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Éditeurs
Anne Carriere
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Née en 1895 dans une famille juive de Nuremberg, Lucie Adelsberger commence sa carrière de médecin en 1919. Elle s'installe à Berlin, devient une brillante allergologue et pédiatre, et intègre le prestigieux Institut Robert-Koch avant d'en être chassée par les lois nazies. Refusant un poste aux États-Unis pour rester auprès de sa mère grabataire, elle est déportée en 1943 à Auschwitz, où elle est affectée aux ordres de Mengele, avant d'être transférée à Ravensbrück. La guerre finie, elle s'installe à New York, reprend une carrière scientifique et médicale et y décède en 1971.
Dès sa sortie des camps, en 1946, elle avait rassemblé ses souvenirs dans un livre, qui fut publié en 1956. Elle y relate les vexations et le climat angoissant des quelques mois qui précèdent la déportation dans le Berlin de 1942-1943, puis sa survie dans les camps. On trouve dans ce témoignage des portraits en creux, tels ceux du jamais nommé Mengele, le « médecin chef », et d'autres, beaucoup plus chaleureux, comme celui des jeunes filles « mère » et « grand-mère » à 14 ans, voire truculent comme celui du dentiste, ou pittoresque, comme celui des danseuses du ventre tziganes. Elle procède par petites touches, par courts chapitres centrés sur une personne ou un épisode. Ce livre a été traduit en anglais (États-Unis) en 1995. -
Atteint du locked-in syndrom (ou syndrome de l'enfermement) depuis vingt ans, Philippe Vigand est paralysé des pieds à la tête.
Privé de l'usage de la parole, il ne peut s'exprimer que par battements de paupières. Le handicap est (très) lourd, mais le cerveau intact, l'esprit vif, le regard aigu, l'humour corrosif... Et cela donne un livre tonique et décapant.
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Ce livre ne prétend pas être un traité de sociologie ni un guide de la retraite idyllique. Il offre des portraits de personnes très différentes et issues de milieux sociaux divers, en retraite récemment ou depuis longtemps, et propose, à travers leur expérience, quelques pistes, quelques idées d'occupation pour ceux qui ne savent pas comment affronter cette nouvelle étape de leur vie. Avec une grande sensibilité, l'auteur restitue leur parcours, et se met à l'écoute de leurs doutes ou de leurs interrogations pour dégager le fil directeur qui les a menés à une retraite épanouie.
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La Route des abeilles retrace le parcours d'un jeune chiite du sud du Liban amené à devenir un enfant soldat dans les rangs du Hezbollah.
Tournant le dos à une famille modérée et aimante, il accédera, pendant ses treize années au sein de la formation, aux échelons supérieurs du parti. Étudiant en droit puis en économie à l'Université américaine de Beyrouth, il devient un leader étudiant pour la cause avant de se laisser peu à peu fasciner par la diversité et la sécularité qu'il découvre dans la capitale. Ouvrant les yeux sur la duplicité, la corruption et le fanatisme du Hezbollah, il le quitte : une première dans l'histoire de ce mouvement, peu habitué aux voix discordantes.
Traître aux yeux de ses anciens frères d'armes, il va entamer un long et difficile chemin vers l'émancipation, qui le conduira du Liban ravagé par les conflits jusqu'aux Etats-Unis, où il suivra un doctorat, pour finir soupçonné de terrorisme et expulsé après le 11 septembre 2001.
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Ce livre n'avait qu'un lecteur, un destinataire et un seul.
Avec ce livre, je n'avais qu'un seul but. Que mon père le lise. Alors j'ai commencé à écrire et il est tombé malade. Maladie de la mémoire. Je me suis dépêchée, écrire devenait urgent. Vite avant qu'il ne sombre, que les mots ne deviennent, des hiéroglyphes illisibles. Il était déjà trop tard. Sous mes airs de lièvre shooté, je ne suis rien d'autre qu'une tortue. Et encore, pas une rapide. Alors, dans la lenteur de l'écriture, je l'ai fait vivre.
Et plus je l'écrivais, plus il était vivant, plus jeune et en forme. J'ai continué d'écrire de plus en plus lentement pour le maintenir en vie. Ça n'a pas marché. J'en ai été la première étonnée. Ceci n'est pas une biographie de Bob Denard, juste le livre plein d'émotion, de douleur ; de rage et de drôlerie d'une fille qui a mis des années avant d'en finir avec Oedipe. Un portrait étonnant de l'homme qui fit sauter les gouvernements, servi par une écriture incisive où certains mots tombent comme des couperets et d'autres glissent comme une caresse.
