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Belin
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L'Africain
J. M. G. Le Clézio
- Belin éducation
- Classico College - Texte Integral Et Dossier
- 3 Mai 2023
- 9791035827540
Notes par Aurélie Lagadec. Présentation et dossier par Virginie Manouguian
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" Témoigner de la vérité ", telle est la tâche que s'assigna Baldwin.
Héritier de la tradition du prêche et du sermon des Églises afro-américaines, il n'eut de cesse de confronter l'Amérique à ses mensonges et démons. Dans la tourmente des mouvements noirs, il devint une voix - prophétique - celle d'un peuple " invisible ", opprimé, demandant reconnaissance. Dans ses essais enflammés ou didactiques, ses romans provocateurs ou lyriques, ses entretiens et son engagement politique, il révéla l'évidence des choses qu'on ne dit pas, afin qu'un jour l'Amérique vive enfin dans la réalité.
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La collection « Voix allemandes » l attendait depuis lontemps : elle a enfin son Goethe !
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Mon cartable quelle histoire ! 26 souvenirs d'enfance
Abdel Aissou, Marc Lavoine
- Belin Education
- 19 Mai 2021
- 9791035819439
Imaginé par l'Association Le Collectif Mon Cartable connecté (fondée par Abdel Aïssou et Marc Lavoine), et soutenu par la FCPE et Les Éditeurs d'Éducation, cet ouvrage rassemble 26 textes courts dans lesquels des écrivains et des personnalités livrent leurs souvenirs du cartable de leur enfance. En vers ou en prose, ces textes sont autant de déclarations d'amour à l'école : les parfums de rentrée, l'odeur des fournitures, les souvenirs joyeux ou intimidants, les joies de l'enfance, la légèreté ou la gravité selon chacun... Tous évoquent ces moments fondateurs que représentent les années d'école primaire, à travers un objet symbolique : le cartable.
Avec les contributions de Philippe Besson, Amel Bent, Bernard Chambaz, Raymond Domenech, Dominique de Villepin, Laurent Ruquier, Ge´rard Jugnot, Grand Corps Malade, Estelle Denis, Philippe Geluck, Fadela Amara, Bernard Chenez, Corinne Diacre, Azouz Begag...
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Retour a langenstein - une experience de la deportation
Georges Petit
- Belin
- 9 Avril 2001
- 9782701129426
En 1994, Georges Petit retourne pour la première fois à Langenstein, sur les lieux mêmes où il fut déporté.
Pèlerinage décisif. G. Petit parvient à rompre le silence dans lequel il s'était si longtemps tenu. Il peut enfin " traduire en mots " ce qui lui semblait jusqu'alors l'indicible. Retour à Langenstein accomplit un devoir de mémoire : ne pas abandonner la parole à ceux qui " parlent à la place des déportés sans qualité et sans protection ", témoigner en toute vérité " des naufrages autant que des résistances " que suscita jour après jour une barbarie obstinée à détruire toute humanité.
La vie au camp est évoquée par touches, au gré des souvenirs qui ressurgissent, puis, en un récit plus suivi, l'évacuation tragique du camp, en avril 1945, l'évasion enfin. Ne nous y trompons pas : dans sa sobriété rare, dans son honnêteté profonde qui ne prétend qu'à rendre compte d'" une expérience de la déportation ", l'auteur, nous alerte Claude Lefort dans sa Préface, touche au plus grave : " Que les camps permettent d'administrer la preuve que les droits de l'homme sont une fiction et qu'il n'y a pas de résistant, de défenseur des libertés qui ne puisse être amené à perdre jusqu'au sens de son humanité.
D'autres l'ont dit avant G. Petit. Mais il nous fait entendre, à partir de son expérience propre, que la destruction de la personnalité de l'individu et celle du lien social sont indissociables. Le projet de briser l'individu, de faire en sorte qu'il perde la mémoire de soi, la faculté de penser - ce que peut faire un gouvernement tyrannique en le jetant dans une cave où il mourra lentement -, ce projet, dans un camp de concentration où chacun vit au milieu des autres, va de pair avec celui de s'attaquer à la racine de la coexistence, de ruiner la possibilité de l'échange, de la reconnaissance mutuelle, celle-là même qui cherche encore à s'exprimer par la compassion ".
