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Latche ; Mitterrand et la maison des secrets
Jean-pierre Tuquoi, Yves Harté
- Cairn
- 5 Septembre 2024
- 9791070064344
C'est un lieu-dit non loin de la côte Atlantique, au coeur de la forêt landaise. Une petite route y mène, bordée de chênes- lièges et de pins : Latche. Ce qui n'était à l'origine qu'une bergerie en ruine acquise par le futur président dans les années soixante pour abriter ses amours avec la jeune Anne Pingeot devint, au fil des ans, le repaire de la Mitterrandie.
Autour de Latche gravitaient la tribu du président et des personnalités politiques en visite sur les terres du dirigeant de gauche, tous et toutes soumises aux rituels obligés : visite au couple d'ânes et balade en forêt. Les courtisans comme les amis sulfureux s'y sont ainsi bousculés, de Jean-Jacques Servan- Schreiber à Jacques Attali en passant par Édith Cresson, Jean Daniel, François
de Grossouvre et René Bousquet, l'ancien chef de la police de Vichy. Dormant sur place, pour leur dernier séjour en dehors de ce qui fut l'URSS, Gorbatchev et sa femme en repartirent avec des rêves de datcha tandis qu'Henri Kissinger, des années auparavant, avait quitté la propriété rassuré après une rencontre secrète avec le président d'une France passée à gauche.
Ce livre dresse autant le portrait aiguisé de la Mitterrandie que celui, intime, d'un homme qui avait fait de ce coin des Landes son autre pays à l'abri des bruissements élyséens. Les murs de la bergerie resteront à tout jamais chargés de ces petites histoires, anecdotes cocasses, drames personnels mais aussi grande Histoire qui, ensemble, construisirent le « mythe » Latche. -
Pierre Loti (1850-1923) aujourd'hui est surtout connu pour sa maison natale à Rochefort, transformée en «palais de mirage» , et pour ses récits de voyage. Qui sait la passion qu'il a développée pour le Pays basque ? Et de celles et ceux qui savent, combien ont goûté, au-delà de Ramuntcho, le fruit de cette passion ? Cette biographie comble une lacune et ce faisant, révèle un autre Loti. Durant les trente-deux années de son séjour à Hendaye, l'écrivain voyageur a observé le Pays où il avait jeté l'ancre ; il l'a aimé à travers ses paysages, ses usages immémoriaux, son peuple, quelques hommes et des femmes.
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Petite histoire d'Henri Russell : montagnard des Pyrénées
Anne Lasserre-Vergne
- Cairn
- Petite Histoire Des Pays
- 12 Juillet 2021
- 9782350689845
Si parmi les pyrénéistes il en est un dont le nom est étroitement associé aux Pyrénées, c'est bien celui du comte Henry Russell. Quelles relations privilégiées a-t-il nouées avec ces monts pour que sa statue se dresse à l'entrée du village de Gavarnie, et à Lourdes dans le jardin du château ? Pour qu'un pic, un refuge, des rues portent son nom ? Pour qu'un siècle plus tard, ses Souvenirs d'un montagnard soient toujours réédités ? Comment le Roi du Vignemale est il devenu un être de légende ?
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L'ours et les brebis : mémoires d'un berger transhumant des pyrénées à la Gironde
Etienne Lamazou
- Cairn
- 4 Juillet 2022
- 9791070061251
De 1913 à 1969, Etienne Lamazou fut berger en vallée d'Aspe. Dans L'ours et les brebis, il témoigne d'une vie fidèle aux plus antiques traditions. C'est un prodigieux voyage dans le temps. La vie d'un Français mort à la toute fin du XXe siècle - hier, donc - et qui semble avoir vécu comme au Moyen-Âge - et peut-être avant. Il l'écrit lui-même, d'ailleurs. «Que mon témoignage en fasse foi : nous ne sommes pas loin de la préhistoire.» Une réédition très attendue ! Comme son père, comme son grand-père, comme tous ses ancêtres depuis Gaston Phébus, Étienne Lamazou a exercé le métier de berger transhumant de 1913 à 1969. Cinquante-six hivers dans les plaines de la Gironde, autant d'étés dans la haute montagne, en compagnie de ses brebis. Mais ne serait-il pas plutôt né au Moyen Âge, lui qui a labouré ses champs à l'araire, parcouru des milliers de kilomètres avec son troupeau, fabriqué ses fromages entièrement à la main, comme son pain ? Si les temps modernes ont fini par le rattraper, ce ne fut que pour remplacer des moules à fromage en bois par des moules en fer, des baguettes de noisetier par des baleines de parapluie. Il nous raconte ici presque un siècle de vie passé au service d'un troupeau de brebis qui a atteint trois cents bêtes, bouleversé deux fois par des guerres meurtrières, où l'état des sabots des bêtes en transhumance est plus important que le cours de la laine, où la contemplation d'un coucher de soleil sur les Pyrénées compense les méfaits de messire l'ours, animal omniprésent et quasi mythique, fauve de légendes qui ne valent pas la réalité.
