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Autobiographie / Mémoires / Journal intime
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Et si je vous disais que pour devenir danseur étoile, j'avais dû conclure un pacte avec le diable,
Si je vous racontais que c'est après avoir parlé à une voyante que j'ai quitté l'Opéra de Paris pour amener l'art en entreprise,
Si je vous expliquais que j'ai dû plonger dans un trou noir pour accéder à la singularité,
Si je vous confiais que c'est la souffrance qui m'a permis de comprendre ce qui me retenait prisonnier de mes rêves,
Vous me croiriez ?
Dans ce livre autobiographique et poétique, mêlant récit, rimes riches, jeux de mots et théories de vie, François Alu raconte les secrets des couloirs de l'opéra Garnier, les lumières des soirs de spectacle, la souffrance, la colère et la discipline. Mais surtout, il raconte le reste : la fantaisie, l'imagination, et cette liberté qui est toujours possible. Une véritable ode à la différence. -
Chico : Sous les étoiles gitanes : Ma vie avec les Gypsies
Chico
- Robert Laffont
- 17 Octobre 2024
- 9782221274514
Qui est à l'origine des Gipsy Kings ? Chico. Qui a réuni les deux grandes familles de gitans d'Arles et de Montpellier, faisant vibrer les nuits tropéziennes des années 1970 et 1980, puis le monde entier au rythme envoûtant des rumbas flamencas ? Encore Chico. Mais qui aurait cru que derrière ce groupe légendaire se cachait un destin plus incroyable encore ?
Pour la première fois, Chico Bouchikhi raconte son histoire. Comment il est devenu l'ambassadeur de la gitanie alors qu'il n'est pas gitan. Comment, au détour des chemins de la vie, il a été
confronté à la perte tragique de son propre frère, assassiné par le Mossad par erreur.
Dans ce tourbillon d'événements, ce musicien ami des stars - de Johnny Hallyday à Brigitte Bardot, de Charles Aznavour à Elton John - s'est retrouvé aussi bien devant des foules en délire aux quatre coins du globe que face à des figures politiques comme Yasser Arafat et Shimon Peres pour célébrer les accords d'Oslo, devenant ainsi un symbole vivant de réconciliation. -
Toutes les mères ne sont pas des saintes, la mienne était encore pire.
" "Si je suis con, toi tu es naïve et inconsciente ! Ta vie, c'est toi qui la fais ! C'est toi qui la rates ! Je ne suis pas responsable de tes erreurs !
- Et pourquoi tu serais pas responsable de ta mère ?"
Plus je la haïssais, plus elle me détestait en retour. Elle ne supportait pas que j'accepte sans me révolter de ne plus l'aimer comme autrefois. Après avoir été trompée par son mari, elle était aujourd'hui trahie par son fils. Un fils qui n'avait pas eu le bon goût de naître fille. Décevant dès sa première respiration. "
Dans ce récit - partagé entre épopée familiale et souvenirs acérés d'une enfance malmenée -, l'auteur raconte comment une femme ordinaire peut devenir un être " haïssable, infréquentable ", à la vie intensément toxique. Alors qu'elle a été élevée dans l'Algérie coloniale, très tôt mariée à une future légende du jazz, les illusions de 1968 ne lui offrent qu'échecs et soif de revanche.
Au fil des ans et des déceptions, l'auteur dessine la fresque intime de celle qu'il a aimée, et qui l'a manipulé, broyé ; finalement, il en brosse un portrait implacable, brutal et magnifique, teinté d'indulgence, qui remue en plein coeur notre lien maternel. -
J'y pense et enfin j'oublie : Claude François, show-biz, Ibiza et fêtes : souvenirs d'une femme libre
Carole Plumelle
- Robert Laffont
- 26 Septembre 2024
- 9782221273920
" Le brouhaha des discussions, la musique à plein tube, la fantaisie vestimentaire des années 1970, les couleurs chaudes, les paillettes : j'ai immédiatement tout aimé. "
Lorsque Claude François la repère dans la loge d'un plateau de télévision, où elle accompagne son amie France Gall, déjà star de la chanson française, Carole Plumelle accepte le rôle d'emblée. Devenue Clodette, elle sera de toutes les tournées du chanteur jusqu'à la fin de sa vie, sillonnant l'Europe dans la joyeuse caravane de la troupe.
