étoffer la réponse de ma mère. Aujourd'hui je voudrais tout simplement assouvir la curiosité du gamin d'antan. Aussi une large place est-elle réservée aux images. Ce reportage s'en trouve-t-il pour autant réduit à l'événementiel ? Le lecteur en jugera. La grande Histoire a marqué ses pas sur le mouchoir de poche que représente le Placieux et, pour ma part, j'ai le sentiment d'y trouver le reflet d'une évolution des modes de vie, de l'organisation des sociétés, voire de concepts fondamentaux issus de l'esprit humain. J. P.
-
ÿþL'USINE ANNE DE SOLENE DE JULIEN RUPT Fleuron de l'industrie textile vosgienne, l'usine Anne de Solène de Julienrupt n'a pas échappé à la crise de ce secteur industriel, qui a conduit à la disparition de milliers d'emplois dans nos vallées. Créée en 1906 par plusieurs industriels vosgiens, la société des Etablissements L. Colson avait pour objet " la fabrication et la vente de tissus de Gérardmer et plus spécialement des articles métis ". L'entreprise a connu des périodes d'expansion et des temps d'épreuve. Mais toujours, elle a su s'adapter à l'évolution du marché en faisant le pari de l'exigence et de la qualité. La création de la marque Anne de Solène, qui évoque à la fois l'élégance, la tradition et le raffinement, lui permit d'acquérir une notoriété nationale et internationale et en fit, grâce à l'esprit créatif de ses artistes et à la qualité d'exécution de son personnel, l'une des principales entreprises exportatrices de linge de maison. Aujourd'hui centenaire et malgré un environnement économique très difficile, Anne de Solène poursuit avec courage son histoire à la fois vosgienne et internationale.
-
Des témoignages au passé et au présent. Un temps qui semble aller au pas des saisons entre semis et récoltes...
-
J'avais 20 ans en 68 ; une jeunesse Lorraine
Jean-paul Bosmaher
- Gerard Louis
- 25 Février 2007
- 9782914554893
Ce livre est d'abord une chronique des années 60 dans laquelle les enfants du baby-boum vont, qu'ils soient de Lorraine ou de Bretagne retrouver le parfum de leur années d'adolescence et d'étudiant.
-
Les etincelles noires - une enfance alsacienne
Jean-claude Walter
- Gerard Louis
- 15 Octobre 2002
- 9782914554213
-
Un gamin de la Vôge qui voulait être maît' d'école
Claude Thouvenot
- Gerard Louis
- 26 Mars 2004
- 9782914554367
-
ÿþGRAND-MERE GABRIELLE OUVRE UN CAFE Lorsque Gabrielle annonça à toute la famille qu'elle allait ouvrir un café, ce fut la stupéfaction. La Grande Guerre venait à peine de se finir et les Méline n'avaient pas le premier sous pour racheter le " Café de la Pomme d'Or " qui était à vendre. Alors la solidarité des uns et la volonté de Gabrielle permirent le début d'une aventure au goût de belle époque. C'est dans les cafés que se jouent souvent les vraies comédies comme les tragédies inavouées. Sous les yeux de la petite Henriette s'offrait le grand théâtre de la vie : ouvriers de la brasserie, lavandières, bateliers et marchands de cochons venaient à la " Pomme d'Or " qui pour un verre, qui pour la nuit. La patronne tenait la maison et nul n'avait à y redire. Grand'mère Gabrielle savait y faire...
-
Juste pour servir, du Congo aux montagnes des Vosges
Michel Thouvenin
- Gerard Louis
- 10 Avril 2006
- 9782914554657
-
-
ÿþEVE LAVALLIERE Orpheline de la terre Jeune, on a voulu en faire une princesse de théâtre, une déesse de la nuit, une amazone au regard pénétrant, entraînant, tel le joueur de flûte, les foules subjuguées en une course folle sur les rives du temps. Vieillissante, on a voulu en faire une sainte, idéale convertie rayonnante en sa souffrance, dressée toute vibrante de souffle divin sur les vagues sombres de la déchristianisation. Mais, Eve Lavallière - de son véritable nom Eugénie Marie Pascaline Fénoglio - est une fille du soleil et du vent ; c'est une fleur de cristal, un oiseau lyre aux ardentes couleurs, une éternelle orpheline de la terre comme elle aimait à se définir. Richissime vedette du théâtre des Variétés et des autres scènes parisiennes, Eve Lavallière termina sa vie, presque entièrement dépouillée de tous ses biens, dans une solitude vosgienne proche de l'abandon. Son destin et la passion qui l'a animée, toute sa vie durant, appelait une biographie tendre et objective.
-
Près de 5000 victimes à des degrés divers, entre 1987 et 2006, l'affaire des surirradiés d'Epinal restera comme l'une des plus dramatiques catastrophes médicales. Quand, en janvier 2007, la presse écrite évoque l'accident concernant 23 personnes ayant suivi une radiothérapie, l'auteur, inquiet, est vite rassuré par un médecin de l'hôpital Jean Monnet. Mais, rapidement, les évènements s'enchaînent et, après la stupeur, ce sera la consternation, l'incompréhension, la colère. Les premières investigations révèleront l'étendue des dégâts : la plupart des malades ayant fréquenté le service de radiothérapie d'Epinal auront reçu des surdoses de rayons qui les feront mourir prématurément ou en feront des handicapés à vie. Un lointain procès tentera de déterminer les responsabilités au sein de l'hôpital et de l'administration de la santé en France. Pour aider à ce que pareil drame qui touche les victimes dans leur corps et dans leur vie, ne se reproduise plus, le témoignage de Jean-Claude Lercier est essentiel. S'il aide aussi, un peu, à comprendre les évènements, il pose de terribles questions sur les comportements humains dans un contexte institutionnel au sein d'une société en dérive.
