Les Points Sur Les I
-
L'empire du Qatar : le nouveau maître du jeu?
Raphaël Le Magoariec, Nabil Ennasri
- Les Points Sur Les I
- 27 Octobre 2022
- 9782359302523
Dans quelques jours, la Coupe du monde de football aura lieu pour la première fois dans un pays arabe, précisément dans une monarchie du Golfe : Le Qatar. Depuis quelques années, on ne peut presque plus parler de sport sans mentionner ce turbulent émirat. Comme le montrent les nombreux débats tenus ces dernières semaines dans les médias, ce pays attise toutes les curiosités et soulève nombre de polémiques : la condition ouvrière, le bilan carbone exorbitant de son système de développement ou son financement opaque de certains groupes à travers le monde.
Comment démêler toutes ces informations?
Nabil Ennasri et Raphaël Le Magoariec réunissent leurs compétences respectives pour offrir aux lecteurs le meilleur ouvrage de vulgarisation sur le sujet. Dans un premier temps, le Mondial est replacé dans le contexte général de diplomatie sportive chère à l'Etat du Qatar. Cette partie à dominante géopolitique met en relief les ressorts de la stratégie de Soft power appliquée par Doha depuis deux décennies dans un moment où le sport est de plus en plus utilisé à des fins de compétition entre nations. Par la suite, les deux auteurs proposent une forme d'immersion historique à l'intérieur du champ sportif local. Ils apportent un regard nouveau et éclairant sur l'inscription du football dans l'histoire récente du pays. Tout cela résonne de manière très singulière avec l'actualité. L'analyse de l'architecture des différents stades qui accueilleront le Mondial ainsi que la symbolique autour de leur situation géographique constitue la particularité inédite de cet essai. Elle donne l'occasion au lecteur de s'immerger dans l'espace-temps qui a guidé l'essor du football dans un émirat devenu plaque tournante du sport mondial. -
Immigration : lettre ouverte aux humanistes en général et aux socialistes en particulier
Pierre Henry
- Les Points Sur Les I
- 19 Décembre 2008
- 9782915640779
Dans cette lettre ouverte aux humanistes et aux socialistes, Pierre Henry se livre à un plaidoyer pédagogique, efficace et sans concession en faveur d'une vision de l'immigration qui allie respect, solidarité et responsabilité. Déserté depuis de nombreuses années par la gauche, le thème de l'immigration est instrumentalisé par la droite avec pour objectifs d'attirer les voix des électeurs du Front national, de conquérir le pouvoir et de le conserver. Dans une France en crise d'identité et de confiance, l'utilisation des peurs s'avère dramatique pour l'équilibre si fragile de notre cohésion sociale. Le vivre ensemble mérite pourtant mieux que quelques mythes simplificateurs. Mais que dire, que proposer face à un discours dominant tellement simpliste qu'il semble devenu évidence ? Le plus souvent désarmée, la gauche n'a pu opposer à ce populisme que son angélisme ou son adhésion aux discours de sélection et de sécurité qui sont autant de fausses pistes. Cette lettre ouverte déconstruit le discours dominant, explique les termes de l'immigration, relève l'ampleur et la nature des défis qui sont à la source des migrations, indique un chemin. Celui d'un humanisme raisonné, force de proposition, fidèle aux valeurs de respect et de solidarité, sûr de son identité. Tel est le sens du message que Pierre Henry veut transmettre à tous ceux qui partagent ce combat. Pierre Henry est Directeur général de l'organisation France Terre d'Asile, spécialiste des questions de développement, d'immigration et d'asile.
-
Daech ; l'état de la barbarie
Haytham Manna
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Novembre 2014
- 9782359301403
Daech est l'acronyme de ad-Dawla al-Islamiyya fi-l 'Iraq wa-CHam (en arabe) l'État Islamique d'Irak et du Levant (EEIL), ou ISIS (Islamic State in Irak and Syria) en anglais. Il comprend le territoire de la Grande Syrie et de laMésopotamie.