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En disparaissant, ma mère m'a légué deux choses : un gène et une histoire. Pour être précise, un mauvais gène et une belle histoire. Elle voulait d'ailleurs écrire son autobiographie. Peu à peu, l'histoire de ma mère est devenue la mienne, mais aussi celle de ma soeur et de ma fille, dont j'étais enceinte. Par la force des choses, par la faute des gènes BRCA1 et BRCA2, qui révèlent une mutation génétique et une hérédité dans certains cancers du sein et des ovaires. Chez nous, tout se transmettait par les femmes, l'amour comme la maladie, nous devions l'accepter. Plus tard, quand ma mère eut les résultats du dépistage génétique, ma soeur et moi avons dû choisir de nous soumettre ou non à cet examen. Ainsi saurions-nous si notre grand-mère et notre arrière-grand-mère maternelles, victimes de cancers du sein précoces, tout comme ma mère, nous avaient fait cette mauvaise blague.
À quelques jours de sa mort, ma mère me dit : « C'est toi qui écriras mon bouquin. » Pendant des années, j'ai eu bien trop d'épreuves à surmonter, avec la vie, mes seins et moi-même, pour me lancer dans l'écriture. Mais l'idée de transmettre à ma fille l'histoire d'une lignée de femmes pas tout à fait comme les autres faisait son chemin. Et puis, Angelina est passée par là. En 2013, elle a fait paraître un article intitulé «My medical choice» dans le New York Times. Angelina Jolie osait parler au monde entier de sa double mastectomie, une opération préventive dévastatrice autant que libératrice. Une opération qui réduisait de 87 à 5 % son risque de contracter un cancer du sein. Elle aidait des milliers de femmes en brisant un tabou. Soudain, j'étais prête moi aussi. À parler. À écrire. À apporter mon témoignage pour aider les autres. Les 32 000 porteuses déclarées de l'un de ces gènes en France, soit 1 femme sur 500, soit aussi 5 % des femmes atteintes d'un cancer du sein. Toutes ces femmes confrontées, un jour ou l'autre, à l'ablation et à la reconstruction de leurs seins.
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Une famille d'origine marocaine, dans une cité populaire d'Anderlecht, en Belgique : le père, la mère, le fils. Et Farah, la souffre-douleur, la moins que rien, qui doit payer de toutes les manières possibles la faute originelle d'être née fille, jusqu'à l'horreur des jeux sexuels dans lesquels son père l'entraînera, de ses 4 ans à ses 15 ans, avec la bénédiction d'une mère pour qui le rôle d'une fille est de se soumettre aux désirs des hommes. Même les plus monstrueux, même s'ils doivent détruire une enfant.
Les années ont passé, et Farah n'a pas été détruite. Blessée à vie, elle a trouvé la force de s'évader, de fuir le cercle pervers où elle était enfermée. Et de se reconstruire. Pour preuve, ce témoignage puissant, souvent déchirant, mais qui sait aussi être drôle, prendre une distance salutaire avec l'horreur des faits qu'il dénonce. Devenue une femme libre, Farah Kay a acquis le courage de regarder en face, avec une colère lucide, ce père, cette mère, et cette version obscurantiste, régressive, d'un islam qui peut, parfois, rejeter les jeunes filles hors de l'humanité.
Mais rien ne saurait arrêter quelqu'un qui, comme ce livre le raconte, a décidé de redevenir humain, envers et contre tout.
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Une mère tue son enfant pour punir son compagnon, un jeune homme devient assassin " par amitié ", un autre tue son père avec la bague qu'il lui a volée, une épouse empoisonne son mari grabataire, une femme place son nourrisson étouffé au congélateur afin que le père le découvre, un marginal poignarde un prêtre pour "tuer le Père"...
Voici, décrits dans ce livre, quelques-uns des portraits d'accusés dont les passages à l'acte interpellent non seulement la justice, mais aussi la psychiatrie et l'ensemble des sciences humaines. Au fil des audiences de cours d'assises, qui constituent un champ d'observation privilégié, cet ouvrage restitue minutieusement les faits et les dires, et tente de comprendre le sens de tragédies humaines complexes dont la densité dépasse tout récit fictionnel.
La conclusion majeure est que tout crime en cache un autre ; chaque mobile allégué dissimule des mécanismes psychiques et socioculturels bien plus profonds et bien moins apparents ; chaque acte criminel, enraciné dans le passé, révèle l'imaginaire de l'accusé et son rapport symbolique au monde. Passages à l'acte plonge le lecteur dans les problématiques les plus actuelles du champ pénal : approche psychanalytique du crime comme réponse à une angoisse d'anéantissement psychique, controverse psychiatrique autour de la " confrontation à la Loi " du criminel psychotique, effondrement symbolique de la Raison au profit d'une exigence individuelle de plaisir immédiat, revendications des victimes dorénavant sacralisées, refus de considérer tout aléa comme une fatalité sans responsabilité, et débat sociologique sur la fonction réelle du crime et du criminel dans la société.
