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Do Bentzinger
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Une saison avec Antoine Vitez
Monique Vaugenot-Deitchmann
- Do Bentzinger
- 10 Novembre 2017
- 9782849606285
Lang et Antoine Vitez lancèrent la grande aventure du théâtre pour enfants voici, entre autres, ce que raconte ce récit. On y apprend les péripéties de la rencontre avec Antoine Vitez après l'expérience du théâtre de Bertold Brecht à Strasbourg, de l,Actor's studio au Théâtre de la Cité Universitaire à Paris. Après un rappel du parcours d'Antoine Vitez et de l'originalité de son apport, nous pouvons découvrir comment naquit le spectacle Vendredi ou la vie sauvage adapté pour les enfants, par Michel Tournier, de son livre pour adultes Vendredi ou le limbes du Pacifique».
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Aus der weiten ferne... ; j'ai rencontré mon oncle Paul
Jean-Paul Belvoix
- Do Bentzinger
- 11 Octobre 2018
- 9782849606643
14 janvier 1943. Il y a 75 ans, Paul Bastien quittait pour toujours ses proches, ses copains, son village, sa Lorraine qu'il aimait tant (son Heimatland)... Pendant plus de deux ans, j'ai cheminé avec mon oncle sur les traces sanglantes que sa division a laissées derrière elle en Grèce... J'ai marché avec lui, j'ai contemplé des paysages sublimes, j'ai également assisté à des spectacles de désolation... J'ai été submergé par l'émotion quand la nostalgie le gagnait... J'ai rencontré un jeune homme sérieux, réservé, pour ne pas dire timide, qui accomplit son devoir avec gravité mais à contrecoeur... J'ai pu mesurer tout le drame de la séparation. L'attachement à sa famille est sans limite... Mais très vite, il accepte son sort. Cette résignation, ce fatalisme le pousse encore davantage vers la religion. Il reste fidèle à son Dieu et jusqu'à la dernière lettre, il garde confiance en lui...
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Accompagnons nos morts ; survivre au deuil...
Claire-lyse Schmitt
- Do Bentzinger
- 8 Septembre 2016
- 9782849605738
Par ce livre, je souhaite partager ce qui m'a sauvée du drame le plus tragique pour une mère : perdre son enfant. Quand la mort s'invite à votre table de cette manière, deux possibilités : se laisser mourir ou croire. Croire en une vie après la mort, au fait qu'il faut accompagner ses morts, et les prier, qu'une relation peut perdurer entre vous et lui.
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Il y a quarante ans, le 23 novembre 1976, disparaissait André Malraux, écrivain, philosophe de l'art, combattant dans les brigades internationales contre Franco, résistant à la tête de la Brigade Alsace Lorraine, ministre de la culture' « le plus noble aventurier de ce siècle » comme l'avait appelé le père Bockel. Redécouvrir Malraux est d'autant plus exaltant pour nous que les liens réels et forts qui l'unissent à l'Alsace ne constituent pas le moindre paradoxe de ce personnage hors normes. Il s'agit aussi de son aspect le moins connu.
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Ce livre est un récit de soi qui procède par allées et venues, entre les couches du réel? tragique. Il confie aux pages, aux lecteurs, les deuils qui secouent ma vie. A 11 ans, mon père, ma grand-mère, mon frère meurent dans un accident de voiture, un soir de janvier? A 49 ans, ma fille meurt et deux ans plus tard son père aussi?
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Le couloir d'un hôpital désert et silencieux, un soir d'août. Au fond à droite, dans un coin, ma compagne, Nicole, couchée sur un brancard, sans perfusion ni trace apparente de soins.
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Gabriel Alapetite ; un grand serviteur de l'Etat
François Leblond
- Do Bentzinger
- 10 Novembre 2017
- 9782849606254
Gabriel Alapetite a été membre du Corps Préfectoral 48 ans de 1876 à 1924, nommé préfet en 1888, Résident Général en Tunisie de 1907 à 1918, Ambassadeur à Madrid de 1918 à 1920, Commissaire Général pour l'Alsace Lorraine libérée de 1920 à 1924.
