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Littérature
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Virginia Woolf est une icône dont on a reproduit le visage à l'infini, dont on a usé certaines formules jusqu'à la corde : des images et des mots décontextualisés qui font écran, dépolitisant son oeuvre. Pourtant, celle-ci dialogue avec notre temps.
En féministe, Adèle Cassigneul mêle les voix et les registres pour revisiter à l'oblique la figure de VW, mettre en valeur la pluralité de ses gestes (d'écrivaine, de journaliste, d'éditrice) et réfléchir à ses engagements politiques et littéraires, ainsi qu'à leurs limites. -
« J'ai cessé d'imaginer un jour, je ne sais plus quand ni pourquoi. Je sais pourtant ce que je dois à l'imagination : de n'avoir pas péri, mille fois au moins. Et si j'ai désormais retrouvé son chemin, je ne veux plus le perdre. »
Imagine, dit la chanson. Il suffirait d'un mot pour faire advenir l'impossible - le bonheur, la paix et tout le reste. Rien, pourtant, n'apparaît plus difficile aujourd'hui.
Pour explorer les multiples facettes de l'imagination, Laura El Makki nous offre un voyage poétique au coeur des oeuvres de celles et ceux qui sont allés au-delà du vrai et du vécu. On y croisera, entre autres, les soeurs Brontë, Mary Shelley, Ursula K. Le Guin, George Orwell, Marcel Proust ou encore Gaston Bachelard, mais aussi le père Noël, un monde peuplé d'amis imaginaires, des rêves oubliés qui refont surface...
À quoi sert d'imaginer ? À rien. À tout -
Petit éloge des cocktails
Agnès Mathieu-Daudé
- Les Pérégrines
- Petit Éloge
- 25 Avril 2025
- 9791025206690
Le cocktail serait-il la plus cinématographique, littéraire ou... érotique des boissons ? Agnès Mathieu-Daudé n'est pas loin de le penser, au terme de cette désaltérante enquête qu'elle a menée pour vous. Après tout, un cocktail ne se déguste pas n'importe où, n'importe comment, ni avec n'importe qui.
Mais de quel cocktail parle-t-on ? Il n'est qu'à voir le nombre de variantes fantaisistes figurant aux cartes des établissements huppés ou des paillottes de plage pour comprendre qu'en la matière, le doute est non seulement permis, mais encouragé : le cocktail est la boisson dont vous êtes le héros, un terrain de création sans limite.
De martinis en daïquiris, d'Hollywood à Waikiki, l'autrice mélange avec l'habileté d'une mixologue des ingrédients pratiques, historiques, culturels et personnels, pour nous proposer un texte plein d'humour, tantôt strong, sweet et sour. -
Pétit éloge de la procrastination
Emmanuel Villin
- Les Pérégrines
- Petit Eloge
- 4 Octobre 2024
- 9791025206485
«"Écrire, c'est ne pas parler", estimait Marguerite Duras. C'est aussi ne pas écrire - l'autrice de La Vie tranquille et de Moderato cantabile ne m'aurait pas contredit. Car mille choses plus pressées attendent l'écrivain : caresser son chat (l'écrivain a un chat), tailler ses crayons, aller à la piscine... L'écrivain est trop occupé pour s'adonner à l'écriture. Il n'est toutefois pas le seul à pratiquer cet art de l'atermoiement, et ce livre sera l'occasion de citer quelques modèles du genre.»
Alors que se multiplient les ouvrages pratiques nous enjoignant à ne plus procrastiner, il était temps d'allumer un contre-feu en faisant l'éloge de ce mode de vie. Mal du siècle ? Vice ? Péché capital ? Non, la procrastination est au contraire la voie de l'excellence, celle qu'empruntent les génies. -
« J'aurais voulu courir à perdre haleine, tout nu, sans souci de la bienséance. M'endormir sur-le-champ et me réveiller toujours de bonne humeur, être heureux de sortir, heureux de rentrer, ne rien savoir de l'avenir, négliger le passé. J'aurais voulu être fidèle jusqu'à la mort, ne jamais me plaindre, ne rien expliquer. Qu'on lise en permanence dans mes yeux l'amour infini qui passe par moi et auquel rien ne fait obstacle.