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En 1978, Hugues de Montalembert a été agressé à New York par deux hommes venus le voler. Lors d'un affrontement violent, l'un d'eux lui a jeté du décapant au visage. En quelques heures, il s'est retrouvé aveugle. Cet ouvrage est le fruit de trente ans de réflexion sur les conséquences de cette nuit-là. Avec une concision et une force remarquables, mêlant la pensée actuelle aux extraits de son journal intime d'alors, l'auteur retrace, sans jamais s'apitoyer sur son sort, ce par quoi il a dû passer : accepter que la vie bascule brutalement, se rééduquer pour retrouver, autant que possible, une existence libre et indépendante, savoir se faire aider mais aussi savoir établir avec les autres une relation dans laquelle sa condition se ferait oublier. De façon étonnante, il a continué à voyager seul à l'autre bout du monde, et même à voir, bien qu'il ait perdu l'usage de ses yeux. Mi-témoignage, mi-essai, ce livre est aussi une méditation inspirée sur les ressources dans lesquelles nous pouvons puiser pour affronter les pires épreuves.
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Police mon amour ; chroniques d'un flic ordinaire
Bénédicte Desforges
- Anne Carriere
- 4 Mars 2010
- 9782843375637
Police mon amour est un recueil de chroniques dévoilant le quotidien des « flics de base », c'est-à-dire de la police en uniforme. L'auteur y puise la matière de ces courtes histoires qui sont autant de nouvelles émouvantes, tantôt cocasses, tantôt tragiques. Elle brosse le tableau sans complaisance de l'univers de la rue - celui de la trop réelle fracture sociale - et un portrait de ces hommes et de ces femmes que l'on n'aime que dans les séries américaines. Il y a dans ses chroniques un air d'universel, un souffle qui dépasse l'exercice d'observation d'un milieu pour nous parler de cet ensemble si complexe qu'on nomme la société française. Bénédicte Desforges est une conteuse qui a fait un très long voyage dans nos villes, nos arrière-cours, partout où nous-mêmes, trop souvent, n'avons pas voulu ou pas osé nous aventurer.
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Diaryatou naît en 1985 en Guinée. Son père a 4 épouses et 32 enfants. Elle est confiée à sa grand-mère, qui l'élève dans un village sans électricité. Comme toutes les filles là-bas, elle est excisée à l'âge de 8 ans.
A 14 ans, elle retourne à Conakry. Son père la marie par procuration à un Guinéen qui déclare travailler pour l'Union européenne en Hollande. On lui promet un futur époux attrayant, qui soutiendra financièrement sa famille. Munie de faux papiers - elle n'est pas en âge de se marier -, elle débarque en Hollande. Son mari est en réalité un marabout aux tendances sexuelles violentes, qui vit déjà avec une autre femme. Diaryatou fait une fausse couche sans même savoir ce que signifie être enceinte. Elle perd un second bébé car son époux refuse toute assistance médicale lors de son accouchement.
Ils partent ensuite pour la France. Diaryatou est pleine d'espoir, mais les violences continuent. Elle vit recluse dans un appartement sombre. Un jour, elle voit, à la télévision, une jeune femme qui témoigne sur les violences conjugales et explique comment elle a fui un mari cruel.
Le 20 janvier 2004, Diaryatou fait ses bagages et se retrouve à la rue. Impossible de rentrer chez elle, elle serait disgraciée. Elle obtient finalement de l'aide des autorités. Un long processus d'intégration en France se met en route.
Ce livre bouleversant retrace la lutte d'une jeune immigrée clandestine pour sa survie et son identité.
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Mon chemin mené au Tibet ; les enfants aveugles de Lhasa
Sabriye Tenberken
- Anne Carriere
- 3 Octobre 2001
- 9782843371653
Sabriye Tenberken est née en 1970 près de Bonn.
Atteinte très jeune d'une maladie de la rétine, elle devient progressivement aveugle. Un handicap qui ne l'empêche pas de poursuivre des études de sociologie, de philosophie et de tibétologie. Passionnée, elle met au point un alphabet en braille tibétain et, à 26 ans, part seule en Chine afin d'obtenir l'autorisation de s'occuper des enfants aveugles du Tibet : rejetés par la société et parfois même par leur famille, ces derniers sont souvent condamnés à la mendicité et à la misère.