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Félix ARNAUDIN (1844-1921) aura consacré sa vie à documenter l'ethnographie de la Haute-Lande et à sauver cet héritage de l'oubli à une époque où la politique d'aménagement de Napoléon III tend à la faire disparaitre inexorablement. Il s'attache à collecter l'ensemble du fond culturel par le recueil de contes, proverbes, chants ... et réalise une description photographique de la Haute-Lande. oeuvre titanesque dont témoignent plusieurs milliers de feuillets manuscrits et autant de photos qui visent à revisiter la beauté des Landes de Gascogne, la dignité de ses habitants, de leur culture...marquée par l'urgence d'en conserver la mémoire la plus complète possible. Bon écrivain, poète, mal dans sa peau et dans son époque, il est souvent en proie à ce qu'il nomme une grande tristesse. Incompris par ses concitoyens qui l'appelait le pec, il va à contrario du modernisme dans une pays où la modernité éclate et s'impose.
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Vie et mort de Jean Chalosse, moutonnier des Landes
Roger Boussinot
- Cairn
- 4 Juillet 2017
- 9782350685908
Les externes libres qui se rendaient au lycée Michel- Montaigne de Bordeaux en longeant la faculté de médecine ne prêtaient guère attention à cet inconnu, allongé à l'abri d'une étroite verrière. À force de le voir, hiver après été, ils ne le voyaient plus. Aucun d'eux n'aurait pu dire qui il était, d'où il venait, ni même ce qu'il devint le jour où il disparut.
Roger Boussinot pas plus que ses camarades. L'image de ce vieillard insolite, échoué sur le trottoir de la grande ville, n'a cessé de hanter Roger Boussinot. Quarante ans plus tard, en 1976, il tente de répondre aux questions qu'il ne s'est pas posées, adolescent. Il donne un nom à cet inconnu : Jean, dit Chalosse ; il imagine sa vie : celle d'un de ces « moutonniers « qui, jadis, juchés sur des échasses, poussaient les troupeaux, de la Gironde aux Pyrénées, à travers des landes encore inviolées. Il en a déduit les événements qui ont conduit sur les marches de la faculté de médecine de Bordeaux le dernier représentant d'une civilisation assassinée.
Grand prix des lectrices de Elleen 1976, ce livre a été l'objet d'une adaptation pour la télévision quatre ans plus tard. Il a reçu un accueil très ému du grand public et élogieux de la critique.
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Voilà que Montaigne ramène sa fraise... Encore un essai! Dieu sait pourtant qu'il a déjà été bien servi.
Jamais écrivain n'a suscité pareil déluge d'éloges ni un tel engouement. Et cela fera bientôt cinq siècles que cela dure. Il faut dire qu'il y a mis du sien. Non seulement il a écrit un chef d'oeuvre sans égal, inspirant une foule d'écrivains, de Shakespeare à Cervantès, de Nietzsche à Zweig, mais encore sa vie tient du roman. Frénétique amoureux des femmes, éternel ami de La Boétie, magistrat de seconde zone, petit nobliau, grand voyageur, diplomate, espion, homme politique, guerrier à l'occasion, Gascon vaniteux mais tellement génial! Tellement intemporel!
Tellement homme!
C'est d'un peu de tout cela dont il est question ici sous la plume d'un témoin privilégié qui se propose ni plus ni moins de vous hanter. Oui, encore un essai.