Elle découvre alors les coulisses d'une vie de fêtes et d'excès, des boîtes de nuit parisiennes aux célèbres plages de Saint-Tropez et d'Ibiza, où les soirées extravagantes succèdent aux rencontres insolites, dans le tumulte du show-biz et de la jet-set. Mais derrière les rideaux de fumée se cache une femme battante, prête à tout par amour - même à passer plusieurs mois sous les verrous.
Tour à tour petite fille sage ou danseuse rebelle, amoureuse rock'n'roll ou mère célibataire, Carole Plumelle ne vit que pour un but, son idéal : la liberté, infinie. -
Ma dernière lettre...
Mes secrets de vie !
"
Merci la vie ! n'est pas un livre de souvenirs, mais un recueil de pensées que j'ai à coeur de vous laisser en héritage, un message d'espoir aussi, à vous qui, au fil du temps, êtes devenus ma famille. Rien de triste, je vous le promets... Je suis bien trop joyeuse par nature. Non, cette dernière lettre est mon ode à la vie ! J'y partage mes secrets de vie, quelques éclats de rires et la recette de ma potion magique, celle de l'optimisme et de la liberté, de la longévité et de l'amour.
Je voudrais que
Merci la vie ! soit une caresse et une preuve d'amour, comme un dernier baiser que l'on donne sur un quai de gare tandis que le train s'éloigne. Parce qu'un jour, il faut partir et simplement y être prêt. Je me trouve à ce moment de l'existence. "
À l'heure de fêter ses 80 ans de carrière, Line Renaud livre son regard d'artiste et de femme, de citoyenne et de militante. Une parole vive et moderne, empreinte de joie, de tendresse et de sagesse qui, comme par magie, abolit le temps qui passe et fait s'évanouir la peur de vieillir et de mourir. -
Trace ta route ! De l'écran à la vraie vie, les secrets du bonheur
Fatou Guinea
- Robert Laffont
- 2 Mai 2024
- 9782221274194
Fatou a le coeur d'une comédienne mais la répartie d'une vanneuse.
Le sens de l'humour mais la tête sur les épaules. Elle peut prendre la parole haut et fort pour défendre ses valeurs, puis fondre de tendresse quand elle parle de sa mère.
Bref, Fatou, c'est un tourbillon. Une boule d'énergie et de convictions.
Dans ce livre, elle a rassemblé tout ce qui fait son univers :
son histoire, ses fiertés, ses galères, les causes qui lui sont chères, sa vision de l'amour et de la famille, ses conseils pour avoir confiance en soi et " tracer sa route "... Avec, en prime, des recettes de cuisine, un abécédaire, des tests (Quel pote, quelle rappeuse, quel vanneur es-tu ?). Un livre à multiples facettes, à l'image de Fatou : drôle, sensible et attachant. -
On n'ampute pas le coeur : Mon combat pour la vie
Matthieu Lartot
- Robert Laffont
- 4 Avril 2024
- 9782221275320
Au printemps 2023, une douleur aiguë, malheureusement familière, resurgit dans la jambe de Matthieu Lartot. Vingt-six ans après qu'il a été traité pour un sarcome, une nouvelle forme de ce cancer très rare réapparaît, encore plus agressive.
Cette fois, l'amputation est inévitable.
Devenu le Monsieur Rugby de France Télévisions, Matthieu décide de rendre publics sa maladie, son opération et l'objectif fou qu'il s'est fixé : être au rendez-vous de la Coupe du monde de rugby, qui s'ouvre deux mois plus tard. Il relève ce défi grâce à une détermination hors norme et à des rencontres qui ont transformé ce parcours du combattant en aventure humaine.
À travers ce témoignage, Matthieu Lartot souhaite transmettre son énergie tenace à ceux qui, comme lui, affrontent la maladie. -
Les mémoires inédites de la meilleure amie d'Anne Frank, survivante de l'Holocauste. Un récit bouleversant, un témoignage précieux.