Résistances des autorités qui la renvoient d'une administration à l'autre, réticences des familles à lui confier leur enfant, difficultés à réunir les fonds nécessaires à la réalisation de son projet, Sabriye Tenberken se heurte à mille obstacles. Mais à force de volonté et de persévérance, elle parvient enfin à ouvrir, à Lhasa, la première école pour aveugles. Son but : alphabétiser les enfants, et surtout les rendre autonomes et leur donner un métier.
Son étonnant témoignage reflète l'inépuisable énergie d'une femme qui a réussi à dépasser son propre handicap pour venir en aide aux autres. Une merveilleuse leçon d'espoir et de générosité.
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" tu te souviens de ce que je t'ai dit une fois à propos des châteaux de sable? ce n'est pas grave s'ils s'écroulent, tant qu'ils nous ont donné beaucoup de joie.
C'est la force de vivre qui compte, bonhomme, pas les regrets ni les remords. " récit d'amour filial poignant et singulier, la théorie de la petite cloche s'adresse à chacun de nous et trace un chemin parmi les méandres de l'existence.
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En quoi la vie d'Alice eût-elle été différente si Cricri, sa petite soeur trisomique, était née " ordinaire " ? Nul doute qu'elle eût été remplie de moins d'amour, de chansons et de musique ! Car Cricri, c'était la joie de vivre, la danse et les gros câlins.
Même si tout n'était pas toujours rose, même si au début son papa " l'évite un peu ", même si... Mais à peine un chagrin pointe-t-il son nez qu'aussitôt Cricri l'oublie, le gommant d'un éclat de rire. Parce que, dans la famille Donadel, on aime la vie, même si ! A travers les mots d'Alice, c'est Cricri qui se raconte dans ces pages étonnantes de fraîcheur et de gaieté. Des mots simples et émouvants qu'elle offre à sa soeur, au nom de tous ceux que l'on dit " différents ".
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Passionnément vieux ; portraits intimes
Liliane Delwasse, Frédéric Delpech
- Anne Carriere
- Document Anne Carriere
- 12 Janvier 2005
- 9782843372988
Et si l'on était plus riche à la fin de son existence qu'au début ? A l'ère du jeunisme érigé en valeur, il semblait nécessaire de remettre les choses à leur place.
A travers une série de portraits intimes, les auteurs nous présentent des vieillesses épanouies, des gens âgés qui travaillent toujours, créent, aiment, voyagent, rêvent, font des projets. Savourant un sentiment inédit de liberté, les uns parlent de " transformation ", les autres de " reconversion ", voire de " nouvelle vie ", jamais de fin. Sans nier les soucis du quotidien, tous revendiquent un appétit de vivre intact, adouci par " cette sérénité et cette sagesse que seul donne le grand âge " (Jacqueline de Romilly).
Leur recette ? Aucune, si ce n'est, pour le Pr Baulieu, spécialiste du vieillissement, cette évidence : " Le secret pour bien vieillir ? Avoir bien vécu ! " Un livre salutaire quand on sait qu'en 2010 les plus de 60 ans seront plus nombreux que les moins de 20 ans.
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Ya benti ! ma fille ! ; itinéraire d'une jeune reporter en terres d'Islam
Cecile Hennion
- Anne Carriere
- 23 Février 2005
- 9782843372971
Les reporters fascinent mais qui sont-ils vraiment : des idéalistes, des aventuriers, des accros à l'adrénaline ? Cécile Hennion nous livre ici un témoignage rare en retraçant son propre parcours, de l'appel mystérieux d'un Orient idéalisé par une universitaire à la réalité du terrain vécue par une jeune journaliste.
Entre petite et grande histoire, elle nous parle de l'envers du décor, du trajet personnel d'une jeune femme française plongée dans un univers souvent en guerre, peuplé d'hommes et de groupes aux noms inquiétants : Brigades el-Aqsa et Hamas en Palestine, Hezbollah libanais, Muhajiroun londoniens, combattants irakiens. Elle nous parle aussi des aléas de son métier : la solitude, la difficile position de femme dans des pays qui nient la féminité, et l'émotion qu'il faut contenir, mais qui prend à la gorge et ne quitte plus la mémoire...
Et puis les amitiés inattendues, les moments insolites, l'humour du désespoir et l'amour en point de fuite. Fragments d'une vie de voyages, galerie de portraits inoubliables, ce livre est le récit émouvant d'une jeune femme qui s'interroge sur sa passion, son métier et ce qu'il a fait de sa vie.