Un matin de 1899, dans une petite ville côtière d'Afrique de l'Est, Hassanali se met en chemin pour la mosquée dont il est le muezzin. Sa marche est interrompue et son destin vacille lorsqu'il croise la route d'un Anglais épuisé qui s'effondre à ses pieds. Cet homme écrivain, voyageur et orientaliste, se lie bientôt avec le muezzin et lui raconte son existence chahutée. Rapidement, et malgré tout ce qui les sépare, l'étranger voyageur va tomber fou d'amour pour la soeur d'Hassanali. De cette passion naîtra une fille, puis une petite-fille qui auront aussi à subir les conséquences de cet amour maudit. De l'Afrique coloniale au Londres des sixties, Abdulrazak Gurnah fait entendre la fragile voix des réprouvés.
"Adieu Zanzibar est l'oeuvre d'un grand maître" The Guardian.
Qui était Spinoza, excommunié en 1656 par la communauté juive d'Amsterdam ? Quelle fascination Spinoza peut-il exercer, trois siècles plus tard, sur l'idéologue nazi Rosenberg ? L'oeuvre du philosophe juif met-elle en péril ses convictions antisémites ? Le Dr Yalom aurait-il pu psychanalyser Spinoza ? ou Rosenberg ? Le cours de l'histoire en aurait-il été changé ?
Angleterre, 1994. Saleh Omar, 65 ans, est demandeur d'asile. Il a fui Zanzibar et les violences qui ont suivi l'indépendance, un coffret d'encens rare pour tout bien précieux, et se présente à la douane de l'aéroport de Gatwick avec un faux passeport, sous le nom d'emprunt de Rajab Shaaban. Sur recommandations du passeur, il prétend ne comprendre que le kiswahili. Rachel Howard, la travailleuse sociale qui suit son cas, fait appel à Latif Mahmud, lui-même natif de Zanzibar et spécialiste de la région, afin qu'il soit leur interprète. Mais Omar finit par avouer à Rachel qu'il parle anglais et que Latif Mahmud ne lui est pas inconnu : le nom d'emprunt choisi par Omar, Rajab Shaaban, est le propre nom du père de Mahmud. Dès lors, le récit mêle deux voix, deux versants d'une même histoire dont l'écheveau s'est tissé trente ans plus tôt à partir d'un pacte liant les deux familles d'Omar et de Mahmud au marchand Hussein. Histoire d'honneur, de trahison et de vengeance, Près de la mer nous invite à redécouvrir l'histoire d'une Afrique où les destins individuels se confondent avec l'Histoire passée ou présente. Ce sont aussi tous les mythes de l'océan Indien qui jaillissent de la mémoire collective. De Zanzibar à la péninsule arabique et jusqu'à l'Occident, Omar et Mahmud égrainent leurs souvenirs malgré eux, réinventant le passé à force d'oubli et dans le souci de leur propre vérité. Apprentissage de la perte, quête d'identité en terre d'exil, Près de la mer est une histoire d'amour et de haine.
Livre d'amour et de transmission traversé par des personnages inoubliables, Créatures d'un jour interroge, dans la lignée du Bourreau de l'amour ou d'Et Nietzsche a pleuré, ce qui reste à la fin d'une vie et explore les liens qui unissent celui qui souffre et celui qui le soigne.
Février 2015 : Parution du Jardin d'Épicure au Livre de Poche (deuxième et troisième de couverture dédiées à la nouveauté Galaade et à la sortie du film La Thérapie du Bonheur) Salon du livre de Paris : marque-page Galaade / La Thérapie du Bonheur / Livre de Poche affiche du film La Thérapie du Bonheur disponible 20 mai 2015 : sortie en salles de Irvin Yalom. La Thérapie du Bonheur (Sophie Dulac Distribution : 100 copies / France ; 10 copies / Paris).
Amis depuis la plus tendre enfance, Annie, Jake, et Mason ont un lien spécial, exceptionnellement profond, fait de désir, mais également d'attirance et de jalousie. Le soir du mariage d'Annie et Mason, les parents d'Annie meurent dans un accident de voiture. Or, sa mère vient de donner naissance à une petite fille. Les trois amis décident d'élever ensemble le nourrisson, Opal. Mais leurs liens intimes, toujours sur le fil du triangle amoureux, se complexifient encore et s'approchent dangereusement de la ligne à ne pas franchir. Une nuit fatidique, les trois amis passent le pas. Les conséquences sont terribles.
« Quelle est la pire chose que tu aies faite aujourd'hui? » Chaque jour, Annie et Mason s'interrogent, un jeu de plus pour ce couple qui parie sur tout. Cela peut être des broutilles, mais aussi une faute grave, quelque chose d'inavouable, d'impardonnable. Le suspens reste entier, il nous faudra attendre la fin du roman pour en comprendre la portée.
La pire chose que j'ai faite est une brillante exploration du secret, des actes cachés et des désirs. Quelle est la pire chose que tu aies faite ? Quelles sont les limites de l'amour? Qu'est-ce qui ne peut être pardonné? Quelle responsabilité avons-nous vis-à-vis de ceux que nous aimons ?
