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Autobiographie / Mémoires / Journal intime
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Fuyant les tracas de sa vie quotidienne en Autriche, Hermann Ritter part s'établir au pôle Nord, où il mène une vie de trappeur. Séduite par le récit de ses activités, Christiane, sa femme, parfaite ménagère des années 1930, décide de troquer son statut de femme au foyer pour celui d'aventurière du Grand Nord.
Malgré la réticence de ses proches, Christiane débarque à l'été 1933 sur les côtes du Spitzberg, une île de l'Arctique, pour rejoindre son mari dans une pauvre cabane, isolée sur une terre hostile et déserte. Après l'angoisse des premiers jours, Christiane fait l'expérience indélébile d'un quotidien intense, entre extase et survie : sur cette Terre aux paysages fantastiques, elle découvre la chasse au phoque, affronte le froid polaire et la violence des tempêtes, et se prépare pour l'hiver et son interminable nuit noire...
Progressivement, elle développe une véritable relation de tendresse avec cette Nature capricieuse qui orchestre chaque instant de la vie, et offre parfois le spectacle d'une aurore boréale ou d'une famille d'ours polaires.
Avec élégance et douceur, Christiane Ritter nous fait ressentir le « charme ensorceleur » du Grand Nord, qui a transformé à jamais sa conception de la vie.
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«Mon père me tient par la main. Sans un mot, il s'avance vers le portail qui défend la maison de mon grand-père. Mon frère, Pablito, nous suit à quelques pas. J'ai six ans, Pablito pas tout à fait huit. Mon père sonne. J'ai peur comme à chaque fois. Le gardien de La Californie apparaît : "Monsieur Paul, vous aviez rendez-vous ? - Oui", bredouille mon père. Il a lâché ma main pour que je ne sente pas à quel point la sienne est devenue moite. "Je vais voir si le maître peut vous recevoir." Le portail se referme. Il pleut, mais nous devons attendre le bon plaisir du maître...» Grand-père, c'est l'histoire de Picasso, le plus grand génie du siècle vu à travers les yeux d'une enfant, Marina, sa petite-fille. En 1973, à la mort du peintre, elle a vingt-deux ans. Pendant trente ans elle se tait. Il lui aura fallu toutes ces années pour mettre des mots sur sa souffrance, pour caresser avec une émotion infinie et pleine de pudeur cette cicatrice. De la manière la plus intime, la plus terrible, Marina Picasso écrit jusqu'au-delà de la douleur, là où se trouve aujourd'hui sa liberté : ses enfants et ceux du bout du monde.
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«Je parle surtout d'une Provence disparue. Celle de mon enfance et de ma jeunesse. Je parle aussi d'une Provence inconnue, celle qui ne se voit pas, celle sur quoi il faut pointer le doigt pour attirer l'attention. Je parle enfin d'une Provence restreinte. En fait, celle-ci ne dépasse pas les limites des Alpes-de-Haute-Provence, pays qui en dépit qu'on en ait reste mystérieux et secret. Le livre est écrit à la demande de mes lecteurs qui achètent mes ouvrages comme des guides pour se promener dans mes paysages, car si les histoires que je raconte sont inventées, les lieux où elles se déroulent en revanche sont rigoureusement conformes à la réalité.» Pierre Magnan.
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Paru quelques mois avant sa mort en Grande-Bretagne, La Vie et rien d'autre témoigne de l'incroyable parcours de l'homme et de l'écrivain J.G. Ballard.
Introduits dans les coulisses de sa vie et de son oeuvre, nous suivons l'enfance mouvementée à Shanghai et la douloureuse expérience de l'internement dans un camp de prisonniers japonais en Chine - clefs de son roman le plus connu, Empire du soleil. Mêlant sens aigu de l'analyse et traits d'humour très british, Ballard poursuit l'évocation de ses souvenirs : le triste retour en Grande-Bretagne après la guerre, le sentiment d'être étranger chez soi, la quête d'une identité et d'une voie à suivre. Le livre s'achève sur son retour à Shanghai, en 1995, et un bouleversant épilogue où il parle sans détour de sa maladie et de la mort qui guette.
