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Éditeurs
ALINE AZOULAY
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Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
Mary Ann Shaffer, Annie Barrows
- 10/18
- Domaine Etranger
- 6 Janvier 2011
- 9782264053510
1946, alors que les Britanniques soignent les blessures de guerre, Juliet Ashton, écrivain en manque d'inspiration, entreprend une correspondance avec les membres attachants d'un cercle de Guernesey. De confidences en confidences, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir pour la jeune femme, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie.
« Absolument délicieux ! » Anna Gavalda Traduit de l'américain par Aline Azoulay
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Partagée entre ses origines américaines et arméniennes, la jeune Amy gagne Istanbul en secret. Elle ne se doute pas que son arrivée et son amitié naissante avec Asya, la bâtarde , menacent de faire surgir de terribles révélations... À travers quatre générations de femmes, Elif Shafak dresse le portrait éclatant d'une Turquie divisée, écorchée, mais vigoureusement moderne.
La plus grande romancière turque de ces dix dernières années.
Orhan Pamuk Traduit de l'anglais par Aline Azoulay Préface d'Amin Maalouf -
Le dernier roman inédit de l'auteur de La Fenêtre panoramique, paru aux États-Unis en 1984, et traduit pour la première fois en français : l'histoire douce-amère d'un couple dans l'Amérique des années 1950.
New York, années 1950. Michael Davenport, vétéran de guerre, est un jeune poète en herbe, extrêmement ambitieux. Ses efforts pour s'établir par lui-même en tant qu'écrivain, quitte à essuyer des échecs, se heurtent au fait que sa femme, Lucy, possède une fortune privée s'élevant à des millions de dollars. Lucy, élégante et timide, n'est quant à elle jamais tout à fait certaine de ce qu'on attend d'elle. Et les Davenport ne peuvent s'empêcher de se comparer aux autres, dont la vie semble toujours bien plus belle, accomplie et heureuse que la leur...
Dans ce magnifique roman, à la fois mélancolique et tristement drôle, Richard Yates se révèle une fois de plus comme le chroniqueur, tendre et ironique, du rêve américain et de ses désillusions.
Chaque tournure est la définition même de l'intégrité et de la maîtrise stylistique... Un véritable artiste. The New Republic -
Un roman coup de poing qui a pour toile de fond les conséquences terribles de la Loi d'exclusion des Chinois.
En 1882, Daiyu a 12 ans et vit heureuse dans une petite ville de pêcheurs en Chine, jusqu'à ce que ses parents disparaissent. Sa grand-mère la somme alors de partir chercher du travail. Elle trouve un emploi auprès de Maître Wang qui enseigne la calligraphie. Un jour, alors qu'elle erre sur le marché, elle se fait kidnapper. Elle est séquestrée à bord d'un bateau à destination de San Francisco, où elle devient prostituée dans une maison close dirigée par Mme Lee. Elle parvient à rejoindre l'Idaho, où elle est recueillie par deux chinois qui tiennent une épicerie dans la petite ville de Pierce. Mais le racisme grandissant va troubler la fragile sérénité trouvée par Daiyu et des actes de plus en plus cruels vont se répéter, jusqu'à mettre sa vie en péril.
Les Quatre trésors du ciel est une épopée qui a pour toile de fond les conséquences terribles de la Loi d'exclusion des Chinois. Jenny Tinghui Zhang y aborde avec dextérité le racisme chinois qui demeure un sujet tabou. -
Décrire « la vie comme elle va » : on pourrait résumer ainsi l'ambition et la morale de ce roman que Richard Yates, l'auteur de La Fenêtre panoramique et de Onze histoires de solitude, a consacré à son thème favori, l'« American way of life », et à ses héros favoris, les gens ordinaires. On y suit l'existence de deux soeurs, Emily et Sarah, depuis leur plus tendre enfance jusqu'à l'âge mûr. Tandis que leurs parents, deux excentriques, vieilliront avant de disparaître, elles connaîtront des moments de joie et parfois de plaisir, d'autres malheureux, se marieront, divorceront, auront des aventures...
Avec le style plein de retenue et de simplicité qui a fait de lui l'un des « grands » des lettres américaines de la seconde moitié du XXe siècle, Richard Yates atteint à une profondeur bouleversante en évitant tout pathos. Avec un brio hors pair, il entraîne le lecteur dans une passionnante réflexion sur l'existence.