A vous de le transformer !
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Yves Guéna : un gaulliste dans l'histoire de France
Christine Bouneau, Sylvie Guillaume, Bernard Lachaise, Collectif
- Cairn
- 19 Juillet 2023
- 9791070062647
Yves Guéna (1922-2016) a été un des - premiers Français Libres en juin 1940, - élèves de la première promotion de l'ENA en 1946, - représentants de la Dordogne à l'Assemblée nationale et au Sénat sous la Ve République, - ministres du général de Gaulle et de Pompidou, - plus longs maires de Périgueux, pendant plus d'un quart de siècle (1971-1997), - dirigeants du parti gaulliste, - présidents du Conseil constitutionnel (2000-2004), - présidents de la Fondation Charles de Gaulle, de l'Institut du monde arabe et de la Fondation de la France Libre. Tel est résumé à grands traits le parcours d'Yves Guéna auquel la République a rendu un hommage national aux Invalides à sa mort. Ce Breton implanté en Dordogne à partir de 1962, gaulliste de la première heure, fidèle jusqu'à la fin de sa vie au Général, au gaullisme et à sa terre d'adoption où il repose. Parmi toutes les sources utilisées par les historiens qui ont collaboré à ce livre, pour dresser un portrait complet de l'homme public et mesurer sa place et sa trace dans l'histoire de France, le fonds Yves Guéna (165 J) des archives départementales de la Dordogne.
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Arrémoulit, au jour le jour ; récit d'une saison d'assistante gardienne de refuge
Marie-pierre Courtois
- Cairn
- 3 Mai 2019
- 9782350686912
« Grand soir, ce soir. Tout le monde est frigorifié. Une randonneuse vient s'inscrire, et me demande « Pour la douche, c'est où ? » Elle a les lèvres bleues de froid. Je lui souris « Dans le lac ! ». D'habitude, les clients rigolent quand on dit ça... peut-être parce qu'ils croient que c'est une blague. Mais à y réfléchir ils aiment ça. Rester sale, c'est un tout petit supplément d'aventure ! »?
En 2006, Marie-Pierre Courtois tient un journal au refuge d'Arrémoulit ;
Elle y travaille durant deux mois, environ 1500 heures. Cette expérience -microscopique au regard de celle vécue saisons après saisons par les gardiens de refuge-, est celle d'un quotidien rythmé de détails et d'anecdotes à plus de 2000 mètres d'altitude, là où « la météo suffit à vous faire une ambiance. » Entre les mille petites tâches du métier et la lumière naturelle de la grande montagne, l'été s'écoule de jour en jour. Novices ou habitués, les randonneurs se posent au bord du lac. Pour une nuit ou deux, le refuge sera leur toit. Il abrite leurs humeurs, légères ou sombres. L'été suit son cours de matin en soir, entre ménage et facture. Un été singulier ; un grand Pyrénéiste nous tire sa révérence et une toute petite fille âgée d'un tout petit mois pose son regard de bébé sur Arrémoulit.
Aussi concret qu'une crêpe, ce récit plein d'humanité se savoure sans modération. « Le refuge respirait comme un être vivant. » écrit l'auteure.
C'est cette respiration qu'elle nous invite à entendre et à partager.
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« Je forme le souhait qu'en lisant ce livre tout au long duquel est racontée l'éclosion de cet Arnaga que le Destin vient de leur donner, ils se promettent de maintenir dans la beauté cette insigne demeure à laquelle est attaché un si grand souvenir. » Par ces quelques mots de dédicace, brefs mais chargés de sens, Paul Faure invitait les derniers acquéreurs du domaine à en être les conservateurs. C'est la tâche qu'il s'était lui-même assignée en rédigeant Vingt ans d'intimité avec Edmond Rostand, paru à la librairie Plon en 1928. L'ouvrage retraçait ainsi avec délicatesse et précision l'arrivée à Cambo-les-Bains du poète, chargé de gloire après le succès de Cyrano, la genèse et la construction du « Petit Versailles Basque », la vie quotidienne de la famille, l'éducation des enfants, Jean et Maurice, sous l'aile maternelle de Rosemonde, les visites d'hôtes illustres, la découverte du Pays Basque, les allers et retours à Paris, la réception sous la Coupole. Anecdotes, détails pittoresques et réflexions littéraires en ont fait un passage obligé pour qui s'attache à mieux comprendre l'oeuvre et l'âme du poète. Hélas, le livre était de plusieurs décennies « introuvables », « épuisé », voire « inconnu », aux dires des libraires et bouquinistes. La présente réédition de vingt ans d'intimité avec Edmond Rostand est en soi un hommage des plus justifiés à Paul Faure, acteur d'un demi-siècle de vie littéraire ô combien féconde, mémoire d'Arnaga et historigraphe des Rostand.