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Novalis est la figure emblématique du premier romantisme allemand qui dura à peine cinq ans (1796-1801). Poète, il est associé à l'image de la fleur bleue. Mais derrière cette légende se cache un penseur dont les écrits philosophiques sont très mal connus, même en Allemagne. Cet ouvrage se propose d'aborder l'oeuvre de Novalis dans son ensemble, non seulement les écrits poétiques les plus connus (par exemple les Hymnes à la nuit) ou son roman Heinrich von Ofterdingen, mais aussi les fragments scientifiques, car Friedrich von Hardenberg (dont Novalis est le nom de plume) fut professionnellement engagé dans l'administration des salines de Thuringe, après avoir suivi des études scientifiques. Romantique, Novalis le fut bien, mais loin des stéréotypes associés à ce terme et que la légende colporta après sa mort, dans un désir de savoir et de connaissance englobant toutes les disciplines, au service d'une écriture poétique d'un genre nouveau.
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Victor Hugo à Guernesey ; asile et exil
Chantal Brière
- Belin
- De L'interieur
- 15 Mars 2013
- 9782701159799
Exilé de France, expulsé de Belgique puis de Jersey, Victor Hugo arrive à Guernesey le 31 octobre 1855. Quelques mois plus tard, pour la première et unique fois de sa vie, il devient propriétaire d'une maison sur les hauteurs de l'île anglo-normande, face à l'océan : Hauteville House.
Août 1872 vit le retour de Hugo à Guernesey ; il y resta un an, le temps de rédiger Quatrevingt-Treize. À partir des notes qu'il consigna dans ses carnets de cette année-là, Chantal Brière invente un journal intime, nous laissant entendre la voix du grand-père comblé autant que celle de l'homme marqué par les épreuves et les deuils ; elle nous fait partager, entre ombre et lumière, les souvenirs de l'habitant des lieux, sa vie quotidienne et nous rappelle sa fidélité aux combats qui hantent son esprit et dont portent trace les murs de sa maison.
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Robert Musil ; le virtuose de la distance
Florence Vatan
- Belin
- Voix Allemandes
- 15 Mars 2013
- 9782701139623
Robert Musil, né à Klagenfurt en 1880 et mort en exil en 1942 à Genève, a renoncé à une carrière universitaire pour se consacrer à l'écriture. Muni d'un solide bagage scientifique et philosophique, il a fait de la littérature un laboratoire expérimental lui permettant d'explorer le royaume méconnu des émotions et d'imaginer de nouvelles possibilités éthiques.
De son premier roman Les Désarrois de l'élève Törless à son roman inachevé L'Homme sans qualités, en passant par ses nouvelles, ses pièces de théâtre et ses essais, Musil s'est révélé un observateur particulièrement lucide de l'effondrement de l'empire austro-hongrois et des bouleversements opérés par le cataclysme de la Première Guerre mondiale et la montée en force des totalitarismes.
Ce « virtuose de la distance » a trouvé dans l'ironie, le multiperspectivisme et la philosophie de l'essayisme des angles d'approche adaptés à la complexité de son époque. Il s'est aussi penché, sous l'égide d'une « mystique diurne », sur les multiples formes du sentiment amoureux, notamment à travers l'amour de l'homme sans qualités pour sa soeur Agathe, amour « aux confins du possible » où l'attrait de l'interdit se pare d'un rayonnement mythique.
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Jean Giono à Manosque ; le Paraïs, la maison d'un rêveur
Sylvie Giono
- Belin
- De L'interieur
- 12 Mars 2012
- 9782701159805
Jean Giono, ce voyageur immobile, a vecu de 1930 jusqu'a sa mort en 1970 au Parais, dont il detestait s'eloigner.
