Tant que l'Etat existe, il n'y a pas de liberté.
Quand il y aura la liberté, il n'y aura plus d'Etat. Ces mots ne sont pas de Bakounine, ni de Malatesta, ni de Proudhon : ils sont de Lénine, réfugié en Finlande à l'été 1917 avant le déclenchement de la révolution d'Octobre. Il a utilisé son temps à l'écart de l'action pour reprendre et élargir ses notes sur la théorie de l'État, déjà énoncée dans les Thèses d'avril. dans L'Etat et la révolution, Lénine convoque les textes de Marx et Engels sur la Commune de Paris.
Il les utilise pour combattre les opportunistes de droite, les chefs de la IIe Internationale qui soutiennent la guerre en cours. Il réduit au minimum les divergences entre anarchistes et marxistes : non, le marxisme n'est pas un étatisme, il vise au contraire au dépérissement de l'Etat - avec une phase de transition, la dictature du prolétariat, dont la Commune parisienne est un moment paradigmatique.
Pour reprendre la formule de Marx à propos de Hegel, Lénine est aujourd'hui traité "en chien crevé". Dans sa présentation, Laurent Lévy montre ce que cette pensée politique garde d'original et d'actuel.
Cette oeuvre vit le jour dans le feu d'une bataille décisive pour le prolétariat international. Le Que faire ? constitua l'arme essentielle pour battre le révisionnisme qui niait le caractère scientifique de l'analyse marxiste, c'est-à-dire qu'il excluait pour le prolétariat la possibilité même de se doter d'une stratégie.
Lénine se penche sur les précurseurs russes du marxisme révolutionnaire. Il rappelle la caractéristique principale de ces figures de révolutionnaires : «La grande importance de la théorie révolutionnaire, de la dévotion absolue à la révolution, de la propagande parmi le peuple, qui n'est jamais perdue même si des décennies séparent la période des semailles de celle de la récolte.» Avec Marx et Engels, la classe révolutionnaire moderne a porté la méthode de la recherche scientifique du domaine de la nature à celui des rapports sociaux. La bourgeoisie n'a pas intérêt à faire sortir cette méthode du domaine de la nature ; dans le domaine social, la bourgeoisie se cantonne à la défense de ses intérêts de classe, à la défense de la société qu'elle domine et qu'elle défend en propageant des illusions énormes.
La classe révolutionnaire est la seule classe qui a intérêt à ce que les lois qui régissent le mouvement de la société bourgeoise soient découvertes. Elle doit les utiliser à «ses propres fins», pour le dépassement révolutionnaire de la société divisée en classes. Et pour lier la théorie à l'action, elle a besoin de l'«instrument».
De la science à la stratégie, à l'instrument du parti : voilà, en synthèse, la signification que Cervetto donne au concept de parti-science. La fausse conscience de l'époque dans laquelle nous vivons recycle sans cesse de vieilles solutions.
Aujourd'hui, la méthode scientifique de Marx permet de comprendre la dialectique du mouvement réel : l'unité du marché mondial porte en elle sa propre contradiction, la scission de la collision entre puissances impérialistes de dimension continentale. C'est là le caractère dominant de notre époque, qui va caractériser toujours davantage les années à venir. Lénine a déjà démontré que le développement de l'impérialisme détermine l'émergence de nouvelles puissances et, par là, l'inévitable rupture de l'ordre mondial. Dans la dynamique de son évolution historique et naturelle, la biologie de l'impérialisme recèle les phases des catastrophes politiques, des guerres mondiales et des révolutions prolétariennes. On peut le nier seulement en ayant recours au sophisme, à l'opium de l'apparence. S'entourant de ce brouillard, l'homme bourgeois veut se nier lui-même, veut persuader que le processus évolutif fera de lui un singe pacifique et bienveillant.
