Ramsay
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officier de police, yann s'est porté volontaire pour une mission de six mois au kosovo.
désir de fuir un amour malheureux ? peut-être. là-bas, il rencontre claire, qui enchaîne les missions humanitaires depuis plusieurs années. habituée au travail des ong, cette jeune française n'ignore rien des conflits et de leurs conséquences. pourtant, les violences extrêmes et les persécutions quotidiennes subies par la population semblent lui faire perdre ses repères. peu à peu, elle se laisse submerger par ses angoisses.
ses enquêtes quotidiennes sur le respect des droits de l'homme, sa rencontre avec zoran, un jeune serbe à la troublante beauté, qui vit cloîtré pour échapper au nettoyage ethnique, la font douter du bien-fondé des grandes organisations internationales. la peur et le danger invitent à vivre plus intensément, mais l'impuissance et le désenchantement pourraient bien avoir raison de tous les courages. qui mieux que l'auteur, en poste à pristina et ayant vécu l'intensité d'un conflit interethnique dans toute sa complexité, pouvait recréer l'atmosphère des balkans ? avec force, julie armen nous dépeint un pays dévasté dans sa chair, le difficile travail des humanitaires, l'action ambiguë des services secrets de l'est ou de l'ouest, les pleins pouvoirs des mafias locales.
un premier roman qui met magistralement en scène l'un des enjeux majeurs de notre siècle.
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Le 6 août 2007 le Président et son « équipage »
partent en vacances.
Assez rapidement, la presse découvre que
Nicolas, Cécilia Sarkozy et tous leurs amis sont
partis aux États-Unis, à Wolfeboro, dans une villa à
la fois somptueuse et kitch.
Guillemette Faure fait partie des rares journalistes à avoir vécu
cet incroyable huis-clos sur place. On se souvient que ce break
présidentiel s'acheva en apothéose par l'angine blanche de Cécilia
Sarkozy qui refusa de se rendre dans le ranch familial de Georges W.
Bush. Mais c'est l'ensemble de ces vacances qui mérite un
décryptage, tant l'ADN du sarkozysme y tient tout entier...
Au-delà du récit fouillé, cocasse et bourré de révélations, la
journaliste raconte les difficultés rencontrées pour travailler, les
papiers censurés dans les rédactions parisiennes, les photos
interdites lorsque apparaît soudain la gracile silhouette d'une
certaine Rachida Dati au fond d'un bateau ! Sans oublier les
conversations amicales avec le Président pendant ses joggings tant
qu'il n'est pas question de... Cécilia !
Entre Divorce à l'italienne et Breakfast at Tiffany's, flashback sur
un moment fondateur du Sarkoshow.
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Le matin, ma main s'immobilisait à quelques centimètres du bouton de la radio perchée sur le rebord de la baignoire.
Ce geste machinal, que j'avais répété sans même y penser des milliers de fois, se heurtait maintenant à une résistance inconsciente. je n'aurais pas même pu dire, au début, pourquoi j'allumais la radio avec tant de réluctance. je savais bien qu'il était élu, je savais bien que nous en avions pris pour au moins cinq ans, et qu'il fallait s'y faire... mais pas moyen d'appuyer sur ce foutu bouton. et lorsque parfois j'y arrivais, j'éteignais aussitôt.
Et ce n'étaient pas les légitimes motifs de révolte, la situation faite aux sans-papiers, les rafles à la sortie des écoles, les enfants terrorisés tombant des fenêtres, qui provoquaient ce rejet, mais la simple accumulation des petites phrases des uns et des autres. il me suffisait d'entendre tel ou tel membre du gouvernement sortir une sarkonnerie, tel ou tel porte-parole au profil de juvénile batracien balladurien éructer une ode à la gloire du président, pour ressentir un profond malaise, et la conviction qu'il me fallait éteindre le poste.
Pur réflexe animal de sauvegarde.
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Le turban et la rose ; journal inattendu d'un ambassadeur à téhéran
Nicoullaud/Fran
- Ramsay
- 7 Septembre 2006
- 9782841148240
Le monde fixe en ce moment les yeux sur l'Iran, mais sous son mauvais angle. Celui du régime des Mollahs, d'un Président qui crache l'invective, de gens qui s'essayent à faire la bombe dans l'ombre, et des femmes endeuillées malgré elles sous le voile. Cet Iran-là est vrai. L'auteur l'analyse en détail, retraçant en particulier l'histoire de l'aventure nucléaire iranienne, les ressorts cachés de la République islamique, ainsi que les rapports tourmentés de la France et de l'Iran. Mais il raconte aussi un autre Iran, opposé et pourtant intimement mêlé au premier : celui des plaisirs cachés, des jeunes filles en fleur, de la courtoisie qui marque tous les rapports humains, et des paysages enivrants de beauté. Il y a les pique-niques en famille, les embouteillages dantesques, les canaris chanteurs qui consolent les marchands du bazar, et les palefreniers qui appellent leurs juments "Madame". Cet Iran-là aussi est vrai, aussi vrai que le premier. Chacun des chapitres du livre peut donc être vu comme l'un des paliers du puits au fond duquel se cache la Vérité. La vérité de ce pays au passé millénaire, au présent convulsif, à l'avenir incertain. L'auteur s'arrête sur les rencontres fortuites et les faits minuscules. Il grimpe sur les hauteurs de la politique et de la société. Il embrasse les rapports de l'Iran avec l'Amérique. Il redescend dans la description détaillée du travail des portefaix, des trois façons de conduire une motocyclette, et des sept façons de jouer avec le foulard et le voile. Il parle du prix de l'essence, du pain, et de la coupe de cheveux pour enfants. Il parle aussi des grands pélerinages sur les tombeaux immaculés des Imams. Il parle d'un autre Islam, fait d'amour de l'autre, de vraie générosité. Mais il ne cache pas non plus l'Islam des mariages temporaires et des femmes humiliées. Livre-promenade, il peut être parcouru en tous sens. L'important est que, en le refermant, le lecteur puisse dire, après l'auteur : "J'ai peut-être approché l'âme de l'Iran." Livre politique aussi, dans un moment où les choix du gouvernement iranien peuvent influer sur la politique mondiale. Pas un Français aujourd'hui n'a autant d'expertise que François Nicoullaud pour approcher les enjeux des mouvements sociaux, politiques et religieux en cours en Iran.
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La Russie de Poutine ; l'autre voie de l'Occident
Michael Miguères
- RAMSAY ILLUSTRE
- 19 Février 2018
- 9782812200823
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En 2007, apparaît sur internet un phénomène : un blog tenu de manière anonyme par un hyper initié, sous la signature apocryphe « François Mitterrand 2007 », décrypte la campagne présidentielle en temps réel et de l'intérieur.
Aujourd'hui disparu, le blog renaît de ses cendres. Il réapparaît dans ce livre et son auteur reprend la plume pour décrire avec minutie la première année du sarkozysme présidentiel et d'une gauche en lambeaux.
En 2007, c'est environ 100.000 lecteurs par mois qui fréquentaient ce site.
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