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Arts et spectacles
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En 2024, Éric Ruf a confié au peintre Alexandre de Broca une carte blanche à la Comédie-Française. Au cours de cette résidence, il a circulé des sous-sols au grenier et peint les coulisses, les ateliers (couture, décors et accessoires, notamment) et le foyer des Artistes - les lieux qui accueillent les grandes étapes de la mise au point et le service d'un spectacle et leurs acteurs (comédiens, coiffeurs-maquilleurs, artisans, techniciens...).Cet ouvrage propose une déambulation sensible, un regard intimiste sur la Comédie-Française des premières rencontres jusqu'aux répétitions du Soulier de satin de Paul Claudel mis en scène par Éric Ruf (5 Molière en 2025 et joué dans la Cour d'honneur du palais des Papes au festival d'Avignon 2025).
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«J'ai toujours pensé que dans mon activité de critique de cinéma le reportage, l'entretien, l'hommage, l'essai et la controverse sont intimement liés. Ce livre en est le reflet. Il rassemble, en cinq grandes parties, un choix d'une cinquantaine de textes publiés sur plus d'un demi siècle. Tous témoignent d'une curiosité inlassable et d'une défense de nombreux films qui m'ont confirmé dans l'idée que le cinéma est un art vivant et novateur.» Enquêtes sur les cinémas soviétiques, sur la comédie italienne, reportages de tournage, rencontres avec Coppola ou Gainsbourg, hommages aux metteurs en scène chers à l'auteur, de Resnais à Polanski, de Sautet à Wilder, réflexions sur le statut et les limites du critique de cinéma... Michel Ciment nous fait partager la passion d'une vie consacrée au septième art.
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Abbas Kiarostami
Agnès Devictor, Jean-Michel Frodon
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 1 Avril 2021
- 9782072859274
Si Abbas Kiarostami nous a offert des films sublimes - pour n'en citer qu'un, Le Goût de la cerise, Palme d'or à Cannes -, il ne fut pas seulement l'un des plus grands cinéastes de sa génération. Cet ouvrage est le premier qui aborde le parcours multiple et singulier de cet immense artiste - cinéma, photo, installation, vidéo, poésie... -, les contextes - historique et artistique, iranien et international - dans lesquels il s'inscrit, ses méthodes de travail et cette activité de pédagogue qu'il n'aura cessé d'exercer d'un bout à l'autre de la planète. Attentive à l'enfance et à la nature, sensible aux enjeux contemporains, l'oeuvre de Kiarostami est entièrement conçue pour le partage avec les spectateurs du monde entier - une oeuvre ouverte...
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Picasso sorcier
Philippe Charlier, Diana Widmaier-ruiz-picasso
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 14 Avril 2022
- 9782072982507
Tout au long de sa vie, Pablo Picasso (1881-1973) n'a cessé d'accumuler objets du quotidien et objets d'art. Superstitieux, il estime que chaque chose, si banale soit-elle, renferme un être intérieur, une âme secrète et magique qui le protège. À ces objets où vie intime et souvenirs émotionnels s'entremêlent s'ajoutent de véritables fétiches. Leur statut singulier est lié au souvenir, à la mémoire que l'artiste y attache, au sens symbolique et imperceptible qu'ils recèlent.À travers une galerie illustrée de ces memorabilia - des souvenirs pour lui-même, devenus des souvenirs pour les autres -, ce livre propose d'appréhender l'«Être» Picasso, en explorant une facette méconnue de l'artiste - à la fois sorcier et superstitieux -, lui qui puisait au coeur de son intimité pour exercer sa toute-puissance créatrice.