La maladie infantile du communisme (Le «communisme de gauche») fut publié par Lénine en juillet 1920. Cette oeuvre s'insère dans le cycle politique caractérisé par la plus grande crise révolutionnaire que le prolétariat européen et mondial ait vécue. Notre école marxiste requiert une lecture léniniste de l'oeuvre de nos maîtres. Cela vaut encore et surtout pour l'étude de La maladie infantile du communisme. Ce travail de Lénine a été l'un des chevaux de bataille de l'idéologie stalinienne. Il était présenté comme une sorte de manuel de la tactique d'où l'on pouvait extraire à tout moment la formule magique pour exorciser et supprimer toute critique de l'idéologie du socialisme dans un seul pays. Pour l'idéologie démocrate et social-démocrate, en revanche, c'était une sorte de nouveau Prince de l'oligarchie russe qui, travesti en bolchevik, servait de couverture à un régime totalitaire. Cette phase-là, caractérisée par les idéologies du monde bipolaire imposait sa propre lecture de La maladie infantile du communisme. Il ne pouvait en être autrement : l'idéologie dominante est l'idéologie de la classe dominante, tel est l'enseignement que Marx et Engels nous ont légué dès le lointain 1846. Cette idéologie devait être mise en pièces par la minorité révolutionnaire qui, fidèle à la leçon de Lénine, lisait cette oeuvre pour en chercher le sens profond là où Lénine l'avait placé. «... certains traits essentiels de notre révolution n'ont pas une portée locale, ni particulièrement nationale, ni uniquement russe, mais bien internationale». Lénine précise que le sens de cette affirmation réside dans «la répétition historique inévitable, à l'échelle internationale, de ce qui s'est passé chez nous». La validité historique et universelle du léninisme était le point d'aboutissement auquel était parvenue la science. Il n'était pas possible de revenir en arrière. Dans son écrit, Lénine explique, à l'aide d'une série d'exemples concrets tirés de la lutte révolutionnaire incessante et chauffée à blanc de ces années-là, que le parti est l'instrument de la stratégie.
Si Marx et Engels se sont particulièrement intéressés à caractériser le mode de production capitaliste dans lequel ils vivaient et qu´ils combattaient, leur oeuvre témoigne d´une attention croissante au fonctionnement des sociétés pré-capitalistes. Ce recueil, publié en 1973 par le Centre d´études et de recherches marxistes, paraît dans édition augmentée : aux textes de Marx, Engels ou Lénine et à la célèbre introduction de Maurice Godelier, s´ajoutent des réflexions postérieures de l´anthropologue sur ces questions. Ce volume permet de repenser toute une série d´affirmations mécanistes sur le développement économique, social et idéologique des sociétés de classes, à travers de nouveaux concepts (certains redécouverts chez Marx) : mode de production asiatique, transition, formations économiques et sociales...
Lénine écrit L'État et la révolution en août-septembre 1917, en Finlande, où il s'est réfugié alors que le gouvernement provisoire russe a lancé un mandat d'arrêt contre lui. En février 1917, une forte crise politique en Russie a provoqué la chute du tsarisme et la naissance d'une république démocratique. On parvient à une situation de dualisme du pouvoir : le parlement et le gouvernement cohabitent avec les soviets, qui sont l'expression politique la plus authentique des forces révolutionnaires, les ouvriers et les paysans pauvres en uniforme. Le mouvement ouvrier révolutionnaire russe doit alors opérer politiquement dans le cadre de la république la plus démocratique que l'histoire ait jamais produite.
Dans ce contexte, sans une théorie révolutionnaire sur la nature de l'État bourgeois, qui puisse dénoncer les idéologies et les préjugés opportunistes à l'égard de l'État, il ne peut exister de mouvement révolutionnaire d'opposition à la démocratie, l'enveloppe la plus efficace de cet État. En quelques semaines, l'enchaînement rapide des événements met la théorie marxiste de l'État à l'ordre du jour, et celle-ci devient immédiatement un instrument dans la lutte pratique.
