Filtrer
Rayons
- Littérature (552)
- Romans & Nouvelles (382)
- Littérature argumentative (100)
- Biographie / Témoignage littéraire (28)
- Poésie (26)
- Romans & Nouvelles de genre (6)
- Théâtre (4)
- Récit (2)
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Prix
Littérature
-
« Je voudrais vous parler d'un personnage omniprésent dans la littérature. Un personnage discret et remarquable, connu de tous et mystérieux ; arriviste peut-être, il sait aussi séduire et fasciner. Le chat est ce personnage aux formes multiples, infiniment flexible.
Comment se douter qu'un être si petit, si familier, avait investi les listes des dramatis personae ? Son animalité, les masques variés avec lesquels il se déplace dans les oeuvres ne le rendent pas moins prépondérant dans les romans que dans la poésie ou le cinéma. Prépondérant, mais si délicat à cerner qu'il me fallait en faire un livre. Je n'étais pas au bout de mes découvertes. Se pouvait-il, pour paraphraser Rilke, que je prétendisse connaître les chats avant d'avoir écrit sur eux ? » S. H.
-
De livre en livre, Nathalie Rheims n'a cessé d'explorer les limites de la vérité et de l'illusion dans la littérature, levant chaque fois, par petites touches, un pan du voile qui recouvre son existence. Il a été question de son frère, de son père, de sa mère, de ses premières amours, de l'homme qui a partagé sa vie de femme, mais il est un secret qu'elle a toujours gardé profondément enfoui sous les mots. Un secret qui est au coeur de son oeuvre, l'axe caché autour duquel tous ses romans se sont construits. Après vingt ans d'écriture ininterrompue, elle a décidé de nous le révéler.
-
Si est la suite de N'avez-vous pas froid et de la manière d'autofiction bessettienne.
Après son divorce douloureux avec un pasteur, l'héroïne, ici nommée Désira, se retrouve seule dans un petit appartement. La France conservatrice du début des années 60 ne regarde pas d'un bon oeil une femme divorcée. Une femme divorcée qui reste célibataire et aime aller le soir au cinéma, encore moins. Bien décidée à vivre sa vie comme elle l'entend - dans les limites de la bienséance -, Désira est l'objet des rumeurs les plus désobligeantes.
On la pense femme de mauvaise vie multipliant les amants, avortée, alcoolique... elle qui ne cherche qu'à traverser l'existence en respectant l'originalité anodine qui est la sienne. Elle se met donc à envisager le suicide comme seule issue possible.
Hélène Bessette évoque cette terrible idée avec un humour noir, irrésistible. Et le livre développe des scénarios de désespoir plus hilarants les uns que les autres, brocardant l'absurdité des conventions sociales, la bassesse des petits sentiments, la méchanceté commune de l'être humain.
Martyre mais souveraine, Désira brille de l'éclat de la passion et de l'intelligence.
-
Conquistadors raconte un épisode de la conquête du monde telle que je l'ai rêvée, ouragan ou invasion de sauterelles. C'est en tous les cas un grand raout d'or et de sang, épopée glorieuse et vulgaire, comme elles le sont toutes, assortiment de hautes manoeuvres et de mauvais coups. Cet épisode est celui de la conquête du Pérou par Francisco Pizarre et de la destruction de l'Empire inca. On y voit s'ouvrir la tragédie de notre monde, celui où nous vivons, par un grand fait divers où la mappemonde, Dieu, l'or et la poudre se rencontrent. Ainsi, s'accrochant aux pentes sèches de la Cordillère pour la grande chasse à Dieu, les mercenaires d'Espagne soufflèrent sur les premières braises de l'empire le vent glacial du progrès.
-
Haute-marne, 1437, denysot-le-clerc raconte l'histoire sanglante qu'il a vécue.
La ville de chaumont est prise d'assaut par le bastard de bourbon. pendant le massacre, un adversaire singulier fait face à ses troupes, semant la terreur. ce personnage aux techniques de combat inconnues s'avère être une femme originaire d'asie. à l'issue d'un affrontement de chevaliers, une poignée de combattants venus de tous les horizons reprend courageusement la ville au bastard et en protège les portes.
