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Les Peregrines
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« J'ai cessé d'imaginer un jour, je ne sais plus quand ni pourquoi. Je sais pourtant ce que je dois à l'imagination : de n'avoir pas péri, mille fois au moins. Et si j'ai désormais retrouvé son chemin, je ne veux plus le perdre. »
Imagine, dit la chanson. Il suffirait d'un mot pour faire advenir l'impossible - le bonheur, la paix et tout le reste. Rien, pourtant, n'apparaît plus difficile aujourd'hui.
Pour explorer les multiples facettes de l'imagination, Laura El Makki nous offre un voyage poétique au coeur des oeuvres de celles et ceux qui sont allés au-delà du vrai et du vécu. On y croisera, entre autres, les soeurs Brontë, Mary Shelley, Ursula K. Le Guin, George Orwell, Marcel Proust ou encore Gaston Bachelard, mais aussi le père Noël, un monde peuplé d'amis imaginaires, des rêves oubliés qui refont surface...
À quoi sert d'imaginer ? À rien. À tout -
Le château de mes soeurs : des Brontë aux Kardashian, enquête sur les fratries féminines
Blanche Leridon
- Les Pérégrines
- Genre !
- 23 Août 2024
- 9791025206317
Il n'existe aucun mot dans la langue française pour désigner la fratrie au féminin. Un oubli dont on peut aisément déterminer les causes : une fratrie uniquement composée de filles a longtemps été considérée comme un échec dans nos sociétés où la descendance passe par les fils. Pourtant, des Petites filles modèles à Kate et Pippa Middleton, de Simone et Hélène de Beauvoir à Venus et Serena Williams, des sept Pléiades antiques aux soeurs Halliwell de Charmed, les exemples héroïques et ordinaires sont nombreux.
Soeurs rivales, complices ou sorcières : ce livre nous plonge dans un univers familier et mystérieux, plus politique qu'on ne le pense, où l'on entrevoit les prémices de la solidarité féminine. Par cette traversée à la fois intime et universelle, Blanche Leridon, elle-même cadette d'une fratrie de filles, explore un impensé du féminisme et se livre à une passionnante archéologie de la sororité -
Brigitte Bardot est le nom de contradictions insolubles. Elle qui a incarné la libération des moeurs et signé la fin de l'érotisme vieille école au cinéma est aujourd'hui une figure de proue du conservatisme. Actrice populaire aspirant au succès critique, elle s'est refusée aux médias qui l'assaillaient, tout en jouant de son image et de sa beauté insolente.
Antoine de Baecque explore les multiples facettes d'une femme qui, dans sa manière provocatrice de tendre un miroir à la société, a furieusement ressemblé à un mythe.
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Vieille. Le mot lui-même est tabou. Alors que la société elle-même vieillit, elle a un problème avec les vieux en général et les vieilles en particulier, soumises à une double injonction contradictoire : être authentiques, mais rester minces et jolies.
Si elles sont moins regardées, invisibilisées, mises de côté passé un certain âge, de nombreuses « vieilles » se découvrent en contrepartie une liberté nouvelle. Alors pourquoi a-t-on, malgré tout, peur de vieillir ?
Mêlant témoignages, analyses historiques et sociologiques, références culturelles et réflexions de l'autrice sur son propre rapport à la vieillesse, Qui a peur des vieilles ? apporte un regard rafraîchissant sur une question politique toujours tabou et démonte les stéréotypes sur les femmes ménopausées.
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Pétit éloge de la procrastination
Emmanuel Villin
- Les Pérégrines
- Petit Eloge
- 4 Octobre 2024
- 9791025206485
«"Écrire, c'est ne pas parler", estimait Marguerite Duras. C'est aussi ne pas écrire - l'autrice de La Vie tranquille et de Moderato cantabile ne m'aurait pas contredit. Car mille choses plus pressées attendent l'écrivain : caresser son chat (l'écrivain a un chat), tailler ses crayons, aller à la piscine... L'écrivain est trop occupé pour s'adonner à l'écriture. Il n'est toutefois pas le seul à pratiquer cet art de l'atermoiement, et ce livre sera l'occasion de citer quelques modèles du genre.»