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Oscar Niemeyer est l'homme qui, dans les années 50, a réalisé un des rêves les plus fous de ce siècle : Brasilia.Dessinant et édifiant en quelques mois la nouvelle capitale du Brésil, essaimant de par le monde des palais qui défient les lois de la gravité par des structures révolutionnaires, l'architecte brésilien s'attache pourtant plus à la force de la poésie qu'à celle de la technique. Pour lui, cette dernière doit se plier aux exigences du rêve, élément moteur de toute création.« Ce n'est pas l'angle droit qui m'attire ni la ligne droite, dure, inflexible, inventée par l'homme. Seule m'attire la courbe libre et sensuelle, la courbe que je rencontre dans les montagnes de mon pays, dans les cours sinueux de ses rivières, dans les vagues de la mer, dans le corps de la femme préférée. De courbes est fait l'univers, l'univers courbe d'Einstein.»Dans sa vie comme dans son oeuvre, Oscar Niemeyer met au premier plan les valeurs de plaisir et d'harmonie. C'est aussi pour bâtir un monde plus harmonieux qu'il fut et reste un militant politique épris de liberté.Cette confession - ou manifeste esthétique - d'Oscar Niemeyer constitue la meilleure synthèse que l'architecte ait faite de son oeuvre et éclaire d'un jour nouveau les chemins de sa création.
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Après Laterna magica d'Ingmar Bergman, voici les Images que projette cette lanterne. Des images qui fouillent dans le noir les pensées, les aspirations, les rêves de leur auteur ; après l'autobiographie, voici les films. Non pas vraiment leur histoire, mais leurs thèmes obsédants. Lui, bien sûr, toujours lui, en proie à ces thèmes, ces obsessions, à une métaphysique dont il n'a pas voulu et qu'il pense avoir rejetée, mais qui reste là comme les nuages au-dessus de la célèbre farandole finale du Septième Sceau. Lui, mais aussi les autres, les comédiens, auxquels il rend hommage.Bien sur^, il n'est pas toujours agréable à Ingmar Bergman de parler de ses films - il défend mordicus ceux qu'il pense avoir ratés et dont il peut dire aujourd'hui comment il aurait fallu les faire, passe sous silence tel chef-d'oeuvre, s'interroge sur ses erreurs et ses réussites. Il jette sur son oeuvre un regard qui se voudrait objectif mais qui, de toute évidence, ne saurait l'être. Aussi ne suit-il pas la chronologie, il retient les thèmes, les préoccupations, les angoisses dont ses films sont l'expression - quitte à esquiver les questions trop pressantes : allez donc voir cela au cinéma ! Il retient aussi les moments de bonheur, les premiers rires, les tendresses toujours présentes...
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Les loges du Français
Stéphane Lavoué
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 7 Novembre 2019
- 9782072872969
Jamais n'a été proposé une visite aussi particulière, aussi étonnante : à l'intérieur de la Comédie-Française sont disposées - sur trois étages - quarante loges réservées aux soixante sociétaires et pensionnaires de la troupe. Une même clé ouvre toutes ces loges qui chacune raconte une histoire de théâtre, de scène, de mots de Molière et d'autres auteurs, de rythmes, de scansions et de phrasés. Avant-propos par Éric Ruf et Alain Borer (sous réserve).