" À 10 heures du matin, le dimanche 20 juin 1943, c'est notre tour. Les coups tant redoutés frappés à la porte, un officier SS qui demande à mon père d'ouvrir... Alors que nous sortons sous bonne garde, mon regard se pose sur l'immeuble voisin où vivait Anne, et je revois la porte de l'appartement, fermée, silencieuse. L'année dernière, presque jour pour jour, j'étais allée toquer, encore et encore, étonnée que personne ne réponde. " Hannah Pick-Goslar raconte ses années d'amitié avec Anne Frank, leurs jeux d'enfant et leurs rires, puis leur déportation. Elle nous livre avec force et émotion un récit de l'indicible. -
Si le journal des Raisins de la colère est un document remarquable, c'est parce qu'il est le pouls violent et quotidien d'une lutte au corps à corps de l'écrivain avec son livre, ses doutes, son entourage, ses obligations. À chaque page, on a le nez dans la vie, l'effort, la crise.
Philippe Lançon, Libération John Steinbeck a écrit Les Raisins de la colère entre juin et octobre 1938, dans un moment de bouillonnement créatif extraordinaire. Tout au long de cette période, il a tenu des journaux qui retracent scrupuleusement cette expérience jour après jour, heure après heure. Avec eux, on entre dans la tête de Steinbeck pour y découvrir les tensions qui le traversent, les doutes qui le minent, sa paranoïa latente, les obstacles (souvent domestiques) qui se dressent devant lui, mais surtout la détermination obstinée qui le pousse à suivre le fil de son inspiration.
Des journaux d'écriture hors norme, au même titre que le roman dont ils décrivent la genèse. -
On peut subir bien des orages et danser sous la pluie.
A l'origine, il y a le trauma ultime, celui de l'inceste.
Et après ? Quelle place pour l'amour de soi quand se rejouent sans cesse les violences de l'enfance ?
Alors il faut explorer. Voir le monde pour y voir clair.
En Amazonie péruvienne chez les chamanes, au Kenya chez les Massaï, à cheval à travers la steppe mongole, sous le soleil de Californie, mais aussi dans un cabinet d'hypnothérapie ou dans la peau de femmes fortes pour le cinéma, Vahina Giocante offre un récit initiatique riche, intense et optimiste. -
L'autobiographie du plus grand chasseur de nazis enfin en poche.
Simon Wiesenthal est une figure mythique : survivant des camps de concentration - où 89 membres de sa famille ont été exterminés -, il a consacré le reste de sa vie à traduire les responsables de la Shoah devant les tribunaux. Véritable conscience mondiale, il est devenu l'archétype du chasseur de nazis, pourchassant les anciens bourreaux dans le monde entier, dévoilant leurs identités fictives.
Une existence haletante, toujours éclairée par l'objectif supérieur de rappeler aux vivants l'horreur presque incompréhensible de la Shoah. Parmi les centaines d'enquêtes menées depuis 1945, il a choisi celles qui lui paraissent exemplaires et les a restituées avec vigueur et précision. Voici donc la traque d'Adolf Eichmann, celle du commandant du camp de Treblinka réfugié au Brésil, la découverte de l'inspecteur SS qui a arrêté Anne Frank...
Simon Wiesenthal, c'est l'homme qui a survécu. Aux pogroms, aux camps, aux ricanements, aux attentats, sans jamais renoncer au travail de mémoire pour que le monde n'oublie pas... et sans transiger sur son éthique pour ne pas devenir un bourreau à son tour : la justice, pas la vengeance. -
L'unique autobiographie d'Helmut Newton, photographe mythique.
Né Helmut Neustaedter dans une famille de la bonne bourgeoisie juive de Berlin, Helmut Newton est d'abord un enfant gâté qui se moque des études et ne s'intéresse qu'au sexe - pour lequel il manifeste un intérêt précoce. Quand, à l'âge de douze ans, on lui offre sa première caméra, c'est le coup de foudre pour un art qui fera de lui une célébrité mondiale. Fuyant l'Allemagne en 1938, il se retrouve gigolo à Singapour, puis prisonnier, et enfin soldat en Australie, où sa carrière artistique, intimement associée à l'image du magazine Vogue, prend son envol après la guerre. On reconnaît entre mille une photographie de Helmut Newton, inventeur d'un style.