La meilleure version de moi-même, c'est mon chien. »
L'auteur, amoureux déraisonnable des chiens, observe avec humour son quotidien avec Biloo, ces moments de vie en commun, drôles, joyeux ou angoissants. Il découvre peu à peu ce lien unique qui transfigure à la fois le maître et le chien - jusqu'à se demander parfois qui, des deux, est vraiment le maître.
Si Biloo est bien le héros de ce livre, on y croisera aussi des chiens mythologiques, présidentiels, de secours, guides, stars de cinéma ou encore personnages littéraires...
Didier Tronchet est humoriste, dessinateur, écrivain, réalisateur. Ses passions font la matière de ses récits littéraires, parmi lesquels Petit traité de vélosophie, Le Chanteur perdu, Petit éloge de la chanson française... Il était temps qu'il consacre un texte à la plus grande de ses passions : son chien. -
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Marguerite Durand : Lutter par la presse
Lucie Barette
- Les Pérégrines
- Les Audacieuses
- 21 Mars 2025
- 9791025206652
Comédienne, journaliste, syndicaliste, suffragiste, Marguerite Durand est une pionnière de la presse féministe. En 1896, elle est envoyée par Le Figaro pour couvrir - et discréditer - le Congrès féministe international, mais, frappée par la justesse des revendications, elle décide de s'investir à son tour dans la lutte pour les droits des femmes.
Elle fonde ainsi le journal La Fronde, premier quotidien entièrement rédigé et fabriqué par des femmes. Jamais à court d'idées et forte de son pouvoir d'influence, elle monte des syndicats pour les ouvrières, organise les premières candidatures électorales féminines, crée une résidence pour femmes journalistes, ouvre le tout premier cimetière pour animaux...
En se plongeant dans la correspondance de Marguerite Durand et dans les nombreuses archives que ses camarades féministes lui confièrent, Lucie Barette fait revivre cette militante flamboyante sans en occulter les zones d'ombre et retrace l'histoire du matrimoine féministe aujourd'hui soigneusement conservé à la bibliothèque Marguerite Durand. -
Petit éloge de la médiocrité
Guillaume Meurice
- Les Pérégrines
- Petit Eloge
- 3 Février 2023
- 9791025205785
Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (JC Lattès, 2021). Il est médiocre, comme tout le monde, mais il le vit plutôt bien. -
Petit éloge de la jouissance féminine
Adeline Fleury
- Les Pérégrines
- Petit Eloge
- 3 Février 2022
- 9791025205495
La jouissance féminine a fait au fil des siècles l'objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société.
Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu'elle remette ses sens en éveil, qu'elle décide de séduire et de se laisser séduire. Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant, un reflet de toutes les femmes qui refusent que leur désir soit bridé.
Entre essai littéraire et autofiction, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références culturelles, nous fait ressentir à chaque page que jouissance et liberté sont indissociables.
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Le 11 juillet 1949, un terrible accident de vol brise la carrière naissante de Jaqueline Auriol et la laisse défigurée. Tout le temps de sa rémission, celle qui est alors surtout connue pour être la très médiatique belle-fille du président de la République n'a qu'une hâte : voler à nouveau.
Après de nombreuses opérations chirurgicales, elle se lance à corps perdu dans l'aviation jusqu'à devenir la première femme pilote d'essai en France, une championne de voltige aérienne et même plusieurs fois la « femme la plus rapide du monde » dans les airs.
De la clandestinité pendant la Seconde Guerre mondiale à la course aux records de vitesse, en passant par les coulisses de l'Élysée, Jacqueline Auriol raconte avec authenticité, passion et humour son parcours, sa carrière d'aviatrice et la manière dont celle-ci lui a permis de se reconstruire en repoussant sans cesse ses limites - et celles qu'on voulait lui imposer.
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Indépendants, curieux, mystérieux et - c'est incontestable - adorables, les chats ont réussi leur mission : conquérir le coeur des humains.
De Pattenrond, le chat d'Hermione Granger, aux reels Instagram, du Smelly Cat de Friends à l'insaisissable Catwoman, il faudrait plus de neuf vies pour recenser leurs déambulations inspirées, aussi bien dans nos quotidiens que dans la pop culture. Vénérés sous Cléopâtre, puis associés aux sorcières à la Renaissance, leur rédemption et leur salut viendront des artistes : les dessinateurs, comme l'Anglais Louis Wain, les poètes T. S. Eliot ou Baudelaire, les peintres Manet ou Balthus, et bien sûr les écrivains.