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Primitivismes II ; une guerre moderne
Philippe Dagen
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 4 Février 2021
- 9782072906657
Primitivismes:Une invention moderne cherchait à montrer comment et pourquoi l'Europe, à la fin du XIX? siècle, fait du primitif une idée essentielle:au temps de l'expansion coloniale et de la naissance de l'anthropologie, ce primitif s'incarne dans les «sauvages», les fous, les préhistoriques et les enfants. Primitivismes 2:Une guerre moderne continue l'étude des fondements et des usages de la notion jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Trois thèmes s'y tressent.Les arts d'Afrique, d'abord:ceux-ci, après avoir brièvement participé à l'histoire des avant-gardes avec Apollinaire et Picasso, sont captés dans l'entre-deux-guerres par la mode nègre qui se développe en accord avec le discours colonialiste et raciste. Elle les réduit à l'état d'objets décoratifs, sinon publicitaires. Le refus de cette appropriation, ensuite:par ses écrits, ses revues et ses actes, le surréalisme oppose l'Océanie telle qu'il la rêve à ce trop bel art nègre. Dans le même mouvement, il construit une autre histoire et une autre géographie de la création. Celles-ci donnent aux cultures amérindiennes, du Nouveau-Mexique à l'Alaska, à la préhistoire et aux peuples «barbares» anciens, la place qui leur était refusée. Cette contre-culture s'oppose au récit habituel qui veut que la Grèce soit le berceau de la civilisation. Le néoclassicisme s'imposant comme le style des totalitarismes soviétique et nazi, l'affrontement est donc idéologique et politique autant que culturel. Ainsi apparaît la notion de guerre, qui donne son sous-titre au présent volume. Quand Dada fait scandale parle grotesque et le rudimentaire, il se déclare l'adversaire des sociétés occidentales si développées, coupables des carnages de la Première Guerre mondiale. Le surréalîsme, à sa suite, attaque I'ordre du monde occidental - rationnel, standardisé, obsédé parle progrès et le profit - et veut susciter ou ressusciter le temps de la poésie, de la magie et de la liberté naturelles.
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Slavko Kopac : ombres et matières
Collectif
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 6 Janvier 2022
- 9782072956102
L'artiste Slavko Kopac (1913-1995) est encore peu connu pourtant il fut exposé en France et à l'étranger par André Breton, Michel Tapié, et célébré notamment par Benjamin Péret, Annie Le Brun ou Jean Dubuffet. Il fut également le conservateur de la célèbre collection d'Art brut pendant presque quarante ans. Son oeuvre est à la croisée de bien des aventures de ce siècle en prise avec le surréalisme et l'art brut mais aussi avec le primitivisme et certains courants de l'abstraction ou de l'art naïf. Les matières employées et les formats insolites tout autant que les motifs et les sujets produisent une poésie de l'étrange et du merveilleux qu'on ne trouve que rarement. Sans jamais épouser complètement un parti pris esthétique, Slavko Kopac a produit une oeuvre expressive et poignante. Une rétrospective est prévue à Zagreb (décembre 2021) puis à Paris au musée national d'art moderne et contemporain, Centre Pompidou (2024). Enfin son oeuvre est présentée à l'exposition Art brut et surréalisme qui se tiendra au LaM à Villeneuve d'Ascq en 2022.
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Histoire du festival d'Avignon
Antoine de Baecque, Emmanuelle Loyer
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 1 Juillet 2016
- 9782070179633
De la « semaine d'art » fondée par Jean Vilar en 1947 au plus grand rendez-vous théâtral du monde, le Festival d'Avignon est devenu une légende. Le théâtre s'y est comme forgé et refondé dans la nuit, dans les pierres, dans la ville, soudain partagé par un public qui sortait enfin des salles fermées.
Tous les grands noms du spectacle vivant y ont défilé, et Avignon est devenu le témoin de questions essentielles. Fer de lance de l'idée du théâtre populaire, moteur de la décentralisation, laboratoire des politiques culturelles, espace d'invention d'un public, scène miroir du monde et de ses crises, le Festival reste une manifestation éminemment contemporaine dans ses implications politiques et esthétiques.
À l'occasion de la soixante-dixième édition du Festival, Emmanuelle Loyer et Antoine de Baecque réactualisent ce travail magnifiquement documenté avec le récit de ces dix dernières années.
Ils s'attardent tout particulièrement, dans le dernier chapitre, sur l'impulsion donnée par le nouveau directeur, auteur et metteur en scène, Olivier Py qui préface cette nouvelle édition.