Cet homme, attaché aux valeurs qui lui avaient été inculquées, a voulu partout répondre aux soucis majeurs des populations : les vignerons du Beaujolais victimes du Phylloxera, les mineurs du Pas de Calais dont il fallait reconnaître la pénibilité de la tâche, les quartiers sans hygiène d'une grande ville comme Lyon, les populations autochtones de la Tunisie attendant de nous progrès économique, lutte contre l'illettrisme et contre les maladies, l'Alsace Lorraine enfin, redevenue française dont on devait reconnaître la spécificité.
Pendant le demi-siècle qui suivit le Second Empire, la République a connu des conflits : religion contre athéisme, naissance du socialisme, pacifisme contre nationalisme, Gabriel Alapetite s'est situé résolument audelà des divisions : immense travailleur, apôtre du dialogue, il a manifesté un grand courage dans les moments difficiles.
La leçon qu'il nous a ainsi donnée vaut pour toutes les époques, c'est ce que j'ai voulu montrer en écrivant ce livre.
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Le Mulhouse de ses jeunes années, celui d'entre les deux Guerres mondiales et le retour après la guerre 39 - 45, plutôt tumultueux fait suite aux «Récits de Margh ».
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Plus ou moins retiré de la vie politique, à 89 ans, Henri Goetschy publie ses mémoires. Pour expliquer son parcours il retrace lHistoire de lAlsace. Il analyse chaque époque, pour mieux faire comprendre ses choix et sa détermination. Il parle aussi, avec beaucoup de pudeur de lui-même : de sa jeunesse, de sa profession de vétérinaire, de son entrée en politique, de ses collègues, et bien entendu de ses choix à la tête du Conseil Général du Haut-Rhin.
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Au fil des jours. chroniques sans concession
Weber Fernand
- Do Bentzinger
- 11 Juillet 2013
- 9782849603925
Si tout vie peut se comparer à un roman, le présent ouvrage " Chroniques sans concessions " restitue avec une grande sobriété les événements ayant jalonné l'existence de celui qui n'est autre que l'auteur lui-même dans sa quête inlassable de justice sociale. De l'enfant réfractaire et mal à l'aise dans son milieu familial à l'enseignant aux méthodes pédagogiques innovantes, se dessine un caractère fort n'ayant point hésité à se mesurer plus tard au monde politique qui ne l'attendait pas.
Il est loin le pays de l'enfance, narré dans l'ouvrage " Le fils ingrat " (Editions de la Nuée Bleue), mais suffisamment proche pour se souvenir des réflexions du jeune garçon, décidé à braver l'enfermement auquel semblait le vouer l'éducation d'extrême rigidité d'une mère et qui l'a amené graduellement à se rebeller contre l'idée préconçue que parce que le père était ouvrier, qu'il devait l'être aussi.
Dans la France d'après guerre, tous les espoirs étaient permis. Dès lors, loin de sa famille et libéré de la gangue ensevelisseuse de ses besoins d'évasion, une vie nouvelle, que Fernand Weber nous conte ici en toute simplicité, s'ébauche pour le meilleur et pour le pire. Successivement instituteur, puis professeur de lettres modernes, principal de collège, il devint le premier conseiller général socialiste du Haut-Rhin.
Officier de réserve, il se reconnaît lui-même homme de contraste, volontaire, sensible, amoureux de la vie et ouvert à autrui, doté d'un sens aigu de la justice, à l'origine de ses engagements professionnels et politiques d'avant-garde et de ses nombreuses activités associatives. Aujourd'hui, l'homme vieillissant jette un regard apaisé sur son parcours de vie où tout lui semble avoir passé si vite.
À la question souvent posée de la crédibilité de son engagement, il répond : " Tout ce que j'ai entrepris, je le referai de la même manière ". Point de regrets dans sa voix. Tout juste un soupçon de nostalgie dans son regard porté vers l'infini.
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En lisant le témoignage fait de beaucoup de pudeur et de retenue que Claude Elsaesser a bien voulu confier à ses lecteurs, on se rend compte qu'une vie réussie tient, pour l'essentiel.