Car il s'agit à présent de préparer la population à la vengeance du tyran et de l'empêcher d'envahir à nouveau la ville. l'étrange coalition de résistants enseigne ainsi l'arbalète, la lance, mais aussi l'espionnage et le kung-fu. les habitants de chaumont sont prêts pour la bataille qui décidera de leur vie. entre la poésie de françois villon et les films de sabre, céline minard conjugue dans ce roman haletant histoire réelle et fantaisie anachronique.
à travers une langue consciente de son histoire, elle crée une épopée à la fois drôle et cruelle, dans une surenchère de suspens et de fantastique.
-
Issue d'une famille iranienne exilée, Ava est fiancée à Simon, juif ashkénaze. Un été, elle se rend avec lui en Israël pour un mariage. Une fois arrivée à l'aéroport Ben Gourion, elle est l'objet d'un interrogatoire de plusieurs heures, visant à vérifier qu'elle ne représente aucun danger pour le pays.
Questionnée sur son rapport à l'Iran, à l'Islam et à l'histoire de sa famille, Ava n'a d'autre choix que de se confronter à cette double culture parfois lourde à porter, pour elle qui ne connaît rien du pays qu'a fui sa famille. La question de l'identité, mais surtout de ce flottement qui existe entre le regard des autres et la manière dont on se perçoit soi-même, est au coeur de ce roman. -
Un père sur le banc est inspiré par la propre histoire de l'auteur. C'est le témoignage d'un homme qui se bat devant les tribunaux pour revoir son fils de trois ans, alors que celui-ci est enlevé par sa mère en Suisse - un pays si proche et si lointain.
Dans cet éloge de l'amour paternel, qui permet de dépasser les préjugés de notre époque, sans basculer dans la défense du patriarcat ou la guerre des sexes, l'émotion est brute, la drôlerie totale devant l'absurdité de l'imbroglio juridique.
À l'heure où la modernité veut déconstruire l'homme, ce roman ambitionne de reconstruire le père. -
A qui parler quand on est pauvre, perdue, rejetée de sa famille ? Jbara, petite bergère des montagnes du Maghreb, parle à Allah.
Il est, dans un monde qui ne voulait pas d'elle, son seul confident. Elle lui raconte sa vie, la misère, le mépris, son père ignorant et brutal qui la traite en servante, les hommes qui la traitent en objet, la découverte progressive du pouvoir de la beauté, la prostitution, la prison, le désir d'ailleurs : une vie semblable à tant de vies de femmes, aujourd'hui. Monologue fiévreux, porté par une rage irrépressible, que la verve et l'humour rendent encore plus acérée, Confidences à Allah est un témoignage direct, cru, sur l'oppression des femmes, mais aussi, et d'abord, le portrait d'une jeune fille résolue à exister par elle-même, et qui ne se soumettra pas.
-
Fac off, c'est l'envers et l'enfer du décor de l'enseignement supérieur. Professeurs, maîtres de conférences, étudiants, syndicats, politique gouvernementale, rien ni personne n'est épargné, et surtout pas le narrateur. Son parcours est une forfaiture. Prêt à tout pour être nommé, il croise des personnages inquiétants et drôles, qui révèlent la mécanique assassine du monde académique. L'université tue.
-
En 1977, la narratrice vient d'avoir 18 ans. Trois ans plus tôt, elle a fait ses débuts de comédienne. Un soir, après le spectacle, un visiteur se présente dans sa loge du Théâtre de la Ville pour la saluer. Commence alors, avec cet homme hors du commun, de trente-sept ans son aîné, une véritable passion amoureuse. C'est en voyant réapparaître par hasard, au fond d'un tiroir, un Polaroid pris par sa soeur à l'époque, que la romancière a eu, après toutes ces années, le désir de raconter cette histoire restée secrète. Au long des jours est le 23e livre de Nathalie Rheims.
-
« Mon père a refermé la bouche en mâchant dans le vide, il s'est redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n'avais pas école le lendemain. Donc je pouvais l'aider. Embarrassé à l'idée de m'imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d'alléger le truc. Là, il a dit : - Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ? Une petite faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d'humour pour camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui s'avère être sa vie en fait. J'ai souri, ça détend mon père, et j'ai répondu comme à chaque fois : - Je viendé, je viendé... Je l'aime mon père, mais j'ai du mal à l'admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors forcément ça manque un peu de hauteur tout ça... » Avec le sens de la formule, le rythme virevoltant, la verve irrésistible qui ont fait le succès, en librairie et au théâtre, de Confidences à Allah, Saphia Azzeddine donne la parole à Paul, 14 ans. Il a une famille impossible, des amours inexistantes, sa cité est lugubre, son avenir douteux, mais il a découvert une arme pour s'en sortir : les mots, et il commence à se demander si la fatalité ne peut pas être vaincue, parfois.