« Au fond, j'étais un conteur à l'ancienne, doté d'une vive imagination », déclare-t-il, nous laissant pantois devant tant de modestie et immensément triste à l'idée que ce livre est son dernier.
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Au printemps 2019, Line Renaud a vu la mort de près. Durant sa convalescence, des souvenirs qu'elle n'avait jamais évoqués sont revenus en nombre.
Avec sa verve habituelle, dans un passionnant retour sur sa vie, elle livre ici sans détour les secrets d'un destin exceptionnel.
Les souvenirs cachés d'une grande figure française.
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Denise epstein est née en 1929, année de parution de david golder, le premier succès littéraire d'irène némirovsky.
Fille surprotégée de la romancière qui la présentait aux journalistes pour éluder les questions ou les photographies, elle est pourtant, ainsi que sa soeur elisabeth âgée de cinq ans, jetée de plein fouet dans la vie, en juillet 42, lorsque les gendarmes français viennent arrêter sa mère dans le village oú la famille a trouvé refuge. quelques mois plus tard, son père, michel epstein, est aussi déporté puis assassiné par les nazis.
Suivent des années de cache, de faux noms et de pensionnats : " la traque ". avec une grande pudeur et un art de la dénégation modeste, denise epstein se livre pour la première fois - en creux du succès de suite française. c'est tout un itinéraire, à la fois exemplaire et reflet du siècle, qui se lit. une enfance choyée et une adolescence laminée par la peur, un âge adulte sans repère, une vie de militante dans les années soixante et soixante-dix, un timide retour vers le judaïsme - qui n'interdit pas, bien sûr, un procès fait à dieu pour ses absences et notamment celle qui l'a privée des siens, même s'ils ne cessent de l'accompagner.
Pour, comme elle, vivre et survivre.
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À New York, au début des années 40, le trompettiste Mario Bauza compose le fameux Tanga. Au même moment, à La Havane, des musiciens de jazz intoxiqués de bebop improvisent sur des rythmes cubains au cours de jam-sessions... Ainsi naît au grand jour cette musique qu'on appelle le Latin jazz et qui plonge ses racines dans les rythmes afro-antillais. Car Latin jazz est le nom contemporain d'un genre musical très ancien, au confluent des cultures africaines, caribéennes et européennes. D'abord appelé jazz créole, puis rumba, cubop ou mambo, il explose dans les années 50, alors que les rythmes afro-cubains s'infiltrent dans le Rhythm and Blues et que le jazz incorpore la musique populaire des Caraïbes et de l'Amérique du Sud. Cet ouvrage est un fabuleux voyage musical de la deuxième moitié du XIX? siècle à nos jours. Mario Bauza, Chano Pozo, Dizzy Gillespie, Chico O'Farrill, Chucho Valdés, Paquito D'Rivera, Danilo Perez, Chichito Cabral, les frères Palmieri, Nueva Manteca : autant de légendes dont les portraits rythment cette histoire. Caliente est aujourd'hui l'ouvrage de référence sur le Latin jazz.
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Le 27 février 1945, Avrom Sutzkever témoignait devant le tribunal de Nuremberg des atrocités commises par les nazis dans le ghetto de Wilno. Son témoignage, capital, entrera dans l'histoire, tant la parole des victimes fut rare lors du procès.
C'est dire l'importance que revêt le récit qu'il a laissé de sa vie quotidienne entre 1941 et 1944. Jeune poète, il décrit dans ce texte l'horreur et la mort comme faisant partie de l'ordinaire, avec la volonté de restituer la sincérité du témoin tout en gardant le recul d'un observateur neutre. Avrom Sutzkever donne notamment à voir les tentatives désespérées d'une poignée de résistants pour sauvegarder les trésors de la Jérusalem de Lituanie tandis que subsiste au sein du ghetto une vie culturelle foisonnante mais clandestine, ultime rempart devant la barbarie.