En Conclusion : Comme on ne peut pas uniquement compter sur les autres, chers et malheureux compagnons surirradiés, comptons d'abord sur nous-mêmes et sur notre précieux entourage pour nous aider à poursuivre le combat contre la maladie et supporter au quotidien les conséquences d'un traitement dont nous espérions un tout autre dénouement. En attendant la suite...
-
ÿþPour les plus anciens, Moselly, alias Émile Chénin, c'est le souvenir lointain de dictées et d'exercices de grammaire..., il est aussi un des rares écrivains lorrains à s'être vu attribuer le prix Goncourt ; ce qui lui valut une reconnaissance nationale. Pour les plus jeunes et les autres, il peut être la découverte d'une écriture empreinte de valeurs familiales, de l'amour de la nature et la fierté d'être Lorrain. Par cet ouvrage, publié à l'occasion du soixantième anniversaire du Prix Moselly, le Cercle d'Études Locales du Toulois nous convie à une promenade dans la campagne lorraine par les chemins nostalgiques des souvenirs de l'enfance et de l'adolescence de l'écrivain passées à Chaudeney-sur-Moselle et à Toul. Chantre de la Lorraine en littérature, comme le fut Jules Bastien-Lepage en peinture, les extraits de l'oeuvre d'Émile Moselly sélectionnés sont ici richement illustrés par des tableaux issus de différents musées de Lorraine. S'y ajoutent trois nouvelles dont une inédite. Redécouvrons avec lui les paysages et les gens de ce Toulois qu'il a tant aimés. Certes, les années ont passé mais la beauté de nos contrées et le coeur des Lorrains sont restés les mêmes. Ainsi, retrouvons, au rythme deses pas, le secret d'un bonheur simple.
-
Valentina Bergman exerce son métier de psychologueclinicienne dans les écoles de la région parisienne.Alors qu'elle se sépare du père de sesenfants, elle va se trouver entraînée dans une spiralede violence : écoles et gymnases incendiés, règlementsde compte sur fond de trafics en toutgenre... jusqu'à ce 19 octobre 2007, à 16 heures...dont on a peu parlé dans les journaux.Ma ville brûle est un roman, une oeuvre de fictionmais sa trame est tissée d'évènements réels, relayéspar les médias.Ce texte se nourrit également de plus de vingt annéesd'exercice auprès des enfants et de leurs famillesau coeur de cités souvent abandonnées àelles-mêmes. Ce roman, pour une bonne part autobiographique,se veut aussi un hommage à ceux qui,malgré tout, vivent et exercent en ces lieux.
-
Jean-Baptiste Tournay (1720-1768) ; des Vosges à l'île du Diable en passant par Louisbourg aventures et destin du sous-lieutenant Tournay
Jean-françois Michel
- Gerard Louis
- 5 Mars 2018
- 9782357631250
«Il a sacrifié depuis sa plus tendre jeunesse jusqu'au dernier moment de sa vie au service.» Cette phrase qui termine la dernière lettre écrite par sa veuve en 1779, peut servir aussi d'introduction à l'histoire de la vie de Jean-Baptiste Tournay, né en décembre 1720 à Ville-sur-Illon dans l'entre- deux entre Mirecourt et Darney, donc dans l'actuel département des Vosges, et décédé à Cayenne en novembre 1768. Une vie riche, mouvementée, imprévue. Il était destiné à couler des jours tranquilles dans un presbytère de campagne ou de ville, entouré de ses proches et de ses ouailles : il a choisi de partir, d'endosser l'uniforme, d'obéir et d'essayer de commander. Le contexte des guerres du XVIIIe siècle a tenu sa part dans son destin, la position de la Lorraine par rapport au royaume également, mais le hasard, comme toujours, a joué un rôle essentiel.
Il fait partie de ces jeunes Lorrains partis en Amérique sous l'uniforme français à partir des années 50 du siècle des Lumières. Quelle aventure ! Débarqués pour combattre l'Anglais, certains y sont restés et sont devenus sujets de Sa Majesté britannique. Jean-Baptiste n'a pas subi cette humiliation, choisi cette option : il est resté combattant pour la France, mais surtout attaché à l'Amérique française, concept se réduisant alors à une peau de chagrin...
-
Né en 1921, Claude Blique, ancien enseignant et conseiller d'orientation professionnelle, a créé et dirigé, de 1955 à 1995, son propre cabinet de Conseil en Ressources Humaines et de Recrutement de Cadres, repris par son gendre, Michel Muller, et devenu Cabinet Blique Actimum. Dès sa retraite, il s'est passionné pour l'écriture (fils et petit-fils de journaliste) et il a publié plusieurs passionnantes biographies d'entreprises lorraines qu'il connaissait bien. À partir de l'âge de 95 ans, il a décidé d'écrire le récit de sa longue vie, de son enfance picarde à son épanouissement à partir de 1947, date de son arrivée en Lorraine. À la suite de huit années de fonction publique à Nancy, sa vie est devenue un vrai roman, avec la création de sa propre entreprise, source de joie et de difficultés à surmonter. Claude Blique raconte, avec une grande franchise et beaucoup d'humour, les bons comme les mauvais jours qu'il a vécus, sans jamais se plaindre et en trouvant inlassablement le moyen de «rebondir». L'auteur est un homme heureux de vivre au sein de la grande famille qu'il a su créer, très près de fidèles amis, découvrant inlassablement la beauté de la nature et le bonheur de la fraternité humaine. Grand admirateur et disciple de Jean Giono, George Simenon et Jules Romain, l'auteur nous dit constamment le bonheur qu'il a éprouvé d'avoir pu rejoindre, avant le «grand départ» le monde chaleureux des «hommes de bonne volonté».