Histoire des sciences de la vie
-
Cette créature qu'on appelle la Terre : Comment notre planète est devenue vivante
Ferris Jabr
- Quanto
- 17 Octobre 2024
- 9782889156115
La vie ne se contente pas de s'adapter à son environnement, elle le façonne de manière spectaculaire et durable. Au cours de milliards d'années, elle a ainsi transformé un simple caillou en oasis cosmique, après avoir insufflé de l'oxygène dans l'atmosphère, créé les océans et transformé la roche en sol fertile.
Le processus se poursuit aujourd'hui : les forêts amazoniennes convoquent, au sens propre, la pluie ; les grands animaux modifient les paysages et préviennent le réchauffement climatique ; le plancton marin joue un rôle crucial dans l'équilibre des océans et de l'atmosphère.
C'est à la découverte de cette symphonie de la Terre que nous entraine Ferris Jabr. Au fil de ses rencontres avec les scientifiques, une évidence se fait jour : nous et l'ensemble des êtres vivants ne sommes pas seulement des habitants de la Terre ; nous sommes la Terre, un vaste système interconnecté, une excroissance de sa structure physique et un moteur de ses cycles globaux. -
Une histoire de la forêt.
Mystérieuse, ancestrale, sauvage ou à conquérir, la forêt fascine, effraie, attise la convoitise. La civilisation s'est construite contre, à côté mais aussi avec ces espaces largement inconnus et étranges. Lieu d'exil, de refuge et de spiritualité, terrain de chasse et de jeux, la forêt nourrit l'imaginaire. Dans le même temps, réserve de matières premières et de ressources énergétiques, les bois ont permis à la population européenne de vivre et de survivre.
Martine Chalvet embrasse le temps long, de la Gaule des Celtes aux protestations écologiques actuelles. Elle analyse les différentes facettes des paysages forestiers, mais aussi les logiques multiples et concurrentes qui se sont affrontées autour de la possession, de la domestication et de l'exploitation des territoires boisés.
Ce livre restitue l'histoire de la forêt, sa grandeur comme les menaces qui pèsent sur elle aujourd'hui.
-
L'aventure de la biodiversité : 3000 ans d'expéditions naturalistes
Hervé Le Guyader
- Alpha
- Sciences
- 15 Mars 2023
- 9782383880547
Depuis l'Antiquité, l'Homme explore sa planète, découvrant des territoires toujours plus vastes, des animaux ou des végétaux nouveaux qui n'ont cessé de l'intriguer. C'est cette grande saga que ce livre nous invite à revivre, à travers 32 récits. Il nous entraîne ainsi sur la route de la soie en compagnie de Marco Polo, à la recherche des épices avec Christophe Colomb, en quête du mythique passage du Nord-Ouest avec Jacques Cartier, et jusqu'au bout du monde avec les expéditions célèbres de Cook, La Pérouse ou Darwin. Au fil de ces voyages, de multiples curiosités de la flore et de la faune nous sont révélées. On comprend ainsi comment notre regard sur la nature a changé : par un long cheminement, nous avons pris conscience qu'il fallait répertorier les espèces vivantes, les étudier, puis, récemment, les préserver. Le concept de biodiversité, aujourd'hui au coeur de multiples enjeux, est le fruit de cette formidable aventure humaine.
-
évolution minute ; 200 concepts clés sur les origines de la vie expliqués en un instant
Darren Naish
- Contre-Dires
- Minute
- 10 Avril 2018
- 9782849334430
Comment la vie a-t-elle commencé ? Quelle est la théorie de l'évolution et est-elle prouvée ? Sommesnous vraiment descendus des singes ?
À travers 200 courts essais, le paléontologue expert Darren Naish répond à ces questions et à bien d'autres questions fondamentales sur le sujet le plus controversé.
Des théories de Charles Darwin à des recherches de pointe sur la conscience et la vie artificielle, il explique d'où nous venons, comment nous sommes devenus humains et ce qui pourrait nous arriver ensuite.