Nouvelle édition augmentée
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Chroniques d'arts-spectacles ; 1954-1958
François Truffaut
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 28 Mars 2019
- 9782072715594
En janvier 1954, un jeune critique nommé François Truffaut publie dans les Cahiers du cinéma un violent pamphlet qui dénonce la «tradition de qualité française» et préfigure la Nouvelle Vague. Le retentissement est tel qu'il déchaîne contre lui la jalousie virulente de nombreux confrères, mais lui ouvre les portes de l'hebdomadaire Arts-Spectacles. Truffaut y publiera plus de cinq cents articles en cinq ans. Une critique directe et sans concession, inédite dans la presse d'alors:«Pour la première fois, au lieu de dire:C'est bon! C'est mauvais! j'ai commencé à essayer d'imaginer comment ça aurait pu être bon ou pourquoi c'était mauvais.» Truffaut y pilonne les institutions et les professions du cinéma (festivals, syndicats, production...), fomente des polémiques qui resteront célèbres (Delannoy, Autant-Lara...), dresse un portrait de ses acteurs et réalisateurs de prédilection (Marilyn Monroe, James Dean, Hitchcock, Lang, Hawks, Guitry, Ophuls, Renoir...) et défend les aspirations d'une nouvelle génération (Varda, Rivette, Vadim, Bresson...). Il cultive ses goûts, affiche ses dégoûts, et le temps lui donnera souvent raison... Pour Truffaut, écrire sur le cinéma n'est qu'un viatique. Dès août 1957, il s'éloigne de la critique en réalisant Les Mistons et ses derniers articles évoquent déjà le regard d'un cinéaste...
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« Je n'ai vu la Beauté que trois fois dans la vie, la Beauté absolue, celle qui vous prend sur ses genoux, évidence indiscutable, coup de poing au plexus souffle coupé, extase instantanée, satori au cours duquel tout comprendre et se taire à la fois : - la première en accédant au plafond de la chapelle Sixtine...- la seconde en découvrant le bleu des mers du Sud, qui ne se transporte d'aucune façon, et que l'on n'a jamais retrouvé nulle part ailleurs que dans le fameux vitrail de Chartres, ce bleu cyan unique dont on a perdu le secret de fabrication.- la troisième ? Ce fut de me trouve seul devant (sinon dans) l'affiche L'Humour jaune, Boulevard Pasteur, février 1953, un matin de 2008, au Centre Pompidou, un choc dont ce livre tente encore de rendre compte : ce fut l'éclair ; et la détonation se produisit le lendemain matin très tôt, dans la station de métro assemblée nationale » (A. B.)
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L'oeuvre de Richard Texier ne cesse d'interroger les mystères de l'univers. Malgré l'apparente modestie utilitaire des objets de bronze présentés ici - chandelier, lampadaire, coupe, guéridon, plateau... -, l'exploration des riches possibilités d'un art du quotidien relève d'une aussi haute ambition que celle affirmée par les grands tableaux ou les sculptures monumentales. L'artiste semble puiser son matériau dans la glaise originelle des marais où il a grandi, donnant aux objets des formes poétiques surgies de l'enfance et des rêves. L'univers de Richard Texier, peuplé d'arbres et d'animaux légendaires, offre la vision d'un monde dans lequel la nature aurait retrouvé sa puissance cosmique. C'est ce qui permet à Michel Onfray, dans un texte d'ouverture particulièrement pénétrant, de définir la mythologie quantique de Richard Texier.Ce livre est le prolongement de l'exposition Richard Texier, Lumière qui s'est tenue à la Galerie Downtown, à Paris, en décembre 2019.65 oeuvres en bronze reproduites - à la fois objets usuels et objets d'art.