Alors que se multiplient les ouvrages pratiques nous enjoignant à ne plus procrastiner, il était temps d'allumer un contre-feu en faisant l'éloge de ce mode de vie. Mal du siècle ? Vice ? Péché capital ? Non, la procrastination est au contraire la voie de l'excellence, celle qu'empruntent les génies. -
« Par sa perfection fugace, un vin peut nous interroger, nous toucher, ouvrir la voie à ce qui nous dépasse. J'ai assez tôt compris qu'en matière de dégustation, c'est par les sens qu'il faut raisonner. »
Pourquoi aime-t-on autant le vin ? Quelle est la différence entre bio et nature ? Pourquoi s'obstine-t-on à boire du rouge avec le fromage ? Faut-il vraiment recracher quand on déguste ? Autant de questions (et bien d'autres) que Gabrielle Vizzavona aborde avec humour et simplicité - sans délaisser la rigueur scientifique.
Cette critique à la plume gouleyante nous partage son amour fou du vin, qu'elle rattache à la convivialité et au terroir. Entre anecdotes personnelles, explications oenologiques et réflexions parfois piquantes sur le milieu vinicole, elle dépoussière nos celliers dans cette ode joyeuse à la vigne, au raisin, et à celles et ceux qui le pressent. À la vôtre ! -
« J'aurais voulu courir à perdre haleine, tout nu, sans souci de la bienséance. M'endormir sur-le-champ et me réveiller toujours de bonne humeur, être heureux de sortir, heureux de rentrer, ne rien savoir de l'avenir, négliger le passé. J'aurais voulu être fidèle jusqu'à la mort, ne jamais me plaindre, ne rien expliquer. Qu'on lise en permanence dans mes yeux l'amour infini qui passe par moi et auquel rien ne fait obstacle.
La meilleure version de moi-même, c'est mon chien. »
L'auteur, amoureux déraisonnable des chiens, observe avec humour son quotidien avec Biloo, ces moments de vie en commun, drôles, joyeux ou angoissants. Il découvre peu à peu ce lien unique qui transfigure à la fois le maître et le chien - jusqu'à se demander parfois qui, des deux, est vraiment le maître.
Si Biloo est bien le héros de ce livre, on y croisera aussi des chiens mythologiques, présidentiels, de secours, guides, stars de cinéma ou encore personnages littéraires...
Didier Tronchet est humoriste, dessinateur, écrivain, réalisateur. Ses passions font la matière de ses récits littéraires, parmi lesquels Petit traité de vélosophie, Le Chanteur perdu, Petit éloge de la chanson française... Il était temps qu'il consacre un texte à la plus grande de ses passions : son chien. -
Dupe de rien, sûre de l'art et d'elle-même, « motivée par l'émotion de la vie », la peintre et dessinatrice Suzanne Valadon (1865-1938) a créé une oeuvre où la vérité du quotidien et des corps se manifeste avec audace et empathie. Autodidacte devenue une figure emblématique de Montmartre et de la modernité artistique, elle a inventé un langage visuel que cet ouvrage restitue au plus près de ses oeuvres, soulignant ses apports trop longtemps méconnus à l'histoire de l'art et des représentations.
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Agela Davis (née en 1944 en Alabama, épicentre de la ségrégation aux ÉtatsUnis) est une icône paradoxale : loin d'être figée dans la pureté militante ou dans l'esthétique politique qu'elle incarne, son image semble brûler d'avance les scripts d'idolâtrie dont elle fait l'objet.