-
Le voyage du Beagle ; l'édition illustrée du carnet de voyage et du journal de bord
Charles Darwin
- Delachaux & Niestlé
- 31 Octobre 2018
- 9782603026175
Le voyage de près de 5 ans de Charles Darwin à bord du H.M.S. Beagle est un moment formateur et décisif pour la vie et le carrière du jeune naturaliste. Le compte-rendu qu'il publie à son retour lui permet d'asseoir sa réputation dans la communauté scientifique de l'époque. L'apport de ce voyage est aussi et surtout décisif pour la suite de ses recherches qui aboutissent, plus de 20 ans après, à l'élaboration de sa théorie sur l'évolution des espèces.
Cette version est la première entièrement illustrée jamais publiée de ce voyage, véritable récit d'aventures et rapport scientifique. Accompagné de plus de 350 dessins, cartes, photographies ou documents d'archives et complété par des écrits postérieurs de Darwin et des observations du capitaine d'expédition Robert FitzRoy, cet ouvrage rend compte d'un des voyages maritimes les plus importants de l'histoire.
-
La vie secrète du cerveau ; découvrez ses étonnants pouvoirs !
Alfred David
- Dunod
- 11 Septembre 2019
- 9782100795604
Pourquoi avons-nous une mémoire sélective ?
À quoi servent les rêves ?
Qu'est-ce que l'intelligence ?
D'où viennent nos émotions ?
Le cerveau représente seulement 2 % du poids du corps, et pourtant, il en est le poste de commande.
À la lumière des découvertes les plus récentes des neurosciences, ce livre vous révèle les relations multiples entre notre monde interne et le monde extérieur, et ce qui arrive quand quelque chose se dérègle dans ce système.
Des merveilles de la mémoire et de l'intelligence aux profondeurs du sommeil, explorez les incroyables secrets de votre cerveau !
-
Ecce homo, la formidable histoire de l'humanité
Jean-claude Guéguen
- Edp Sciences
- 6 Décembre 2018
- 9782759822072
D'où vient l'humanité ? D'où vient l'homme ? Quand est-il apparu ? À quoi ressemblaient les premiers singes ? Pourquoi sommes-nous des primates ? Quelle est notre place dans la nature ? Quelle est notre destinée ? Longtemps masquées par la pensée religieuse, ces questions existentielles ne cessent de nous habiter. Aujourd'hui avec les avancées de la Paléoanthropologie et de la génétique, nous savons que l'homme ne descend pas du singe puisque c'est un singe lui-même.
Si le gorille et le chimpanzé sont nos cousins, alors comment sommes-nous devenus humains ? Les fossiles découverts ces trente dernières années ont permis de recomposer une partie de l'histoire buissonnante de l'humanité. Avant les travaux de Charles Darwin, l'homme était une espèce à part, installée sur un piédestal, créée à l'image de Dieu et bien séparée du monde animal. La découverte en 1856 de l'homme de Néandertal, ce « cousin contrefait » à l'allure de brute, va bousculer les idées sur les origines de l'humanité.
L'histoire des primates, notre histoire, remonte à 60 millions d'années, quand les dinosaures ont tiré leur révérence pour laisser le champ libre aux mammifères. Les premiers primates ont investi les arbres qui leur offraient le gîte et le couvert. Des modifications climatiques profondes vont contraindre les premiers singes à diversifier leurs modes de locomotion. Il y a 7 millions d'années, une lignée de grands singes bipèdes se diversifie en Afrique. De ce buisson de genres et d'espèces émerge il y a 300 000 ans la nôtre, Homo sapiens, qui va partir à la conquête du monde.
L'histoire de l'homme s'est ainsi construite progressivement au rythme des mutations, de l'évolution de ses capacités cognitives, de la pensée symbolique, du langage, des inventions, de l'outil, du feu, de l'art pariétal et mobilier, de l'esthétique, puis de l'agriculture et de l'élevage. Aujourd'hui nous sommes 7,5 milliards d'humains et la seule espèce d'Homininé survivante de tout notre arbre généalogique.
Ce livre est une invitation à découvrir la fabuleuse saga de l'humanité à la lumière des dernières découvertes en Paléoanthropologie. Le lecteur pourra se familiariser avec les techniques utilisées pour explorer et comprendre la vie de nos ancêtres.