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Ce n'était pas le projet estival dont Layla avait rêvé.
Rédiger l'histoire d'une petite ville de Virginie-Occidentale et de sa manufacture de chaussettes, Les Inusables Américaines.
Et pourtant...
Eté 1938. Layla Beck, jeune citadine fortunée, refuse le riche parti que son père lui a choisi et se voit contrainte, pour la première fois de sa vie, de travailler. Recrutée au sein d'une agence gouvernementale, elle se rend à Macedonia pour y écrire un livre de commande sur cette petite ville.
L'été s'annonce mortellement ennuyeux. Mais elle va tomber sous le charme des excentriques désargentés chez lesquels elle prend pension. Dans la famille Romeyn, il y a... La fille, Willa, douze ans, qui a décidé de tourner le dos à l'enfance... La tante, Jottie, qui ne peut oublier la tragédie qui a coûté la vie à celui qu'elle aimait... Et le père, le troublant Félix, dont les activités semblent peu orthodoxes. Autrefois propriétaire de la manufacture, cette famille a une histoire intimement liée à celle de la ville.
De soupçons en révélations, Layla va changer à jamais l'existence des membres de cette communauté, et mettre au jour vérités enfouies et blessures mal cicatrisées. -
Eleanor Oliphant va très bien
Gail Honeyman
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 20 Septembre 2018
- 9782264073105
Peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, Eleanor Oliphant dit les choses telles qu'elle les pense. Fidèle à sa devise « Mieux vaut être seule que mal accompagnée », elle évite ses semblables et préfère passer ses vendredis soir en compagnie d'une bouteille de vodka. Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec « maman ». Mais tout change le jour où elle s'éprend d'un chanteur de rock. Décidée à le conquérir, Eleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Elle rencontre aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites. Car Eleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d'un ami...
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Pourquoi Zuri, treize ans, se scarifie-t-elle ? Pourquoi ce silence, cette colère ? Est-ce d'être une enfant noire, adoptée par une femme blanche, dans un pays encore meurtri par l'apartheid ?
Psychologue à Johannesburg, Ana se heurte au mystère de sa nouvelle patiente. Elle le sent, cette fille a un secret, un traumatisme enfoui. Elle le sait d'autant mieux qu'elle se reconnaît dans cette blessure. A mesure que le dialogue se noue, l'une et l'autre s'apprivoisent. En affrontant les douleurs du passé, toutes deux vont découvrir que la guérison emprunte parfois des chemins inattendus...
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1944, New York. Robert Prentice a dix-huit ans et s'apprête à rejoindre l'Europe pour servir son pays. Après une enfance dévorée par les extravagances de sa mère, aspirante sculptrice, il va pouvoir montrer à tous - et surtout à lui-même - qu'il n'est pas qu'un fils, celui d'Alice Prentice, posant nu devant elle pour donner forme à ses délires d'artiste. Abreuvé d'idéalisme, nourri d'héroïsme hollywoodien, il croit, lui aussi, avoir un destin d'exception. Or, à la guerre comme à la ville, il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus...
Deux itinéraires, deux âmes blessées : Robert, par sa guerre ratée, Alice, par ses rêves de gloire insensés. Et pourtant, chacun garde toujours l'espoir d'une seconde chance possible, un jour, ailleurs. Dans ce roman ouvertement autobiographique, Richard Yates fait le portrait d'une Amérique sans pitié.
On n'en finit pas de redécouvrir, avec un émerveillement teinté de gravité, Richard Yates, l'auteur longtemps oublié de La Fenêtre panoramique. Télérama -
Le rideau de Mrs Lugton
Virginia Woolf, Magali Attiogbé
- Seghers
- Seghers Jeunesse
- 8 Novembre 2018
- 9782232128349
Qui aurait pu se douter que Virginia Woolf, cette figure emblématique de la littérature moderniste britannique, cet écrivain féministe et bisexuelle, aurait pu écrire un conte pour enfants ? Nurse Lugton's curtain, cette histoire merveilleuse écrite pour sa nièce en 1924, a été trouvée parmi les pages manuscrites de son Mrs Dalloway et préfigure les thèmes qu'elle développera quelques années plus tard dans son essai intitulé Une Chambre à soi. Dans une vieille demeure victorienne, Mrs Lugton est en train de coudre à la lumière d'un lampadaire, auprès d'une cheminée éteinte : elle a promis à Mme Gigham un rideau pour son salon. Tandis qu'elle est à son ouvrage, un monde onirique attend patiemment, emprisonné dans le motif du tissu. Quand, enfin, elle sombre dans un sommeil profond et que résonnent ses premiers ronflements, les animaux qui ornent le rideau ouvrent grands leurs yeux. Mais attention, Mrs Lugton peut s'éveiller à tout instant et les figer à nouveau dans les plis et replis de l'étoffe... À travers un univers foisonnant, aux couleurs franches et vives, Magali Attiogbé déploie un exotisme joyeux, tout droit sorti de nos rêves d'enfants. Un album à lire avec les parents à partir de 5 ans et à lire seul dès 7 ans.