-
Principalement composé d'anecdotes personnelles, à la fois drôles et émouvantes, le texte n'en constitue pas moins une réflexion sur ce que pourrait être un Parti anarchiste (malgré la contradiction évidente entre ces deux termes), dont la vocation principale serait de protéger la vie privée de chacun. Question qui prend toute son importance à l'heure du numérique.
-
«C'est le premier soir, il y a beaucoup de monde, on danse,
on parle, on boit. Je suis là depuis une heure, je danse, je
bois, je parle. Et soudain m'arrive une chose extraordinaire,
imprévisible, imprévue : j'apparais. J'en ai conscience dans
l'instant, on dirait un éclair de flash, dont la surprise me
serre la gorge comme on cligne des paupières, je le sais
aussitôt, c'est fulgurant : on me voit ; quelqu'un est en
train de me voir.»
-
Pourquoi révéler dans un livre ce nom que, toute ma vie, je me suis évertuée à cacher ? Parce que c'est la seule chose intéressante en littérature, la seule chose qui compte, parler de ce dont on a honte. Mais c'est aussi parce que ce nom, qui était celui de mon père, ce nom, aujourd'hui, n'est plus le mien. Ce récit est là pour dire comment je me suis renommée, comment j'ai fait tomber le nom du père, ce bastion du patriarcat, en choisissant de porter celui de ma mère, jusqu'à ce que la loi m'autorise à devenir pleinement Angie David. Angie David est éditrice et écrivain. La Renommée est son sixième livre.
-
Deux soeurs, jeunes femmes de la banlieue parisienne, décident d'aider leurs parents à réaliser leur rêve : elles économiseront sur leurs petits boulots pour leur offrir un pèlerinage à La Mecque. Mais voilà : quand, l'argent réuni, l'heure vient d'acheter les billets, elles cèdent à la tentation, et en prennent pour Phuket, en Thaïlande où, renonçant définitivement à être les bonnes filles qu'elles pensaient être, elles partent découvrir une autre vie.
-
C'est l'histoire d'une ascension, celle d'une grande classique des Alpes, la traversée Charmoz-Grépon. Cette ascension est réalisée par une cordée atypique, un guide de haute montagne de Chamonix et une cliente sur le point de perdre complètement la vue. Grâce aux récits alternés de ces deux alpinistes si différents, le lecteur est guidé dans le dédale de leur ressentis et de leurs destins, qui se rencontrent et dialoguent au milieu de cet environnement sauvage.
De l'intimité de ces deux narrateurs, symbolisée par le croisement de leurs monologues intérieurs, à l'extériorité absolue de la montagne, se trace pas à pas le chemin qui les mène vers eux-mêmes, que ce soit la cliente qui n'a pas choisi cette traversée par hasard, ou le guide qui voit les neiges prétendument éternelles de son enfance disparaître sous ses yeux. -
Sandrine Rousseau est ce qu'on appelle «¿une bonne cliente¿». On se l'arrache autant pour ses punchlines provocatrices (quand elle appelle «¿à changer de mentalité pour que manger une entrecôte sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité¿») que pour ses bourdes (quand elle juge qu'accueillir des terroristes afghans en France permet de mieux les surveiller). Pour le plus grand profit des médias et de l'intéressée. Mais derrière le cirque médiatique, Sandrine Rousseau travaille à l'avènement d'un inquiétant modèle de société. Dans ce pamphlet, Éric Naulleau montre que le «¿rousseauisme¿» est un sectarisme aux relents totalitaires : il déconstruit la déconstructrice à partir de l'analyse serrée de ses propos, de ses écrits politiques et même de son unique roman. La reine est nue. Écrivain, critique littéraire, animateur de télévision, Éric Naulleau est l'auteur de pamphlets très remarqués (Petit déjeuner chez Tyrannie, Au secours, Houellebecq revient !).