Sulfureuse et provocatrice, son oeuvre magnifie la beauté, l'humour, l'érotisme, et parfois la violence qu'il capte dans les univers qu'il fréquente : ceux la mode, du luxe, de l'argent, de la célébrité. -
Ces mémoires d'Arthur Miller, dramaturge engagé et emblématique, sont le récit de la vie d'une légende de la littérature américaine, par-delà son propre mythe.
De l'Amérique du grand krach à la guerre d'Espagne, des théâtres à la littérature, Miller retrace, à travers l'histoire de son pays et sa propre expérience de vie, la genèse de ses oeuvres et dresse, au gré de ses rencontres, le portrait de personnalités du monde de l'art et de la politique, parmi lesquelles Elia Kazan, Clark Gable, John F. Kennedy, Mikhaïl Gorbatchev, ou encore sa deuxième femme, Marilyn Monroe, en tout point bouleversante.
Un témoignage émouvant et éclairé de l'auteur incontournable de Mort d'un commis voyageur, prix Pulitzer en 1949, et des Sorcières de Salem, dont le destin résume à lui seul plus d'un demi-siècle d'histoire américaine.
« Cette autobiographie est l'une des plus mémorables de notre époque. » Publishers Weekly -
Née moins qu'un chien, je suis devenue une reine. Mon témoignage est une main tendue à toutes les femmes humiliées du monde.
Pour toutes les femmes du monde, de l'humiliation à la libération, Phoolan Devi était devenue le symbole de la révolte et du combat.
Elle a été assassinée le 25 juillet 2001. Ce livre est son testament.
Elle était de ces rares personnages qui, de leur vivant même, semblent tout droit sortis d'une légende...
Née au coeur de l'Inde dans une famille de basse caste, Phoolan Devi était destinée à l'esclavage domestique. Mariée à onze ans à un homme trois fois plus âgé qu'elle, abandonnée puis violée avant d'être enlevée par des hors-la-loi, elle s'est rebellée pour devenir la célèbre reine des bandits.
Pendant trois ans, à la tête d'une véritable armée, elle a nourri l'imagination d'un continent entier, volant aux riches pour donner aux pauvres, à la poursuite d'une vengeance jamais assouvie contre la brutalité des hommes. -
"Qu'ai-je donc fait ? J'ai aimé l'eau, la lumière, le soleil, les matins d'été, les ports, la douceur du soir dans les collines et une foule de détails sans le moindre intérêt comme cet olivier très rond dont je me souviens encore dans la baie de Fethiye ou un escalier bleu et blanc flanqué de deux fontaines dans un village des Pouilles dont j'ai oublié le nom. Je ne regrette ni d'être venu ni de devoir repartir vers quelque chose d'inconnu dont personne, grâce à Dieu, n'a jamais pu rien savoir. J'ai trouvé la vie très belle et assez longue à mon goût. J'ai eu de la chance. Merci. J'ai commis des fautes et des erreurs. Pardon. Pensez à moi de temps en temps. Saluez le monde pour moi quand je ne serai plus là. C'est une drôle de machine à faire verser des larmes de sang et à rendre fou de bonheur. Je me retourne encore une fois sur ce temps perdu et gagné et je me dis, je me trompe peut-être, qu'il m'a donné - comme ça, pour rien, avec beaucoup de grâce et de bonne volonté - ce qu'il y a eu de meilleur de toute éternité : la vie d'un homme parmi les autres."
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Le succès est propre à chacun et à la portée de tous. Moi, je me suis beaucoup plantée. Je me suis mariée, j'ai divorcé (deux fois), j'ai fait des bourdes en plein direct, je suis partie au bout du monde et, de coup de bol en coup de blues, j'ai fini par savoir qui j'étais.
