Dans le premier volume de ses Mémoires, Barack Obama raconte l'histoire passionnante de son improbable odyssée, celle d'un jeune homme en quête d'identité devenu dirigeant du monde libre, retraçant son éducation politique et les moments emblématiques du premier mandat de sa présidence. Point de vue exceptionnel sur l'exercice du pouvoir, témoignage singulier sur les ressorts de la politique intérieure et de la diplomatie internationale, Une terre promise est aussi un récit introspectif. Barack Obama parle sans détour du défi colossal qu'il lui a fallu relever : être le premier candidat afro-américain à la présidence, incarner « l'espoir et le changement » aux yeux de toute une génération. La démocratie, assure-t-il, n'est pas un don du ciel mais un édifice, fondé sur l'empathie et la compréhension mutuelle, que nous bâtissons ensemble, jour après jour.
Le jeune Hiram Walker est né dans les fers. Tout ce qui lui est resté de sa mère, c'est un pouvoir mystérieux. Pouvoir qui lui sauve la vie le jour où il manque se noyer. Après avoir frôlé la mort, il décide de s'enfuir, loin du seul monde qu'il ait jamais connu.
Ainsi débute un périple plein de surprises, qui va entraîner Hiram de la splendeur décadente des plantations de Virginie à la guérilla acharnée au coeur des grands espaces américains, du cercueil esclavagiste du Sud profond aux mouvements dangereusement idéalistes du Nord. Alors même qu'il s'enrôle dans la guerre clandestine qui oppose les maîtres aux esclaves, Hiram demeure plus que jamais déterminé à sauver la famille qu'il a laissée derrière lui.
Dans son premier roman, Ta-Nehisi Coates livre un récit profondément habité, plein de fougue et d'exaltation, qui rend leur humanité à tous ceux dont l'existence fut confisquée, les familles brisées, et qui trouvèrent le courage de conquérir leur liberté.
Une soirée ordinaire, fin décembre à new York. Joan didion s'apprête à dîner avec son mari, l'écrivain John gregory dunne - quand ce dernier s'écroule, victime d'une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année entière, elle essaie de se résigner à la mort de son compagnon et de s'occuper de leur fille, gravement malade. dans un récit sobre et sans complaisance, l'auteur raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, une expérience indicible - et sa rédemption par la littérature. Best-seller encensé par la critique aux États-unis, L'Année de la pensée magique, déjà considéré comme un classique, a été couronné par le national Book Award. Un livre bouleversant sur le deuil. Son deuil. Un style sans pareil, où même les larmes sont sèches. Claude Arnaud, Le Point.
Allongée dans le cabinet du Dr Seligman, jambes écartées, une jeune femme se lance dans un monologue. Elle s'adresse au médecin qui s'affaire entre ses cuisses et lui raconte ses fantasmes, ses obsessions, son histoire familiale - née en Allemagne, elle a fui sa culture et sa langue maternelles pour l'Angleterre. Exilée dans ce pays autant que dans son propre corps, elle a désormais pour compagnons de route M. Shimada (créateur japonais de sex-toys), Jason (son psy à qui elle parle des petits noms qu'elle donne au sexe de Hitler) et K (un homme marié rencontré dans des toilettes publiques). La jeune femme se débarrasse des conventions pour caresser son rêve le plus fou : retrouver sa liberté - et s'offrir un pénis circoncis.Déjà culte dans de nombreux pays, Jewish Cock est un roman explosif qui a été applaudi par toute la critique à sa sortie. Katharina Volckmer explore la culpabilité allemande, la question du genre, l'asservissement de nos corps et le danger des tabous érigés en barrières morales. Un texte puissant qui annonce la naissance d'une écrivaine majeure.Incisif et drôle. Lire.Féroce. Vanity Fair.Traduit de l'anglais par Pierre Demarty.
Milieu des années 1950. Jean Louise Finch, dite « Scout », est de retour à Maycomb, sa petite ville natale de l'Alabama, pour rendre visite à son père, Atticus. La nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l'a façonnée mais dont elle croit s'être affranchie en partant vivre à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit...
En 2015, Harper Lee a créé la surprise en publiant un second roman, suite de l'incontournable best-seller, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, où l'on retrouve l'inoubliable héroïne Jean Louise, vingt ans après. Chronique douce-amère de l'adieu à l'enfance, entre tendresse et férocité, espoir et désenchantement, Va et poste une sentinelle a été écrit avant le livre culte, prix Pulitzer en 1961.