Son examen minutieux et systématique des modes d'oppression (racisme, violences policières, sexisme, colonisation, guerres impérialistes, néolibéralisme, complexe carcéroindustriel) s'inscrit dans le temps long, celui de la mémoire des luttes, mais aussi dans le tracé contemporain de nouveaux chemins d'émancipation. Son oeuvre met en lumière la violence des dominants, obligeant la société américaine à regarder sa propre violence en face. -
Petit éloge de la médiocrité
Guillaume Meurice
- Les Pérégrines
- Petit Eloge
- 3 Février 2023
- 9791025205785
Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (JC Lattès, 2021). Il est médiocre, comme tout le monde, mais il le vit plutôt bien. -
Mangeuses : histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès
Lauren Malka
- Les Pérégrines
- Genre !
- 6 Octobre 2023
- 9791025205952
On date souvent les troubles alimentaires féminins des années 1970, quand apparaît le diktat de la minceur, mais l'injonction, pour les femmes, à s'entourer de nourriture sans manger est bien plus ancienne.
Pandore doit cacher son « estomac de chienne » dans un corps parfait, Ève est condamnée à se soumettre à tous les désirs masculins pour avoir croqué la pomme, au XVIIe siècle, les premiers cafés parisiens servent à manger mais les femmes en sont exclues... Les femmes sont partout présentées comme des ménagères ou des gloutonnes, tandis que les hommes sont des chefs ou des gourmets. -
Le 11 juillet 1949, un terrible accident de vol brise la carrière naissante de Jaqueline Auriol et la laisse défigurée. Tout le temps de sa rémission, celle qui est alors surtout connue pour être la très médiatique belle-fille du président de la République n'a qu'une hâte : voler à nouveau.
Après de nombreuses opérations chirurgicales, elle se lance à corps perdu dans l'aviation jusqu'à devenir la première femme pilote d'essai en France, une championne de voltige aérienne et même plusieurs fois la « femme la plus rapide du monde » dans les airs.
De la clandestinité pendant la Seconde Guerre mondiale à la course aux records de vitesse, en passant par les coulisses de l'Élysée, Jacqueline Auriol raconte avec authenticité, passion et humour son parcours, sa carrière d'aviatrice et la manière dont celle-ci lui a permis de se reconstruire en repoussant sans cesse ses limites - et celles qu'on voulait lui imposer.
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Petit éloge de la jouissance féminine
Adeline Fleury
- Les Peregrines
- Petit Eloge
- 3 Février 2022
- 9791025205495
La jouissance féminine a fait au fil des siècles l'objet de discours religieux, médicaux, psychanalytiques, le plus souvent tenus par des hommes. Celles qui prétendaient jouir ont ainsi été réduites au silence ou mises au ban de la société.
Adeline Fleury a joui pour la première fois à 35 ans. Il aura fallu qu'elle remette ses sens en éveil, qu'elle décide de séduire et de se laisser séduire. Quand le désir est entré dans son quotidien, elle a laissé place à Adèle, son alter ego littéraire, son double désirant, un reflet de toutes les femmes qui refusent que leur désir soit bridé.
Entre essai littéraire et autofiction, le Petit éloge de la jouissance féminine, nourri de références culturelles, nous fait ressentir à chaque page que jouissance et liberté sont indissociables.
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L'odyssee d'Abdoul : enquête sur le crime organisé
Audrey Millet
- Les Pérégrines
- Essai
- 30 Août 2024
- 9791025206348
« Juin 2022, Italie : Abdoul et moi nous rencontrons devant un magasin de mode made in China. «Vous parlez français ?» me demande-t-il. À Prato, jamais vous n'entendrez la voix d'immigrés africains. Partout, leur exil se prolonge. »
En cherchant à monter son atelier de confection, Abdoul, tailleur ivoirien, a pris sans le savoir la route de l'esclavage en 2015. Exploité au Burkina Faso puis au Niger, il se retrouve dans un camp de travail libyen où l'on affame, torture, prostitue. Jeté à moitié mort dans une embarcation en route vers l'Italie, il finit par arriver à Prato, cité textile en proie aux mafias italiennes, nigérianes et chinoises.