Le présent ouvrage se propose d'analyser le processus ayant abouti à la proclamation du califat de Daech, l'impact de ce califat sur l'échiquier régional (notamment par rapport aux autres formations se réclamant de lamême idéologie islamiste, à l'instar d'Al-Qaïda), et d'établir lamonographie des figures de proue de cemouvement.
Notre effort vise àmettre au jour la réalité d'un phénomène qui constitue la plus dangereusemanifestation de l'action paramilitaire de la région du proche etmoyen orient, et non à établir une nomenklatura de ceux qui le combattentmilitairement et en matière de sécurité.
Il nourrit aussi l'ambition de doter les démocrates et les partisans de la dignité humaine desmatériaux capables de les éclairer, tant sur le plan civique que religieux, de fournir à tous desmoyens constructifs qui aideraient à lesmettre en position de faire front à l'obscurantisme et à l'extrémisme.
-
Ce que je crois ; entretiens avec Désirée Sadek
Michel Aoun
- Les Points Sur Les I
- Mise Au Point
- 15 Septembre 2017
- 9782359302349
Ses photos furent interdites, les voilà obligatoires. Elles trônent, officielles, alors que ceux qui les distribuaient risquaient la prison.
Aoun est revenu ! Il ne s'agit plus de lettres griffonnées à la va-vite sur les murs d'un pays d'où il fut exilé. Le voici Président, de retour au même palais d'où on le forçat à partir il y a 26 ans. Il avait perdu une bataille, aujourd'hui il gagne la guerre... de la Vérité ; de surcroît couronnée par la victoire contre le terrorisme libérant le territoire libanais de la présence armée des fondamentalistes.
Michel Aoun est Président de la République libanaise depuis le 31 octobre 2016. Commandant en chef de l'Armée libanaise de 1984 à 1990 et fondateur du Courant Patriotique Libre (CPL), il a ses admirateurs et ses détracteurs, autant sur la scène internationale que dans son propre pays. Pourtant, peu connaissent, au-delà de la figure politique, l'homme.
Dans ce livre-document, réalisé à partir d'entretiens accordés à la journaliste franco-libanaise Désirée Sadek, quelques mois avant son arrivée à la Présidence, c'est toute la philosophie de sa vie, ses combats, la finesse de son esprit, les questionnements du chef d'état et de l'humaniste que l'on découvre au fil des confidences. Ses discours les plus célèbres témoignent aussi de sa vision prémonitoire des événements qui secouent aujourd'hui l'actualité.
En ces temps où tous les repères semblent vaciller au Moyen Orient comme partout dans le monde, il est important de revenir à l'essence de l'essentiel. « Ce que je crois » est ce livre qui se lit d'une seule traite mais aussi se savoure lentement, un peu plus chaque jour.
-
Putain ! 40 ans déjà !... 1968-2008 ; ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau
Franck Dubailly
- Les Points Sur Les I
- 26 Novembre 2007
- 9782915640557
...L'année 1968 est marquée par une série de révoltes un peu partout dans le monde. En France, comme dans la plupart des pays, c'est au mois de mai que le mouvement fut le plus important. Il aboutira à une grève générale de plusieurs semaines qui paralysera le pays (des camions militaires devront assurer des transports de fortune) et dépassera largement le mouvement étudiant démarré à l'université de Nanterre le 22 mars 1968. L'université de Nanterre se fait remarquer comme le théâtre du développement des groupes d'extrême gauche constitués de militants maoïstes, trotskystes et anarchistes. Elle sera le creuset d'une explosion qui au-delà de ses 11 000 étudiants percutera le monde universitaire et le monde du travail...
...Durant ce mois de mai, la France est en grève, non pas pour ne plus travailler mais pour travailler autrement. Les français remettent en cause un système bloqué, rigide, sourd et veulent vivre dignement. C'est ainsi que tous les secteurs sont touchés ...
A cette époque, la jeunesse prône une liberté individuelle absolue en matière politique et sociale et rejette toute forme d'autorité....
C'était il y a 40 ans ...