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Les feux diaboliques de Séron
Sylvaine Guinle-lorinet, Jean-françois Soulet
- Cairn
- 24 Octobre 2014
- 9782350683706
POURQUOI et COMMENT ? une centaine de « mystérieux » incendies survenus au mois d'août 1979, dans une ferme du piémont des Pyrénées, ont-ils pu avoir une résonance nationale et internationale ?
Dans cet ouvrage (intitulé Les feux "diaboliques" de Séron), les auteurs démontrent comment ce fait divers (une centaine d'incendies dans une ferme du piémont pyrénéen) a pu avoir une résonance nationale et même internationale. Ils rappellent que tous les grands médias français (Paris Match, VSD, France Dimanche, La vie, Ici Paris, Libération, Le Monde...) et même étrangers (une page dans Newsweek !) ont envoyé leurs plus grands reporters du moment pour couvrir l'événement. Pendant un mois, l'affaire a été à la une de tous les quotidiens ! A partir d'une étude de ces médias, de l'analyse du dossier judiciaire de l'affaire ainsi que des témoignages qu'ils ont recueillis,ils examinent systématiquement le rôle de la presse, le poids des croyances (notamment du paranormal), la faiblesse de l'enquête policière et judiciaire... Bref, l'affaire paraît exemplaire à la fois des mentalités et des pratiques médiatiques de notre époque.
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Onésime Reclus (1837-1916) ; le génie des Frères Reclus
Gérard Fauconnier
- Cairn
- 21 Septembre 2017
- 9782366661064
Onésime, le troisième des célèbres cinq frères Reclus est né à Orthez en 1837.
Sa vie fut aussi riche et foisonnante que celle de ses frères. Sa physionomie, éminemment originale, porte l'empreinte d'une vigoureuse personnalité.
Il n'en a pas moins avec ses frères de nombreux traits communs qui sont la caractéristique et l'honneur de cette tribu singulière : prédilection pour l'étude et le travail scientifique, esprit d'indépendance, amour et respect des humbles, tendance au prosélytisme moral et social.
Digne émule de son aîné Elisée, il a fait vivre la science géographique durant près de cinquante ans. Génie, visionnaire, ce grand défenseur de la langue française, créateur du terme Francophonie, fut l'une des grandes figures de l'expansion coloniale française. Servi par une mémoire exceptionnelle, doué d'une puissance de travail extraordinaire et d'une inlassable activité, son oeuvre géographique est immense et fait toujours autorité au point de vue historique de la fin du XIXe siècle et du début XXe. Les plus remarquables de ses livres sont :
La Terre à vol d'oiseau (1877) - La France et ses Colonies (1886) - Le plus beau Royaume sous le ciel (1889), superbe description de la France, dont le style, d'une rare limpidité, est en même temps poétique et attrayant.
Mais dans ce début du XXe siècle, ce Reclus géographe, penseur-visionnaire, aurait-il eu aussi le don de sentir avant tous les dangers qui menaçaient la France?
