Dans ce deuxième tome, la vie reprend son cours dans la maison d'Évangéline, après le départ précipité d'Adrien, le voyage d'Évangéline au Texas et la naissance du petit Charles. Ce nouveau frère, dont Laura ne voulait pas, a su la bouleverser et charmer les autres membres de la famille, même son père, qui a bien l'intention d'en faire un "vrai" garçon, contrairement à son autre fils, Antoine... Antoine le doux, l'artiste, qui vit des troubles trop grands pour lui, qui sombre dans la tristesse, la confusion et le désespoir au rythme de ses cours avec Monsieur Romain... Pendant qu'une belle complicité s'établit entre Bernadette et sa belle-mère, le caractère irascible de Marcel empire, rendant l'atmosphère de l'appartement étouffante, menaçante. Comment Bernadette réussira-t-elle à oublier Adrien dans ces circonstances?
Ce nouvel opus offre également de belles surprises aux lecteurs assidus de Louise Tremblay-D'Essiambre : dans le quartier où habite la famille Lacaille, s'installera une certaine Anne Deblois (de la série Les soeurs Deblois) et une Cécile Veilleux (Les années du silence) donnera à Laura un aperçu d'une toute autre vie que celle qu'elle a toujours connue...
Le cousin Charles, un chercheur sérieux et sans le sou, hérite subitement d'une fortune considérable lors du décès de son père, collectionneur d'oeuvres d'art pour le moins... particulières. Le défunt laisse également derrière lui une série d'objets précieux témoignant d'un rapport intime entre lui et ses légataires, disséminés sur plusieurs continents. Charles devra les visiter un à un pour leur remettre leur dû, exécutant ainsi les dernières volontés de son père. Le parcours lui permettra non seulement de mieux cerner qui était cet homme visiblement plus attiré par les courbes féminines que par les recherches scientifiques de son fils; mais aussi de découvrir, en compagnie de sa nouvelle flamme, l'attrait de plaisirs sensuels qu'il avait jusqu'ici omis d'explorer. Dans un style exotique et raffiné qui rappelle son premier roman, Libertine, l'auteur nous fait partager son engouement pour les milieux mondains et culturels fréquentés par les gens d'une classe sociale privilégiée.