-
1983-2013 : la longue marche pour l'egalite
Nadia Hathroubi-safsaf
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Septembre 2013
- 9782359300963
Samedi 3 décembre 1983, ils arrivent à Paris accueillis par 100 000 personnes dans une ambiance de fête. Ils ? Ce sont lesmarcheurs partis deMarseille le 15 octobre 1983 dans l'indifférence quasi-générale des politiques, desmédias. Ils réclament la condamnation des trop nombreux crimes racistes, l'égalité des droits, la carte de séjour de dix ans et le droit de vote pour les étrangers.
Au fur et àmesure des kilomètres parcourus, l'intérêtmédiatique s'emballe. Dans l'euphorie générale, la France se prend à se rêver plurielle. Désormais, ces jeunes ne sont plus seulement des enfants d'immigrés. Si leurs parents n'osent pas réclamer leurs droits, eux se veulent des acteurs à part entière de cette société française qui peine à les intégrer.
Cettemarche pour l'égalité et contre le racisme, rebaptisée par les médias «marche des beurs », est considérée comme un acte fondateur pour un grand nombre demilitants anti-racistes. Si pour certain, c'est la date symbolique d'une prise de conscience politique, elle est pour d'autres, le symbole des promesses trahies.
Car trente ans plus tard, les revendications sont les mêmes : lutter contre les inégalités, les discriminations et les violences policières. Et malgré d'énième « plansMarshall », les banlieues sont plus que jamais ghettoïsées et régulièrement prises de secousses comme à Vaulx-en- Velin (1990),Mantes-la-Jolie (1991), sans oublier celles de 2005.
Seront-ils toujours condamnés àmarcher ?
-
Militant, élu, responsable d'action culturelle, l'auteur situe son essai pamphlétaire au centre du débat sur le terrain culturel, objet d'enjeux décisifs. Il en appelle à une redéfinition de la notion même de culture, ce combustible qui pousse au désir de citoyenneté !
-
-
Enjeux diplomatiques et stratégiques
Pascal Chaigneau
- Les Points Sur Les I
- 5 Janvier 2018
- 9782359302370
Alors que Donald Trump érige l'incertitude en mode de gouvernement, la crise nord-coréenne ouvre une nouvelle problématique stratégique.Dans le même temps, la fragilisation de l'Arabie et la complexification du Moyen-Orient permettent à la Russie de devenir le principal « Game Changer » d'une zone où la phase post-Daech s'ouvre sur fond de fragmentation.Avec le 19ème congrès du Parti et l'initiative des nouvelles routes de la soie, la Chine assied son projet global au moment où une nouvelle physionomie du continent africain se dessine et où les crises politiques perturbent l'Amérique latine.Autant de questions étudiées dans cette édition d'Enjeux Diplomatiques et Stratégiques.Centre de perfectionnement pour diplomates, fonctionnaires internationaux, attachés de défense et dirigeants, le Centre d'Études Diplomatiques et Stratégiques (CEDS), organisme doté du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations unies a formé, depuis 1986, des responsables de plus de cent vingt nationalités. Il a créé, seul ou avec le soutien des Affaires étrangères, des antennes régionales à Dakar, Rabat, Rome, Athènes, La Paz, Séoul, Antananarivo, Tokyo et Istanbul.Le CEDS a également organisé, à la demande d'États ou de missions diplomatiques, de nombreux programmes (Égypte, Madagascar, Jamaïque, Côte d'Ivoire, Haïti, République dominicaine, République de Corée, Arabie saoudite, Qatar, etc.).Le CEDS entretient des relations institutionnelles avec de nombreuses institutions académiques et universités à l'étranger (Royaume-Uni, Espagne, Turquie, etc.) en vue de promouvoir les échanges de programmes, d'auditeurs et d'experts.
-
Sarkozy, la grande manipulation ; dénonciation d'une imposture
Olivier Bonnet
- Les Points Sur Les I
- 14 Mai 2008
- 9782915640663
Mais bon sang ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Nicolas Sarkozy a bâti toute son ascension, du ministère de l'Intérieur en 2002 jusqu'à l'avènement présidentiel de mai 2007, en jouant avec habileté de l'arme de la manipulation. Multipliant coups médiatiques, écrans de fumée et postures marketing, alternant séduction, débauchage, démagogie, populisme, falsification, hypocrisie et mensonge, il est aujourd'hui parvenu à établir une forme de dictature sondagière, jouant l' « opinion » en opposant systématiquement les catégories de populations entre elles : chômeurs contre travailleurs, Français contre étrangers, secteur privé contre fonctionnaires.