-
Système analytique des connaissances positives de l'homme
Jean-baptiste de Lamarck
- Honore Champion
- Champion Classiques
- 12 Avril 2018
- 9782745349507
En 1800 Lamarck écrit que les êtres vivants dérivent les uns des autres par transformations, des plus simples jusqu'aux plus complexes, dont les humains. En 1809, date de naissance de Charles Darwin, il développe ce « transformisme » dans la Philosophie zoologique, mal reçue dans un contexte très religieux ! En 1820, il publie alors ce « Système analytique... » La première partie synthétise ses recherches, la seconde traite des sociétés humaines. L'actualité du propos stupéfie : perte du lien avec la nature, dégradation de celle-ci, conflit entre raison et « instinct »,... que d'anticipations judicieuses !
-
Journal de bord du voyage du Beagle (1831-1836)
Charles Darwin
- Honore Champion
- Classiques Essais
- 4 Octobre 2012
- 9782745324498
Traduit ici en français pour la première fois, le Journal de bord (Diary) de Charles Darwin est le premier document, demeuré longtemps inédit, qui relate, jour après jour, le voyage du jeune naturaliste autour du monde à bord du trois-mâts barque d'exploration le Beagle. Commencé le lundi 24 octobre 1831 à Plymouth, ce récit s'achèvera, presque cinq ans plus tard, le dimanche 2 octobre 1836 à Falmouth, après un périple au cours duquel le futur réformateur de l'histoire naturelle et auteur de la théorie de la filiation des espèces expliquée par la sélection naturelle aura acquis une provision de spécimens, d'observations, de connaissances positives et de doutes qui constituera le socle et le ferment de sa grande théorie phylogénétique.
Matrice du futur Journal de recherches (le fameux Voyage d'un naturaliste autour du monde) qui paraîtra en 1839, le Journal de bord est en premier lieu le récit de cette navigation, tour à tour éprouvante et émerveillée, et de son alternance avec les longues expéditions terrestres (Cap-Vert, Brésil, Uruguay, Argentine, Chili continental et Terre de Feu, Falkland, Chiloé, Galápagos, Tahiti, Nouvelle-Zélande, Australie, Tasmanie, îles Keeling, île Maurice, Cap de Bonne-Espérance, Sainte-Hélène, Ascension, Açores) qui furent pour Darwin l'occasion d'étudier tout ce qui, depuis la géologie, essentielle à ses yeux, jusqu'aux hommes, le conduira à douter de la véridicité de la Bible et du bien-fondé de son autorité sur l'enseignement des sciences de la terre et de la vie.
La vibrante condamnation de l'impardonnable barbarie de l'esclavage et du progressif anéantissement des peuples autochtones est l'une des grandes leçons morales du Journal de bord. Dans une longue préface et des annexes soucieuses de compléter et de rectifier parfois les données avancées par les sources anglosaxonnes, Patrick Tort, poursuivant un dialogue depuis longtemps amorcé avec le commandant de marine Claude Rouquette, montre comment le jeune Darwin, au cours de son immense voyage de découverte, affermit déjà les bases de ce qui forgera plus tard chez lui, notamment dans La Filiation de l'Homme, la notion cruciale de " civilisation ".
-
Oeuvres complètes Tome 12 ; histoire naturelle Tome 12
Georges-Louis Leclerc Buffon
- Honore Champion
- L'age Des Lumieres
- 5 Octobre 2018
- 9782745347329
Le douzième tome de l'Histoire naturelle, générale et particulière, daté de 1764, traite à nouveau d'une série de quadrupèdes exotiques divers, du zèbre au porc-épic, en passant par toutes les sortes de gazelles et d'autres espèces moins connues du public, voire totalement nouvelles, tels l'« urson » ou le « tendrac ». Comme dans les tomes précédents, Buffon expose l'« histoire » de chaque animal, se livrant à l'occasion à des réflexions générales, tandis que Daubenton se charge de la description anatomique et du catalogue des objets correspondants conservés au Cabinet royal. Le volume s'ouvre sur la « Première Vue de la Nature », texte curieux, morceau de bravoure littéraire, peut-être destiné à satisfaire un public non savant un peu lassé des monographies zoologiques. Buffon y déploie son style le plus brillant pour brosser un tableau général de l'univers, laissant le lecteur libre d'interpréter sa pensée dans un sens providentialiste, tout en réaffirmant sans concession ses principales idées sur la nature et sur la science.