J'entends souvent dire que ça n'arrive qu'aux autres. J'en vois trop abandonner ou même ne pas essayer. Alors, j'ai eu envie de vous raconter mon chemin, pas tout à fait droit, pas vraiment exemplaire, mais qui peut-être fera écho en vous.
Ce livre, je l'ai écrit pour vous parler de la réussite. La mienne, et à travers elle : la vôtre. Bienvenue dans mon grand huit !
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Dieu, les affaires et nous ; chronique d'un demi siècle
Jean d' Ormesson
- Robert Laffont
- 20 Août 2015
- 9782221157466
Il est démocrate, il est libéral : cet écrivain n'a jamais cessé d'affirmer ses convictions. Si l'idée de faire de la politique ne lui a pas traversé l'esprit, le spectacle de la politique, du combat des idées, de la marche du monde l'a fasciné. Il s'est toujours engagé. Nous sommes liés au monde et il nous faut participer au grand jeu des événements qui nous entourent parce que nous dépendons de l'histoire et que l'histoire dépend de nous.
Ces textes surprennent par leur fraîcheur et leur allant. Dix ou trente ans après, ils continuent d'exciter l'esprit et de donner les causes des événements actuels. On y trouvera des portraits de grands hommes, des reportages à l'étranger, bien sûr des commentaires et des prises de position sur la politique intérieure française. Il faut relire les écrits passés (et toujours actuels). Sinon comment juger ceux qui jugent et voir s'ils ont eu tort ou raison ? Comment savoir si un commentateur de l'actualité porte un regard juste sinon en vérifiant après coup ses analyses et ses prévisions ? Pour dire s'il est équitable, il faut attendre que la passion tombe et que l'histoire ait au moins commencé à faire son oeuvre.
C'est donc un bel exercice de vérification auquel se livre l'auteur. Il s'est parfois trompé. Sur plusieurs points, les faits lui ont donné raison. Pendant toutes ces années, Jean d'Ormesson a observé le monde et les hommes et les femmes qui nous gouvernent. Prenez parti, dit-il, et trompez-vous sans trop de bassesses. Ceux qui ne défendent pas leurs amis sont ignobles. Ceux qui ne défendent que leurs amis sont aveugles. Il faut se débrouiller dans ce labyrinthe. C'est ce qu'on appelle l'honneur des hommes.
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« On peut prendre la vie par n'importe quel bout, aujourd'hui ce sera par les harengs. »
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La honte redoutée à chaque instant, la fille qu'on admire en classe, les colos qui font grandir d'un coup, ces règles qui ne viennent pas, les garçons dont on rêve, les hanches qui poussent en quinze jours, les amitiés au-dessus de tout...
En une brassée de chapitres courts, Géraldine Dormoy retourne dans la banlieue parisienne des années 1980-1990 où elle a grandi et fait remonter les images, les phrases, les objets qui se sont imprimés en elle à l'adolescence.
Elle ausculte la jeune fille qu'elle fut, raconte l'évolution que l'on a tous vécue, mais elle observe aussi les effets de ce travail de mémoire sur sa personnalité d'aujourd'hui.
En se réconciliant avec cet âge tour à tour difficile, drôle et fascinant, elle invite chaque lecteur à serrer dans ses bras celui qu'il a été. -
Une formidable leçon de vie, aussi lumineuse que le sourire de celle qui l'écrit.
Dorine Bourneton veut devenir pilote. Comme les héros de l'Aéropostale. À seize ans, son rêve se brise contre un massif du mont Mézenc, en Haute-Loire : seule survivante du crash du Piper dont elle est passagère, elle perd l'usage de ses jambes. Pas sa passion pour l'aviation, qui se renforce. " Pas à pas, je vais reconstruire mon projet ", écrit-elle. De cette tragédie, Dorine a su tirer une force intérieure propre à surmonter tous les obstacles. À vingt ans, elle obtient son brevet de pilote. Depuis, elle a vécu mille vies... qu'elle raconte ici avec une générosité et un optimisme contagieux.