Cet ouvrage s'attache à démontrer méthodiquement, avec nombre d'exemples précis, le gouffre entre le discours et les faits, dévoilant ainsi les rouages d'une stratégie de l'imposture permanente. En observateur impitoyable, le journaliste Olivier Bonnet, corrosive Plume de presse de la blogosphère, brosse un tableau sans concession de la « rupture » sarkoziste. « Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas », avait juré le candidat. De l'affaire de son appartement de l'Île de la Jatte à la libération des infirmières bulgares, de la falsification de son bilan à ses rapports avec les grands patrons et les médias, en passant par ses démêlés avec la banlieue, l'escroquerie de ses mesures économiques ou encore le constant détournement du sens des mots, opéré pour rendre plus présentable une politique antisociale décomplexée, La grande manipulation dévoile comment Nicolas Sarkozy a érigé le mensonge en véritable système de gouvernement. Et met en garde le lecteur, au-delà des coups d'esbroufe, de l'agitation permanente et des manifestations de mégalomanie galopante, contre la déconstruction sociale méthodique et généralisée que veut imposer le maître de l'Elysée.
-
Tout à la fois essai politique et Histoire vécue, cet ouvrage deviendra un classique. Abdoul Latif Coulibaly, ancien Ministre de la Culture (2017-2019) nous rapporte ici ses observations. Ces dernières sont précieuses à plus d'un titre. En effet, le Sénégal traverse aujourd'hui une période cruciale et charnière de son histoire qui pose l'emblématique question : ce pays qui détient une place prépondérante en Afrique, parviendra-t-il à se débarrasser définitivement des vestiges d'un pays en voie développement, pour enfin embrasser la réalisation stupéfiante d'un Sénégal, aujourd'hui plus qu'émergent, entraînant avec lui, dans cette éclosion, ses voisins africains ? Aucun détail inutile ici, aucun sujet superficiel ou survolé, c'est un récit toujours captivant, attaché à toutes les dimensions, qu'elles soient politique, économique, sociale ou géopolitique. L'auteur nous éclaire sur une action et son moment. Plus encore, il met en perspective un avenir peint d'un idéal certain. Ce rêve, loin d'être utopique, est naturellement agrémenté d'éléments fondamentaux, l'espérance et l'action. Car, malgré les défis à relever aujourd'hui, une profonde et imperturbable conviction doit être le maître d'oeuvre : construire pour les Sénégalais. Et aux hommes assez aveugles pour déclarer que le Sénégal n'émerge pas, l'Histoire répond : désormais le Sénégal jaillit.
-
A droite toute ! : comment l'opinion s'est enlisee a droite
Bernard Girard
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Mai 2014
- 9782359301328
"Un peu partout en Europe (et ailleurs dans le monde), la droite la plus réactionnaire a imposé ses thèmes, ses idées, ses fantasmes laissant sans voix les progressistes et intellectuels de gauche.
Comment en est-on arrivé là ?
Et pourquoi ?
Quelle a été la part des controverses à gauche et de l'impuissance des politiques face à la crise? celle des partis conservateurs tentés par le populisme, celle des mouvements intégristes, celle, enfin, des médias ?
Peut-on, enfin, s'en sortir ? Et comment ?"
-
Où va la Turquie ; perspective d'une société politique en mutation
Collectif
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Septembre 2013
- 9782359300956
Depuis 2002, la Turquie a connu d'importantesmutations politiques et économiques. Sur le plan juridique, de nettes avancées en ce qui concerne la protection des droits et libertés ont été tempérées par la disparition à l'horizon de la perspective d'intégration européenne.
Sur le plan politique, le discours et la pratique du parti au pouvoir a changé la donne,mais également la culture politique et le rapport aux principes fondateurs de la république kémaliste. Sur le plan économique, l'on assiste à un triplement du revenu national en une décennie.
L'objet du présent ouvrage est de porter un regard critique sur chacune de cesmutations, afin demieux comprendre des dynamiques peu observées par un regard extérieur.