Chef-d'oeuvre oublié de la littérature yiddish et document historique de première importance, Le Ghetto de Wilno mêle une écriture de l'immédiateté, guidée par l'urgence de raconter, à l'évocation sensible et dramatique d'un monde plongé dans l'abîme.
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Une version officielle voudrait qu'il n'y ait eu dans les années 60 que Claude François, Sheila et Johnny Hallyday. Christian Eudeline rend justice à des dizaines de groupes et de chanteurs parfois moins connus aujourd'hui, mais dont l'importance créatrice a été immense. Rockers, mods, beatniks, hippies ont formé en France la toile de fond de cette révolution du goût, du vêtement, des valeurs dont nous sommes aujourd'hui les héritiers. Plus radicaux que le phénomène yéyé grand public, ils se définissent comme le courant anti-yéyé. Des Lionceaux aux Somethings, en passant par Stone et Charden et les débuts de Polnareff, de Stella à Jean-Pierre Kalfon en passant par Pollux, Antoine et les Gipsys, jamais on n'avait retracé, avec autant de révélations et d'anecdotes, l'histoire de ce foisonnement musical qui s'arrête aux portes du punk, en interrogeant de nombreux musiciens (Ronnie Bird, Gérad Rinaldi, Jean-Pierre Kalfon) qui n'avaient jamais parlé de cette période de leur vie.
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Auteur des Chiens de garde et d'Aden Arabie, Paul Nizan (1905-1940) laisse une oeuvre ineffaçable de polémiste et de romancier. Compagnon de Sartre, il fut au centre d'une génération d'intellectuels marxistes moins connus, tels que Georges Politzer, Georges Friedman, Henri Lefebvre ou Norbert Guterman. Plongeant dans la vie intime mais aussi dans les nombreux réseaux de Nizan tout au long des années 20 et 30, ce livre raconte l'effervescence d'une génération audacieuse et inquiète, confrontée au dilemme entre révolution et totalitarisme. Philosophe communiste exigeant, écrivain engagé dans les luttes sociales, Nizan sera l'un des journalistes les plus lucides de son temps. Vingt ans après sa dernière biographie, explorant les sources récentes de sa vie publique et privée, Yves Buin fait revivre avec talent ce personnage au destin hors du commun fauché à trente-cinq ans par une balle allemande. L'intelligence, la colère et la quête de justice de Nizan nous parlent aujourd'hui, plus que jamais.
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Le jour où j'ai appris que j'étais juif
Jean-françois Derec
- Denoel
- Grand Public
- 4 Janvier 2007
- 9782207259412
«Lorsque à Grenoble, vers dix ans, ma petite copine me dit : Je te montre mes seins si tu m'avoues que tu es juif, le ciel me tombe sur la tête. Comment pouvait-elle savoir une chose pareille alors que je l'ignorais moi-même ? Ça voulait dire que tout le quartier était au courant. Sauf moi. Juif, je savais ce que ça voulait dire par mon copain de lycée, Gégé, grand spécialiste de la question, puisque fils de garagiste : des gens bizarres, qui parlaient entre eux une langue incompréhensible, avaient des noms imprononçables pour des langues grenobloises. Et surtout obsédés par l'argent. Des gens pas très fréquentables, donc. Et ces gens, qui venaient d'on ne sait où, j'en étais ! Il fallait donc renouer les fils, savoir d'où l'on vient.» Alliant drôlerie et gravité, Le jour où j'ai appris que j'étais juif est un récit alerte et inattendu sur la découverte tardive des origines. Comédien, humoriste, écrivain, chroniqueur de radio et de télévision, Jean-François Derec signe ici son troisième livre.