Passionnant ! Olivia de Lamberterie, Elle.
Une fiction poignante, qui retrace un malaise d'autant plus profond qu'il reste incompris. On tient là un nouveau classique. François Vey, Le Parisien magazine.
La presse, la politique, la Californie, les femmes : on retrouve déjà dans ce recueil rassemblant des chroniques rédigées entre 1968 et 2000, ceux qui deviendront les thèmes de prédilection de l'icône des lettres américaines. Qu'elle raconte ses débuts au magazine Vogue, une réunion des Joueurs Anonymes, qu'elle analyse la presse locale underground ou qu'elle s'interroge sur les publications posthumes des écrivains, c'est finalement toujours l'Amérique qu'elle scrute, dans toutes ses vérités et ses contradictions.
Publiés en français pour la première fois, ces textes semblent répondre à une même question : « pourquoi écrire ? ». Elle y évoque le style, la sincérité de l'écriture à la première personne, la genèse de ses trois premiers romans et le parcours qui l'a conduite à devenir l'écrivaine que nous connaissons aujourd'hui et qui continue d'inspirer des générations d'auteurs. Joan Didion n'a de cesse de nous faire rire et de nous surprendre par la finesse de sa réflexion, toujours portée par une liberté de ton, un style incisif et empathique, ainsi que le sens de la formule. L'acuité du regard de cette figure mythique de la littérature américaine brille ici dans toute sa modernité et sa puissance visionnaire.
Quand pique ton coeur...
Ana Kelly est habituée à la mort. En tant qu'avocate spécialisée dans le droit de succession, elle est souvent contactée par les proches de ses clients pour l'informer du décès de l'un d'eux.
Mais rien n'avait préparé Ana à l'appel de Rebecca Taylor qui lui annonce la mort de son mari Connor dans un accident.
Cela fait trois ans qu'Ana et Connor avaient une liaison - se retrouvant dans des chambres d'hôtel, partant pour des week-ends en amoureux à la campagne et effaçant hâtivement des sms à peine envoyés. Ils cachaient bien leur amour, et personne n'était au courant.
Seule et désemparée, Ana recherche l'amitié de celle qu'elle considérait jusqu'alors comme sa rivale, mais qui, maintenant, est la seule à comprendre sa douleur : Rebecca.
Tandis qu'Ana se rapproche de la veuve de son amant, elle est obligée de reconnaître de douloureuses vérités sur leur liaison - et sur la volatilité de l'amour et du désir.
Après avoir érigé un inoubliable tombeau littéraire à l´homme de sa vie (L'Année de la pensée magique), Joan Didion adresse, dans Le Bleu de la nuit, un vibrant hommage funèbre à leur fille, décédée quelques semaines à peine avant la parution de la Pensée magique aux Etats-Unis. Mais qu´on ne se méprenne pas : loin d´être une « suite » de la Pensée magique, ce récit serait plutôt son image en miroir, une variation inversée. On y retrouve, intactes, la puissance et la singularité de l´écriture de Didion : sèche, précise, lumineuse face à la nuit. Dans un puzzle de réminiscences et de réflexions (sur la mort, bien sûr, mais aussi sur les mystères de la maternité, de l´enfance, de la maladie, de la vieillesse, de la création...), l´auteur mène un combat acharné contre les fantômes de la mélancolie, des doutes et des regrets. Poignante sans jamais verser dans le pathétique, d´une impitoyable honnêteté envers elle-même sans jamais céder aux sirènes de la complaisance ou de l´impudeur, elle affirme une fois de plus, au crépuscule de son existence, sa foi dans les forces de l´esprit et de la littérature.
Après L'Année de la pensée magique écrit à la mort de son mari, Joan Didion adresse un vibrant hommage à sa fille, Quintana, décédée peu après. On y retrouve, intactes, la puissance et la singularité de son écriture : sèche, précise, lumineuse. Dans un puzzle de réminiscences et de réflexions (la mort, les mystères de l'enfance, la maternité, la vieillesse et la création), l'auteur se bat contre les fantômes de la mélancolie, des doutes et des regrets. Poignante, d'une impitoyable honnêteté envers elle-même, sans céder à la complaisance ni à l'impudeur, Joan Didion incarne la foi dans les forces de l'esprit et de la littérature.
Ce livre est insoutenable : parce qu'il évite tout pathos, qu'il est dur et juste, terriblement juste. Parce qu'il tente de trouver des signes à ce soudain effondrement du monde, ce qui annonçait, ce qu'elle n'a pas vu. Insoutenable, parce qu'il est beau, vrai et direct. Christine Marcandier, Médiapart.
