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Belfond
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Difficile de croire que Les Cendres d'Angela aient déjà vingt ans, pourtant le livre de Frank McCourt a mieux vieilli que la plupart de ceux de la même époque, du fait notamment qu'il n'a rien perdu de sa justesse. Il est peut-être plus pertinent que jamais. L'autobiographie de McCourt a touché la France au coeur, réussi à faire rire ses lecteurs même en ce qu'elle recèle de plus sombre. Aujourd'hui, en 2017, elle est capable d'apporter un éclairage particulier sur notre situation, guère plus réjouissante. C'est, à la base, l'histoire d'un immigré, confronté à la pauvreté, à la solitude, à l'oppression, mais également le récit d'une lutte contre le pouvoir, d'une conquête des possibles, qui passe en revue les thèmes de la foi, de l'adhésion à une communauté, de l'isolement. Deux décennies plus tard, tout est encore là : la violence, l'exil, la privation, le besoin. Imaginez que vous apportiez un exemplaire du livre dans les tours de Saint-Denis, que vous le lisiez sur les quais de Marseille, que vous en discutiez dans la jungle de Calais avec les réfugiés. Leur propre histoire commence de la même façon. Nous ignorons seulement si elle connaîtra un dénouement analogue.
Extrait de la préface de Colum McCann.
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Dans La Terre est ma Demeure, récit autobiographique, Thich Nhat Hanh nous révèle son parcours d'artisan de la paix, le cheminement qui lui a permis de prôner la pleine conscience tout autour du monde et qui a fait de lui un chef spirituel. Dans de courtes vignettes, il évoque tour à tour son rapport à la pauvreté et au dénuement, à la guerre et à l'exil, son combat pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King et la création du Village des Pruniers, autant d'expériences qui incarnent son enseignement : la méditation en pleine conscience. On découvre un homme qui mène depuis toujours un combat de chaque instant en faveur de la paix et de la sagesse, un moine révolutionnaire qui a inventé le bouddhisme engagé pour libérer le peuple et abolir l'injustice sociale.
La Terre est ma Demeure, récit émouvant et optimiste, brosse le portrait d'un homme qui aura fait de sa vie un message. « Nous n'enseignons pas que par la parole. Nous enseignons par notre façon de vivre. Ma vie est mon enseignement. Ma vie est mon message. »
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Dans ce récit autobiographique, Beryl Gilroy retrace la carrière d'une institutrice brillante, débordant d'imagination, pleine de ressources qui devint la première femme noire directrice d'école de Grande-Bretagne entre les années cinquante et soixante-dix. Une lecture incontournable à découvrir dans Vintage.
Peu m'importe que vous ayez travaillé avec Platon, Aristote, Montessori ou Bertrand Russell. Moi, c'est Beryl, et j'entends diriger cette école à ma façon.
Passionnant et inspirant, Black Teacher est le récit autobiographique de l'extraordinaire parcours de Beryl Gilroy, première femme de couleur nommée directrice d'école au Royaume-Uni. Une oeuvre lumineuse et engagée sur l'amour de l'enseignement, la difficulté à s'imposer face au racisme et au mépris, mais aussi l'espoir dans les générations futures.
Publié au Royaume-Uni en 1976, réédité en 2021 et jusqu'ici inédit en France, un texte vibrant d'actualité, qui souligne encore et toujours qu'il est urgent de se débarrasser des préjugés et de faire de l'école un lieu de bienveillance. -
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Je suis un enfant cadeau. Cela veut dire que ma mère m'a donné en cadeau à une autre femme. Pas que j'ai été adopté. Il n'y a pas eu de papier, ni de déclaration administrative. Simplement, ma mère m'a offert à une femme qui n'avait pas eu la chance d'avoir un enfant et qui en était malheureuse. Cette femme, elle s'appelait Boli. C'était l'une des trois coépouses du père de ma mère. Cela se passait en 1951, à Kita, un village à cent cinquante kilomètres de Bamako, au Mali. "
Kabouna Keita n'est pas un enfant comme les autres. Et quand Boli tombe malade, il n'a qu'une idée en tête : sauver celle qu'il considère comme sa seconde maman. Âgé de cinq ans, il trouve un tas d'astuces pour lui payer des médicaments, commence par récupérer des boîtes de conserve qu'il revend au poids, puis des bouteilles de verre. Chaque jour, l'enfant parcourt ainsi des dizaines de kilomètres à pied, à charrier ses sacs. Obstiné et courageux, il devient livreur, apprend à lire et à écrire... et tombe amoureux de l'Amérique. À dix-neuf ans, Kabouna part pour New York et enchaîne les petits boulots, plongeur à Harlem, vendangeur en Californie... puis revient au Mali cinq ans plus tard muni d'un pécule, des projets plein la tête. Il monte sa propre affaire, épouse Marie, la femme de sa vie. Mais l'envie de partir le reprend. Direction la France, cette fois...