Un petit éloge jubilatoire qui tente d'approcher le mystère de l'attachement des humains aux chats. -
Les cafés sont des parents pour ceux qui n'en ont plus, ils sont ce pote qui ouvre toujours sa porte, complice et accueillant. Que l'on s'y rende seul pour écrire ou noyer son chagrin, que l'on s'y retrouve en bande pour rire, réviser ou s'engueuler, à deux pour démarrer ou finir une histoire d'amour ou de cul, les cafés sont un lieu de lien social. Certains ont une histoire qui se mêle à la grande, d'autres sont anonymes mais ont changé des destins.
Léa Wiazemsky les fréquente depuis l'adolescence, elle s'y est toujours sentie à sa place. De ses troquets de lycéenne aux grands cafés mythiques, elle nous embarque, entre souvenirs personnels et histoire collective, dans un vagabondage littéraire qui met à l'honneur les cafés et celles et ceux qui les tiennent. -
Figure majeure du féminisme des années 1970, icône de l'écriture et de la pensée lesbiennes, Monique Wittig reste une énigme. Tenant à la fois de l'enquête, du récit et de l'étude, ce « brouillon pour une biographie » cherche à percer son mystère et à écrire sa « vie éternelle » - sa vie vécue et celle qu'elle continue d'avoir après sa mort. Nous n'en avons pas fini avec Wittig, cela ne fait que (re)commencer.
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Petit éloge de la gourmandise
Nicolas d' Estienne d'Orves
- Les Pérégrines
- Petit Éloge
- 4 Février 2021
- 9791025205150
Souvenirs d'enfance et rages du moment ; visites dans des restaurants fameux ou oubliés ; odes à l'andouillette, la nèfle, le sablé à la confiture, la figue, les vins du Rhône, les Haribo ; tête de veau et Kinder ; déjeuners de conféries aussi secrètes que savoureuses ; critiques gastronomiques plus ou moins fréquentables, ogres, poètes et cannibales...
Il y a tout cela, et bien plus, dans l'arborescence mémorielle et gourmande de Nicolas d'Estienne d'Orves. Le tout saupoudré de colère, de coups de sang, d'images parfois lointaines, d'une foi qui sait être mauvaise et d'un amour sincère, réel, jamais repu, pour les joies de la gueule.
Si la gourmandise est universelle, le goût est singulier. Aujourd'hui, celui de « NEO » vous invite à sa table et vous souhaite bon appétit.
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2019, Californie : Lana Del Rey tente de convaincre Joan Baez de monter avec elle sur scène. La reine du folk est d'abord méfiante face à celle qu'elle prend pour un produit marketing. Mais au fil des jours elle découvre une jeune femme intelligente, une artiste et une poétesse portant au coeur la nostalgie d'un rêve américain impossible et brisé.
1996, Lake Placid : Elizabeth, 11 ans, échappe à la vigilance de ses parents pour retrouver son ami Parker dans les bois, la nuit. Quand celui-ci disparaît mystérieusement après leur rencontre à l'aube avec une femme nue, à la peau diaphane et à la bouche rouge sang, sa vie bascule.
Au croisement de ces deux temporalités surgit une Lana Del Rey fascinante, mystérieuse mais attachante, irréductible à tous les clichés que l'on a voulu lui accoler. -
Simone de Beauvoir dévorait la vie en en consommant les multiples possibles : la vitesse avec la voiture, la musique et la danse dans les caves germanopratines, l'ivresse grâce aux alcools forts et, enfin, le sexe avec ses passions et ses amitiés polyamoureuses. Quarante ans après la mort de Jean-Paul Sartre, elle est plus citée, lue et admirée que le philosophe de l'existentialisme. Ses écrits et ses engagements répondent à aux doutes, rages et désirs des jeuens générations.
