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Durant la Seconde Guerre mondiale, Primo Levi, vingt-quatre ans, juif, lutte auxcôtés des maquisards antifascistes du Piémont. Capturé en 1943, il se retrouvepeu après à Auschwitz, où il demeurera plus d'un an avant d'être libéré par l'arméerusse en janvier 1945.Au camp, il observe tout. Il se souviendra de tout, racontera tout : la promiscuitédes blocks-dortoirs, les camarades qu'on y découvre à l'aube, morts de froid et defaim ; les humiliations et le travail quotidiens, sous les coups de trique des kapos ;les « sélections » périodiques où l'on sépare les malades des bien-portants pourles envoyer à la mort ; les pendaisons pour l'exemple ; les trains, bourrés de juifset de tziganes, qu'on dirige dès leur arrivée vers les crématoires.Et pourtant, dans ce récit, la dignité la plus impressionnante ; aucune haine, aucunexcès, aucune exploitation des souffrances personnelles, mais une réflexionmorale sur la douleur, sublimée en une vision de la vie.Paru en 1946, Si c'est un homme est considéré comme un des livres les plusimportants du XXe siècle.Parce qu'il est familier des grands textes philosophiques, Raphael Enthoven résoud avec une talentueuse sobriété la difficile équation que pose le texte de Primo Levi : comment nommer l'innommable ?Remerciements à Benoît Peeters, écrivain, pour sa lecture de l'interview de Primo Levi par Philippe Roth.Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
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« Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre. » Séduite à l'âge de quatorze ans par un célèbre écrivain quinquagénaire, Vanessa Springora dépeint, trois décennies plus tard, l'emprise que cet homme a exercée sur elle et la trace durable de cette relation tout au long de sa vie de femme. Audelà de son histoire intime, elle questionne dans ce récit magnifique les dérives d'une époque et la complaisance d'un milieu littéraire aveuglé par le talent et la notoriété.
Force de caractère et puissance de la littérature se lient dans ce récit inoubliable et nécessaire, lu avec tact par Guila Clara Kessous. -
« La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail... J'ai loué une chambre meublée.Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. »Florence AubenasParce qu'elle sait éviter l'emphase comme l'apitoiement, Fabienne Loriaux parvient avec talent à restituer au récit de Florence Aubenas sa percutante vérité.
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On peut se dire au revoir plusieurs fois
David Servan-schreiber
- Audiolib
- 18 Janvier 2012
- 9782356414304
Tôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l'échéance, gagner des années, presque l'oublier, mais cette fois c'était « the Big One », comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur. Cette rechute m'a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de ma vie :si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d'Anticancer? C'est pour répondre à cette question que j'écris aujourd'hui. Ce livre est aussi l'occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m'écouter. Quoi qu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier. On peut se dire au revoir plusieurs fois. C'était un véritable défi , pour Laurent Delvert, de substituer sa voix à celle, trop tôt éteinte, de David Servan-Schreiber. Il s'en acquitte avec une sobre intensité qui décuple l'émotion de ce dernier message.
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Retour à Birkenau ; entretien avec Ginette Kolinka
Ginette Kolinka, Marion Ruggieri
lu par Christina Crevillén- Audiolib
- 12 Février 2020
- 9791035401498
« Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu... » Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit frère et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi se trouvent deux jeunes filles dont elle deviendra l'amie, Simone Jacob et Marceline Rozenberg, plus tard Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens.
Ginette Kolinka raconte ce qu'elle a vu et connu dans les camps d'extermination. Les coups, la faim, le froid. La haine. Le corps et la nudité. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva.
Aujourd'hui, à 95 ans, dans toutes les classes de France, et à Birkenau, où elle retourne plusieurs fois par an avec des élèves, Ginette Kolinka se souvient et se demande encore comment elle a pu survivre à « ça ».
Un enregistrement exceptionnel auquel Ginette Kolinka a participé en lisant les premières et les dernières pages du livre et en donnant un entretien inédit, plein de vie et de sagesse.