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Cracovie, 1939. Que sait-on de la guerre, quand on n'a pas encore 8 ans ? Quelle langue peut dire à une petite fille que son père ne reviendra pas, sinon celle des oiseaux ?
Anna erre dans les rues de la ville lorsque l'Homme-Hirondelle la prend sous son aile. Cet étrange personnage, longiligne, sombre et mystérieux, sait parler aux oiseaux, éviter les soldats, connaît le secret des routes et les dangers des hommes. Un long voyage va commencer pour eux, à travers champs et forêts, pour échapper à la guerre.
Dans un monde qui a perdu la raison, seuls les fous savent les chemins qu'emprunte encore la vie...
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Du Yates tout craché. Il trouve toujours le ton juste, la réplique qui atteint le noir de la cible, la scène apparemment banale qui traduit un désespoir sans égal. Les prix littéraires ? Donnez-les tous à Richard Yates. Éric Neuhoff, Le Figaro Étonnamment personnel, Menteurs amoureux éclaire l'oeuvre de celui qui a inspiré tant d'auteurs contemporains et permet de découvrir un autre versant de son talent. La sensibilité de Richard Yates, disparu en 1992, éclate ici à chaque page. Qu'il mette en scène des femmes désireuses de gagner leur indépendance, de vivre la bohème, d'obtenir la reconnaissance sociale, ou des hommes en proie à la désillusion ou à l'échec, c'est toujours avec une grande tendresse qu'il retrace les destinées de ces personnages de la middle class américaine. Souvent crue, sinon cruelle, sa vérité est le plus souvent libératrice.
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Long Island, fin des années 1930. Fils d'un officier en retraite et d'une mère neurasthénique, le très séduisant Evan Shepard n'a pas dix-huit ans quand il épouse Mary, une lycéenne " provocante ", tombée enceinte peu après leur première sortie au cinéma. S'il se révèle un mécanicien prometteur, il est parfaitement dénué d'ambition tandis que Mary, elle, prépare son entrée à l'université dès la naissance de leur fille : elle veut devenir un " être à part entière ". Rapidement, c'est l'échec du couple, puis le divorce.
Quelques années plus tard, une seconde chance s'offre à Evan en la personne de Rachel Drake. Étonnamment douce, vertueuse et effacée, parfaite antithèse de Mary, elle est la fille de Gloria, une hystérique en mal d'amour et la soeur de Phil, un adolescent brillant, chétif et complexé. Evan et Rachel se rapprochent, se fréquentent, s'émoustillent et se marient pour, enfin, assouvir leur désir réciproque. Désargentés mais heureux, ils louent un appartement confortable loin de leurs familles respectives. Evan envisage même de reprendre ses études pour devenir ingénieur. Mais leur insouciance n'a qu'un temps : l'écho de Pearl Harbor se propage bientôt jusqu'à eux, la guerre éclate, l'armée recrute et, comble de malchance, Rachel tombe enceinte.
C'est l'heure des compromis. Sous prétexte de faire quelques économies, Gloria propose bientôt aux jeunes mariés de partager ensemble une maison à Cold Spring, petite bourgade cossue où se côtoient paisibles parvenus et vieilles familles bourgeoises. C'est aussi là qu'habitent, fort opportunément, leur belle-famille, Grace et Charles Shepard, pour lequel Gloria ne peut cacher une violente inclination. Au cours d'un été, en 1942, toute cette assemblée de personnalités mal assorties et bien alcoolisées va cohabiter dans la grande demeure humide, amenée à devenir le théâtre des désillusions individuelles et collectives de ses hôtes...