-
Oeuvres complètes Tome 13 ; histoire naturelle Tome 13
Georges-Louis Leclerc Buffon
- Honore Champion
- L'age Des Lumieres
- 28 Mars 2019
- 9782745350343
Le treizième tome de l'Histoire naturelle, générale et particulière, le dixième de la série consacrée aux quadrupèdes, paraît en 1765. Comme le précédent, il s'ouvre par un remarquable texte de synthèse, la seconde « Vue de la Nature », dans laquelle Buffon récapitule dans un style brillant quelques-unes de ses principales idées scientifiques, notamment sur les notions d'espèce et d'équilibre de la nature, tout en introduisant quelques innovations audacieuses, par exemple au sujet de l'origine des affinités chimiques.
Le reste du volume, abondamment illustré, traite d'espèces animales diverses, principalement exotiques, souvent mal connues au XVIIIe siècle (girafe, lama), voire totalement nouvelles, au point que Buffon se voit contraint d'introduire plusieurs néologismes pour les nommer, comme le « tarsier », le « coquallin » ou l'« ocelot ». Le tome se termine par un long chapitre sur des animaux aquatiques (phoques, lamantins...), qui forment selon Buffon une sorte de lien entre les quadrupèdes et les cétacés, démentant les classifications arbitraires des systématiciens.
-
Oeuvres complètes Tome 14 ; histoire naturelle Tome 14
Georges-Louis Leclerc Buffon
- Honore Champion
- L'age Des Lumieres
- 31 Janvier 2020
- 9782745352347
En 1766, paraît le quatorzième tome de l'Histoire naturelle, générale et particulière, le onzième et avant-dernier de la série consacrée aux quadrupèdes. Buffon et Daubenton y traitent des singes de l'Ancien Monde, dont ils proposent une nouvelle classification et dont ils décrivent plusieurs espèces inédites ou encore mal connues, comme le « douc » ou le « talapoin ». L'ensemble est, comme toujours, richement illustré.
Mais ce volume contient aussi deux chapitres généraux qui comptent parmi les plus importants de l'Histoire naturelle : la « Nomenclature des singes » et « De la dégénération des animaux ». Buffon y approfondit plusieurs des thèmes capitaux qu'il développe depuis 1749, notamment la question de la différence entre l'homme et l'animal, la définition de l'espèce, l'ordre du vivant et l'aptitude de l'esprit humain à le connaître. Sans renier ses premières idées, il tend à reconnaître aux êtres vivants une plus grande capacité à se transformer au fil des générations et ouvre la voie à une vision historique de la nature.
-
Oeuvres complètes Tome 4/1 ; zoologie du voyage du H.M.S. Beagle, première partie : mammifères fossiles
Charles Darwin
- Slatkine
- 29 Novembre 2013
- 9782051026109
Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831-2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères actuels sont attribués à George Robert Waterhouse, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns, les Reptiles à Thomas Bell.
C'est à Richard Owen (1804-1892) qu'incombe la charge délicate d'expertiser les vestiges fossiles des grands Mammifères, pour la plupart argentins, dont Darwin a exhumé les fragments durant son exploration des côtes de l'Amérique du Sud. Les dix-neuf fascicules qui composent la Zoologie du voyage du H.M.S. Beagle paraîtront de février 1838 à octobre 1843.
Or Darwin est intimement convaincu, depuis le début du printemps de 1837, que les espèces ne sont pas fixes, et entame à partir du mois de juillet de cette même année une recherche secrète visant à le démontrer. Aucun de ses collaborateurs d'alors ne saura qu'il contribue à sa manière à cette démonstration, et Owen moins que tout autre, qui combattra à partir de 1860, avec une âpreté jalouse et parfois sournoise, la théorie exposée dans L'Origine des espèces.
Dans sa préface, Patrick Tort montre comment, dès les premiers résultats publiés de cette entreprise, et en dépit du respect imposé des convictions académiques, la paléontologie commence à servir de champ d'illustration dans la recherche des « preuves du transformisme ».
Précédé de "L'ordre des successions" de Patrick Tort.
-
Oeuvres complètes Tome 4/2 ; zoologie du voyage du H.M.S. Beagle, deuxième partie : mammifères
Charles Darwin
- Slatkine
- 1 Octobre 2014
- 9782051026840
Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831 - 2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns, les Reptiles à Thomas Bell.