-
-
« Le pacte que j'avais signé m'avait donc donné le pouvoir de me débarrasser de ce qui m'encombrait le plus. Encore fallait-il avoir une conscience précise de ce qui m'avait, jusque-là, gâché la vie.
Que de fardeaux transportés à longueur d'années sans le savoir, parfois même en finissant par aimer ses bourreaux et les causes de ses malheurs !
Il fallait bien y réfléchir, car le temps pourrait venir à me manquer, et choisir, sans me tromper, ce que je pourrais corriger, sélectionner ce que j'avais le plus envie de jeter par-dessus bord ».
Dans ce dix-neuvième livre, Ma vie sans moi, roman, Nathalie Rheims s'abandonne plus que jamais, et poursuit la démarche entreprise dans Laisser les cendres s'envoler (2014) et Place Colette (2016), ses deux derniers romans publiés aux Éditions Léo Scheer.
-
Sur le bureau de Nathalie Rheims, un encrier en bronze à l'effigie de Méphistophélès. L'auteure croit pouvoir s'adresser à lui, mais on ne convoque pas le Diable aussi facilement. Pour qu'un dialogue soit possible, même imaginaire, il faut trouver un tiers, un nouveau Faust. Ce sera Roman, un homme qu'elle ne connaît pas, mais dont l'existence et l'oeuvre la fascinent depuis toujours. Décidée à suivre celui dont le destin s'est accompli d'abord dans ses films, avant de le rattraper dans la vie, Nathalie Rheims explore les mystères de ce que notre monde ressent comme la fin des temps.
Roman est le vingt-et-unième livre de Nathalie Rheims.
-
Inspiré de leur histoire, Sales chiens raconte une tournée du groupe dDamage, formé par JB Hanak et son frère Fred, dont l'aura a plané sur le milieu de la musique underground des années 2010. Dans ce road-trip déjanté, JB Hanak nous dévoile la face obscure, à la fois drôle et tragique, de la vie de musiciens, où les galères, les problèmes d'argent, la violence et les mauvais plans s'enchaînent : 23 heures de douleurs motivées par le shoot d'une heure de scène. Mais la colère cohabitant en harmonie avec l'amour, on découvre, à côté de la passion pour la musique, la puissance du lien qui unit les deux frères, symbolisé par Ourko, le chien imaginaire qui les suit partout, et qui est comme le miroir d'eux-mêmes.
-
« J'avais fini par imaginer que les reins, parce qu'ils fonctionnent sans qu'on puisse rien en savoir, sont le véritable siège de l'inconscient. J'avais opté pour les maintenir dans cette sphère de mon ignorance. Inutile de fouiller dans ces zones d'ombre, je savais très précisément où cela me conduirait. Qui étais-je pour me croire l'égale de celui qui, seul, peut sonder les reins et les coeurs ? » Pour écrire ce texte, Nathalie Rheims n'a pas été guidée par son imagination. Confrontée à une réalité implacable, elle raconte une année de lutte contre un mal singulier, qui, de génération en génération, frappe toutes les femmes de sa famille. Arrivée aux limites de ce que le corps et la conscience sont capables d'endurer, elle doit faire un choix, auquel elle n'aurait jamais cru devoir faire face, un choix sublimé par le don, mais rongé par le sentiment de culpabilité.
Les Reins et les Coeurs est son vingtième livre.
-
émotion." Dans son quatorzième roman, Nathalie Rheims laisse apparaître, pour la première fois, la figure de la mère. Une femme se souvient, des années plus tard, du jour où, quand elle était adolescente, sa mère l'a abandonnée. Sa croyance en un amour maternel absolu, irrévocable, était-elle une illusion ? Avec une lucidité intransigeante, Laisser les cendres s'envoler livre les secrets d'une relation brisée, les non-dits d'une famille singulière, les troubles enfouis qui, pour être démêlés, requièrent souvent une vie entière.
Mêlant émotion et férocité, ironie et tendresse, Nathalie Rheims dévoile ses vérités les plus intimes, et invite le lecteur à venir à sa rencontre.
-
Kaléidoscope II ; ce qui commence et ce qui finit
Tristan Garcia
- Leo Scheer
- 5 Février 2020
- 9782756113081