-
En même temps que naît l'idée de ce livre, dans une maternité française deux bébés ouvrent les yeux sur la vie : une fille et un garçon. La couleur du ciel, la beauté de la nature, la mystérieuse profondeur des océans, la vivifiante chaleur du soleil seront autant de biens qu'ils auront en commun, ainsi que l'amour de leurs parents attentifs. Et pourtant la vie, ne leur accordera pas des droits et des devoirs analogues, et cela ne tiendra pas seulement à la différence de leur masse musculaire, mais bien à la société solidement ancrée dans une réalité injustifiable, faisant du garçon " le sexe fort" et de la fille " le sexe faibe" ...
-
De Simon Bolivar à Hugo Chávez ; un panorama sur la República Bolivariana de Venezuela
Allain Graux
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Octobre 2013
- 9782359300994
Le Venezuela, c'est à la fois le pays du pétrole où l'essence estmoins chère que l'eau, des concours demiss, de la passion pour le base-ball, des télénovelas (feuilletons télévisés), de lamusique et des bières glacées). Le Vénézuélien est volontiers chauvin : le meilleur café au monde se récolte dans le Tàchira, lesmeilleurs cigares se roulent à Cumanà et non à Cuba, lemeilleur rhumest le Pampero Aniversario, la meilleure bière est la polar (vendue en bouteilles miniatures), lemeilleur cacao vient de Chuao, et bien sûr les plus belles femmes sont vénézuéliennes !
Deux figures sont emblématiques du Venezuela, une ancienne, Simon Bolivar le Libertador, et depuis 1992 une nouvelle : Hugo Rafael Chávez Frías.
Le « Chavisme » est à la fois le plus commenté et le plusméconnu des systèmes politiques. Pour les uns, c'est un régime populiste autoritaire, tendant à étouffer la société civile et à menacer les libertés démocratiques. Pour les autres, le « socialisme du XXIe siècle » défriche la voie des lendemains qui chantent pour les peuples de la région. La réalité est plus compliquée. Essayons d'y voir clair ! Pour cela, il est indispensable de visiter sa géographie comme son histoire, afin de placer dans son contexte, l'évolution particulièrement intéressante et originale de ce pays.
-
La banque mondiale dans la réduction de la faim et de l’extrême pauvreté
Adja awa Fofana
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Février 2014
- 9782359301052
La Banquemondiale est depuis toujours l'institution majeur qui aide les pays dans lamise en place des politiques de développement par l'accord de crédit à cours ou à long terme. C'est dans ce cas, qu'elle a été désignée par L'Organisation des Nations-Unies pour accompagner les Etats dans la réalisation des Objectifs duMillénaire pour le Développement (OMD).
Ces objectifs du millénaire pour le développement ont pour but d'aider les pays pauvres dans la réduction de la pauvreté ainsi que ses causes etmanifestations. Ceux-ci sont aux nombres de 7, dont la date butoir est 2015.
Cependant, l'évolution àmi-parcours de la réalisation des OMD laisse apparaître une situation mitigée,mais porteuse de progrès significatifs et de défis formidables.
En effet, le problème de la pauvreté en Afrique n'est pas seulement celui de la faiblesse des revenusmais plutôt celui plus large de la privation humaine générale et chronique, aussi bien économique que sociale.
Ceci étant, lamise en pratique desmesures de réduction de la pauvreté et de la faim dans les pays du bassin ouest africain peut passer par la Communauté Economiques des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Cependant, la CEDEAO prise comme une institution géographique pourrait assurer plus efficacement son rôle d'interface et de courroie de transmission des politiques de développement économique, donc la réduction de la pauvreté entre les institutions internationales et ses Etatsmembres etmieux défendre ceux-ci auprès des instances financières internationales.
La réalisation des OMD suivant son échéance actuelle est-elle plus de l'ordre des voeux pieux, ou bien relève t'elle d'une exigence en terme de changement deméthode de gestion des ressources, des politiques économiques, de développement ? Autrement dit, ne sommes nous pas entrain d'assister à l'émergence d'une nouvelles façon de penser le développement.