C'est à un jeune naturaliste, George Robert Waterhouse (1810-1888), que Darwin, son aîné d'un an, propose d'expertiser, outre certains insectes, les spécimens de Mammifères - chauves-souris, canidés, félidés, un dauphin et un grand nombre de rongeurs - qu'il a rapportés, conservés avec plus ou moins de bonheur, de ses explorations. Les dix-neuf fascicules qui composent la Zoologie du voyage du H.M.S. Beagle paraîtront de février 1838 à octobre 1843.
Or Darwin est intimement convaincu, depuis le début du printemps de 1837, que les espèces ne sont pas fixes, et entame à partir du mois de juillet de cette même année une recherche secrète visant à le démontrer. Aucun de ses collaborateurs d'alors ne saura qu'il contribue à sa manière à cette démonstration, et Waterhouse, pour sa part, ne s'est pas encore affranchi de la sphère d'influence de la théologie naturelle qui gouverne à l'époque, avec une autorité sans cesse réaffirmée malgré ses adaptations nécessaires, l'histoire et la classification des organismes en Angleterre.
Dans sa préface, "L'ordre des coexistences", Patrick Tort montre comment Darwin, au fil de cette longue publication, et en dépit du respect imposé des convictions académiques, réagit déjà vigoureusement contre les systèmes classificatoires fixistes, tout en examinant avec un intérêt presque diagnostique les tentatives de réforme qu'illustrait alors, entre autres, le système « quinaire » de Macleay.
-
Les mondes darwiniens Tome 2 ; l'évolution de l'évolution
Thomas Heams-ogus
- Editions Materiologiques
- 8 Septembre 2011
- 9782919694402
-
Oeuvres complètes Tome 5 ; zoologie du voyage du H.M.S. Beagle, troisième partie : oiseaux
Charles Darwin
- Slatkine
- 27 Août 2015
- 9782051027502
Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831-2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Mammifères actuels à George Robert Waterhouse, les Poissons à Leonard Jenyns, les Reptiles à Thomas Bell.
C'est au déjà célèbre ornithologue et taxidermiste John Gould (1804-1881) que Darwin s'en remet pour l'examen de ses nombreux spécimens d'Oiseaux, parmi lesquels figurent les Oiseaux Moqueurs et les fameux « Pinsons » des îles Galápagos. Les dix-neuf fascicules qui composent la Zoologie du voyage du H.M.S. Beagle paraîtront de février 1838 à octobre 1843.
Or Darwin est intimement convaincu, depuis le début du printemps de 1837, que les espèces ne sont pas fixes, et entame à partir du mois de juillet de cette même année une recherche secrète visant à le démontrer. Aucun de ses collaborateurs d'alors ne saura qu'il contribue à sa manière à cette démonstration, et Gould, pour sa part, se tenant à l'abri d'une prudente orthodoxie, se soucie peu d'interpréter les proximités manifestes qu'il observe entre différentes espèces comme les indices d'une transformation progressive.
C'est pourtant, principalement, son expertise qui précipite en mars 1837 la « conversion » de Darwin au transformisme. Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin, silencieusement, met alors en place, un an et demi avant sa grande intuition du mécanisme sélectif, et à partir du « modèle » zoogéographique des Galápagos, un scénario transformiste combinant migration et adaptation qui se substitue aux créations indépendantes postulées par la théologie dogmatique.
-
Les sciences naturelles à Rouen au XIXe siècle ; muséographie, vulgarisation et réseaux scientifiques
Bénédicte Percheron
- Editions Materiologiques
- 8 Septembre 2017
- 9782373611205
Les collections de sciences naturelles de l'agglomération rouennaise trouvent leurs origines dans des pratiques scientifiques du XVIIIe siècle : constitutions de cabinets de curiosités et créations de jardins botaniques destinés à l'étude de la nature. Avec la Révolution française, l'histoire naturelle sort des cabinets des aristocrates et des ecclésiastiques pour être accessible à tous. À Rouen, le Muséum d'histoire naturelle témoigne de ce processus de démocratisation tant par sa fonction de laboratoire que par son action de vulgarisation scientifique. Par leurs qualités esthétiques et la richesse de leurs collections, les muséums locaux et les jardins publics attirent les foules et suscitent des vocations. Les politiques d'instruction publique oeuvrent enfin à la structuration et à l'orientation des savoirs scientifiques.