à l'attention que l'on porte aux autres et aux bienfaits qu'on leur prodigue, sans escompter en retour nul honneur et nulle gratification. C'est un sentiment de gratitude que je veux exprimer à Claude Elsaesser : gratitude pour ce qu'il a accompli au service de l'Alsace, gratitude pour son livre qui reste une belle et grande leçon de vie. J'ai une conviction : notre région ne serait pas tout à fait elle-même si elle ne comportait pas autant d'hommes de bonne volonté semblables à Claude Elsaesser.
Mais tout Alsacien n'est-il pas naturellement, Elsaesser ?
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Avec «par amour pour nos enfants», Jacqueline-Marie Ganter nous offre la quintessence de cinq ans de cheminement avec des groupes de parents et du personnel de la petite enfance.
«Nous éduquons nos enfants, oui, mais comment ?», voilà la question qui nous interroge au fil des pages.
Un livre pragmatique et concret. Il invite tous ceux qui sont en contact avec des enfants, grands ou petits, à aller vers «la fleur» de l'éducateur en eux. Chaque enfant est porteur du meilleur et c'est cela précisément que Jacqueline-Marie Ganter nous propose de laisser émerger... Jacqueline-Marie Ganter est conférencière, consultante, formatrice en relations humaines intra et interpersonnelles, et praticienne de la relation d'aide.
Infirmière en santé scolaire, puis professionnelle de la famille, elle anime de nombreux ateliers en faveur d'une cohérence éducative.
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Jours après sa naissance. L'enfant est recueilli par Materne Sittinghausen, agriculteur et maire du village et de son épouse. Adopté par ce couple remarquable, il connaît une enfance heureuse qui lui ouvre l'accès à la culture et conforte son attachement au terroir.
Le sujet permet à Fernand Weber de revisiter une époque avec la signification particulière à une province frontalière marquée par les deux guerres. L'Alsace n'a pas oublié les tragédies de l'Histoire et les destins qui s'y sont joués. Brillant normalien, Barthélémy refuse un parcours universitaire et préfère instruire en école primaire. Le souhait se concrétise à Freundsdorf, trop tôt interrompu par le service militaire et la captivité comme soldat français en 1940.
Beau garçon à la tignasse blonde et au regard bleu, l'Alsacien trilingue est envoyé six mois en recyclage (Umschullung) en Allemagne, en réalité une formation militaire déguisée et quitta ses camarades retenus des années durant dans les Oflags et les Stalags du Reich. Difficile pour le jeune instituteur revenu à Freundsdorf d'appliquer en pleine période d'occupation ses méthodes pédagogiques et obligé de freiner son franc-parler pour ne pas choquer ses compatriotes et attirer les foudres des autorités...
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Dessins, croquis, ex-libris...
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Madeleine Harth a 14 ans et demi. Elle a rédigé et illustré pour sa petite soeur Nicole qui a 6 ans, ce livre comme cadeau de Noël. On est à Mulhouse en 1914, et en guerre depuis six mois !
Sur 76 pages, écrit d'une sage écriture penchée avec juste ce qu'il faut de fautes d'orthographe comme preuve qu'aucune grande personne n'a corrigé le texte, se déroule la vie quotidienne de trois petites filles : Misi, Tini et Lili.
Une page sur deux est entièrement dessinée et peinte avec un trait sûr, des couleurs vives et le monde est décrit tel qu'il aurait pu être.
Enterrement d'une poupée, voyages au bord de la mer ou à la neige, fêtes d' anniversaires ou bal costumé, sapin de Noël, tenues élégantes, tout est vraisemblable et inventé à la fois ! Des jouets et des amis comme elle rêve d'en avoir, une décapotable rouge comme ses parents n'en avaient certes pas, un petit frère inventé, la plage où elle n'est jamais allée, et surtout des parents affectueux et généreux dont elle sait que cela peut exister quelque part, ailleurs...