Facétieuse, acerbe et hilarante, Pensez avant de parler. Lisez avant de penser est l'anthologie ultime des textes de Fran Lebowitz, la légendaire satiriste new-yorkaise révélée par la série documentaire de Martin Scorsese, Pretend It's a City.
Fran Lebowitz s'attaque aux vicissitudes de la vie quotidienne - des enfants (« rarement en position de vous prêter une somme d'argent intéressante ») aux gérants d'immeubles (« tout propriétaire digne de ce nom a le solennel devoir de s'assurer que son bien immobilier dispose d'un stock fourni de cafards »). Quant à sa conception du travail, elle est le parfait antidote à notre épuisante culture de la performance (« 15 h 40 - J'envisage de me lever. Idée aussitôt rejetée car nécessitant un effort physique insurmontable. Je continue à lire et à fumer »).
Tour à tour ironique, sarcastique et espiègle, Fran Lebowitz nous entraîne dans une déferlante ininterrompue d'éclats de rire.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Demarty
1797. Dans une forêt du Languedoc, des chasseurs capturent un garçon errant, nu et hirsute. Qui est-il, cet « enfant sauvage », aussi dépourvu, semble-t-il, d'âme et de raison qu'une bête ? Après avoir été exhibé tel un monstre de foire, il est finalement abandonné à son incurable sauvagerie. Seul le docteur Itard s'entête à croire que de cet « animal » il saura faire un homme. Des années durant, l'enfant, rebaptisé Victor, va subir l'apprentissage de la civilisation sous la férule de son maître. Dans ce récit, bref et intense, T. C. Boyle s'empare de la célèbre histoire de Victor de l'Aveyron, qui inspira aussi l'un de ses plus beaux films à François Truffaut. Inhabituellement bref et émouvant, L'Enfant sauvage voit le satiriste enragé se muer en poète et trouver dans l'empathie un antidote à sa coutumière causticité. Bruno Juffin, Les Inrockuptibles.
À Jeanette, en Louisiane, on survit grâce à la pêche, de génération en génération. Mais depuis le passage de l'ouragan Katrina, rien n'est plus pareil. Et quand la marée noire vient polluer les côtes, les habitants sont de nouveau confrontés au pire. Parmi eux, Gus Lindquist, qui rêve de trouver un trésor caché et parcourt le bayou armé de son détecteur de métaux, ou encore Wes Trench, un adolescent en conflit avec son père, et les frères Toup, cultivateurs de marijuana. Leurs chemins croiseront ceux de losers prêts à tout pour s'enrichir, et celui de Brady Grimes, mandaté par la compagnie pétrolière pour inciter les familles sinistrées à renoncer aux poursuites en échange d'un chèque. Chacun lutte, mais tous n'en sortiront pas indemnes...Aussi brillant que palpitant. Donald Ray Pollock.Un roman puissamment jubilatoire et obsédant, des personnages que vous n'oublierez pas. Hubert Artus, Marianne.Un conteur impeccable, un écrivain doué. Alexandre Fillon, Lire.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Demarty.
Washington, le 25 février 1862. Dans le cimetière de Oak Hill, près de la Maison-Blanche, quelque chose se prépare. Ce jour-là, on y a enterré un enfant prénommé Willie, qui n'est autre que le fils du président des États-Unis. En pleine nuit, Abraham Lincoln, dévasté de chagrin, vient se recueillir en secret sur sa sépulture. Il croit être seul. Mais voici que des voix se font entendre et que jaillissent des caveaux des âmes errantes, prises au piège entre deux mondes, dans une sorte de lieu intermédiaire (le bardo de la tradition tibétaine).
Magistral chef d'orchestre de ce choeur d'ombres, George Saunders s'amuse à dynamiter tous les registres romanesques pour mieux nous confronter aux plus profonds mystères de notre existence : comment vivre, comment aimer, quand nous savons que tout est voué au néant ?
Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n'a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe. Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d'arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C'est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l'attendent depuis des années. Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu'à un fil.
Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre...
Comédie de moeurs, tragédie teintée d´humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.
Attention : ceci n'est PAS un livre pour enfants !Avis à tous les parents exténués par leurs adorables bambins refusant de s'endormir le soir : ce livre d'une « délicieuse obscénité » (Newsweek) est fait pour vous.Dodo fait le tigre au coeur de la jungle immense.Du haut de son arbre, même le moineau se tait.Ton doudou, tu peux te le mettre où je pense.Fais pas chier.