La révolution d'Octobre précède la publication de L'État et la révolution, en 1918, mais Lénine a déjà mis en oeuvre l'essentiel de la stratégie qui y est présentée. Les soviets, l'enveloppe politique de l'avant-garde russe du prolétariat mondial, ont vaincu la très démocratique république bourgeoise russe, l'enveloppe politique du secteur russe de l'impérialisme mondial.
L'État et la révolution devient l'un des piliers de la Troisième Internationale dont le premier congrès a lieu à Moscou en mars 1919. La victoire du prolétariat russe, comme la défaite tragique du prolétariat allemand, confirment l'essence de L'État et la révolution, qui pose un jalon important de la théorie marxiste : « La république démocratique est la meilleure enveloppe politique possible du capitalisme ; aussi bien le capital, après s'en être emparé, [...] assoit son pouvoir si solidement, si sûrement, que celui-ci ne peut être ébranlé par aucun changement de personnes, d'institutions ou de partis dans la république démocratique bourgeoise. »
La haine des Juifs et les pogroms, comme celui que le Hamas a perpe´tre´ le 7 octobre 2023, ne datent pas d'hier. Ils remontent a` de nombreux sie`cles.
Ce qui a change´, c'est qu'ils font de´sormais partie des convulsions permanentes et des guerres de l'e´poque impe´rialiste. La rivalite´ capitaliste pour se partager le monde ; deux guerres mondiales ; l'extermination de 6 millions de Juifs. Tout cela montre clairement que lutter contre la haine des Juifs est de´cisif pour la classe ouvrie`re et les nations opprime´es du monde entier.
La de´cision des dirigeants britanniques et ame´ricains de fermer la porte aux survivants de l'Holocauste, dans les anne´es 1940, a rendu ne´cessaire et ine´vitable la cre´ation d'Israe¨l comme refuge pour les Juifs. Mais il s'agit d'un E´tat capitaliste dans un monde impe´rialiste. Il n'offre pas de refuge durable aux Juifs. Sous le joug du capital, un tel refuge n'existe pas.
Mais, comme l'a montre´ la Re´volution russe en 1917, il y a une voie en avant. Sous la direction des bolcheviks, le parti ouvrier re´volutionnaire forge´ dans la lutte par Le´nine, les travailleurs ont pris le pouvoir d'E´tat et trace´ une voie pour mettre fin a` l'exploitation capitaliste et a` l'oppression nationale. Les travailleurs de l'ancien empire tsariste ont pris leur destin en main et ont commence´ a` re´soudre des conflits entre eux qui paraissaient insurmontables.
Ils ont montre´ comment avancer aujourd'hui : forger des partis prole´tariens capables de mener des millions de travailleurs a` prendre le pouvoir afin de mettre fin a` l'exploitation capitaliste et a` l'oppression nationale et construire un monde socialiste.
"Mieux vaut mieux que plus" et les autres textes de 1923 témoignent des derniers efforts de Lénine, terrassé par la maladie, pour arracher l'Union soviétique aux mains des bureaucrates dont l'incompétence n'a d'égale que leur soif de pouvoir. Défendant le pragmatisme de la NEP et insistant sur la nécessité de l'instruction et de la culture, ces textes du dernier Lénine laissent imaginer une version de l'expérience soviétique si elle n'avait pas été livrée à l'ignorance et la violence de sa bureaucratie. Les textes sont présentés par Dominique Colas, auteur d'un ouvrage classiques sur Le Léninisme (aux PUF), et dont les positions nuancées ont eu le mérite de ne satisfaire ni les partisans, ni les ennemis de l'expérience soviétique.
« Un tribun du peuple s'oppose à toute manifestation de tyrannie et d'oppression, où qu'elle se produise. ».
Les auteurs de ce livre s'appuient sur des générations de luttes révolutionnaires du peuple travailleur pour expliquer en quoi le travail pour renforcer les syndicats est essentiel non seulement pour affermir l'unité combative de la classe ouvrière, mais également pour construire un parti révolutionnaire prolétarien.
