Filtrer
Jacob-Duvernet
-
900 jours, 900 nuits dans l'enfer d'une prison équatorienne
Daniel Tibi
- Jacob-Duvernet
- 31 Mars 2011
- 9782847243277
L'histoire véridique de Daniel Tibi qui a passé à tort deux ans et demi dans une prison équatorienne.
-
NKM, la femme du premier rang
Gaspard Dhellemmes, Olivier Faye
- Jacob-Duvernet
- 29 Août 2013
- 9782847244830
-
Y-a-t-il une vie après l'Elysée, surtout après y avoir passé 12 années ? Y-a-t-il une vie après une carrière politique aussi dense, s'étalant sur près de cinquante ans ? Y-a-t-il une vie après un parcours qui se confond avec la plupart des grands évènements de la cinquième République ? A sa manière, Jacques Chirac a répondu à cette question : « Je m'emmerde », aurait-il confié à ses proches. En d'autres termes, Bernadette Chirac le confirme : « Il tourne en rond ! ». Même Sumo, le bichon le plus célèbre de France, n'a pas supporté le changement ; Jacques Chirac a dû s'en séparer après avoir été mordu à trois reprises. Non, décidément, rien ne va plus ! A quoi ressemblent les journées de l'ancien chef d'Etat, dans cet appartement de 180 m2, au numéro 3 du Quai Voltaire, prêté par la famille Hariri? Qui voit-il ? Que fait-il ? Quel regard porte-t-il sur son prédécesseur et sur ceux, nombreux, qui, après l'avoir courtisé, adulé, s'en sont allés vers d'autres fidélités ? A quoi ressemblent ces séances du Conseil Constitutionnel où il siège au côté de son ennemi de toujours et ancien président de la République lui-même, Valery Giscard-d'Estaing ? S'est-il consolé de cette vie de retraité en apprenant que 74% des Français avaient fait de lui leur "personnalité préférée?". C'est à toutes ces questions et à bien d'autres que répond l'auteur, Bruno Dive, journaliste au quotidien Sud-Ouest, pour qui la vie du couple Chirac n'a plus aucun secret. Ou presque. Dans un récit vif et haletant, fourmillant de détails croustillants, il nous fait pénétrer, parfois avec humour, parfois avec tendresse, dans l'intimité du « dernier Chirac ».
-
Rose mafia 2 ; l'enquête
Martin Leprince, Gérard Dalongeville
- Jacob-Duvernet
- 7 Juin 2012
- 9782847244236
Ancien maire d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville a été mis en examen en 2009 pour détournement de fonds publics et placé en détention provisoire durant 8 mois. Après avoir gardé le silence face à la justice pour protéger son parti, il a révélé les pratiques plus que douteuses de nombre d'élus socialistes dans le Pas-de-Calais. À la juge d'instruction d'abord, ensuite en écrivant un livre témoignage, Rose Mafia. Il a fait savoir qu'Hénin-Beaumont était loin d'être la seule commune touchée par les irrégularités, qu'un système, beaucoup plus vaste, s'étendait sur tout le bassin minier, et même au-delà. Ce système est bâti sur des relations contraires à l'intérêt général entre les élus et les chefs d'entreprises, s'articule autour de marchés publics truqués et a pour dessein de financer l'activité politique. Mais ce système ne manque pas de servir au passage les intérêts personnels, à travers des emplois de complaisance ou fictifs, des fausses factures, des prises en charge de frais privés.
Suite à la contestation de certains faits voire le déni qui entoure ces affaires, il fallait publier les preuves matérielles et demander à un journaliste indépendant la réalisation d'une enquête sur les faits et les pratiques dénoncés par Gérard Dalongeville, au sein même du bassin minier.
Martin Leprince, correspondant à Paris du quotidien régional Nord Éclair a mené, d'un regard neutre, ses investigations sur des pratiques politiques où se mêlent soupçons et faits avérés.
-
« J'ai toujours cru en mon parti, le PS.