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Vitraux : église Saint-Genulf du Thoureil
Tahar Ben Jelloun, Jérôme Clément
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 28 Avril 2022
- 9782072973253
Au Thoureil, les vitraux de l'église Saint-Genulf sont le fruit de la rencontre d'un homme d'origine juive, à l'enfance empreinte de catholicisme, et d'un écrivain peintre de culture musulmane. Sise à une demi-heure au sud-est d'Angers et ancrée en bord de Loire, cette église (XIII?-XIX? siècle) s'orne désormais de vitraux imaginés par Tahar Ben Jelloun. Inspiré par ceux d'Henri Matisse, de Pierre Soulages ou de Folon sertis dans des sanctuaires méridionaux, Jérôme Clément est à l'initiative de ce projet aux multiples soutiens. Grâce à ces verrières, dont «la clarté est là pour apaiser l'esprit, lui donner une légèreté lumineuse», cette radieuse mise en couleurs, réalisée par Philippe Brissy, un maître verrier de Saumur, inscrit son syncrétisme serein dans l'histoire du patrimoine artistique et spirituel.
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Écrits sur la musique
Richard Wagner
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 25 Novembre 2013
- 9782070143498
Ce livre rassemble des écrits de Wagner (Beethoven, suivi d'Une communication à mes amis et de Mettre sur la musique) devenus introuvables. Tout d'abord, les textes qu'il a consacrés à Beethoven, le grand intercesseur, entre 1840 et 1870, et publiés en français en 1937, dans une traduction de Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Et puis, paru en 1976, traduit et préfacé par Jean Launay, Une communication à mes amis, le texte de présentation de ses trois grands opéras d'avant la Tétralogie : Le Vaisseau fantôme, Tannhäuser et Lohengrin. En 1851, âgé de trente-huit ans, le compositeur y définit sa conception du drame musical, qu'il oppose à l'opéra, à travers le récit de son propre itinéraire et une vision très juste de son avenir musical, notamment de L'anneau du Nibelung. À ces textes s'ajoute enfin l'important Lettre sur la musique, traduit en 1860 par Challemel-Lacour, que Wagner avait connu dans leur exil en Suisse, et qui fut longtemps, en France, l'unique accès aux écrits théoriques de Wagner, écrivain prolifique qui n'a jamais vraiment séparé le théorique de l'autobiographique.
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Denis Monfleur : Peuples de Pierre
Collectif
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 1 Juin 2023
- 9782073028402
Édition bilingue
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Le mécénat, valeur actuelle ; quand la société peut compter sur l'entreprise
Marianne Eshet, Nicolas Simon
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 26 Mars 2009
- 9782070124299
Caprice de dirigeant, publicité déguisée, acte de charité ou supplétif d'un État nécessiteux...
Loin de ces stéréotypes éculés, le mécénat offre depuis quelques années un lieu de rencontre intelligent, parfois stratégique, entre les puissances du marché et l'intérêt général.
Fruit d'une démarche volontariste dans laquelle les collaborateurs ont désormais toute leur place, le mécénat nous révèle un autre visage de l'entreprise : une communauté engagée autour de valeurs humanistes, qui s'appuie aussi bien sur ses savoir-faire individuels et collectifs que sur ses capacités financières.
Ce livre s'attache à montrer cette réalité, à l'heure où le mécénat connaît un essor sans précédent et où la crise du capitalisme pourrait lui donner un rôle accru. Car, de la solidarité de quartier à l'action humanitaire, de la culture à la recherche et du sport à l'environnement, il intervient au coeur de ce qui fait notre avenir commun. Cet ouvrage très documenté nous fournit les clés pour comprendre pourquoi et comment le mécénat d'entreprise s'est constuit et développé. Il se veut aussi une initiation aux procédures et aux pratiques des entreprises mécènes et de leurs partenaires, un compagnon de route pour tous les acteurs du mécénat d'aujourd'hui.
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Le premier spectateur ; histoire vraie
Michel Cournot
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 30 Avril 2003
- 9782070730827
Des films de cinéma, vous en voyez sans cesse. À la longue ils autont été une part de votre vie, tout un ciel de votre mémoire. Mais comment se tourne un film, vous ne saviez pas. L'urgence, l'entraide, la fatigue, font que tous, acteurs, réalisateurs, techniciens, vivent intensément ce qu'ils vivent, entre drames et plaisanteries. C'est un film aussi, parfois plus tendu que ce qu'ils tournent. À les écouter, on croirait les voir, chacun tel qu'il est, dans son caractère et ses émotions.