14 ans. Elle peint depuis toujours, lit beaucoup et écrit avec facilité. Devant elle, un long chemin de peines et de créativité, mais maintenant elle est encore pleine d'optimisme et de naïveté. Presqu'un siècle plus tard, deux musées (à Morges en Suisse et à Evry, près de Paris) consacre chacun une salle à son oeuvre signée de son nom de mariage SCHLUMBERGER ou d'un nom d'artiste MARIE D'AILLEURS. Elle a laissé des scènes théatralisées, des tableaux, des manuscrits, une oeuvre immense dont l'ébauche se trouve peut être dans ce petit livre écrit pendant son adolescence.
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Patricia a quarante-sept ans lorsqu'elle réalise que le cancer, dont elle se croyait guérie, récidive.
Moralement et physiquement vaincue, elle décide dans l'urgence de raconter son histoire. Faire comprendre à ses proches les raisons du choix crucial qu'elle vient de faire, voilà son dernier combat. Récit intime et émouvant, certes, le destin s'acharnant avec cruauté sur elle et les siens. Mais, au fil des pages, le lecteur entre sur la pointe des pieds dans une aventure dont il était loin de se douter.
Il oublie son mouchoir humide de larmes de compassion pour se plonger dans la saga d'une famille Pied Noire d'Oran, hantée dans son exil par la nostalgie de sa terre natale. Il découvre une jeune femme qu'une surprenante rage de vivre aide à surmonter les drames de sa vie et qui s'offre le luxe d'un épisode de quelques années en Tunisie digne d'un thriller. Elle en rentre ruinée, mais indemne, pour se retrouver sur un lit d'hôpital Aujourd'hui, elle ignore ce que l'avenir lui réserve.
Mais elle garde dans son coeur l'image exemplaire de son père qui répétait que seul Dieu décide... Bon courage, Patricia.
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D'une demeure, d'une dame et d'un serviteur
Schlumberger Madelei
- Do Bentzinger
- 26 Janvier 2008
- 9782849601280
La Dame est la narratrice. La Demeure, un vieux moulin provençal, est havre de paix et de grâce, accueillant chiens, hirondelles, crapaud. et hibou, mais également des visiteurs du monde entier. Le Serviteur est au centre de l'histoire. Lui qui n'a jamais mangé à sa faim ni connu l'école dans sa Calabre natale est venu chercher la paix et la sérénité, après une longue vie de labeur. Bien malin qui devinerait son âge. Sans âge ? entre deux âges ? entre deux millénaires ? entre deux mondes ? Il est jardinier et cuisinier, homme à tout faire, avec sa fierté et des manières de grand seigneur. C'est à lui que la Dame laisse la parole, car dit Cocteau : «La langue française a été usée jusqu'à ce que mort s'en suive». La Dame sourit : «Que n'avez-vous connu Jérôme, cher Cocteau, car lui a des mots qui ne sont ni plumés, ni vidés, ni ébouillantés, ni décolorés, mais... inventés. Une langue qui s'écrit comme elle se parle...» Son jugement est toujours juste, il reste fidèle à des valeurs que personne ne lui a enseignées. Il découvrira l'univers des livres et se plonge dans la Légende Dorée, Saint Augustin, les mystiques chrétiens, et même les Maîtres du Thé japonais. Le moine qui sommeillait en son coeur s'éveille. En marge du monde , il devient sans le savoir un modeste disciple de Saint François . «Tout ce qui est vénérable et beau dans l'être humain peut en lui se voir face à face». La Dame est artiste, elle écrit, peint et créée des maisons de poupées, des mises en scènes à partir d'objets miniatures anciens. Une oeuvre immense est en train de s'élaborer dans la sérénité. Ce n'est pas le sujet de ce livre. Des orages pourtant se préparent. Longtemps après qu'auront disparus la Demeure, la Dame et le Serviteur, l'oeuvre de la Dame, Madeleine Schlumberger, dite Marie d'Ailleurs de son nom d'artiste, née en 1900, sera accueillie dans deux musées : le Musée Alexis Forel, à Morges près de Lausanne, qui consacre une salle à ces scènes, et le musée Paul Delouvrier dans la cathédrale d'Evry, près de Paris, où un espace clos, l' «Ecrin» présente des scènes de piété populaire crées ou restaurées par la Dame.