Récit autobiographique, L'Enfant cadeau est un merveilleux témoignage d'amour, de courage et d'humanité.
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Plus de deux ans d'enquêtes et, au bout de ce long parcours, les témoignages inédits de mères dont les enfants ont un jour commis l'irréparable. En regard, les analyses et témoignages des professionnels de la santé - assistantes sociales, psychologues - et de la justice - avocats, visiteurs de prison, juges... Un document poignant et éclairant.
Ce livre laisse entendre la voix des mères d'enfants criminels, plus rarement celle des pères ou de l'entourage, mais aussi, fut-ce par bribes, celle des condamnés. Paroles dites, écrites ou rapportées, qui racontent l'irruption du drame, puis le besoin instinctif de faire face, de sauver ce qui peut, ce qui doit l'être encore. Paroles qui empruntent souvent à la triste banalité pour signifier l'indescriptible, cette onde de choc à laquelle aucune famille n'est préparée. Pas de cris ni de plaintes, mais presque toujours l'aveu d'une incompréhension sans fin et le poids du remords, avec, quelquefois, devant un constat trop pénible, la tentation du déni ou la volonté farouche de rétablir la vérité, de prouver l'innocence. Il y a enfin les mères qui doivent mettre des mots sur un crime qui échappe à la raison et à la justice des hommes. Et celles qui parlent au nom de celui qui n'est plus, qui a mis fin à ses jours, ou qui fut l'un des derniers à monter à l'échafaud... En regard des témoignages de ces femmes ou des proches de la personne condamnée, des professionnels de la justice et de la santé livrent leur expérience et leurs réflexions sur le destin qui prend forme dans les plis du roman familial et le jeu des représentations sociales. Penser l'acte criminel ou la folie, en explorer les ressorts, c'est aussi rendre justice aux mères qui ont subi l'infamie sans jamais renier leur enfant.
Maria Carrier est allée à la rencontre de ces mères dont les enfants ont un jour commis l'irréparable. Après plus de deux ans d'une enquête difficile, elle nous livre un document poignant et éclairant. -
Michel Hilger est "altiste peintre", compositeur, pianiste, chef de choeur, professeur, et père de quatre garçons. Adopté à l'âge de trois ans, il ignore tout de ses origines. Celles-ci lui ont pourtant laissé en héritage une grave anomalie du système nerveux.
À 42 ans, il fait sans le savoir un premier AVC en plein concert mais réussit à terminer la partition d'Une petite musique de nuit de Mozart. Quelques années plus tard, un second AVC hémorragique le condamne, et de ses phases comateuses il entend les médecins envisager de récupérer ses organes. Sauf que Michel n'a aucune intention de mourir. Il veut vivre. Et se réveille, paralysé du côté droit. Le corps médical lui suggère une rééducation classique et lui annonce qu'il ne touchera plus jamais un alto.
Michel refuse la maladie et ses séquelles. Animé par une volonté inouïe, contre l'avis de tous, il décide avec toute sa foi et son expérience d'artiste de rentrer chez lui et, par le réapprentissage des gestes quotidiens, de reprendre sa vie là où il l'avait laissée. Tout simplement.
Né « Éric » de parents inconnus, déclaré pupille de la nation sans motif officiel avant d'être accueilli par sa famille de coeur, Michel Hilger n'a pas encore résolu le mystère de son ascendance mais il a toujours cru en ses rêves. Puisse-t-il, à travers cet ouvrage, vous aider à accomplir les vôtres...
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Septembre 2012 : T., 13 ans, fait sa rentrée en classe de 4ème dans un collège catholique des beaux-quartiers. C'est sa troisième rentrée dans cet établissement. Après une première année supportable et une deuxième plus difficile, cette dernière année va ressembler à un enfer.
Tout avait pourtant bien commencé. Le collège se présentait comme un lieu ouvert et accueillant, où apprentissage se conjuguait avec plaisir et modernité. On y vantait l'attention portée à chaque élève. Des arguments auxquels la mère de T. est particulièrement sensible : son fils, dyslexique, connaît quelques difficultés scolaires.
Mais au fur et à mesure des semaines et des mois qui passent, la bonté et la charité chrétiennes vont montrer un autre visage : humiliations, punitions injustes ou excessives, professeurs psychorigides, communication désastreuse, devoirs et contrôles pléthoriques... Un gouffre sépare les promesses et la réalité.
C'est sur un ton vivant et enlevé que Véronique de Bure raconte cette année particulière, choisissant l'humour ou l'ironie pour raconter des épisodes parfois tragiques.
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Devenu un auteur classique, Zweig apparaît, de nouveau et comme toujours, d'une actualité brûlante.
La biographie française de référence est enfin rééditée, augmentée d'un avertissement et d'une postface incluant un survol critique du paysage zweiguien de ces dernières années.
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