Cet ouvrage interroge et confronte ainsi les relations paradoxales entretenues entre la recherche et la vulgarisation scientifique dans l'agglomération rouennaise au XIXe siècle. In extenso, il offre un panorama des sciences naturelles dans cette ville où les débats scientifiques nationaux, voire internationaux, sont discutés, comme la génération spontanée ou encore l'évolution. L'ouvrage s'intéresse tout d'abord aux origines de la discipline à Rouen, avant 1789, à travers l'étude des premières collections privées, puis publiques spécialisées. Il s'attache par la suite aux structures scientifiques provenant de l'institutionnalisation des sciences naturelles au XIXe siècle : le Muséum d'histoire naturelle de Rouen et les jardins publics locaux. Enfin, il observe les modes et dispositifs de diffusion de cette science, en commençant par son enseignement et le rôle des sociétés savantes locales. Il se focalise de même sur la diffusion des théories scientifiques, les créations muséographiques de la Troisième République et les différents modes d'exhibition du vivant : spectacles anthropologiques, ménageries ou encore parcs zoologiques.
Cette perspective locale permet alors de saisir les enjeux scientifiques, politiques et sociologiques majeurs d'une discipline en pleine structuration. Elle souligne aussi bien les ruptures épistémologiques que les choix formels de la diffusion d'une science singulièrement esthétisée.
-
Histoire de la Biologie du développement
Christophe Chanoine
- Ellipses
- 11 Septembre 2018
- 9782340025899
L'objectif de cet ouvrage est de montrer, des premiers travaux d'Hippocrate et de son école sur le développement du poussin, jusqu'à nos jours, au fil des époques, les courants de pensée majeurs et les expériences les plus significatives ayant marqué l'histoire de la biologie du développement.
-
Oeuvres complètes Tome 6/1 ; zoologie du voyage du H.M.S. Beagle, quatrième partie : poissons
Charles Darwin
- Slatkine
- 9 Décembre 2018
- 9782051028356
Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831-2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Mammifères actuels à George Robert Waterhouse, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns, les Reptiles à Thomas Bell.
Leonard Jenyns (1800-1893), beau-frère du botaniste John Stevens Henslow (1795-1861), protecteur de Darwin, a été le premier naturaliste pressenti pour accompagner l'expédition du Beagle. Parfaitement expérimenté dans les tâches techniques de la recherche de terrain, ce clergyman naturaliste que Darwin a appris à estimer au cours de leurs excursions entomologiques communes autour de Cambridge accepte en rechignant d'expertiser les spécimens de poissons rapportés par un jeune confrère auquel il n'épargnera pas les critiques. Pour mener à bien cette tâche difficile, il s'appuiera constamment sur le travail encyclopédique de ses maîtres français, Cuvier et Valenciennes. Les dix-neuf fascicules qui composent la Zoologie du voyage du H.M.S. Beagle paraîtront de février 1838 à octobre 1843. La publication des quatre fascicules consacrés aux Poissons sera, elle, entièrement achevée en avril 1842.
Or Darwin est intimement convaincu, depuis le début du printemps de 1837, que les espèces ne sont pas fixes, et entame à partir du mois de juillet de cette même année une recherche secrète visant à le démontrer. Aucun de ses collaborateurs d'alors ne saura qu'il contribue à sa manière à cette démonstration. Le rigoureux Jenyns, lié par son sacerdoce comme par son amitié, reconnaîtra plus tard le talent supérieur de Darwin tout en cherchant encore à concilier le point de vue de la transformation des espèces avec ce qu'autorise une théologie naturelle sensiblement remaniée.
Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin a su négocier, à travers cette participation de Jenyns, une sorte de neutralité bienveillante de la part d'un naturaliste respecté que tout paraît d'abord éloigner de l'acceptation du transformisme, et que son appartenance à l'Église anglicane empêchera en effet d'en approuver distinctement les ultimes conclusions.
Traduction par Roger Raynal, coordonnée par Patrick Tort et Michel Prum. Précédé de Patrick Tort "Négocier avec la Providence".