À travers l'histoire d'Abdoul, Audrey Millet décortique les réseaux mondiaux de trafics - d'armes, de drogue, d'organes, d'êtres humains - dans lesquels tant de migrants se retrouvent piégés. Elle nous livre un essai-enquête salutaire qui analyse un système inextricable dont les enjeux politiques et sociétaux ne peuvent plus être ignorés. La lueur d'espoir viendra d'Abdoul, figure d'humanité invaincue. -
Où surgit l'un des philosophes les plus casse-cou de l'histoire, un Nietzsche parcourant l'Europe tant par goût de la solitude que pour recouvrer la santé, un Nietzsche rocambolesque se débattant avec ses relations amicales, un Nietzsche carburant aux opiacés et à l'extrait de viande Liebig.
Christophe Fiat fait de l'auteur du Gai Savoir et d'Ainsi parlait Zarathoustra un ami à la fois proche et lointain, dont la pensée excite, éveille et alerte. -
Les cafés sont des parents pour ceux qui n'en ont plus, ils sont ce pote qui ouvre toujours sa porte, complice et accueillant. Que l'on s'y rende seul pour écrire ou noyer son chagrin, que l'on s'y retrouve en bande pour rire, réviser ou s'engueuler, à deux pour démarrer ou finir une histoire d'amour ou de cul, les cafés sont un lieu de lien social. Certains ont une histoire qui se mêle à la grande, d'autres sont anonymes mais ont changé des destins.
Léa Wiazemsky les fréquente depuis l'adolescence, elle s'y est toujours sentie à sa place. De ses troquets de lycéenne aux grands cafés mythiques, elle nous embarque, entre souvenirs personnels et histoire collective, dans un vagabondage littéraire qui met à l'honneur les cafés et celles et ceux qui les tiennent. -
Indépendants, curieux, mystérieux et - c'est incontestable - adorables, les chats ont réussi leur mission : conquérir le coeur des humains.
De Pattenrond, le chat d'Hermione Granger, aux reels Instagram, du Smelly Cat de Friends à l'insaisissable Catwoman, il faudrait plus de neuf vies pour recenser leurs déambulations inspirées, aussi bien dans nos quotidiens que dans la pop culture. Vénérés sous Cléopâtre, puis associés aux sorcières à la Renaissance, leur rédemption et leur salut viendront des artistes : les dessinateurs, comme l'Anglais Louis Wain, les poètes T. S. Eliot ou Baudelaire, les peintres Manet ou Balthus, et bien sûr les écrivains.
Un petit éloge jubilatoire qui tente d'approcher le mystère de l'attachement des humains aux chats. -
De l'échauffement à l'arrivée, en passant par les sensations des premiers kilomètres et la vacance des ravitaillements, Cécile Coulon nous entraîne dans un passionnant marathon littéraire, et physique...
"Chaque coureur apparaît comme un maillon d'une chaîne immense, qui ne se referme jamais et ne cesse de s'étendre. Nous faisons partie d'un gigantesque ensemble, où se côtoient professionnels et amateurs, débutants et expérimentés, têtes et fins de peloton. Et la course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et défaites."
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Figure majeure du féminisme des années 1970, icône de l'écriture et de la pensée lesbiennes, Monique Wittig reste une énigme. Tenant à la fois de l'enquête, du récit et de l'étude, ce « brouillon pour une biographie » cherche à percer son mystère et à écrire sa « vie éternelle » - sa vie vécue et celle qu'elle continue d'avoir après sa mort. Nous n'en avons pas fini avec Wittig, cela ne fait que (re)commencer.
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Avant de devenir un scientifique reconnu, Joël de Rosnay découvre le surf à la fin des années 1950.
C'est le début d'une passion qui le conduit à lancer ce sport en France, avant d'en devenir un des champions.