L'activité d'un parti ouvrier, cependant, ne commence ni ne s'arrête là. Elle commence par étendre la portée du parti dans toutes les directions : villes, villages et fermes ; par échanger nos opinions et expériences avec toutes les couches de travailleurs, d'agriculteurs et de petits producteurs, indépendamment de la couleur de la peau, de la langue, de la religion ou du sexe ; par élargir les horizons culturels et la connaissance de l'histoire et du monde.
Un tribun du peuple utilise chaque manifestation de l'oppression capitaliste pour expliquer pourquoi les travailleurs et nos alliés, dans le feu des luttes, pourrons créer et créerons les fondations d'un monde basé non pas sur la violence et la concurrence, mais sur la solidarité entre les travailleurs du monde entier.
Tout public
Ces trois volumes constituent une sélection des oeuvres du principal artisan de la révolution russe, Lénine. Couvrant la période allant de la construction du parti révolutionnaire jusqu'à la révolution d'Octobre, ils permettent de revenir aux sources, non pas à ce que les historiens plus ou moins bien intentionnés font dire à Lénine, mais à ce qu'il a réellement écrit. Il s'agit donc des textes choisis, traduits et annotés par Pierre Pascal, rallié à la révolution russe en 1918, travaillant à Moscou, au contact des acteurs de la révolution et sympathisant avec leurs idéaux. Ses introductions donnent le contexte historique et politique des textes de Lénine. Elles constituent en elles-mêmes une précieuse histoire du parti bolchevique, le montrant tel qu'il fut : vivant, démocratique, animé d'une flamme révolutionnaire sans pareille, profondément lié et dévoué à la classe ouvrière.
Ces trois volumes constituent une sélection des oeuvres du principal artisan de la révolution russe, Lénine. Couvrant la période allant de la construction du parti révolutionnaire jusqu'à la révolution d'Octobre, ils permettent de revenir aux sources, non pas à ce que les historiens plus ou moins bien intentionnés font dire à Lénine, mais à ce qu'il a réellement écrit. Il s'agit donc des textes choisis, traduits et annotés par Pierre Pascal, rallié à la révolution russe en 1918, travaillant à Moscou, au contact des acteurs de la révolution et sympathisant avec leurs idéaux. Ses introductions donnent le contexte historique et politique des textes de Lénine. Elles constituent en elles-mêmes une précieuse histoire du parti bolchevique, le montrant tel qu'il fut : vivant, démocratique, animé d'une flamme révolutionnaire sans pareille, profondément lié et dévoué à la classe ouvrière.
La catastrophe imminente et les moyens de la conjurer est une brochure que Lénine a publiée en septembre 1917, un mois avant la révolution d'Octobre, alors que la Russie subit une famine généralisée, un chômage de masse, une désorganisation économique et politique totale. Ouvertement, le parti bolchevique proclamait que la classe ouvrière était candidate au pouvoir, à la direction de la société. C'est dans ce contexte que Lénine préconisait toute une série de mesures économiques que le prolétariat devrait immédiatement appliquer. Cette brochure a été écrite il y a un siècle, à la veille d'une révolution et sa valeur n'est pas qu'historique.
Ces trois volumes constituent une sélection des oeuvres du principal artisan de la révolution russe, Lénine. Couvrant la période allant de la construction du parti révolutionnaire jusqu'à la révolution d'Octobre, ils permettent de revenir aux sources, non pas à ce que les historiens plus ou moins bien intentionnés font dire à Lénine, mais à ce qu'il a réellement écrit. Il s'agit donc des textes choisis, traduits et annotés par Pierre Pascal, rallié à la révolution russe en 1918, travaillant à Moscou, au contact des acteurs de la révolution et sympathisant avec leurs idéaux. Ses introductions donnent le contexte historique et politique des textes de Lénine. Elles constituent en elles-mêmes une précieuse histoire du parti bolchevique, le montrant tel qu'il fut : vivant, démocratique, animé d'une flamme révolutionnaire sans pareille, profondément lié et dévoué à la classe ouvrière.