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Le chemin de lecriture dun journaliste alsacien
Francis Braesch
- Do Bentzinger
- 15 Avril 2006
- 9782849600719
Ecolier chahuteur et bagarreur à Lépanges-sur-Vologne pendant la guerre, ce petit alsacien ne change pas, toujours aussi frondeur, à son arrivée à Colmar en 1947. Rien d'étonnant qu'il soit, en classe de 5ème, renvoyé du Lycée Bartholdi, mais bof ! Ce qui lui importe par-dessus tout, ce sont ses vacances, rue des Soeurs, à proximité des Soieries Baumann Ainé, chez ses grands-parents à Soultz où il est né. Sa famille y a vécu des années maigres mais heureuses dans cette très ancienne cité, riche en mémoires historiques et ouvrières encore entourée de murailles, très connue pour son particularisme exacerbé. La vie d'ici lui convient, le cadre le rassure. Au Collège Moderne et Technique de Colmar, Madame K. professeur de français le prend en affection. Elle lui trouve un authentique talent de conteur et lui insuffle la folle ambition de vouloir vivre de sa plume...Son écriture prend de l'ampleur au Collège Cévenol en pleine construction où, grâce à la recommandation du pasteur B., il est accueilli dans une ambiance un peu sauvage et profondément humaniste...Journaliste, il débute aux «Dernières Nouvelles d'Alsace» à Strasbourg. Bien vite, il se rebelle, leur claque la porte au nez à deux reprises, le regrettant presque immédiatement ! Il aboutit par hasard à «L'Alsace» le journal mulhousien. Pendant 30 ans, il écrit chaque jour billets, échos, «petits papiers» dans un genre populaire et familier qu'il invente avec un regard particulier sur le sport, son jardin préféré.
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"Lutter pour le sens de la vie" ("Ringen um den Sinn des Lebens") : c'est dans cette formule, percutante dans sa concision, que Karl Pfl eger (1883-1975) a résumé lui-même la signifi cation de sa vie et de son oeuvre. Une vie, assurément, aussi riche que longue, et une oeuvre considérable au rayonnement incontesté, notamment dans les pays de langue allemande. Certains de ses livres ont connu jusqu'à sept éditions en Allemagne. Cependant, un seul de ses livres a été traduit en français. Cela explique sans doute pour l'essentiel la raison pour laquelle Karl Pfl eger, lauréat 1973 de l'Oberrheinischer Kulturpreiss de la Fondation Johann-Wolfgang von Goethe, est resté pratiquement un inconnu dans son propre pays et largement méconnu dans sa petite province. Il n'en est pas moins vrai que Karl Pfl eger reste un des plus prestigieux écrivains dont l'Alsace ait jamais pu s'enorgueillir. D'où l'intérêt de publier la brillante thèse de doctorat soutenue à la Faculté de théologie catholique de Strasbourg par l'Abbé Marc Grosstephan (mention très honorable avec les félicitations du jury). Après une biographie, l'auteur étudie l'oeuvre de Pfl eger composée de cinq périodes qui ne se succèdent pas isolément, mais s'enchaînent et s'imbriquent : la période russe, la période française, la période idéaliste et cosmique, la période teilhardienne reste celle d'une rencontre déterminante avec le célèbre jésuite et
est l'itinéraire de Karl Pfl eger, penseur d'un christocentrisme aux dimensions cosmiques, à l'ombre de son clocher d'Alsace.
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Le regard etoile ; itineraire d'un enfant surdoue
Pascale Lintz
- Do Bentzinger
- 1 Mars 2006
- 9782849600641
Un jour se lève avec l'étrange impression que tout ne sera plus jamais comme avant. Un événement force à l'abandon de l'enfance insouciante et le regard s'ouvre sur la dure réalité du monde.
Comment retrouver alors la force en soi pour survivre oe
Le héros transforme sa solitude en une force invincible et utilise son intelligence pour ne pas plier aux errements totalitaires de son époque.
Une méditation, pour les petits et pour les grands, sur la pertinence de la révolte et sur une réponse possible, mais jamais définitive, à l'incompréhension et à l'intolérance.