Dans Beauvoir, Géraldine Gourbe aborde cette figure mythique du féminisme par le biais de différentes personnalités qui l'ont inspirée et qui permettent de (re)découvrir une autre Beauvoir : la journaliste anticonformiste dressant le portrait de Brigitte Bardot, l'éditrice de Violette Leduc, la militante anticolonialiste ayant défendu Djamila Boupacha, l'écrivaine amoureuse de Nelson Algren, la figure de proue féministe pour Françoise d'Eaubonne...
Cette approche originale et inédite replace ainsi Simone de Beauvoir dans la perspective des féminismes contemporains. Géraldine Gourbe est philosophe, critique et commissaire d'art, spécialiste de la scène artistique de la Californie du Sud, de l'histoire des pédagogies radicales et du féminisme inclusif. Elle a enseigné la philosophie de l'art à l'Ensad, l'université de Metz, Sciences Po Paris, aux Beaux-Arts de Marseille et d'Annecy.
Depuis 2015, elle oeuvre à une contre-lecture de l'histoire des idées et de l'art de la France de 1947 à 1989, en partenariat avec l'historienne de l'art Florence Ostende. En 2020, elle co-signe avec Hélène Guenin l'exposition She-Bam Pow POP Wizz ! Les amazones du POP au Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice.
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Petite femme au regard malicieux cerné de lunettes carrées, Marguerite Duras était à la fois une créatrice exigeante, et une intellectuelle insolente et médiatique : une icône, assurément.
Marguerite Duras : ce nom fait apparaître ambassades et barrages en Asie, résonner les mélodies d'India Song ou sonner la punchline d'un article paru dans Libération pendant l'Affaire Grégory, « Sublime, forcément sublime Christine V. »...
Vingt ans après sa mort, elle reste l'une des auteures françaises les plus traduites à l'étranger. L'une des plus originales, aussi : en littérature comme au cinéma elle a transgressé systématiquement toutes les règles. À travers cet ouvrage court et percutant, Jean Cléder déchiffre les aspects essentiels de cette oeuvre, pour en saisir toute la force et l'actualité.
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Alors que tous les poètes de l'entre-deux-guerres utilisent le livre pour diffuser leurs écrits, Prévert le juge inapte par nature à conduire la révolution : lui écrit pour le cinéma.
Au texte imprimé, il préfère le fugitif, le fugace, le temporaire. Son oeuvre a ainsi longtemps été infixable avant la publication du recueil Paroles, pour laquelle il aura fallu récupérer des textes dispersés aux quatre coins de Paris, aux quatre coins des revues, aux quatre coins des amis...
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Alors que les baisers sous leurs formes les plus vibrantes ou imprévues sont devenus presque subversifs, Jérôme Attal leur consacre un réjouissant patchwork de textes drôles et poétiques.
Ceux que l'on donne, ceux que l'on reçoit, ceux que l'on manque, ceux que l'on fantasme... On trouvera dans ce livre une ode au baiser clandestin, des baisers pornographiques ou politiques, des souvenirs personnels qui font appel à la mémoire collective - le baiser échangé entre Rachel et Ross de Friends, celui de Sophie Marceau et d'Alexandre Sterling dans La Boum, chez Proust ou Truffaut, dans Cyrano de Bergerac ou chez Doisneau, les baisers dans l'art, la littérature, la musique et au cinéma.
Mais surtout, vous trouverez dans ce livre un secret ultime : la recette imparable du parfait baiser !
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1940 : les nazis s'installent au musée du Jeu de Paume, et Rose Valland entre dans l'Histoire. Attachée de conservation, elle note secrètement - et au péril de sa vie - la provenance et la destination de toutes les oeuvres d'art spoliées qui transitent par le musée au bénéfice d'Hitler et de Goering. Après la guerre, elle jouera un rôle essentiel dans leur récupération. Issue d'une classe sociale modeste, femme dans un monde d'hommes, homosexuelle assumée, Rose Valland incarne à elle seule le dépassement de bien des déterminismes.
Quatre-vingts ans plus tard, une réalisatrice découvre ce mystérieux personnage de résistante et décide de lui consacrer un documentaire. Sous la forme d'un journal d'enquête, elle retrace peu à peu son parcours et y mêle bientôt ses réflexions intimes, ses peurs et ses incertitudes, notamment sur la question de la transmission, en un jeu de miroirs qui la confronte à ses propres contradictions.