-
Immunité innée ; de Louis Pasteur à Jules Hoffmann, prix Nobel (1865-2011)
Yves Carton
- Iste
- Histoire Des Sciences Et Des Techniques
- 5 Septembre 2019
- 9781784055943
L'immunité innée constitue la première ligne de défense contre les pathogènes, à l'inverse de la réponse d'immunité adaptative, plus tardive et présente uniquement chez les vertébrés.
Cet ouvrage examine la façon dont l'immunité innée a été découverte chez les invertébrés. Il prend pour point de départ les travaux de Louis Pasteur sur une maladie du ver à soie et ceux d'Élie Metchnikoff, découvreur de la phagocytose. Il s'intéresse ensuite à André Paillot, qui démontre en 1920 l'existence chez l'insecte d'une réponse humorale, sans rapport avec celle des vertébrés. Enfin, Immunité innée montre comment le groupe dirigé par Jules Hoffmann a trouvé de fortes similitudes entre la réponse innée des insectes et des mammifères. C'est finalement la découverte d'un récepteur chez la drosophile, retrouvé chez l'homme, qui conduit à l'attribution du prix Nobel à Jules Hoffmann en 2011.
-
Les ammonites du Bajocien en France et dans le monde ; inventaire des genres et des espèces
Louis Rulleau
- Dedale Editions
- 29 Juillet 2011
- 9782917151372
Aucun ouvrage de synthèse un tant soit peu exhaustif n'existe sur ce sujet. Le nombre d'articles et d'ouvrages traitant des ammonites bajociennes est pourtant impressionnant, mais aucun d'entre eux n'envisage la totalité des genres et des espèces. A cela, une raison évidente : le nombre non moins impressionnant de taxons décrits par les auteurs successifs (plus de 250 genres et de 1 350 espèces). Aussi, mon travail, tout en apportant une vue d'ensemble sur le sujet, ne peut évidemment pas aller jusqu'à la description de chacune des espèces et s'en tient à la description des genres, comme l'avait fait Arkell en 1956, mais avec toutefois, une actualisation des connaissances et l'illustration de chacun des genres par une ou plusieurs espèces caractéristiques dans 78 planches. Ces illustrations comprennent de nombreux holotypes ou lectotypes. L'ouvrage est donc plutôt conçu comme un répertoire donnant un aperçu de la richesse en ammonites du Bajocien et permettant d'orienter des recherches plus poussées, grâce à une liste bibliographique et un index importants.
Le Bajocien est un étage présent dans un grand nombre de pays appartenant à tous les continents. Il a bien sûr été repéré et décrit d'abord en Europe occidentale, le stratotype désigné par d'Orbigny se trouvant en Normandie. Ce stratotype, peu précis en ce qui concerne sa limite inférieure a été complété par des coupes levées au Portugal, en Ecosse et, pour sa partie supérieure, dans les Alpes de Haute Provence. Le cadre biostratigraphique très précis établi dans ces régions n'est plus valable dans le reste du monde, où d'autres échelles ont du être élaborées, en particulier dans les régions Circum-Pacifique et le domaine boréal, où existe une faune endémique totalement distincte à partir du Bajocien supérieur. La faune de toutes ces régions est bien sûr prise en compte dans cet ouvrage.
La classification adoptée ici tient compte des contributions les plus récentes et il apparaît que les genres d'ammonites bajociens, tous issus (en dehors des Phylloceratidae et des Lytoceratidae) des Hammatoceratidae et Erycitidae aaléniens, peuvent être regroupés dans quatre super-familles : Hammatoceratoidea, Haploceratoidea, Stephanoceratoidea et Perisphinctoidea. La répartition des familles et des genres dans ces taxons varie cependant en fonction des auteurs, comme d'ailleurs la répartition des espèces dans les genres.
-
Les dactylioceratidae du Toarcien inférieur et moyen ; une famille cosmopolite
Louis Rulleau, Pierre Lacroix, Marc Becaud, Jean-Pierre Le Pichon
- Dedale Editions
- 3 Juillet 2013
- 9782917151501
De nombreux travaux ont été consacrés, entièrement ou en partie, aux Dactylioceratidae et traduisent les opinions divergentes et souvent contradictoires de leurs auteurs sur cette famille complexe.
Aucun de ces travaux n'avait jusqu'à présent effectué une synthèse des connaissances sur les faunes des différents domaines paléogéographiques. Notre étude, au sein de cette famille buissonnante, a porté sur les faunes toarciennes qui constituent la sous-famille des Dactylioceratinae.