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Orpheline, la jeune et naïve Ruth est placée dans l'atelier de couture de Mrs Mason. Lors d'un bal, elle rencontre Henry Bellingham, un fils de bonne famille, avec qui elle noue bientôt une belle amitié, se muant en passion amoureuse, à rebours des conventions sociales. Jugée " fille perdue ", Ruth est congédiée. Elle se réfugie au Pays de Galles avec Bellingham qui l'abandonne dès qu'il apprend qu'elle est enceinte.
Tentée de se suicider, elle est recueillie par le pasteur Benson et sa soeur Faith, qui l'aiment et la respectent. La faisant passer pour veuve afin de lui éviter la disgrâce, ainsi qu'à son futur enfant, ils parviennent à la faire entrer au service d'un homme d'affaires, Mr Bradshow. Mais le retour de Bellingham menace son secret... Lorsque Mr Bradshow l'apprend, il chasse sans ménagement l'infortunée. Devenue infirmière, Ruth se donnera corps et âme à son nouveau métier. Et la voici enfin aimée, sinon admirée de tous...
Avec Ruth, Elizabeth Gaskell trace le portrait émouvant d'une jeune victime de l'hypocrisie victorienne, toujours sûre de son bon droit et de ses préjugés.
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Un dernier moment de folie ; nouvelles oubliées
Richard Yates
- Robert laffont
- Pavillons Poche
- 24 Mars 2016
- 9782221192443
Après Onze histoires de solitude et Menteurs amoureux, Un dernier moment de folie est le troisième volet des nouvelles complètes du grand Richard Yates. Publié de manière posthume, ce recueil rassemble neuf histoires qui se déroulent dans les années 1950, sans doute les plus belles qu'ait jamais écrites l'auteur. Dans chacune, on retrouve cette patte d'entomologiste qui lui permet de croquer, avec une rapidité et une précision prodigieuses, les déconvenues de ses losers magnifiques. Que ce soit lors d'un dîner où chacun raconte sa guerre ou lors d'une réunion entre collègues où l'on vante sa carrière, au cours d'une convalescence forcée ou le temps d'une nuit avec un inconnu en uniforme, les personnages sont épinglés, avec tendresse, dans tous leurs petits travers. Ils se voudraient plus brillants, plus courageux, plus séduisants, plus forts. Humains, trop humains. Invariablement, leurs histoires serrent le coeur, mais ravissent l'âme.
On n'en finit pas de redécouvrir, avec un émerveillement teinté de gravité, Richard Yates. Télérama -
À la fin des années soixante-dix, Mazna et Idris Nasr ont été contraints de quitter leur pays : la Syrie, pour elle ; le Liban, pour lui. Ensemble, ils se sont installés dans une petite ville en plein désert californien. Si Idris est parvenu à réaliser son rêve d'être médecin, Mazna, elle, a dû dire adieu à sa carrière d'actrice pour élever leurs trois enfants.
Quarante ans plus tard, la famille vit éparpillée à travers le monde, tentant de maintenir des liens chaotiques et tourmentés. Un seul point les relie désormais : la demeure ancestrale de Beyrouth. Mais lorsque Idris décide de vendre cette maison où plus personne ne va, tous embarquent aussitôt pour défendre l'ultime bastion de leur histoire commune. À travers cette grande saga familiale, Hala Alyan retrace la destinée tragique de tout un pays, le Liban, marqué par la guerre, les tensions religieuses et les protestations politiques. Un pays prêt à s'embraser à tout instant, à l'instar de cette famille rongée par des secrets qui, révélés, pourraient faire exploser sa fragile existence. -
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970, dans une petite ville perdue de Californie. Bean Holladay a douze ans et sa soeur Liz, quinze, quand leur artiste de mère disparaît. Elle a beau être fantasque, d'habitude elle finit tooujours par rentrer. Mais pas cette fois-ci. Quand l'argent vient à manquer, les deux jeunes filles n'ont guère le choix : il leur faut trouver refuge en Virginie, chez cet oncle Tinsley dont elles ne gardent qu'un vague souvenir.
Figé dans le passé, le manoir Holladay, où habite Tinsley, ressemble à un vestige coupable de l'époque ségrégationniste, mais, entre ses murs délabrés, Bean et Liz se laissent bercer par la quiétude d'une vie familiale retrouvée. Jusqu'au jour où, pour gagner un peu d'argent, elles entrent au service de Jerry Maddox, le contremaître de l'usine locale, qui fait la pluie et le beau temps sur toute la ville et applique une loi très discutable...