C'est l'une des rares, peut-etre meme la seule maison, ou fut ecrite toute l'oeuvre d'un ecrivain. Sa fille Sylvie retrace la vie litteraire et familiale qu'abriterent ces murs, en nous faisant deambuler de piece en piece au rythme des mutations de la maison comme de son pere. Anecdotes et extraits litteraires, s'entremelent pour tracer le portrait dfun homme contraste et l'atmosphere d'une maison haute en couleurs, ou cohabitaient plusieurs generations. Car Giono avait besoin de calme autant que de la rumeur familiale. Il avait surtout besoin du soutien permanent d'Elise, son epouse, dont Sylvie Giono nous livre ici quelques ecrits inedits. Dans le regard de cette fille aimante mais lucide, le Parais portait bien son nom car l'ame de ce lieu residait dans la personnalite de son pere " toujours attentif, en meme temps que dans ses reves, ailleurs ". -
Trente ans de vie politique avec Léopold Sédar Senghor
Christian Valantin
- Belin
- 4 Février 2016
- 9782701196657
Senghor est connu comme poète, défenseur de la "négritude" et d'un anticolonialisme pacifique.
Intellectuel et ardent promoteur de l'émancipation des peuples, il est également connu comme l'homme qui a conduit le Sénégal à l'indépendance en 1960, et premier président du pays.
Ici, l'un de ses plus proches collaborateurs, un homme que Senghor a suivi et choisi pour l'accompagner en politique alors qu'il était tout jeune, raconte non seulement la pensée et l'éthique que transmettait Senghor à ses équipes mais aussi ses hésitations, ses convictions et ses contradictions.
Christian Valantin a connu Senghor en 1945, alors qu'il état encore lycéen. Lui était issu d'une grande famille de Saint-Louis Sénégal, Senghor, déjà avancé dans sa carrière littéraire, débutait en politique. Senghor, alors député français du Sénégal, l'a rapidement pris sous son aile et lui confie un premier poste en 1958, deux ans avant l'indépendance. Christian Valantin rapporte avec beaucoup de délicatesse et de profondeur son expérience aux côtés de Senghor, marquée par la recherche de l'équilibre démocratique et de la paix sociale, religieuse et culturelle.
Ce livre témoigne du poids des engagements philosophiques de Senghor dans sa pratique politique.
Un témoignage unique sur Senghor, l'homme politique.
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James Fillis ; l'écuyer de l'Europe
Gabriel Cortès
- Belin Equitation
- Histoire Et Culture Equestre
- 5 Octobre 2016
- 9782701196473
Né à Londres, James Fillis (1834-1913) vint très jeune en France. Issu du monde du cirque, il côtoya d'abord François Baucher, dont il fut tant admirateur que critique. Écuyer chez Victor Franconi à Paris, il connut la gloire lors de présentations publiques de chevaux dressés en Haute-École dans les années 1880-1890.
Personnage hors du commun, montant jusqu'à seize chevaux par jour, James Fillis s'est intéressé à toutes les formes d'équitation. Inscrivant sa doctrine dans la tradition de l'École française, il fut aussi un auteur de renom. Fêté dans toute l'Europe, il devint écuyer en chef de l'École centrale de cavalerie de Saint-Pétersbourg en 1898. Il y enseigna jusqu'en 1910 et peut être à bon droit considéré comme le père de l'école russe de dressage dont Filatov, médaillé d'or aux Jeux olympiques de Rome en 1960, fut le digne représentant.
Chantre du mouvement en avant, James Fillis est cependant plutôt connu de nos jours pour son galop en arrière, ou son galop sur trois jambes - dont on moque les « tours de force » qu'ils représentent. L'approche méritait d'être renouvelée car James Fillis, qui n'a cessé de monter à cheval de 8 ans à 79 ans, ne se résume pas à cela. Sait-on, par exemple, qu'il avait pour l'École de Saumur la plus grande admiration ? Et qu'il fut question de le nommer écuyer en chef du Cadre Noir ?
Son esprit critique et son fort tempérament, comme le goût qu'il avait pour les défis équestres (celui avec Saint-Phalle demeure le plus connu) lui attirèrent de nombreuses inimitiés. Mais le succès jamais démenti de son principal ouvrage, Principes de dressage et d'équitation (1890), rédigé avec l'aide de Georges Clemenceau, son élève et ami, prouve le rayonnement de son enseignement qui s'étendit jusqu'aux États-Unis d'Amérique.