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J.-P. Donleavy, dans sa fiction, s'est toujours fait le chantre d'une Irlande rocambolesque. Aujourd'hui, il nous offre un recueil de souvenirs où, avec un humour décapant, il livre sa propre expérience de l'île légendaire. C'est le récit d'une passion, longue et difficile à vivre : l'auteur, lucide et critique mais indulgent, rel_ve les contradictions de ce pays à la fois attrayant et ingrat, charmeur et dur. Donleavu, bien que de parents irlandais, est lui-même né à New York. Succombant à l'appel de la terre ancestrale, il débarque, à vingt ans, en 1946, à Dublin pour faire des études à Trinity College. Desdites études, on entendra peu parler ici. Le livre est fait de plongées dans la vie dublinoise ; d'un côté, le froid, la pénurie, la misère ; de l'autre, l'exubérance des pubs, des châteaux des environs, lieux de soirées délirantes et de phénoménales beuveries. Donleavy qui s'est mis à peindre et à travailler à son premier roman souffre de l'étroitesse d'esprit et des rivalités artistiques de la capitale. Il cherche à s'y soustraire en s'installant à la campagne, mais la vie rude et primitive de la ferme le pousse au désespour : il renonce à tirer subsistance de cette terre inhospitalière et finit bientôt par quitter l'Irlande. Mais il y reviendra. Même quand son livre, L'Homme de gingembre, est frappé par par la censure irlandaise et que sa version théâtrale est interdite après quelques représentations, Donleavy pardonne. Son pays d'adoption exerce sur lui un pouvoir et une fascination irrésistibles. Ces Mémoires sont l'histoire d'un amour violent - toujours menacé de rupture, mais auquel il ne peut échapper.
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Avec plus ou moins de régularité, mais pratiquement toute sa vie, René Fallet a poursuivi la rédaction d'un Journal. «Tout ceci n'a d'intérêt que pour un seul être : mézigue», prendra-t-il la précaution de noter. La publication de ce volume lui oppose un premier démenti. Le journal débute en 1947. René Fallet a 19 ans. À Villeneuve-Saint-Georges il mène l'existence de bien des gamins de l'après-guerre, entre les copains et la famille, le jazz et le cinéma, le vélo et les petits boulots. Comme bien d'autres, il rêve d'une moto et de fins de mois plus faciles. Comme bien d'autres, ses premières amours le rendent fou de bonheur puis trop vite fou de rage. Pourtant le jeune Fallet sait déjà qu'il a commencé à «forcer un destin» qui le «conduisait à l'employat de bureau pour la vie». S'il dit détester la culture, il n'en dévore pas moins les livres. S'il se moque des «pisseurs d'encre», il vénère Rimbaud, Baudelaire et Apollinaire. Ses premiers poèmes, il ne craint pas de les adresser à Blaise Cendrars qui l'encourage et l'aide à entrer comme pigiste au journal Libérarion. Banlieue Sud-Est, écrit sur le marbre en quelques mois et publié en cette même année 47, marquera pour lui le coup d'envoi d'une carrière
littéraire aussi précoce que féconde. -
«Début 2007, entre 2 concerts, 2 spectacles de danse, 2 TV, 2 radios, j'ai acheté un cahier vierge que j'ai rempli page après page, le plus souvent la nuit, quand j'étais enfin chez moi. J'ai repris l'écriture, le dessin (mon premier hobby), le collage (mon deuxième) et en mêlant journal intime, souvenirs, rêves et hallucinations, j'ai tiré le fil qui m'a conduit jusqu'à cette photo de moi en couverture de ce book.» P. K.
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Victime d'une erreur judiciaire, Robert Poulet fut condamné à mort en 1945 par un tribunal militaire, statuant sommairement. L'accusé n'avait pas voulu invoquer publiquement la caution secrète que lui avait donnée son souverain. Il comptait que ce dernier interviendrait au moment opportun. Ce qui ne s'est pas produit... Entre la condamnation et la libération, l'auteur de Handji s'était remémoré les moments les plus singuliers de sa vie : ses études universitaires, la guerre dans un corps franc, l'usine, le travail des champs, dix ans de cinéma, les débuts littéraires et journalistiques. Ce qui amène l'évocation d'autres rencontres, antérieures ou postérieures, avec ses amis Drieu la Rochelle, Brasillach, Chardonne, Cocteau, Céline, Paulhan, les Belges Neuray, Colin, Degrelle, de Man... Le tout, enveloppé dans l'expression d'une pensée vigoureuse et allègre, qui prête une nuance d'ironie supérieure à ces fragments de mémoires, dont les circonstances - au temps où elles étaient ressenties - restèrent longtemps, jour par jour, sous la menace de la salve fatale.