J'ai menti pour le protéger. J'ai subi l'enfermement, l'emprisonnement pour sauver un système. J'ai payé pour d'autres. Et un jour, j'ai dit : ça suffit ! » "Ancien maire d'Hénin-Beaumont dans le Nord-Pas-de-Calais, Gérard Dalongeville a été poursuivi en 2009 pour détournement defonds publics et placé en détention en maison d'arrêt pendant huit mois. Sorti de prison, cet homme meurtri a décidé de parler pour la première fois ! et de tout raconter sur les commissions versées au parti par des entreprises du nord de la France pour obtenir des marchés publics, sur des comptes au Luxembourg, sur l'enrichissement personnel de plusieurs responsables politiques, le clientélisme, le népotisme.
Gérard Dalongeville lève le voile sur les moeurs troubles des responsables socialistes dans le Pas-de-Calais, ne laisse rien dans l'ombre, décrit dans les moindres détails les petites combines et les grandes machinations, donne des noms, des dates, des lieux, des sommes.
Le résultat est effarant et ne manque pas de soulever des questions sur les pratiques des élus de ce pays !
Rose Mafia raconte une histoire hors du commun.
Ce livre va peut-être déplaire, sûrement choquer. Il est la confession d'un homme qui tente aujourd'hui de se reconstruire et qui a placé sa confiance "
-
-
Rwanda, je demande justice pour la France et ses soldats
Didier Tauzin
- Jacob-Duvernet
- 31 Mars 2011
- 9782847243352
" Mesdames et Messieurs nos élus, le peuple français ne vous a pas mandatés pour que vous laissiez injurier notre pays, ceux et celles qui le gouvernaient entre 1990 et 1994, et ses soldats ! Votre silence ou vos " petites phrases " sibyllines ne font qu'ajouter aux assertions infamantes et entachent votre légitimité nationale. Parmi vous, seuls quelques uns ont réagi : Messieurs Juppé, Balladur, Léotard et Védrine. Malheureusement, ils participaient au gouvernement de la France à cette époque et ils sont eux-mêmes salis par Kigali et bien d'autres ; aux yeux de " ceux qui font l'opinion ', ils manquent donc de crédibilité sur ce sujet. Comme moi, je le sais ! Aussi, je ne m'adresse pas aux faiseurs d'opinion, mais je témoigne pour l'Histoire et par amour de la France. " Le Général de division Didier Tauzin, chef du 1er RPIMA (régiment parachutiste d'infanterie de marine) de 1994 à 1996 et patron de l'opération Chimère et Turquoise, dans un livre intitulé, Rwanda, l'honneur bafoué de la France, s'explique enfin, après avoir longtemps refusé de parler, sur les accusations decomplicité de génocide au Rwanda qui ont été proférées par le rapport Mucyo (ce rapport rwandais veut montrer l'implication de l'Etat français dans la préparation et l'exécution du génocide perpétré contre l'ethnie Tutsi en 1994) et par quelques journalistes français. Le rapport Mucyo pointe les conclusion suivantes : Les militaires français ont participé à la formation des miliciens. Les militaires français de l'opération Turquoise auraient directement pris part aux massacres des Tutsis. Les militaires français de l'opération Turquoise auraient commis de nombreux viols sur des rescapées tutsis. Ecoeuré, humilié, ce général et quelques autres militaires ne peuvent accepter le fait qu'aucun politique ne vienne démentir la calomnie et le mensonge. Pour Didier Tauzin dit Thibault, l'un des meilleurs officiers que notre pays ait eu, ces accusations sont intolérables et entachent gravement l'honneur de la France. Dans un plaidoyer vibrant, ce héros de guerre raconte la vérité sur les combats au Rwanda tels qu'il les a vécus. Il évoque les opérations commandos de son unité, l'une des meilleures du monde, son goût pour l'Afrique (il a tenu le pays à 58 hommes contre 23 000 dans le camps adverse !), et la réalité de ce qui s'est passé. Le général dit aussi publiquement que ce génocide aurait pu être évité si la France n'avait pas au dernier moment décidé de se retirer. Nous aurions évité entre 5 et 7 millions de morts ! Une réalité bien différente de celle que l'on a pu nous présenter...
-
Au large de l'Europe est ancrée une île.
En 1911, un jour de mauvais temps avait fait la une des journaux : " La Manche en plein brouillard : le continent coupé du monde ! " On dit les Britanniques eurosceptiques. Et eux-mêmes se considèrent volontiers à part dans l'Europe. N'entend-on pas souvent dire, des rues de Manchester aux plages du Sussex et de la Tamise au loch Ness, " Là-bas, en Europe " ou " Vous, les Européens ". Trente ans après son adhésion à la Communauté européenne, la Grande-Bretagne, en effet, n'a toujours pas traversé la Manche.