Romancière, poétesse et nouvelliste, Emmanuelle Favier est notamment l'autrice du Courage qu'il faut aux rivières (prix Révélation de la SGDL 2017, prix Prince-Pierre de Monaco 2018...), de Virginia et de La Part des cendres, publiés chez Albin Michel et traduits en plusieurs langues. -
L'absence de sensations. Les inquiétudes irrationnelles. La peur que, soudain, tout s'arrête.
Alors, stupéfier les joies dans le sillon des lendemains incertains. Ne pas s'amouracher d'un tubercule en formation, c'est bien trop ridicule et puis, sait-on jamais, il pourrait.
Mourir.
Je me sens coupable. D'un bonheur qui ne vient pas.
Je me sens coupable. Des larmes insensées alors que je devrais sourire.
Et puis, ce matin-là, j'entends. Entre les quatre murs silencieux qui ne voient pas le désordre alentour, j'entends. Le balbutiement de son coeur.
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Augusta Klumpke, pionnière de la médecine
Laurence Plévert
- Les Pérégrines
- Les Audacieuses
- 3 Mars 2023
- 9791025205860
Femme médecin ? Impensable, dans les années 1880 ! C'est pourtant l'ambition de la discrète Augusta Klumpke, qui deviendra la première interne des hôpitaux de Paris et la première femme neurologue au monde.
En attendant, la voilà bien malgré elle porte-drapeau d'un combat idéologique qui la dépasse : l'accès des femmes aux concours de médecine. La polémique enfle, divise le corps médical et la France entière, se transforme en affaire d'État.
Au coeur de la tourmente, Augusta peut compter sur son étonnante famille : une mère qui a quitté son mari infidèle et les États-Unis pour s'installer en Europe avec ses six enfants ; une soeur aînée artiste qui sera la compagne de la peintre Rosa Bonheur ; une soeur cadette future astronome ; les deux autres musiciennes de talent... C'est à l'hôpital qu'elle fait la connaissance du consciencieux et prometteur Jules Dejerine, avec qui elle formera un couple dans la vie comme au laboratoire - leurs travaux sur le cerveau restent des références aujourd'hui.
De San Francisco à Paris, en passant par l'Allemagne et la Suisse, une plongée passionnante dans la vie remarquable d'Augusta Klumpke et le tourbillon scientifique de son temps. -
Les dessous du maillot de bain : une autre histoire du corps
Audrey Millet
- Les Pérégrines
- Essai
- 3 Mars 2022
- 9791025205532
L'histoire du maillot de bain, c'est aussi une histoire du genre, du corps, de l'eau, de la sphère publique. Le vêtement de bain a transformé le bord de mer, les centres de thalassothérapie et les piscines en lieux de l'émancipation des femmes. En contrepartie, le corps rendu public subit de nouvelles injonctions à une beauté normée. Ces exigences sont notamment imposées par la publicité, l'industrie... et une domination masculine renouvelée.
Bikini, monokini, trikini, burkini ou facekini, le vêtement de bain est devenu une pièce éminemment politique et religieuse. La remise en perspective historique des avancées et reculs autour du maillot de bain révèle bien la portée symbolique de ce bout de tissu, véritable enjeu de pouvoir.
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La gratitude est un sentiment d'une grande beauté, qui peut devenir une des plus lumineuses qualités de l'âme... Pour qu'elle ne soit pas qu'une posture mais la source de grandes joies, il faut l'incarner, car seule la pratique change l'être en profondeur. Reconnaissance envers ce qui nous fait du bien, mais la gratitude s'accomplit lorsqu'elle s'étend à ce qui fut une épreuve. Elle devient alors une relecture constante du monde et est en cela l'oeuvre de toute une vie.
C'est donc à l'exercice quotidien de la gratitude que nous éveille Olympia Alberti, par la poésie de sa langue, la pertinence de ses références littéraires et philosophiques, et la richesse de ses exemples personnels dans lesquels chacun peut se retrouver. Olympia Alberti est romanciére, poétesse, essayiste, nouvelliste, critique et chroniqueuse littéraire, spécialiste de sémantique et de sémiologie spirituelle.
Elle est docteure en littérature comparée, spécialiste de Rilke, Colette, Giono, Woolf et Duras.