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«Reporter de l'underground», Alain Pacadis (1949-1986) écrivit pour le journal Libération de 1975 à 1986, mais aussi pour L'Écho des savanes, Playboy, Façade ou encore Gai Pied. À travers ses articles et chroniques, dont près de quatre cents sont réunis dans cette anthologie, revivent les mythiques années 70 et 80. Loin de réduire Alain Pacadis à son personnage de chroniqueur mondain déjanté, cette large sélection comprend des articles sur le cinéma, le rock, la drogue, le show-biz, la mode... Avec son mentor Yves Adrien, Pacadis fut le premier en France à couvrir dès 1975 la naissance du mouvement punk à New York, Londres et Paris. «Le trip électrique, pensait-il, est la continuation logique de la révolte militante.» Il fut aussi celui qui comprit, dès le milieu des années 70, que le «grand soir» était dorénavant celui de l'ouverture du Palace ou des Bains-Douches. Traités comme un douloureux journal intime, ses articles comportent aussi de longs entretiens avec Serge Gainsbourg, William Burroughs, Brion Gysin, Iggy Pop, Andy Warhol... Au-delà de leur valeur historique, reste le spleen magnifique du style de ces chroniques qui n'ont plus aucun équivalent dans la presse d'aujourd'hui.
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Paris, 1968-1983 : une époque de libération, d'insouciance et d'expérimentations multiples pour toute une bande de jeunes qui vivent de l'air du temps, s'entassent dans des appartements communautaires et passent leurs journées à s'habiller et s'amuser. Parmi eux, déjà folle de mode et boute-en-train, celle qui s'est baptisée Paquita Paquin cumule les expériences sexy-comiques. C'est l'époque de l'explosion des mouvements féministes et des premières revendications homosexuelles. L'époque aussi de toutes les excentricités vestimentaires influencées par le glam-rock londonien et la rétromania. Bientôt suivent l'explosion du punk et de la New Wave marquant l'apogée du «trou» des Halles, les riches heures des «branchés» qui voient l'avènement du disco et du magazine Façade, du nightclubbing et des grandes fêtes du Palace. «Spécialiste de l'éphémère», Paquita Paquin déroule son carrousel de souvenirs avec humour et gouaille. Avec tendresse aussi, notamment lorsqu'elle évoque ses plus proches amis, ainsi que la figure charismatique de Fabrice Emaer, créateur du Club 7 et du Palace, prince de toutes ces nuits inoubliables et en partie responsable de ces Vingt ans sans dormir !
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Voici l'extraordianire destin d'Iris Clert, disparue en 1986, galeriste qui révéla des artistes tels que Klein, Tinguely, Arman ou Chaissac. Muse du Saint-Germain-des-Prés des années 1960, Iris Clert a transformé chacune de ses trois cents expositions en événement : «Micro-Salon» en 1957, avec cent treize artistes exposés dans sa galerie de quinze mètres carrés ; exposition du «Vide» d'Yves Klein, l'année suivante, dans une galerie nue ; exposition du «Plein» d'Arman, en 1960, avec plusieurs tonnes de déchets accumulés dans la galerie ; organisation d'une biennale à Venise, dans un palais baroque loué à crédit ; éclairage de l'Obélisque de la Concorde en bleu Klein ou encore achat d'un poids lourd en plexiglas, transformé en galerie ambulante... En trente ans d'activité, Iris Clert a révolutionné le monde de l'art. Elle retrace ici son parcours, avec humour et légèreté, et nous fait vivre, au fil de ses souvenirs, les glorieuses coulisses et les petits secrets des arts et des artistes.