Ils regardent tour à tour l'Europe comme une coûteuse entreprise bureaucratique, une institution fulminant des règlements rigides ou une pénible tour de Babel aux exigences linguistiques insurmontables... Pourtant, ils ne sont pas près de claquer la porte à Bruxelles et nombreux sont ceux qui franchissent le Channel pour profiter des charmes du continent. Finalement, les Britanniques sont-ils européens ? Une question que l'on se pose bien sûr à Londres mais aussi dans les capitales de cette Europe que les Britanniques adorent détester.
-
Ce livre est le décryptage d'un tapis de guerre et de propagande afghan daté de 1990-1991. La particularité de ce tapis est qu'il représentait une attaque des tours jumelles à New York, onze ans avant le onze septembre et quatre ans avant ce que Khaleid Cheikh Mohammed indiquait, dans ses aveux de 2006, sur l'origine du projet. L'image centrale du tapis est également composée de quatre inscriptions en caractères arabo-persiques qui révèlent une date et deux phrases en dari, une des deux langues principales de l'Afghanistan. L'ensemble des motifs, des phrases et de l'image elle-même donnent les mobiles et le sens politique de l'attentat représenté sur le tapis. Le tapis étudié a été acheté en Europe fin mai 1991 et tout porte à penser qu'il a été vendu par erreur ou par le fait d'un hasard, mais qu'il n'était pas destiné à la vente.
Parmi les messages narratifs, l'année affichée - 1369 dans le calendrier solaire iranien, en usage en Afghanistan - correspond à une période allant du 21 mars 1990 au 21 mars 1991. Ces dates coïncident avec celles de la guerre Irak-Koweït du 2 aout 1990 au 3 mars 1991, et six évènements constituant six mobiles révélés par le code. Ces dates correspondent également avec la période pendant laquelle une partie de la Légion Islamique d'Afghanistan a fait, en pleine guerre civile afghane, volteface contre l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis. La raison principale de ce revirement, et un des six mobiles, était l'implantation de bases militaires américaines en Arabie Saoudite, terre des deux lieux saints de l'islam, La Mecque et Médine, à l'occasion de la guerre Irak-Koweït.
L'auteur du tapis a utilisé différents procédés graphiques pour rendre trompeuse une lecture superficielle de l'image centrale. Une étude iconographique minutieuse, l'avis d'experts en tapis afghan, et une photo de Manhattan sur un angle identique à celui du tapis, ne laissent cependant aucun doute sur le paysage urbain et l'action représentés sur l'ouvrage. Aux éléments figuratifs et narratifs s'ajoutent des éléments codés. Par des symboles islamiques et moyen-orientaux mais aussi par des cryptogrammes, du type sémagrammes, n'utilisant ni chiffres ni lettres mais des signes, des points ou d'autres effets graphiques. Ces éléments codés offrent un point de vue inédit sur la symbolique de l'attentat représenté sur le tapis, de même que sur les motivations politiques et religieuses de ses concepteurs.
-
Le front national des villes & le front national des champs
Octave Nitkowski, Nathanael Grapon
- Jacob-Duvernet
- 12 Décembre 2013
- 9782847244915
Sous couvert d'humour, l'auteur donne son point de vue sur l'actualité politique du Nord de la France. Chaque chapitre est l'illustration d'un aspect de la région mais aussi l'objet d'anecdotes sur la manière de faire de la politique dans le Nord. Passionné par la politique et auteur d'un blog, O. Nitkowski, passe en revue les affaires qui ont défrayé la chronique et les profils des politiciens.
-
Bienvenue au Front ; journal d'une infiltrée
Claire Checcaglini
- Jacob-Duvernet
- 23 Février 2012
- 9782847243840
Bienvenue au Front est le fruit d'un travail de huit mois d'infiltration au sein du Front national. La journaliste Claire Checcaglini a milité à la fédération des Hauts de Seine du Front national (troisième fédération de France). Elle a gravi les échelons pour devenir secrétaire FN de la ville de Neuilly et responsable des formations-débats pour l'Île-de-France. Bienvenue au Front est la chronique d'un racisme ordinaire et décomplexé, le récit de mois de militantisme passés aux côtés des nouvelles recrues du Front ou d'adhérents plus anciens. Vous y croiserez Gisèle, une retraitée militante hors pair, Guillaume, un agent immobilier, et nouvellement frontiste, ou encore Henri et ses fantasmes quant à la colonisation musulmane.