-
J’aime pas les riches ! ou l’immense spoliation des peuples
Christian Grégoire
- Les Points Sur Les I
- Mise Au Point
- 1 Octobre 2014
- 9782359301373
Depuis au moins trois décennies, depuis que les financiers ont remplacé les investisseurs, depuis que le business a remplacé la politique, avec la fin des Trente Glorieuses, et les grands tournants libéraux qui ont rendu de plus en plus difficiles la vie des classes laborieuses, une seule catégorie s'en est plutôt bien sortie : celle des riches.
Tous les nantis, les possédants, les rentiers continuent de voir leurs capitaux et leurs patrimoines augmenter, et pourtant ils ne cessent de se plaindre; dès qu'il est question de toucher à une once de leurs intérêts ilsmontent au créneau avec l'aide de tous ces réseaux institutionnels, économiques et médiatiques qui leur sont inféodés.
Les jérémiades de tous ces gens fortunés, dont la plupart n'ont pris que la peine de naître, ont donc fini par très sérieusementm'échauffer les oreilles. Car au-delàmême du fait qu'elles sont indécentes, elles procèdent aussi d'une insidieuse volonté de présenter la catégorie des gens riches comme une classe supérieure qu'on ne doit pas empêcher de prospérer. Et le pire c'est que çamarche ! Beaucoup de pauvres trouvent tout à fait normal qu'il y ait des gens qui s'enrichissent sur leur dos. Et se trompent d'adversaire social. Voilà pourquoi j'aime pas les riches !
Non seulement parce que les riches neméritent pas d'être aimés tant leurs comportements égoïstes etméprisants font fi de la société toute entière,mais aussi parce qu'eux-mêmes n'ont aucune légitimité à provoquer une quelconque fascination ou un quelconque sentiment positif.
Et ce livre le prouve.
-
Panorama sur l’histoire de l’extrême droite et du fascisme
Allain Graux
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Septembre 2014
- 9782359301359
L'auteur, dans cet essai, en retraçant l'histoire de l'extrême-droite et du fascisme,montrer les différences et les points communs, la porosité entre ceux qui agissent dans cette espace, le danger que représente l'oubli des similarités entre la période des années 1930 et celle que nous vivons actuellement, dans un contexte de grave crise économique et politique qui aiguise les frustrations et les sentiments d'injustice. Cette similitude avec des évènements du passé qui ont fait sombrer des Etats européens et duMonde dans une catastrophe épouvantable, devrait inquiéter tous ceux qui se réclament des idéaux républicains, de la démocratie, des libertés, de l'égalité.
Si la stigmatisation outrancière des partis de la droite extrême n'apporte que peu d'effet, d'intérêt, auprès de gens qui vivent dans les difficultés quotidiennes de la pauvreté, de lamisère, avec un sentiment d'abandon, de peur, d'injustice sociale, la banalisation par certains grandsmédias des idées nationalistes, racistes, antirépublicaines,même repeintes de vernismarin, contribuent à la dégradation de l'esprit républicain, de la solidarité.
Il est à craindre, légitimement, que les réponses inadéquates apportées tant par la social-démocratie que par la droite libérale, finissent par produire des effets politiques analogues et dont on ne peut pas mesurer toutes les conséquences néfastes.
Le rappel de l'histoire, des évolutions économiques, sociales, sociologiques, est unmoyen de réfléchir aux conséquences d'un vote éventuel pour ceux, celle que l'on pas encore essayé. En fait, les solutions proposées par les extrêmes ont déjà été essayées et ont conduit au pire. Nombre de commentateurs devraient s'en souvenir avant de tendre un micro complaisant...
-
La démocratisation dans le monde arabe ; alternance pour quelle alternative ?
Collectif
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Janvier 2015
- 9782359301397
La démocratisation dans lemonde arabe : alternance pour quelle alternative ? » Tel fut le sujet d'un colloque international organisé en 2011 par le CentreMaurice Hauriou, sous la direction des professeurs Dominique Maillard Desgrées du Loû et RahimKherad, avec le soutien duMinistère des affaires étrangères et de l'Institut duMonde arabe, où il s'est déroulé.