Gagnant du Grand Prix des Lecteurs de L'Actu Littéraire 2016.
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Pomo est une petite ville tranquille de Californie. Hormis pendant la saison de la pêche, on n'y voit aucun touriste. Alors que vient y faire cet inquiétant étranger, au visage repoussant, couvert de cicatrices ? Il prétend s'appeler John Faith. Les rumeurs vont bon train dans cette ville où tous se connaissent.Il suffira alors d'un crime pour que toutes les haines et les préjugés se retournent contre l'étranger... La chasse à l'homme est ouverte !
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Parmi les dix milliers de choses
Julia Pierpont
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 2 Mars 2017
- 9782264069542
Dans la famille Shanley : Jack, charmeur impénitent, est un artiste reconnu ; Deb a renoncé quant à elle, avec une certaine allégresse, à une carrière de danseuse de ballet pour élever leurs deux enfants. Un appartement à Manhattan, une famille presque heureuse tant Deb s'applique à fermer les yeux sur les infidélités de son mari. Jusqu'au jour où un paquet anonyme ébranle le foyer : une simple boîte en carton, remplie d'emails chroniquant sans pudeur la vie secrète de Jack. Le paquet, adressé à Deb, tombe malencontreusement entre les mains des enfants. Rien ne sera plus comme avant... Roman d'une famille en déconstruction, Parmi les dix milliers de choses est une comédie humaine à quatre voix, saisissante d'audace et de justesse.
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Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates
Mary Ann Shaffer
- Nil
- 2 Avril 2009
- 9782841113712
Aussi fantasque que son titre, et drôle, tendre, incroyablement attachant : voici un premier roman comme on n'en a pas lu depuis longtemps, qu'on a hâte de se passer de main en main.
Absolument délicieux ! Anna Gavalda Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey ? Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal...
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) - délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité - Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle - et même d'autres habitants de Guernesey -, découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais. -
La terre fredonne en si bémol
Mari Strachan
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 5 Décembre 2013
- 9782264052902
Qui a tué Ifan Evans ? Si personne ne croit Gwenni, douze ans et demi, lorsqu'elle affirme pouvoir voler ou entendre la terre chanter, la fillette est cette fois-ci déterminée à prouver ses talents... de détective. Même s'il lui faut pour cela remonter les secrets de famille de son petit village, au risque de dévoiler des drames bel et bien enterrés...
A la croisée du conte et du polar, de l'enfance et du crime, une virée ensorcelante, fraîche et poétique au coeur des années 1950.
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Le narrateur d'Animals a-t-il un nom ? Pas que l'on sache ! Que fait-il dans la vie ? Illustrateur de livres pour enfants. Quel âge a-t-il ? La trentaine. Est-il célibataire ? Non. Il vit avec K. et K. est un garçon. Que lui est-il arrivé pour qu'il prenne la plume ? Eh bien, un matin, en revenant d'acheter son journal, il est fasciné par un rat dormant de son dernier sommeil au bas d'un trottoir. Avec la pointe de son stylo, il le fait rouler de droite à gauche. Et le stylo, soudain, est, du moins aux yeux du narrateur, à jamais souillé. Ensuite ? Il déjeune avec un ami architecte qui lui parle d'un immeuble quasi terminé, où il se passe de drôles de choses : en deux mots, le lieu semble hanté. Un chien observe notre narrateur, qui se cro it entouré par des présences malfaisantes. Angoisse et damnation. Il rompt avec K., est tenté de tuer un copain qui l'héberge, manque de se faire envoûter par une étrange marâtre. Est-il fou ou ne l'est-il pas ? Reviendra -t-il auprès de K. ? Qui peut le dire oe
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Naviguant entre l'Afrique du Sud et l'Angleterre, le passé et le présent, un premier roman bouleversant admirablement écrit. De rebondissement en rebondissement, il dénoue les fils de relations familiales et d'émotions complexes, révélant les ravages de l'apartheid et de son héritage.
Le Cap, Afrique du Sud. Gini réchappe d'un accident de voiture dans lequel Simon, son amant, a trouvé la mort. De retour à Londres, elle découvre qu'elle attend un enfant, et entamera un long processus de reconstruction qu'une amnésie partielle rend d'autant plus difficile. Gini se retrouve seule pour la naissance de son bébé, mais aussi pour faire face aux fantômes qui la hantent, aux conséquences des secrets et des mensonges qui entourent la mort de son frère, Gabe.