-
Faut-il quitter la France ? le premier essai sur la démocratie liquide
Eric Verhaeghe
- Jacob-Duvernet
- 29 Mars 2012
- 9782847243956
La crise que nos sociétés occidentales traversent n'est pas seule-ment une crise financière.
Elle est une crise de leurs élites. Depuis une trentaine d'années, celles-ci ne cessent de promettre un retour à un âge d'or sous leur égide, et elles mènent les pays occidentaux à une catastrophe systémique.
Ces élites resserrent leurs rangs, ferment l'accès au pouvoir et aux postes de responsabilité. Elles sont entrées dans une logique d'appropriation des appareils de décision et écartent consciencieusement toute force susceptible de troubler le festin qu'elles organisent entre elles.
Pour légitimer cette crispation sur leurs intérêts, elles ont promu une doctrine économique monopolistique qui réduit l'espace de toute décision politique à un simple acquiescement face à leurs intérêts. La gestion de la crise de la dette, la tyrannie du "triple A", la construction d'une technocratie européenne indépendante des peuples en sont les symptômes les plus évidents. Comme dans la France de 1785, une crise des finances publiques cristallise cette réaction.
Qui doit rembourser la dette ? Qui la détient ? Les questions posées sont les mêmes, et les mécanismes de la crise aussi. Faute de choisir clairement un modèle de développement soutenable, nos élites en pleine réaction précipitent une crise qui les balaiera. Et ce serait l'avènement de la démocratie liquide.
-
Cette histoire commence de manière banale. Dans le Nord de la France, à Cousolre, à quelques centaines de mètres à peine de la frontière belge, le maire d'une petite commune, gifle un garçon qui l'a insulté et menacé. Réflexe, mesure d'autorité, geste de père de famille ou manière de rappeler tout simplement les principes de respect, de civisme et de politesse, cette tape symbolise tout cela à la fois.
Cela aurait pu s'arrêter là, mais le père du jeune garçon a porté plainte, et le maire a été condamné en première instance en février 2012. Ce jugement a mis le feu aux poudres et déclenché dans le bureau du maire un afflux jamais vu de lettres de soutien, venant de la France entière, écrites par des maires, collègues du premier magistrat de Cousolre, des parents ou des grands-parents, des enseignants, des éducateurs, mais aussi des jeunes. Tous unanimes à protester contre la condamnation du maire.
Cette affaire révèle les questionnements qui sont au coeur de la société française d'aujourd'hui : comment marquer son autorité ? Pourquoi faut-il le faire ? Elle nous fait tous réfléchir, parents, grands-parents, représentants de l'autorité... Donner une gifle à son fils, est-ce se comporter en mauvais père ou mauvaise mère ? Faut-il interdire la fessée ? Pourquoi tant de parents sont-ils désemparés face aux difficultés qu'ils rencontrent pour élever leurs enfants dans la France du début du XXIe siècle ?
Un livre qui interroge en profondeur la légitimité des principes qui fondent notre société, éducation, respect, autorité, civisme. Un livre qui parle à chacun d'entre nous.
-
Des cancres à l'élysée ; 5 présidents de la république face à la crise écologique
Marc Ambroise-rendu
- Jacob-Duvernet
- 19 Février 2007
- 9782847241419
-
Nicolas Sarkozy ne voulait pas être un président comme les autres. La rupture passait aussi par-là, avec le style et la façon de présider de ses prédécesseurs. Résultat : il a flotté sans cesse entre l'hyper-président et le candidat permanent, au risque d'agacer puis de désorienter durablement les Français. Sans doute ne s'attendait-il pas à susciter autant de réactions, ni autant d'hostilité, lui qui pensait pouvoir réformer la France et changer le monde. S'il ne devait pas être élu en mai 2012, l'histoire retiendrait qu'il a perdu dès le soir de son élection de 2007, lors de cette fameuse nuit du Fouquet's. La faute de Cécilia, qui, par ses états d'âme, lui a gâché le plus beau jour de sa vie ? Est venue ensuite l'époque cruelle des humiliations de son Premier ministre, de ses ministres, de ses collaborateurs. C'était le temps des valses-hésitations, des effets d'annonce, des postures de matamore. Peu à peu, Nicolas Sarkozy a tenté de retrouver un style plus présidentiel. Mais cette métamorphose n'intervient-elle pas trop tard ? Le ressentiment des électeurs est-il si puissant au point que tous ces efforts ne servent à rien ? Et peut-on changer à 57 ans ? À toutes ces questions, Bruno Dive tente de répondre, en s'appuyant sur des anecdotes et des témoignages. Sans oublier de dresser le bilan d'un quinquennat, au cours duquel Nicolas Sarkozy aura néanmoins passé beaucoup de temps à défaire ce qu'il avait fait.