Affaire de peuples qui ont revendiqué leur dignitémais qui restent lointains ? Affaire de citoyens ? Affaires internes ou internationales ?
Affaire de juristes, de sociologues et de politologues ? La variété des communications réunies, icimises à jour quand cela était nécessaire, met en évidence la diversité des situations qui formèrent le Printemps arabe, y compris dans ses racines, et demieux éclairer la diversité des issues que les révoltes - ou les révolutions - ont connues dans le monde arabe. En Tunisie, à Bahreïn, au Yémen, en égypte, auMaroc, en Libye ou en Syrie, les choses ont suivi des cours différents.
-
La route des consuls ; les territoires de la diplomatie à Tunis
Adnen El ghali
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 29 Septembre 2015
- 9782359301274
Le quartier franc de laMédina de Tunis constitue un objet de recherche fascinant et peu connu. Espace d'ancrage des communautés européennes dans la vieille ville à partir du XVIe siècle, il porte encore lamarque des hommes et des femmes aux horizons si différents qui l'ont pratiqué et façonné à travers les siècles. Son histoire se confond également avec celle des consuls installés dès lemoyen-âge en lisière de la ville puis, à l'époque ottomane, admis à l'intérieur de son enceinte. Témoignages vivants de cette époque riche et contrastée, les hôtels consulaires subsistent et rappellent qu'autour d'eux s'assemblait une population hétéroclite demarchands, de religieux, de missionnaires et de prisonniers qui se fondaient, le jour, dans une foulemusulmane non moinsmétissée avant de regagner, au coucher du soleil, les auberges et fondouks du quartier européen. C'est cet aspectméconnu de laMédina de Tunis que l'auteur nous invite à découvrir à travers une reconstitution du quartier consulaire et des légations qui y ont été établies. En s'intéressant à l'histoire urbaine, à l'histoire architecturale et à l'histoire diplomatique, l'auteur restitue la réalité complexe de ce territoire, véritable terrain d'expérimentation de la diversité culturelle.
-
Méfiez-vous de Mattei ! diplomatie, énergie et souveraineté en Tunisie
Adnen El ghali
- Les Points Sur Les I
- Point De Repere
- 1 Juillet 2016
- 9782359301922
Le 27 octobre 1962 disparaissait, dans des circonstances non élucidées à ce jour, EnricoMattei, le bouillonnant président de l'Ente nazionale idrocarburi (Eni). Avec sa disparition, s'annonçait le retour progressif de l'Italie dans le giron d'une politique occidentale atlantiste. L'Eni, cemastodonte de l'économie italienne, a permis au pays de passer d'une économie agraire au statut de nation industrielle respectée de ses pairs et appréciée du Tiers-Monde et des pays orientaux en raison de la politique anticolonialiste et des conceptions égalitaires de son président. Dans cet ouvrage, l'auteur nous propose de découvrir un épisodeméconnu de la vie d'Enrico Mattei, celui des accords pétroliers tuniso-italiens et de leur importance dans un contexte régional des plus agités entre la décolonisation douloureuse, les nationalismes arabes en construction et le drame palestinien.
-
2015 a été incontestablement l'Annus horribilis pour la France, qui a payé un lourd tribut au terrorisme : 148 morts et des centaines de blessés ! La tragédie du vendredi 13 novembre, qui a frappé tous les Français sans distinction d'origine, de religion ou de couleur, a bouleversé l'équilibre social très précaire depuis les attentats parisiens de janvier 2015. Le 22 mars 2016, c'est le coeur de l'Europe qui est frappé par l'horreur à Bruxelles avec la mort de 28 personnes et plus de 300 blessés...
Tous ces attentats ont constitué un coup de semonce à notre vivre-ensemble et on est enclin à penser que rien ne sera plus jamais comme avant. Panser les plaies prendra du temps pour toutes ces familles et les millions de personnes ébranlées par la Bête humaine ; penser l'avenir exigera un travail de longue haleine qui s'impose aujourd'hui plus qu'hier.