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Rappeur multimillionnaire, producteur visionnaire, mari rancunier, fils indigne, père exemplaire, acteur encensé par la critique grâce à sa prestation dans 8 Mile, provocateur génial ayant réussi à effrayer l'Amérique autant que Marilyn Manson si ce n'est plus...
Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs, bienvenue dans le Eminem show.
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«Dans notre culture nivelée par le bas, le gothique reste le seul culte jeune pouvant se vanter de posséder une tradition littéraire et artistique qui lui soit propre ; il a survécu aux pièges du sybaritisme qui menacent la jeunesse et s'est transformé en un mode de vie et une esthétique viables. Il ne s'est pas contenté de tolérer la diversité sociale et la déviance, il les a célébrées longtemps avant que la mode n'ait rendu de telles attitudes populaires. Notre monde grisâtre devient de plus en plus homogène et mercantile, alors que le goth exalte l'ésotérique et l'exceptionnel. Sa légèreté, sa théâtralité et son amour de l'occulte en font un affront direct à la culture consumériste engourdie et à la rigide éthique du travail. À ceux qui avancent que porter un intérêt au sexe et à la mort est un peu inquiétant, je riposte que ne pas éprouver de fascination pour ces deux sujets, l'érotisme célébrant la vie et le destin inévitable qui est notre lot commun, est encore bien plus inquiétant. Que peut-il exister de plus captivant que la zone où ces deux forces opposées de l'existence entrent en collision oe»
Gavin Baddeley.
Panorama exhaustif de la culture gothique de ses origines à nos jours, Gothic, la culture des ténèbres explore tous les aspects de ce corpus exquis : cinéma, musique, body-art, mode vestimentaire, bande dessinée, littérature. Illustrée de près de deux cents photos et documents graphiques, cet ouvrage est la référence absolue en la matière.
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Marilyn Manson est bien plus qu'une rock star...
Véritable phénomène culturel, il a su créer un univers décadent, freak et provocateur qui, grâce à sa cohérence implacable, fascine une jeunesse souvent en conflit avec ses aînés, une jeunesse bien décidée à rejeter les illusions naïves, manichéennes, de la morale judéo-chrétienne.
Avec ce livre abondamment illustré, qui complète idéalement l'impressionnante autobiographie de Marilyn Manson : Mémoires de l'enfer, Gavin Baddeley retrace la carrière de l'antéchrist superstar de ses débuts jusqu'à The Golden Age of Grotesque, éclairant d'une fabuleuse lumière noire l'univers esthétique et rhétorique scandaleux de la rock star la plus controversée qui soit.
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«Je m'appelle Marine Baron, j'ai vingt-cinq ans. Je viens d'un milieu de gauche, aisé, cultivé, et plutôt antimilitariste. J'ai suivi une formation universitaire de bon niveau, mais j'ai décidé d'arrêter mes études à vingt-deux ans pour m'engager dans l'armée. J'y ai passé en tout deux années. Je suis entrée dans la Marine nationale au sein d'une unité de formation des forces spéciales, presque entièrement masculine, où je suis devenue officier d'état-major. Je me suis impliquée dans mon travail, j'ai même souhaité en faire mon métier, au point d'intégrer les écoles d'officiers de carrière de Saint-Cyr-Coëtquidan. Cependant, mon expérience de femme militaire ne m'a pas donné entière satisfaction. J'ai dénoncé mon engagement et je suis repartie d'où je venais... J'avais quelques raisons de raconter mon histoire. D'abord, faire connaître un milieu singulier et secret, dans ses faiblesses, ses contradictions, mais aussi dans sa richesse et ses bons côtés. Ensuite décrire un milieu d'hommes avec des yeux de femme. Enfin faire comprendre à mon lecteur le passage du monde civil au monde militaire qui fut le mien.» Le tableau sans complaisance du monde militaire vu par une jeune engagée volontaire. Marine Baron tient le pari de raconter son histoire inhabituelle sans sombrer dans la caricature et sans occulter pour autant les sujets qui fâchent, comme la misogynie et l'intolérance de l'institution. Elle travaille à présent dans l'industrie pharmaceutique.