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Le taureau mecanique ou l'aventure taurine du mont-margarot
Robert Blancou
- Cairn
- 8 Mars 2010
- 9782350681795
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Adèle, Adèle et Léontine ; journaux jeunes filles protestantes à la fin du XIX siècle
Michel Braud
- Cairn
- 19 Janvier 2010
- 9782350681658
Adèle, Adèle et Léontine Journaux de jeunes filles protestantes à la fin du XIXe siècle Trois jeunes protestantes béarnaises, Adèle Sarradet, Adèle Nogaret et Léontine Nogaret, ont tenu, sur des périodes plus ou moins longues, un journal personnel dans le dernier quart du XIXe siècle. La première a confié les émois et les angoisses de ses quinze ans à son journal intime, dans les années 1874-1876 ; la seconde a tenu des carnets de voyages (comme préceptrice en Angleterre en 1881 puis en Pologne en 1882), et a rédigé le récit d'une excursion dans les Pyrénées en 1883 ; la troisième a consigné au jour le jour le séjour de deux cousins chez ses parents, à Bayonne, en avril 1887. Leurs journaux nous présentent le quotidien de jeunes filles en attente d'un mariage ou d'une situation professionnelle ; ils tracent en filigrane le contexte social et familial dans lequel elles évoluent ; ils donnent aussi à lire, de façon plus ou moins allusive, le regard qu'elles portent sur cet environnement, leurs joies et leurs incertitudes, leurs rêves et leurs mouvements du coeur.
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Dans l'Espagne de l'après guerre civile, l'auteur retrace les aventures picaresques et la détresse affective d'un enfant interné dans un établissement destiné à accueillir des orphelins et d'autres enfants de familles dans l'indigence, fils de républicains. Confiés à des religieuses, leur éducation reflète les contradictions de l'idéologie régnante, marquée par des pseudo-valeurs religieuses, par l'influence de l'armée et de la phalange.
À travers une satire impitoyable, c'est toute l'histoire d'une époque qui affleure dans cet univers clos. Le roman lève le voile sur un aspect relativement peu connu de l'Espagne des années quarante.
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Pierre Loustaunau : berger des Pyrenées général des Indes
Louis Laborde-Balen
- Cairn
- 25 Juillet 2022
- 9791070061336
Général des Indes, Pierre Loustaunau, berger des Pyrénées.
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Le Maire, sa canne et son chapeau ; mémoires d'un maire de village béarnais
Michel Bouyrie
- Cairn
- 3 Décembre 2018
- 9782350686639
Michel Bouyrie a été Maire de Lestelle-Bétharram pendant 3 mandats, de 1983 à 2001.
Il a été aussi apprenti mécanicien, pion en internat, officier de réserve de l'armée de l'air, professeur certifié de biologie, agrégé de biochimie, chef de travaux, bénévole de l'action sociale, et accessoirement sculpteur ébéniste amateur.
Avec ses mémoires il nous parle avec amour de sa commune, une bastide béarnaise sise aux portes de la Bigorre, de son passé rayonnant, et de son évolution actuelle. Ce faisant il trace les contours de la fonction du Maire dans toute commune d'un petit millier d'habitants.
Certains aspects ne manqueront certainement pas de vous surprendre.
Mais, au fil des pages, il nous parle aussi du Béarn et des Béarnais, de la République, de la démocratie locale, des électeurs et des élus de la plaine de Nay.
Si vous êtes un béarnais de toujours, passionné comme il se doit par toutes les affaires relatives à la gestion communale ou un néo-béarnais désireux de mieux comprendre le pays dans lequel vous venez de vous établir, ce récit vous permettra de confronter votre analyse avec celle d'un ancien Maire mesurant pleinement l'honneur qu'il a eu de conduire durant 18 ans le destin de son village.
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Cocteau - Radiguet ; sous le soleil du Cap Ferret
Denis Blanchard-dignac
- Cairn
- 25 Octobre 2017
- 9782350685816
Pendant les étés 1920, 1921 et 1923, Jean Cocteau et le jeune poète Raymond Radiguet s'installent sur la côte sauvage du bassin d'Arcachon, la côte noroît, à Piquey, petite village de pêcheurs, un paradis dont le havre s'appelle Chantecler.
Ouvrant grand ses yeux qu'il a myopes, Radiguet ne se lasse pas de contempler le décor inouï d'une terre inconnue à quelques heures de Paris.
Jean Cocteau assurait que « l'hôtel de planches » de Piquey était une sorte de théâtre. Nommé Chantecler en l'honneur de son illustre ami Edmond Rostand, l'hôtel était tel « un microphone où chaque son porte ». Quant à son « cher balcon » avec vue plongeante sur les eaux vives du bassin d'Arcachon, « c'est une avant-scène de spectacle ».