Le surf est aussi, pour lui, un style de vie, une symbiose avec la nature et une philosophie fondée sur le concept de « glisse », qui enseigne à négocier les difficultés de la vie comme on apprivoise la vague. S'appuyant sur l'histoire du surf depuis sa découverte à Hawaï au XVIIIe siècle, convoquant ses personnalités, de Duke Kahanamokou à Kelly Slater en passant par les frères Lartigau, racontant ses beautés et ses dangers, jouant avec les références à la surf culture, de la musique des Beach Boys au film culte Point Break, Joël de Rosnay signe un éloge épique, drôle et émouvant.
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Première femme à avoir étudié la philosophie à l'université de Gakushuin, musicienne expérimentale proche de John Cage et La Monte Young, une des premières artistes conceptuelles et performeuses, Yoko Ono (90 ans aujourd'hui) est pourtant souvent réduite, dans l'inconscient collectif et plus vivement encore dans l'esprit des fans des Beatles, à celle qui aurait séparé John Lennon de Paul McCartney.
Elle a eu l'art de dépasser les limites - imposées par ses origines japonaises et aristocratiques, son sexe, la doxa artistique, son âge... - avec énergie et détermination.
Des « instructions » à la musique pop en passant par les bed-ins avec Lennon, Camille Viéville fait surgir une Ono tour à tour musicienne, artiste, féministe, activiste, rockeuse, dont l'oeuvre a marqué l'histoire de l'art. -
Combattantes : Quand les femmes font la guerre
Camille Boutron
- Les Peregrines
- Genre !
- 22 Mars 2024
- 9791025206065
Parler des femmes combattantes, ce n'est pas se contenter de prendre le contre-pied d'un récit hégémonique sur la guerre en montrant que « les femmes aussi peuvent combattre », mais remettre radicalement, ontologiquement en question le rapport que nos sociétés entretiennent avec le fait guerrier en tant que pratique sociale et politique.
En s'appuyant notamment sur ses terrains de recherche auprès des révolutionnaires au Pérou dans les années 1980-1990, des FARC en Colombie et des militaires françaises, Camille Boutron propose une analyse inédite de la place des femmes en contexte guerrier et, plus largement, de la manière dont le complexe militaro-industriel et le patriarcat s'alimentent mutuellement, perpétuant un système mondial à bout de souffle. -
Qui s'occupe des enfants ?- repenser la parentalité traditionnelle
Sophie Adriansen
- Les Peregrines
- Essai
- 15 Septembre 2023
- 9791025205990
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu'elle était radicale.
De l'envie d'enfant à l'organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l'accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents.
Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l'argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l'autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille. -
Foules sentimentales : Comment la ville impacte l'amour
Pauline Machado
- Les Peregrines
- Essai
- 5 Avril 2024
- 9791025206256
Comment s'aime-t-on dans les grandes villes ?
Les métropoles abritent la plus grande proportion de célibataires, d'utilisateurs et utilisatrices d'applis de rencontre, de coups d'un soir et de divorces. Preuve qu'y trouver l'amour qui dure y est plus complexe qu'ailleurs ? En tout cas, littérature, films et séries se nourrissent abondamment de cette idée.
L'anonymat, le caractère infini des possibilités, les modes de vie ultra-productifs et hyper-consuméristes jouent sur nos rencontres et nos relations. Si certain·es vivent de belles histoires éphémères, la grande ville déçoit beaucoup de romantiques. On a tendance à penser qu'elle est un refuge pour celles et ceux qui souhaitent s'émanciper des normes - au point d'y développer de nouvelles façons d'aimer ?
Une chose est sûre, que l'on se sente à l'abri ou déboussolé·e au milieu de la foule, la ville a une façon bien à elle d'accueillir nos amours.
En mêlant analyses d'expert·es, témoignages et références culturelles, Pauline Machado propose un essai-enquête aussi divertissant qu'instructif. Elle observe les dynamiques relationnelles en fonction du lieu de vie, du genre, de l'orientation sexuelle, de la classe sociale, pour nous aider à mieux comprendre comment la ville impacte l'amour.