Qu'est-ce que la "verve"oe Pour la définir, les dictionnaires, comme le Grand Littré et le Petit Larousse, ont recours à une métaphore: "chaleur d'imagination", disent-ils...
Bonheur d'expression qui surprend le lecteur, arrêté soudain par un "mot", une réflexion, une répartie, dont la justesse et la cocasserie inattendue le laissent ravi devant la page ouverte.
Depuis que la langue existe, la verve n'appartient qu'à ceux qui sont pris par la rage des mots et du verbe. Bref, tous les grands créateurs et les virtuoses du langage.
Mais elle n'apparaît pas seulement dans les oeuvres imprimées; certains la confient à leur journal intime, ou la sèment en formules heureuses dans la conversation. Les plus brillantes (qui ne sont pas toujours les plus connues) sont rassemblées dans cette collection.
Vladimir Lenin created this hugely significant Marxist text to explain fully the inevitable flaws and destructive power of Capitalism: that it would lead unavoidably to imperialism, monopolies and colonialism. He prophesied that those third world countries used merely as capitalist labour would have no choice but to join the Communist revolution in Russia.
GREAT IDEAS. Throughout history, some books have changed the world. They have transformed the way we see ourselves - and each other. They have inspired debate, dissent, war and revolution. They have enlightened, outraged, provoked and comforted. They have enriched lives - and destroyed them. Now Penguin brings you the works of the great thinkers, pioneers, radicals and visionaries whose ideas shook civilization and helped make us who we are.
This work includes a Leninist re-reading of one of the highest points of the struggle and the political experience of the modern revolutionary class: the October Revolution and the attempt to build the strategy-party on a world scale. Arrigo Cervetto follows Lenin's thinking - contained in a number of his articles, reproduced in the Appendix - on the importance of the movement that in the China of 1912 established the democratic republic. Going beyond the defeat of the October Revolution, Lenin's predictions on the consequences of Asia's development were to remain the corner-stone of subsequent cycles of the class struggle. It is more important than ever to turn to these texts today, when global development is dominated by the irruption of Asia onto the world scene.
De janvier à juillet 1914, la question nationale est la priorité de Lénine. De la défense des langues des minorités au projet de loi sur l'égalité entre les nations, il combat dans l'urgence le nationalisme et condamne l'antisémitisme. Il prend parti pour le droit des nations à disposer d'elles-mêmes. Il s'attaque au taylorisme, défend la journée de 6 heures, s'intéresse à la paysannerie et à l'évolution de la situation politique internationale.
Surpris par le déclenchement du con it mondial et choqué par le soutien des dirigeants socialistes à leurs gouvernements respectifs, Lénine se plonge dans la lecture de La science de la logique de Hegel. Confronté à la guerre (thèse), Lénine écoute les cris des rares opposants à la guerre, des paci stes (antithèse) comme Karl Liebknecht mais il produit une idée politique entièrement nouvelle (dépassement de la contradiction). Il formule en septembre le mot d'ordre de transformation de la guerre impérialiste en guerre civile révolutionnaire.
Plus isolé que jamais, il lutte contre le courant. Le déferlement de la haine nationaliste et la trahison des socialistes signent l'acte de décès de la IIème Internationale, vaincue par l'opportunisme. En novembre, il appelle à créer la IIIème Internationale. Il a en n le temps de rédiger, pour le dictionnaire Granat, son plus grand texte sur Marx.
Il pose à nouveau la question : Que faire maintenant ?