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Histoire de la cinémathèque française
Laurent Mannoni
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 28 Septembre 2006
- 9782070774449
Le 6 juillet 1937, le Tout-Paris se presse dans les jardins de la Cité universitaire pour le premier gala de la Cinémathèque française. On y projette des films d'Étienne-Jules Marey, Thomas Edison et Georges Méliès. Ce succès est une consécration pour l'association créée un an plus tôt par Henri Langlois et Georges Franju. Entièrement inédites, les archives de la Cinémathèque retracent ici 70 ans d'une passion collective : l'immense personnalité de Langlois qui lui aura tout sacrifié, la dévotion de Mary Meerson, la ferveur de Marie Epstein, la quête inlassable de Lotte Eisner... On revit les joutes et les trahisons, les victoires et les drames de cette institution qui a sauvé une part majeure du patrimoine (films, appareils, archives, objets, costumes), engendré la Nouvelle Vague, donné un style muséographique au 7? art, initié les recherches de ses historiens (Jean Mitry, Georges Sadoul), projeté le cinéma de demain avec les films du passé. «On était entassés, l'air manquait presque autant que la place, écrivait Claude Mauriac, mais l'écran était un soupirail ouvert sur le monde.» C'est une autre histoire du cinéma que celle de ce musée vivant. 70 ans d'une résistance fragile et invincible, pour l'amour du grand art de la lumière et de l'ombre.
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Présences ; écrits sur le cinéma
Olivier Assayas
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 8 Janvier 2009
- 9782070123452
Articles, scénarios, essais, journal, Olivier Assayas n'a jamais cessé d'écrire : sur ses goûts et sa pratique du cinéma, sur la peinture, la musique, les années 1970, sur ses voyages...
Écrit entre 1980 et aujourd'hui, chacun des textes composant ce recueil retrace une expérience aussi vitale qu'intime, une recherche qui passe tout d'abord par des rencontres. Pas seulement des rencontres de cinéma - Ingmar Bergman, Hou Hsiao-hsien, Maggie Cheung, Jean-Pierre Léaud - mais des présences assez fortes pour le guider, pour le hanter.
Fassbinder, Visconti, Warhol, Cassavetes, Bacon et Debord, Godard et le cinéma d'Asie dont il a été l'un des tout premiers explorateurs sont autant de repères dans un parcours solitaire, toujours aimanté par les pôles les plus vivants, les plus neufs de la création contemporaine. Dût-il les chercher jusqu'en Chine ou au plus profond de lui-même, en quête d'une modernité qui nourrit à ses yeux le cinéma, « art qui se manie, c'est le moins qu'on puisse dire, les mains dans le cambouis, art du romanesque et donc de la souillure du monde, et par là même, de la vie ».
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L'oreille musicienne : Les chemins de la musique de l'oreille au cerveau
Claude-henri Chouard
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 3 Octobre 2001
- 9782070762125
Un savant, un mélomane, un musicien ont-ils la même conception de la musique ? Pourquoi certains distinguent-ils des fréquences que nous ne différencions pas ? À la confluence de l'histoire des techniques musicales, de la médecine, de la biologie et des sciences cognitives, Claude-Henri Couard, médecin spécialiste de l'audition à l'hôpital Saint-Antoine, déploie, pour répondre à ces questions, tout un domaine de recherches. La manière dont le cerveau humain écoute ou crée la musique fait désormais l'objet d'études pionnières. Elle s'explique par des phénomènes acquis en fonction de telle ou telle civilisation ; mais aussi par une organisation sensorielle et nerveuse innée, spécifique à la pratique musicale. La prédilection universelle pour l'octave ou la quinte, par exemple, correspond à des processus physiologiques objectifs contenant les valeurs numériques particulières de ces intervalles fréquentiels privilégiés. D'autres aptitudes musicales se retrouvent chez le nourrisson, en dehors de tout apprentissage préalable. Il semble bien exister, dans le cerveau du nouveau-né, des réseaux neuronaux préprogrammés dévolus à l'écoute de la musique. Les scientifiques estiment aujourd'hui que l'écoute et l'expression musicales sont une fonction propre à l'homme, au même titre que la parole : elle lui est tout autant indispensable, même si son organisation cérébrale s'en différencie nettement. Ainsi s'éclaire la part prépondérante que la musique prend dans le quotidien de notre civilisation : loin d'être un phénomène culturel que faciliterait le développement technologique, la musique est l'expression d'un besoin physiologique dont l'humanité - le fait est nouveau - commence aujourd'hui seulement à prendre conscience.