Ferme les yeux. Fous-moi la paix.Qui n'a jamais rêvé de troquer les mièvreries des comptines enfantines pour une berceuse un peu moins hypocrite et un peu plus proche de la réalité ? Qui n'a jamais rêvé de laisser libre cours à son exaspération face à une progéniture rétive au sommeil ? Vous n'avez jamais osé parler ainsi à votre enfant ? Les auteurs de ce jouissif détournement de la littérature jeunesse l'ont fait pour vous.Ce qui n'était au départ qu'une pochade, imaginée par un jeune papa au bord de la crise de nerfs, s'est transformé en un véritable phénomène de société aux États-Unis : Dors et fais pas chier, non content de devenir le best-seller le plus inat-tendu de l'année (450 000 exemplaires vendus en 2 mois), a déclenché une déferlante de réactions et de débats dont toute la presse (New York Times, New Yorker, Washington Post, et en France, avant même sa parution, Courrier International, Rue89, Le Monde.) s'est fait l'écho.
Geoff Dyer hait les voyages et les explorateurs... Anti-récit de choses vues aux confins du monde, voici un singulier mélange de carnets de route, de reportage et d'essais. Que ce soit dans les rues de Los Angeles, en plein désert du Nouveau-Mexique, devant la tombe de Gauguin en Polynésie ou aux portes de la Cité interdite, ce n'est pas tant l'exotisme ou la découverte qui prévalent ici qu'une drôle de façon de répondre à l'unique question, au fond, qui taraude le voyageur : qu'arrive-t-il lorsqu'on sort de notre zone de confort pour affronter l'imprévisible ? Comparable aux récits de John Berger, ce recueil inédit d'un écrivain majeur et pourtant méconnu nous offre, au fil de ses pérégrinations, une leçon d'écriture autant qu'un réjouissant petit traité de désinvolture.
Brillant, drôle, assez désabusé, follement intelligent, Ici pour aller ailleurs est un livre rare où l'auteur s'acharne à être là où on ne l'attend jamais, un bréviaire pour voyageurs en fauteuil.
Découvrez Les foudroyés, le livre de Paul Harding. Oscillant entre ombre et lumière, étendu dans son salon, George se meurt parmi les siens. Tandis que s'égrènent les dernières heures et que le monde lui échappe, autour de lui se pressent les images, visions hallucinées et souvenirs. Au fil de ce roman familial où trône la fascinante silhouette d'un père colporteur, la vie se cristallise peu à peu, victorieuse et guérie du temps.
Par l'auteur de «La Famille royale» et de «Central Europe» (National Book Award 2005), une incursion aussi magistrale qu'envoûtante dans les territoires infinis du surnaturel à travers des histoires de fantômes, de vampires ou autres créatures démoniaques vaquant à leurs magiques ou funestes besognes des Balkans au Japon en passant par le Mexique ou les États-Unis. Au fil de ce kaléidoscope narratif placé sous le double signe de la mort et de l'érotisme, William Vollmann met à contribution la diversité culturelle des mythologies et joue avec les codes du roman d'aventure, du thriller politique, du fantastique, de l'horreur, ou de la "simple" fiction littéraire, pour transporter le lecteur dans un univers fantastique où l'amour et le désir ne cessent de rendre possible l'inimaginable même.
« Il ne faut jamais forcer un enfant à manger. ». Aldo Naouri.
« Le midi, son papa lui disait : «Mange tes épinards, mon petit lapin !» Il répondait : «Caca boudin !» » Stephanie Blake.
« Aujourd'hui les pères font ce qu'ils peuvent, les pauvres. »Marcel Rufo.
Vous en rêviez ? Vous le redoutiez ? Il l'a fait ! Quatre ans après le succès planétaire de Dors et fais pas chier, le premier anti-livre jeunesse, Adam Mansbach récidive.
Car ce n'est pas tout d'arriver à endormir son enfant.
Encore faut-il le nourrir. Et ça aussi, ça fait chier.
Une page pour papa, une page pour maman. Attention, ce livre n'est toujours pas pour les enfants !