Son engagement pour la reconnaissance des pilotes handicapés, sa soif de nouveaux horizons, sa " famille de coeur " (celle de l'aviation), les défis permanents qu'elle se lance, mais aussi ses combats plus intimes, de femme, de maman, d'amoureuse, et sa volonté farouche de transgresser tous les " impossibles " éclairent chaque ligne du parcours hors normes de cette infatigable aventurière de la vie. -
Une ode à la rage de vaincre, une inspiration pour réaliser ses rêves, même les plus fous !
À huit ans déjà, Mélissa en est convaincue : c'est le football qui la sauvera. Le ballon rond sera pour elle le moyen de s'émanciper d'un contexte familial instable et violent. Bien qu'on lui répète que " le foot, c'est pas pour les filles ", elle ne veut rien entendre. Dès qu'elle le peut, elle s'entraîne. À quinze ans, elle fait ses premiers pas en D1 et, à dix-neuf, intègre l'équipe de France des moins de vingt ans. Elle participe ainsi à sa première Coupe du monde et jouera dans deux des plus grands clubs français : Montpellier et l'Olympique lyonnais.
Cette consécration ne lui suffit pourtant pas. Très vite, la jeune sportive relève un second défi : devenir la première footballeuse professionnelle à obtenir un doctorat en parallèle de sa carrière. Son sujet ? Les stéréotypes de genre dans le sport, une thématique qu'elle ne connaît que trop bien !
Après avoir dû raccrocher les crampons de manière aussi brutale qu'inattendue, Mélissa Plaza s'engage aujourd'hui pour faire bouger les mentalités. Elle intervient sur tous les terrains - à l'école, dans les clubs, en entreprise - pour battre en brèche les clichés les plus tenaces, s'en affranchir et permettre à chacune et chacun de conquérir sa liberté. -
Éditeur, livre à la fois personnel et professionnel, aussi sincère que passionnant, fut le premier d'une collection qui se proposait de donner à des hommes et des femmes, quels qu'ils soient, l'occasion de décrire leur univers, de réfléchir à haute voix sur leur place dans la société. Il a fait date, et demeure d'une incroyable actualité. Robert Laffont y évoque un métier demeuré mystérieux pour le public (et parfois pour les auteurs eux-mêmes !) ; il y dit ses ambitions, ses conceptions, ses relations avec tous les acteurs de la chaîne du livre, dans un récit truffé d'anecdotes ; il y relate aussi ses rencontres les plus frappantes (de Graham Greene à Henri de Montherlant, de Charles de Gaulle à Gaston Gallimard), et les grandes joies que ce métier lui a apportées.
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Quand il a été baptisé en 1941, à l'âge de neuf ans, Philippe Alexandre n'avait jamais entendu parler de Dieu. Et encore moins des chrétiens et des juifs. Il ignorait aussi qu'avec trois grands-parents « israélites », comme on disait alors, il était promis à un voyage vers la mort. Trois quarts de siècle plus tard, il a voulu savoir d'où et de qui il venait puisque personne n'a jamais cru bon de l'éclairer.
Tout est parti d'un village près de Francfort et d'un marchand de chevaux juif et allemand. Au lendemain de la Révolution, cet aïeul a été pris d'un amour absolu, inconditionnel, pour la France, seul pays d'Europe qui avait donné à ceux de son peuple le privilège d'être des citoyens de plein droit, bénéfi ciant de la Liberté, de l'Égalité, de la Fraternité. Il a légué à toute sa lignée cette superbe passion française qui perdure depuis deux siècles, à travers tant d'événements cruels ou éblouissants. Pour prix de cette glorieuse identité, il a fallu renoncer à une religion, des souvenirs, des traditions, une langue, une histoire.
Au fil des générations, personne, dans cette famille, n'a refusé ces sacrifices, nul n'a voulu revenir en arrière. Tous ont adopté une loi appelée tour à tour « intégration » ou « assimilation ». Ils ont voulu, chacun avec ses talents, être des Français exemplaires. Rien que français, plus que français.
Philippe Alexandre rend ici à la mémoire des siens un hommage aussi émouvant qu'éclairant.
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