La obra fue escrita en la primera mitad de 1916 y publicada en 1917. Es una síntesis que individualiza las características económicas y políticas de una nueva fase histórica, las leyes contradictorias de su desarrollo, el contenido y las formas del imperialismo. El otro aspecto sobre el que Lenin insiste es el carácter imperialista de la Primera Guerra Mundial. Un conflicto por un nuevo reparto del mundo y una redefinición de las esferas de influencia entre las seis grandes potencias de la época: Francia, Alemania, Gran Bretaña, Rusia, los Estados Unidos y el Imperio Austro-Húngaro.
Durante la Primera Guerra Mundial Lenin escribe su ensayo sobre el Estado pero la obra sólo se publica en 1918. Estado y revolución se convirtió en uno de los pilares de la Tercera Internacional y ha sido una referencia indispensable para la comprensión de la dinámica mundial del imperialismo y de su envoltorio político. Lenin analiza a lo largo de su obra diferentes conceptos como la sociedad de clases y el Estado y también diferentes acontecimientos históricos como los conflictos sociales en Francia entre 1848 y 1852 y la Comuna de París de 1871.
Written in the first half of 1916 and published in the spring of 1917, Imperialism, the Highest Stage of Capitalism remains, even after a century, the most organic synthesis of the characteristics of an epoch that is still continuing.
While the First World War was raging, faced with the theories of the bourgeoisie and opportunism, and linking himself back to the method of the Masters of Marxism, Lenin identified the economic and political characteristics of this historical phase, the contradictory laws of its development, and the content and forms of imperialism.
In his preface to the German and French editions of July 1920, the author stressed the dual political and strategic significance of this book.
It was inspired by the requirements of the political struggle against the pacifist ideologies and the illusory perspective of « global democracy », which prevented the revolutionary minority of the international proletariat from finding an independent perspective and from breaking with its subordination to the ruling class's ideology in all its many variations.
The other fundamental aspect that Lenin stresses while the revolutionary battle was raging is the imperialist nature of war... a war for a new « division of the world » and a redefinition of the spheres of influence among the six great powers of the time.
Lenin explained that in the decades of relatively peaceful development of capitalism, from 1871 to 1914, the social materials that would give birth to social-imperialism accumulated. This objective process emerged in various ideologies ; all of them had a common feature : « opportunistic prejudices » about the nature of the State. The revolutionary process was destined to be stifled by nihilism, maximalism, and inconclusiveness ; to meet with self-destruction, unless it got out of the quicksand of prejudices about the State.
The first imperialist world war produced the material conditions for revolution : in February 1917 the political crisis in Russia emerged in an acute form, leading to the fall of the autocracy and the birth of the most democratic of republics. What was arrived at was dual power. The parliament and governement co-existed with the soviets, the political shell for the most genuine expression of the revolutionary forces : the workers and poor peasants in uniform.
The Russian revolutionary labour movement had to operate politically within the framework of the most democratic republic history had ever produced. Without a revolutionary theory about the nature of the bourgeois State there could not be a revolutionary movement of opposition to the most efficient shell of this State - democracy.
Es necesario recordar que el ¿ Qué hacer ? nació entre los fogonazos de una batalla decisiva para el proletariado internacional. El ¿ Qué hacer ? fue el arma esencial para derrotar al revisionismo, que también en su forma rusa negaba el carácter científico del análisis marxista, es decir, para el proletariado la posibilidad misma de dotarse de una estrategia.
El ¿ Qué hacer ? es la preciada lente que nos permite releer desde un punto de vista leninista algunos capítulos de la historia de nuestra clase.
Entre 1884 y 1889 se refuerza la teoría marxista, pero los marxistas representan una corriente del pensamiento de vanguardia con poquísimos seguidores. Entre 1894 y 1898 el movimiento obrero revela su despertar político en la lucha en las huelgas. 1898-1902 es un período de dispersión, de eclecticismo político y organizativo, es la fase artesanal de la lucha política realizada por la vanguardia del proletariado ruso. El ¿ Qué hacer ? aparece como la guía teórica para superar esta fase.