-
" Et vous aussi, Français d'origine étrangère, je vous invite à nous rejoindre, je vous appelle à communier sur nos valeurs.
Nous sommes prêts, comme par le passé, à vous fondre dans le creuset national et républicain avec les mêmes droits, mais aussi les mêmes devoirs. Il y eut un Platini, il y a eu un Zidane... Pourquoi ce grand dessein ne serait plus possible demain ? " Pour sa cinquième campagne présidentielle, plus que jamais Le Pen détonne. Le rassembleur historique de l'extrême droite française réussit même la prouesse, au soir de sa vie politique, de s'attirer les sympathies des Français issus de l'immigration maghrébine.
Cette ouverture est-elle un piège ? Ne faut-il l'attribuer qu'à l'influence de Marine Le Pen, omniprésente tout au long de cette campagne dans les médias et dans l'ombre portée de son père ? Comment Le Pen aura-t-il conçu et vécu cette campagne de l'élection présidentielle de 2007 ? Le trublion de la République a-t-il jamais réellement souhaité exercer le pouvoir ? Résultat d'un an d'enquête aux côtés de Jean-Marie Le Pen en coulisse de la campagne 2007, cet ouvrage aborde toutes ces questions en mêlant le reportage aux flash-back historiques.
Marc Fauchoux et Christophe Forcari permettent d'en finir avec les simplifications, et décortiquent les mécanismes du vote FN. Un ouvrage fascinant de précision et de densité, essentiel pour regarder droit dans les yeux une France que l'on oublie entre deux scrutins. On ne sort pas indemne de ce voyage en Lepénie aussi instructif que troublant.
-
Les Français rappellent par son petit nom, " Ségolène ". C'est normal, elle fait partie de la famille. En vingt ans de vie politique, elle est devenue une figure familière, une -combattante respectée. Ses révoltes d'enfance au sein d'une tribu gouvernée par un officier d'artillerie lui ont forgé une volonté à toute épreuve. Une aptitude à l'insoumission tranquille. Un goût, du paradoxe policé. Ça plaît. Enarque aux pieds nus, aussi libre à l'égard du socialisme que le fut son maître politique François Mitterrand, républicaine d'avant la séparation de l'Eglise et de l'Etat, souris des villes et belle des champs, féministe de feu révérée par les hommes, Madame Royal fait exploser schémas et conformismes. Singulière synthèse entre France de droite et peuple de gauche, cette femme de pouvoir séduit les gemmes du monde, les femmes de tête et, les femmes d'intérieur. Quand ses camarades cancanent sur ses petitesses, les Français saluent ses fulgurances (destruction des paysages, pédophilie, ,violence te télévisuelle, il n'est pas de petits sujets !). Elle raisonne comme son peuple et résonne avec son époque, qui ne 'rêve plus de grand soir mais de petits bonheurs individuels. A la suite de son éclatante victoire de mars 2004, qui a donné un peu d'oxygène à ,son camp, Ségolène Royal a transformé ses Poitou-Charentes en vaste laboratoire. Elle y étrenne son costume de Présidente. Ca tombe bien, la gauche se cherche un chef François Hollande, son compagnon, l'a trouvée. Et si c'était elle, la première femme à l'Elysée ?