Un livre-choc, à l'indéniable puissance narrative, mais aussi un "livre-médecine", exceptionnel et salutaire, qui met sur ce que vivent et éprouvent les victimes d'inceste des mots justes. Parce qu'elle a tenu à garder l'anonymat, l'auteure de «Jours d'inceste» porte la parole de toutes celles qui ne peuvent ou n'osent encore parler. Ce qu'elle décrit de l'intérieur avec sa voix unique, et qu'elle a enduré de la petite enfance jusqu'à l'âge de 21 ans, pourra choquer ceux qui refusent de savoir. Les autres, tous les autres, les victimes d'inceste comme les thérapeutes, reconnaîtront dans cette histoire vraie et terrible la vérité sur une emprise absolue, la vérité sur le tabou des tabous.
Le 11 mai 2013, l'écrivain George Saunders était invité à prononcer le discours de remise des diplômes de l'université de Syracuse, dans l'État de New York. Soyez gentils reprend, sous une forme légèrement remaniée, l'intégralité de ce discours, où il livre avec verve et humour une touchante méditation sur la gentillesse.
Le 11 mai 2013, l'écrivain George Saunders était invité à prononcer le discours de remise des diplômes de l'université de Syracuse, dans l'État de New York.
Soyez gentils reprend, sous une forme légèrement remaniée, l'intégralité de ce discours.
Avec humour, verve et sensibilité, George Saunders livre une méditation touchante et profonde sur la gentillesse, invitant chacun d'entre nous à ne jamais se lasser d'errer sur la voie de la bonté.
Ils sont pathétiques, incompétents . mais irrésistibles.
Éternels abonnés à l'infortune, les onze «imperfectionnistes» de ce roman choral se croisent tous les jours, sans presque rien savoir les uns des autres, dans la salle de rédaction d'un anonyme quotidien international basé à Rome. Parmi eux, un très incapable directeur de la publication ; un correspondant à Paris au bout du rouleau; un préposé aux nécrologies frappé par une tragédie aux conséquences inattendues ; un pigiste débutant au Caire. Exubérant de vitalité et saisissant de vérité, ce premier roman, en narrant les mésaventures de ces «chiens écrasés» de l'existence, embrasse un demi-sièce de vie de la presse écrite.Une satire acide, à la Tom Wolfe, des vanités humaines.
Baptiste Liger, L'Express.
« Imaginez une représentation du "Ring" de Wagner orchestré par Sam Peckinpah sur un livret composé par J.R.R. Tolkien, avec interludes musicaux d´Aaron Copland, et vous aurez une petite idée de l´ambition de ce roman étourdissant. »The New York Times Book Nous sommes au dixième siècle de notre ère. Venus de Suède, de Norvège ou d´Islande, une longue lignée de rois vikings s´apprête à franchir les océans de glace qui les séparent d´une terre mythique : le Vinland, sésame de la gloire et de tous les fantasmes dont l´Amérique sera le nom. Cinq cents ans avant Colomb, Erik le Rouge, Leif le Chanceux, Freydis Eiriksdottir et quelques autres seront ainsi les véritables premiers « inventeurs » du Nouveau Monde. Quittant l´Europe nordique aux vieux parapets peuplés de monstres et de dieux du froid, ils toucheront à ce pays de cocagne, terre de lait, de miel et de légendes, avant d´en être chassés par ses habitants natifs, les redoutables indiens Skrælings...
De cette odyssée grandiose, la mémoire et les mythes ont été conservés dans l´un des documents les plus prodigieux de notre littérature : les Sagas islandaises. C´est à ce monument que s´attaque William T. Vollmann dans ce roman non moins monumental. L´auteur de La Famille Royale, des Fusils et du Livre des Violences, depuis longtemps hanté par les origines héroïques et sanglantes de l´Amérique, ne pouvait pas rester sans se lancer à la conquête de cette mythologie - mais en la transfigurant au gré de ses propres obsessions, avec la facétie, la folie des grandeurs et le génie littéraire qu´on lui connaît. La Tunique de glace est ainsi un opéra de bruit et de fureur, une ode somptueuse et barbare à la splendeur des paysages arctiques et à la geste de nos ancêtres vikings, où dans un joyeux tohu-bohu se mélangent mythologie nordique, fantasmagorie historique, récit de voyage et d´aventures, contes inuits et pastorale américaine...
Après Les Fusils, le cherche midi poursuit ici, dans sa collection Lot 49, la publication en langue française du cycle romanesque en sept volumes, "Seven Dreams" de William T. Vollmann. Ce cycle en cours d´écriture - quatre titres sont déjà parus à ce jour - se veut une histoire symbolique de la découverte du continent nord-américain.