Un très grand nombre de genres et d'espèces ont été décrits depuis le début du dix-neuvième siècle et il nous a fallu choisir parmi eux ceux qui méritaient d'être validés. Nous nous sommes appuyés pour cela sur trois sortes d'arguments : morphologiques bien sûr, mais auusi stratigraphiques et paléogéographiques. Nous avons ainsi pu sélectionner 170 espèces appartenant à 22 genres (ou sous-genres), tous décrits et figurés dans l'ouvrage.
Ce travail de synthèse nous a permis de bien mettre en relief la ségrégation quasi-totale existant entre les formes des provinces NW européenne et méditerranéenne. Il nous a également permis de reconsidérer la question de la présence de rares formes méditerranéennes dans les Causses et invité à considérer la question complexe de la phylogenèse de ce groupe.
Ce travail s'adresse aux collectionneurs de fossiles qui y trouveront les éléments de détermination de leurs spécimens, mais aussi aux scientifiques du fait du grand intérêt biostratigraphique de ce groupe, dont les espèces ont souvent été utilisées comme indices de zones, sous-zones ou horizons dans les différents domaines paléogéographiques.
-
Cet ouvrage paru pour la première fois en 1893 dans la collection « Merveilles de la Nature » est unique en son genre.
Il est connu pour être le livre de vulgarisation scientifique le plus complet de son époque ; il est pratiquement introuvable aujourd'hui en raison de son faible tirage d'origine.
Riche de 850 gravures exceptionnelles, ce volume de 715 pages comportant 15 chapitres de géologie régionale est aujourd'hui réédité pour le plus grand plaisir de tous les amateurs des Sciences de la Terre chez Dedale Editions.
« La Terre avant l'apparition de l'homme » a été réalisé numériquement avec le plus grand soin, dans le respect de l'édition originale : imprimé en noir et blanc, sur un papier bouffant ivoire 90 gr, couverture mat 250 gr, dos carré grecqué et collé.
« L'étude des faunes et des flores d'autrefois nous a longtemps retenu et nous nous sommes efforcé de faire ressortir le lien qui les rattache aux faunes et aux flores actuelles. Nous nous sommes attaché à démontrer l'existence d'une évolution progressive des formes organiques à travers les âges géologiques ; évolution mise en lumière par les travaux de nombreux paléontologistes, au premier rang desquels il faut citer M. Gaudry, M. de Saporta, MM. Cope et Marsh, M. Ameghino, M. Neumayr... qui ont collaboré à cet ouvrage.
Nous avons cherché à exposer d'une manière à la fois exacte et simple la géologie des diverses régions du globe, mais l'étude détaillée de notre sol français devait tout naturellement nous retenir le plus longtemps. Nous lui avons consacré toute une série de chapitres qui terminent l'ouvrage et qui constituent une véritable esquisse de la Géologie régionale de la France. Les nombreux travaux publiés par les géologues des différentes parties du territoire nous permettaient de tracer cette esquisse.
Les amateurs y trouveront la description des grandes régions naturelles : Plateau Central, Bretagne, Ardennes, Vosges, Alpes, Jura, Pyrénées, Aquitaine, Bassin parisien, Bassin de la Saône et du Rhône, et d'autres encore dont l'énumération ici serait trop longue. » Fernand Priem, Alfred Edmund Brehm, novembre 1893
-
Oeuvrs complètes Tome 5 ; histoire naturelle Tome 5
Georges-Louis Leclerc Buffon
- Honore Champion
- L'age Des Lumieres
- 29 Novembre 2010
- 9782745320575
Le cinquième tome de l'Histoire naturelle, générale et particulière est consacré à la suite des animaux domestiques. Quatre nouvelles espèces y sont traitées : la brebis, la chèvre, le cochon et le chien. À nouveau Buffon y déploie tout son génie littéraire, brossant un portrait de chaque animal digne des Fables La Fontaine. Mais au delà de ces morceaux de bravoures, il approfondit sa réflexion sur des questions scientifiques et philosophiques fondamentales, comme la place de l'homme dans la nature, les insuffisances des classifications des naturalistes ou la légitimité du recours aux causes finales. Daubenton, quant à lui, poursuit infatigablement son travail de description.