Lenin analiza a los precursores rusos del marxismo revolucionario. Estos últimos tenían el mérito de ser considerados la vanguardia mundial del movimiento revolucionario democrático. Lenin espera que el movimiento socialdemócrata naciente sea capaz de alimentarse del « mismo espíritu de decisión y la misma energía ilimitada ».
«Sin teoría revolucionaria no puede haber movimiento revolucionario». En aquel momento nace la concepción del Partido para la época imperialista. La teoría revolucionaria es la ciencia de la acción política, la estrategia. La estrategia es el resultado de un análisis científico de una determinada fase de la lucha de las clases. Con el ¿ Qué hacer ? Lenin sistematiza de manera orgánica la elaboración de Marx y Engels y proporciona a la joven clase revolucionaria los instrumentos para su emancipación. La visión del partido ya está presente en Marx y en Engels, pero Lenin ya desarrolla y la actualiza para la época imperialista.
This work saw the light of day in the heat of a decisive battle for the international proletariat.
What Is to Be Done? constituted the essential weapon with which to fight revisionism. This, even in its Russian form, denied the scientific nature of Marxist analysis, i.e. it excluded for the proletariat even the possibility of equipping itself with a strategy.
What Is to Be Done? is the precious magnifying glass that allows us to reread the chapters of the history of our class from a Leninist point of view.
Between 1884 and 1894, Marxist theory gathered strength, but the Marxists, among the currents of avant-garde thought, only had very few disciples. Between 1894 and 1898, the labour movement revealed its political awakening in the struggle via strikes. 1898-1902 was a period of dispersion, of theoretical and organisational eclecticism; it was the artisanal phase of the political struggle fought by the vanguard of the Russian proletariat. What Is to Be Done? was published as the theoretical guidebook allowing that phase to be left behind.
Lenin focused on the Russian precursors of revolutionary Marxism. The latter had the merit of being considered the world vanguard of the revolutionary democratic movement. Lenin hoped that the nascent social-democratic movement would be able to be nurtured with the «same devoted determination and vigour».
The party's activity is the struggle to strengthen and spread the organisation of the vanguard of the revolutionary class against the attempts to «degrade the programme and tactics». As Arrigo Cervetto recalled, tactics in the language of Lenin's time was the synonym of strategy. Programme and tactics are the consciousness from without. Only Lenin's strategic vision could arrive at the need for a party that has «a strategic plan and that in order to implement this strategic plan has to plan the development of the necessary organisational tool with this end in sight».
«Left-Wing» Communism, an Infantile Disorder was published by Lenin in June 1920. The work formed a living part of the political cycle characterised by the biggest revolutionary crisis the European and world proletariat have ever lived through.
Our Marxist school demands a Leninist reading of our masters' works. This is always the case, and particularly as regards the study of «Left-Wing» Communism. This work by Lenin was one of the strong points of Stalinist ideology. It was proposed as a kind of «tactics manual» from which to extract, in no matter what occasion, the magic formula to exorcise and expunge every criticism of the ideology of «socialism in one country». For democratic and social-democratic ideology, it was a kind of new Prince of the Russian oligarchy which, in Bolshevik garb, decked out a totalitarian regime.
That season of the ideologies of the bipolar world imposed its own reading of «Left-Wing Communism». It could not be otherwise: the ruling ideology is the ideology of the ruling class, was what Marx and Engels taught way back in 1846.
This ideology had to be ripped apart by the revolutionary minority which, Leninistically, read that work in order to seek in it the deep meaning where Lenin had placed it. «Certain fundamental features of our revolution have a significance that is ... international»; Lenin clarified that the meaning of this statement is to be found in the «historical inevitability of a repetition, on an international scale, of what has taken place in our country».
The historical-universal validity of Leninism was the landing point at which the science had arrived. There was no turning back.
A complete and unabridged copy of the first edition of one of the more rare texts by Lenin, published in 1925. Our photographic reproduction methods permits perfect readability of the text and, in addition, allows us to preserve the authentic character of the original edition. In Russian.