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72 saisons à la villa Kujoyama
Collectif
- Gallimard
- Hors Serie Connaissance
- 13 Octobre 2022
- 9782072946363
Née du souhait de Paul Claudel de rapprocher les cultures japonaise et française, la Villa Kujoyama à Kyoto est l'une des plus prestigieuses résidences d'artistes que la France administre à l'étranger. Elle célèbre ses lauréats et leurs collaborateurs japonais à l'occasion de son trentième anniversaire.Témoignage d'une histoire plurielle de la création contemporaine sous le prisme franco-japonais, l'ouvrage rassemble plus de 200 oeuvres originales d'une surprenante diversité, émanant d'artistes exerçant dans tous les champs de la création:romanciers, photographes, plasticiens, designers, vidéastes, performers, céramistes, typographes, musiciens, metteurs en scène, architectes... Depuis les hauteurs de la ville impériale millénaire, les 72 saisons que compte le calendrier traditionnel japonais sont comme une invitation adressée aux artistes en résidence à s'imprégner de l'impermanence de la nature et de la vie dans leur processus de recherche et de création.
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La minutieuse enquête de Rémy Campos, menée à partir d'une photographie conservée dans un album de famille, nous invite à sauter à pieds joints dans le décor de la plage de Houlgate pour y retrouver le compositeur Claude Debussy et sa famille, venus en villégiature au mois d'août 1911 dans cette station balnéaire fréquentée par le grand monde. L'étude de cette image et de clichés pris par des amateurs, dont Jacques-Henri Lartigue, ainsi que de dizaines de cartes postales permet de révéler les us et coutumes d'un monde très codifié mais aussi la part plus intime, presque banale, de la vie d'un artiste à une époque où la capture d'images à l'insu des individus concernés est déjà monnaie courante.
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Madame Vigée Le Bun
Françoise Pitt-rivers
- Gallimard
- Hors Série Connaissance
- 25 Avril 2001
- 9782070761722
Célèbre et célébrée très jeune dans toute l'Europe, Madame Vigée Le Brun occupe une place de choix dans l'histoire de la peinture du XVIII? siècle. Portraitiste attitrée de la reine Marie-Antoinette, elle a tenu au bout de son pinceau toute la société aristocratique qui brillait à Versailles de ses derniers feux, tous les grands personnages de l'émigration et des cours de Naples, Vienne et Saint-Pétersbourg. Mais on rencontre aussi dans la galerie de portraits qu'elle a laissée, des peintres, ses amis, des comédiens, des musiciens, de jolies femmes aimées pour leur beauté. Vers la fin de sa vie, en plein romantisme, période où elle ne retrouvait pas la sensibilité qui avait été la sienne, elle a écrit des Souvenirs, aussi intéressants par ce qu'ils cachent que par ce qu'ils racontent. Pour faire le portrait de la portraitiste, il fallait aller plus loin : percer le mystère de la personne, découvrir au-delà de l'apparence plus que grâcieuse ce qui pourra la rendre plus vraie. C'est à quoi nous convie Françoise Pitt-Rivers, en retraçant le parcours d'une femme d'exception dans l'Europe française de la fin des Lumières, au temps de la douceur de vivre.