Si spectacle il y a, joué au huis clos de l'hôtel Chantecler, pourquoi ne pas relever les caractéristiques d'une authentique tragédie respectant la règle des trois unités du théâtre classique : unité de lieu (le bassin d'Arcachon), unité de temps (l'été), unité d'action (vacances studieuses), avec, pour résultat un évènement culturel majeur : la rénovation de l'art d'écrire un roman.
Au final, il y a la mort à vingt ans du héros, le jeune Raymond Radiguet, entre un best seller déjà publié Le diable au corps et un roman posthume Le bal du comte d'Orgel. C'est à Piquey qu' il finit par user ses forces à combattre la maladie qui allait l'emporter avant la fin de l'année 1923.
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Journal d'un prêtre d'une quarantaine d'années, curé en vallée de Barèges (Hautes-Pyrénées) puis au Québec, qui note durant l'année 1978 ses activités ordinaires, ses rencontres marquantes, ses états d'âme et l'évolution de son amour pour une certaine Juliette.
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Paysan de montagne ; je suis un des derniers
Albert Abadie
- Cairn
- Lieux De Memoire
- 1 Mai 2011
- 9782350682129
L'auteur commente et raconte sa vie pastorale de paysan de montagne et de sa famille.
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Je suis né en 1936. J'ai eu 68 ans. C'est avec émotion que je me rappelle mon enfance, de ces années d'après guerre.
Quand je regarde aujourd'hui comment vivent nos enfants, comment nos petits enfants sont « gâtés », et en même temps tellement éveillés, et que je nous vois, nous les anciens, empêtrés dans ces nouvelles technologies que nous avons beaucoup de mal à maîtriser, je me dis que, oui, vraiment un fossé sépare ces deux époques. Et pourtant, seulement cinquante années ont passé depuis, bien trop vite à mon gré. Notre génération a eu la chance de vivre cette transition, l'arrivée de tout ce modernisme que nous trouvons normal, comme s'il avait toujours existé.
Quel émerveillement quand nous avons vu la première image télé ! Quel bonheur quand enfin nous avons pu nous acheter la première voiture, la première machine à laver, le premier réfrigérateur !
C'est seulement en 1932, soit quatre ans avant ma naissance, que nous avons eu l'électricité au village. C'est seulement en 1962, j'avais 26 ans, que nous avons eu l'eau courante au robinet. C'est en 1963 que le premier téléphone fut installé. C'est en 1961 que mon père acheta le premier tracteur agricole. Par contre, après la guerre, ce n'est pas le travail qui manquait. Il fallait reconstruire la France, relancer l'industrie et l'agriculture. Les bras manquaient. Il a fallu employer de la main d'?oeuvre étrangère, majoritairement des Espagnols qui avaient fui le régime dictatorial du Général Franco et de nombreux Italiens, souvent des familles nombreuses, issues de régions pauvres d'Italie. Travailleurs acharnés, très motivés, Espagnols ou Italiens se sont parfaitement intégrés.
Aujourd'hui, ils sont français de coeur comme nous tous. Plus tard, pour le bâtiment, sont arrivés les maghrébins. Nous étions, tous, pleins d'espoir pour l'avenir.
C'est cette période d'après guerre, jusqu'aux années cinquante, dont j'ai de nombreux souvenirs, que je vais essayer de retracer en m'attachant à décrire la vie quotidienne de mes parents, leur cadre de vie, et avec eux, mon enfance de petit paysan.
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Mémoire d'un bécassier Pyrénéen ; le testament du bécassier
Jean-marie Ringeval
- Cairn
- 2 Septembre 2008
- 9782902928392
Mémoires d'un bécassier pyrénéen est paru aux Editions de la Butte aux Cailles à Paris en 1992. Cette maison ayant disparu avant même que ce livre soit mis en vente, ce livre est devenu mythique. Il se négociait une fortune sur internet et les bouquinistes. En effet, l'imprimeur pour récupérer sa dette distillait cet ouvrage au compte-goutte. Nous avons récupéré ce stock. Mémoires d'un bécassier pyrénéen regroupe deux textes parus à vingt ans d'intervalle : Les Carnets d'un bécassier (1959) et Le testament du bécassier qui témoignent de sa passion dévorante pour la chasse en montagne et plus particulièrement celle de la bécasse.