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Georges Pompidou ; une certaine idée de la modernité
Jean-pierre Bat, Pascal Geneste
- Belin
- Portraits Historiques
- 25 Septembre 2016
- 9782701183305
Il y a 70 ans, Georges Pompidou devenait le principal collaborateur du général de Gaulle. Prisonnier du mythe gaullien, réduit à l'image du dauphin au destin brisé par la maladie, aujourd'hui Pompidou n'est plus pour beaucoup qu'un souvenir. Pourtant, il a été l'un des artisans les plus essentiels de la construction de la Ve République, d'abord en participant à la rédaction de sa Constitution, ensuite en en devenant le Premier ministre, de 1962 et 1968, enfin en succédant au général de Gaulle, en 1969, à la tête de l'État.
Au-delà des événements exceptionnels qui ont jalonné son existence, cette biographie invite à pénétrer l'univers pompidolien à travers le regard qu'il pose sur le monde de son temps, un regard qui l'invite à privilégier un perpétuel questionnement entre sphère publique et espace privé, tradition et modernité.
En s'appuyant sur quantité de documents inédits, les auteurs révèlent un homme d'État majeur, un témoin et acteur singulier d'une période faste, dont la vision du progrès se nourrit d'une certaine conception de la société. La liberté intellectuelle de Pompidou lui a permis de choisir et d'agir en faveur de la construction d'un bien commun au sein de la Nation française et de l'Europe.
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L'ouvrage se présente sous la forme d'un journal, récit du désarroi d'un homme après un divorce survenu au bout de près de trente années de vie commune. Comme toute l'oeuvre d'Yves Charnet, il relève à la fois de l'autobiographie et de l'écriture littéraire, y compris dans ce qu'elle a de plus direct, dans un registre mélangé, où se mêlent la réflexion, le récit quotidien ou la chronique de rencontres aussi bien littéraires que personnelles.
C'est à une oeuvre cinématographique, et non littéraire, que ressemble ce journal : celle de Maurice Pialat, intime parfois jusqu'à l'impudeur, et très travaillée dans son « écriture ».
Découpage : Un homme s'est raconté (prologue) ; Un mélancolyrique; Déroutes du désir ; Pire que la naissance ; Se réparer tout seul ; Mots de passe (« épilogue »).
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Jacques Amyot, traducteur français
Antoine Berman
- Belin
- L'extreme Contemporain
- 18 Juillet 2012
- 9782701164052
Au XVIe s., afin de prouver que le français, alors considéré comme « vulgaire », pouvait être aussi langue de savoir, Jacques Amyot, évêque et conseiller royal, traduisit la majeure partie des oeuvres de Plutarque. Cette entreprise, couronnée d'un succès éclatant, fit de lui un des « pères » de la traduction, car elle initia le débat entre les deux courants majeurs de la traduction : celui des « Belles Infidèles » où le traducteur embellit le texte original, et celui des traductions littérales où la fidélité au texte prime sur le souci d'adaptation et de « belle littérature ».
Dans cet ouvrage, Antoine Berman ne livre pas tant une étude historique sur Amyot qu'une réflexion profonde sur les rapports entre les traducteurs et l'acte de traduire. Naviguant entre le XVIe et le XXe s, il montre comment la traduction est devenue un acte culturellement controversé, dénotant parfois la peur de l'étranger, mais aussi quels mécanismes et questionnements ont accompagné dans leur tâche les traducteurs de toute époque.
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Par-delà les étiquettes de féministe, d artiste d avant-garde, de pornographe, d anti-fasciste, de nihiliste, d activiste,cette écrivaine autrichienne tantôt mythifiée, tantôt diabolisée, propose une écriture scandaleuse, antibourgeoise, subversive et provocatrice et pratique une esthétique de la subversion qui lui a assuré auprès de ses détracteurs une solide réputation de « salisseuse de nid ».
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Shanghai : le " Paris de l'Extrême-Orient ".
Avenues bordées de platanes ; résidences luxueuses ; hôpitaux et collèges ; clubs et lieux de plaisir ; offices de commerce et maisons de jeux. 1999 marque un double anniversaire. Il y a cent cinquante ans naissait la Concession française de Shanghai, une frange de terre boueuse " concédée " en 1849 par le gouverneur chinois aux étrangers entreprenants qui avaient fait irruption dans sa province. Leur audace, tant celle des Britanniques, déjà sur place depuis quelques années, que celle de nos compatriotes, ébranlait l'empire du Ciel.