Une triste banalité est à rappeler : les musulmans sont de loin les premières victimes de la barbarie terroriste de ces nébuleuses autoproclamées « islamiques » : Boko Haram, Daech, al-Qaïda et autres mouvements qui ont prospéré sur le lit de l'oppression et des dictatures parfois soutenues par nos démocraties occidentales ; qui ont fait leur nid sur le terrain du désarroi d'une jeunesse fauchée par la « dèche » économique et identitaire. Il est urgent de désamorcer les logiques de guerre de religions et de choc des civilisations que les marchands de la terreur et autres prêcheurs de haine veulent nous vendre.
-
Pourquoi je suis syndicaliste ?
Christian Grégoire
- Les Points Sur Les I
- 1 Octobre 2016
- 9782359301946
Dans un contexte social de plus en plus tendu, où la tendance vise à remettre en cause tous ce qui a été construit en faveur du monde du travail, les syndicats apparaissent plus que jamais nécessaires.
Nés de la volonté des travailleurs d'obtenir une reconnaissance après des générations d'hommes laborieux réduits en esclavage, après avoir été sans doute imaginés dans la perception collective, les acquis sociaux furent la concrétisation d'une action de longue haleine.
Certes ils ne sont pas venus tous seuls ; depuis toujours, les combats sont intenses entre le patronat, qui se pense dépositaire des lois régissant la bonne marche de la machine économique, et les salariés qui, en réalité, sont ceux qui la font vraiment fonctionner.
C'est à travers cette nécessité, en s'organisant collectivement, qu'ils cherchent eux-mêmes les droits, qu'a défaut on ne leur aurait jamais octroyés.
Ainsi, depuis plus d'un siècle, l'action syndicale revêt un caractère essentiel de contre-pouvoir, seul rempart contre les attaques frontales du néo-libéralisme, dont l'objectif est de tout détruire, de mettre à bas les avancées sociales.
Le syndicat partenaire privilégié assure, en tenant son rôle, un rempart contre la malveillance des possédants. C'est le syndicat qui est au premier plan de la défense des droits ainsi que des intérêts matériels, et moraux du monde salarial.
Certes, vous le lirez dans les déclarations des leaders de quatre grandes centrales syndicales, (CGT / CFDT/ FO/CFTC) leurs positions, leurs visions de l'action, ainsi que leurs stratégies pour occuper le terrain, qui de toute évidence ne sont pas les mêmes.
Cela relève d'une différence d'ordre culturel et historique et de la conception même des rapports de force.
C'est ainsi qui se posera peut-être, dans la sociologie de la vie syndicale de demain la nécessité de retrouver une forme d'unité pour peser davantage.
Tous ces acteurs ont pourtant un point commun : servir les travailleurs.
Voilà pourquoi ils sont syndicalistes.
-
Les jeunes sont aujourd'hui les grands absents des débats politiquesmalgré les discours volontaristes des responsables destinés à « leur parler ou à les comprendre ».
Pourtant, ils sont et seront le pivot desmutations des sociétés d'Europe occidentale et des pays du Sud. La génération post baby-boom, celle des crises, a grandi dans l'ambiance pessimiste alimentée par les déclinologues.
Aussi, il semble indispensable de rompre avec les idées reçues telles que « vous allez travailler plus, vous n'aurez pas notre qualité de vie, votre avenir seramoins bon que notre passé.. ».
A rebours de cette perspective et à travers une démarche résolument francoptimiste, des jeunes, d'horizons différents et avec un regard neuf, s'attèlent à répondre aux défis de notre société : Comment rendre le système éducatif et politique plus égalitaire ? Est-il possible de rembourser la dette publique sans condamner l'avenir ? Comment concilier travail et bien-être ? Quelle agriculture et quels transports durables pour demain ? Y a-t-il un avenir industriel pour la France ? Quelles valeurs la France peut-elle et doit-elle porter à l'international ?
Voilà autant d'enjeux auxquels les auteurs s'attachent à répondre collectivement en formulant 50 propositions d'avenir.
Cet ouvrage vise à dépasser les postures classiques et récurrentes d'indignation, et pourra aiguiller les décideurs à travers des propositions concrètes et réalistes.
La France que nous voulons, c'est une France forte à l'échelle nationale comme internationale, une France sûre de ses valeurs, de ses atouts et de son potentiel.