Comme Annie, son personnage principal, artiste qui fait des collages avec des objets naturels, de la peinture et du papier, Hegi compose ce roman par la superposition d'images, de bribes d'informations, de points de vue et de temps. Une composition qui, tout en finesse, suggère habilement combien le passé affecte le présent. La pire chose que j'ai faite est un roman hanté qui rappelle les oeuvres de Joyce Carol Oates et de Don DeLillo, et l'oeuvre d'un écrivain à l'apogée de sa maturité.
Amsterdam, février 1941. Le Reichleiter Rosenberg, chargé de la confiscation des biens culturels des juifs dans les territoires occupés, fait main basse sur la bibliothèque de Baruch Spinoza.
Qui était donc ce philosophe, excommunié en 1656 par la communauté juive d'Amsterdam et banni de sa propre famille, pour exercer une telle fascination sur l'idéologue du parti nazi trois siècles après sa mort ?
La plume romanesque d'Irvin Yalom nous plonge au coeur de l'histoire et explore la vie intérieure de Spinoza, inventeur d'une éthique de la joie, qui influença des générations de penseurs, et celle d'Alfred Rosenberg, qui joua un rôle décisif dans l'extermination des juifs d'Europe.
Tariq Ali jette ici une lumière vive sur la zone de tempêtes au carrefour de l'Afghanistan, du Pakistan, du Cachemire, de l'Inde et des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale.
Nourri d'une grande connaissance de l'histoire, il démêle l'imbroglio des contradictions nationales, sociales et religieuses explosives au seuil du XXIe siècle. Il dévoile ainsi la logique infernale qui aboutit aux attentats de Manhattan. Engagé sans simplisme, ce livre inclassable défie les conformismes culturels en brassant l'histoire, la littérature, la politique, et l'autobiographie. Il introduit ainsi une part de Lumières dans les labyrinthes obscurs de l'histoire au présent.
Au début de l'année 2009, Oliver Stone entre en contact avec Tariq Ali, alors qu'il prépare un ambitieux documentaire d'une dizaine d'heures, The Untold History of the United States, 1900-2012 . Marqué par la lecture de Pirates of the Caribbean : Axis of Hope , essai sur les bouleversements politiques de l'Amérique latine, Oliver Stone souhaite discuter du projet avec son auteur. Ce volume est le fruit de leur conversation.
Constituant un vaste panorama critique de l'histoire contemporaine, des révolutions russes au concept de « blowback », qui a vu la politique étrangère américaine se retourner violemment contre son propre pays durant les dernières décennies, les deux hommes discutent l'histoire - en y réintégrant des épisodes oubliés volontairement ou non -, la dimension politique de son écriture et de son enseignement aux États-Unis. Un court essai percutant et pédagogique, porté deux fi gures charismatiques de la contestation contemporaine.
Ce livre reprend l'intégralité d'une série de conversations entre Edward Said et Tariq Ali enregistrées dans l'appartement de Said sur Riverside Drive à New-York en juin 1994. Transcription intacte, ces échanges qui ont su préserver la saveur de l'oralité offrent l'occasion rare de voir au plus près deux intellectuels s'entretenir, au cours d'une discussion profonde et rigoureuse, sur leurs origines, la musique, la littérature, la politique ou encore la Palestine et les États-Unis. Figures engagées et fortement impliqués dans l'action politique, vivant et travaillant en Occident après avoir grandi dans des sociétés et des cultures orientales Edward Saïd et Tariq Ali défendent ardemment leur droit à la critique face aux orthodoxies.
On connaissait peu de choses sur l'histoire de la psychanalyse en Russie et dans l'URSS de Lénine puis de Staline jusqu'à l'ouverture récente des archives.
Dans aucun pays la psychanalyse n'a été aussi bien accueillie et pratiquée dès le début de son extension internationale. Freud est traduit en russe, lu avec passion et discuté de manière intéressante. Même pendant les premières années du stalinisme un courant se maintient. Et dès les années soixante, l'intérêt pour la psychanalyse renaît.
" quand j'ai quitté l'irak en 1998, à l'arrêt du programme d'inspection, l'infrastructure et les équipements avaient été éliminés à 100 %.
Cela est indiscutable. (. ) et l'on peut dire sans équivoque que l'infrastructure industrielle nécessaire à l'irak pour produire des armes nucléaires n'existe plus. " scott ritter en 1998, au terme de sept années de mission en irak, scott ritter et les inspecteurs mandatés par les nations unies ont confirmé la destruction de l'arsenal d'armes biologiques, chimiques et nucléaires de l'irak. pourquoi, dès lors, mener une nouvelle guerre à l'irak ?
Scott ritter et william rivers pitt analysent les raisons d'une guerre annoncée contre l'irak par la maison blanche et soulignent l'absence totale de liens entre al qaida et saddam hussein (d'ailleurs cible d'oussama ben laden, comme de george w.
Bush). scott ritter et william rivers pitt démontrent pourquoi un changement de régime, appelé de leurs voeux par mm. bush et blair, est absurde et ne conduirait pas nécessairement à la démocratie dans un pays divisé depuis des siècles. au final, ils mettent en garde contre les conséquences désastreuses d'une telle action conjointe des forces armées américaines et britanniques.