Il y a cinquante ans, en 1949, Mao victorieux contraignait les étrangers à quitter la ville. Avaient participé à l'aventure shanghaienne diplomates et négociants, savants jésuites et trafiquants douteux, marins et soldats de l'Infanterie coloniale, religieuses et femmes de petite vertu, malfrats et policiers, mères et enfants, richards et petits Blancs. Et sous l'égide de la Municipalité tricolore s'étaient côtoyées des dizaines de nationalités.
Des Chinois bien sûr, de loin les plus nombreux, fortunés ou misérables. Des Russes blancs fuyant Lénine, des juifs fuyant Hitler. Des chrétiens ottomans protégés par la République, des Portugais lassés de Macao. Des Anglais, des Allemands, des Américains, des Italiens... Et des Japonais, toujours plus de Japonais, à la conquête d'un empire. Le Shanghai des Français, protégé des guerres civiles et des conflits mondiaux pendant un siècle, a été l'un de ces rares carrefours du monde où se croisent cultures et usages, où s'échangent richesses et talents, où se mêlent différences et affinités.
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La revanche des sorcieres - l'irrationnel et la pensee scientifique
Pierre Thuillier
- Belin
- Regards
- 21 Février 1997
- 9782701121109
La science, nous dit-on, est "objective" et "neutre".
Un fossé pratiquement infranchissable séparerait la rationalité scientifique du domaine maudit de "l'irrationnel". Dans une société comme la nôtre, vouée à la technoscience, au culte du rendement et à la technocratie, ce souci d'assurer le primat du rationnel est compréhensible. Et il est clair que certaines étapes du travail scientifique exigent la rigueur de la pensée, du calcul et de l'expérimentation.
Le puritanisme rationaliste, pourtant, risque fort de dissimuler la profondeur et la multiplicité des relations qui unissent le monde de la science à celui de la religion, pis encore à celui de la magie. Maints exemples, dont le plus fameux est sans doute fourni par Newton, sont là pour le confirmer: la science expérimentale a une dette envers les sciences dites "occultes". Cette revanche posthume des sorcières pourrait, selon Pierre Thuillier, désigner un enjeu culturel de première grandeur.
Et cet enjeu, au sens le plus fort, c'est la poésie: comme toutes les activités humaines, la pensée scientifique, aussi bien à sa source que dans ses développements, a partie liée avec la poésie.
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La vie excentrique - voyage dans les mondes extremes
Michael Gross
- Belin
- Regards
- 8 Octobre 2003
- 9782701126319
Comment des êtres vivants survivent-ils au fin fond des océans sous une pression de plus de mille atmosphères, dans des sources chaudes d'où jaillit une eau à 100 °C ou encore dans des mers totalement saturées en sel ? L'auteur de cet ouvrage invite le lecteur à un voyage dans les environnements les plus extrêmes et les plus hostiles de la planète, dont les habitants " excentriques " révèlent des adaptations biologiques étonnantes.
Ce voyage dans le microcosmos du vivant est aussi une formidable introduction au monde fascinant de la biologie cellulaire et moléculaire. La découverte des " extrêmophiles " ouvre en outre de nouvelles perspectives pour l'étude des origines de la vie et pour la recherche de la vie extra-terrestre, et inspirent des applications très prometteuses aussi bien en biotechnologies qu'en médecine.
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Les Becquerel ; une dynastie de scientifiques
Loic Barbo
- Belin
- Les Genies De La Science
- 8 Octobre 2003
- 9782701137162
Moins bien connu que Pierre et Marie Curie avec lesquels il partagea pourtant le premier prix Nobel français de physique en 1903, Henri Becquerel se sentait redevable de sa découverte de la radioactivité de l'uranium à son père Edmond et à son grand-père Antoine-César.
Mais qui étaient ses ancêtres? Comme lui, ils furent physiciens et marquèrent la science de leur temps, se transmettant de père en fils un héritage scientifique couronné par l'attribution du prix Nobel. A travers les époques, de l'Empire à la IIIe République, à travers la physique, des débuts de l'électricité aux secrets de l'atome, ce livre raconte l'histoire exceptionnelle d'une famille unie par-delà les générations, l'histoire d'une dynastie de scientifiques.