-
Dans les yeux de Nicolas, un appétit féroce se nourrit d'action, de puissance. Mais derrière l'évidence d'un désir incandescent, il faut lire plusieurs histoires. Celle d'un enfant d'immigrés, d'un cadet rebelle et chahuteur. L'histoire, faite de succès fulgurants et de revers foudroyants, d'un seigneur de la guerre qu'anime une indomptable volonté de revanche. L'histoire violente et passionnelle d'un fils de Jacques Chirac, le monarque républicain. L'histoire haletante du premier des ministres de l'Intérieur qui, en utilisant les médias, a dominé le sentiment d'insécurité en même temps que tous ses rivaux. L'histoire, enfin, d'une quête ardente de la magistrature suprême. L'élévation vers le pouvoir élyséen est une ascèse personnelle, un effort sur soi et contre les autres qui frôle la folie. Nicolas Sarkozy, à l'instar des quelques prétendants qui comptent, ne doit vivre que pour ça et ne penser qu'à ça : imposer, au besoin avec violence, son autorité, combattre les ennemis, mais aussi surmonter ses faiblesses, sa vanité comme son arrogance, et surtout proposer un projet pour la France.
Dans les yeux de Nicolas, les Français ont déjà commencé à décrypter ces vérités d'un homme, dont ils se demandent s'il peut être l'homme d'État de demain. Un candidat à l'Élysée n'échappe pas à la relecture de sa vie, revue ici par quarante personnalités amies, distantes ou hostiles, qui commentent des instantanés de son cheminement de funambule.
Entre sommet et abîme.
-
Irak in translation ; de l'art de perdre une guerre
Mathieu Guidère
- Jacob-Duvernet
- 6 Novembre 2008
- 9782847242119
Dans toute guerre, il y a une erreur originelle. L'erreur américaine en Irak a été de croire que l'on pouvait démocratiser un pays sans même connaître sa langue. Que la technologie pouvait remplacer l'humain, que la manipulation pouvait se substituer à la persuasion. Bref, que l'on pouvait gagner les coeurs et les esprits en ignorant la culture. Ce livre propose un voyage au coeur du chaos irakien en suivant la trace de ceux-là mêmes qui le connaissent le mieux : ces auxiliaires, traducteurs et interprètes, qui ont travaillé ou qui travaillent toujours pour les Américains, mais qui sont perçus et traités comme des " traîtres " et des " collabos " par leurs compatriotes. Ceux que les Américains appellent des " linguistes " ont payé le plus lourd tribut dans cette guerre qui n'en finit pas de faire des victimes. Mais ces intermédiaires culturels indispensables à la pacification du pays ont été accusés de trahison et de félonie des deux côtés, de la part des Américains comme de la part des Irakiens. Qui sont ces auxiliaires de l'armée américaine ? D'où viennent-ils et que font-ils ? Comment sont-ils recrutés et que deviennent-ils par la suite ? Enquête sur un véritable scandale. Ce livre explore les raisons profondes de l'échec américain en Irak. Il explique, à partir d'une enquête détaillée et inédite, pourquoi les forces de la coalition n'ont jamais atteint leur objectif premier dans cette guerre : gagner les coeurs et les esprits contre l'extrémisme et la barbarie.
-
existe t il une manière française de mener une négociation diplomatique ? sans conteste, oui ! ce qui nous semble être le plus évident et le plus naturel, la défense des intérêts français sur le plan international, suit en réalité un déroulement fortement marqué par l'influence culturelle et historique.
charles cogan connaît parfaitement la france et les milieux officiels français et c'est avec beaucoup de pertinence et d'objectivité, à la lumière de sa connaissance et de son expérience des diplomates hexagonaux, qu'il analyse le comportement diplomatique français.
-
-
Partir, comprendre, témoigner, puis tenter d'expliquer aux opinions occidentales, avides d'informations et de nouveautés, quelle est la vérité d'une guerre : telles sont les exigences des journalistes, des reporters de guerre ou des envoyés spéciaux chargés d'informer sur la réalité quotidienne de l'afghanistan en guerre en 2002 et de raconter l'histoire d'un peuple encore en souffrance.
Bouleversés par ce qu'ils voient, par ce qu'ils vivent, les journalistes subissent aussi la contrainte de rédactions travaillant dans l'urgence, de l'événement qui fera grimper l'audience et du besoin quotidien d'informations nouvelles. quel espace reste-t-il alors pour l'émotion ? et, dans ce flot incessant de nouvelles, quelle peut être la place de la vérité ?.
-
Ivoire nue ; chroniques d'une Côte d'Ivoire perdue
Georges Neyrac
- Jacob-Duvernet
- 1 Mars 2005
- 9782847240832
-