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Sauveteurs de l'impossible ; un engagement à haut risque
Barthold Bierens De Haan
- Belin
- 15 Mars 2005
- 9782701137698
De l'Asie du Sud-Est à l'Afrique, de la Bosnie à Haïti, les victimes sont entourées et protégées, prises en charge et soignées.
Mais qui se soucient des sauveteurs, de ces hommes et de ces femmes qui, parfois au risque de leur vie, souvent au risque de perdre leur équilibre psychologique, se penchent sur les victimes des catastrophes et des guerres, charrient et identifient les dépouilles, consolent les survivants, secourent les invalides et nettoient la misère ? Aujourd'hui la plupart des sauveteurs sont des professionnels.
Qu'ils soient humanitaires, sapeurs-pompiers, gendarmes, guides de haute montagne ou marins sauveteurs, les épreuves endurées sont les mêmes. Ils s'approchent de la mort et de la souffrance, de l'épuisement et de l'exil. Qu'est-ce qui les motive ? Quels risques acceptent-ils ? Que leur arrive-t-il durant leurs missions ? Pourquoi éprouvent-ils un étrange sentiment d'abandon et se sentent-ils comme brûlés de l'intérieur à leur retour ? A travers de nombreux témoignages et récits, qui éclairent l'expérience et le vécu des sauveteurs, cet ouvrage raconte leurs succès et leurs échecs, leurs joies et leurs désillusions.
Eux-aussi, contrairement au mythe du héros jeune et infatigable, ils doivent être soutenus et épaulés, car, comme l'écrivait Jankélévitch, " pour pouvoir courir une aventure, il faut être mortel et de mille manières vulnérable ".
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Lettres d'un interne au camp de pithiviers - kalma apfelbaum (1906-1942)
Kalma
- Belin
- 13 Janvier 2005
- 9782701139630
" Hier a été le jour le plus triste de toute mon existence " [...] L'ordre de départ est arrivé avec une commission allemande qui réclamait 1000 hommes [...] Moi, je fais partie de ceux qui partent. [...] Nous allons voyager 15 jours dans des wagons fermés. " Ces mots, Kalma Apfelbaum les adresse, le 24 juin 1942, à " Rachel aimée " (sa femme) et à " chère unique Raymonde " (sa fille âgée de trois ans) dans la dernière lettre qu'il écrit du camp d'internement de Pithiviers. Ce que Kalma ignore, c'est la destination de ce voyage. Le convoi n° 4, dont il fait partie, quitte Pithiviers le 25 juin 1942. C'est à Auschwitz qu'il arrive le 27 juin. Kalma Apfelbaum y meurt le 11 juillet. Le 14 mai 1941, Kalma Apfelbaum avait répondu à une convocation officielle, le " billet vert ", reçu par 4 000 Juifs étrangers. Il fut au nombre de ces juifs que le gouvernement français fit interner, puis " remit " (c'était le terme officiel) aux autorités allemandes. Tout au long de son internement, Kalma écrit à Rachel et à Raymonde. À côté d'une correspondance en français, contrôlée par la censure, il envoie, clandestinement, des lettres en yiddish. L'interné n°28, Kalma Apfelbaum, essaie d'y dire, comme il ne l'avait jamais fait, son amour à ses proches, Ces lettres constituent un document de première importance. Elles sont un témoignage sur les effets de la violence nazie à laquelle les autorités françaises collaboraient.
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Andy ; parcours d'un chuchoteur
Andy Booth, Emmanuelle Hubrecht, Catherine Booth
- Belin Equitation
- 11 Octobre 2016
- 9782701195148
Andy Booth nous invite à refaire avec lui son parcours initiatique à la découverte d'un animal que nous ne connaissons pas si bien que ça : le cheval. Son livre est le récit émouvant, drôle et ô combien instructif de sa vie d'homme de cheval, depuis son enfance dans une ferme de l'Outback australien jusqu'à sa formation auprès de Pat Parelli au Colorado, puis son installation comme instructeur spécialisé en éthologie équine en France.
Cette nouvelle édition complète le parcours d'Andy Booth, un parcours jalonné d'adaptations, d'évolutions et de rencontres décisives.