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olivier hubac
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L'enjeu afghan ; la défaite interdite
Olivier Hubac, Matthieu Anquez
- André Versaille
- Politique
- 17 Février 2010
- 9782874950704
Comment et pourquoi lAfghanistan est-il devenu le plus prioritaire des conflits ? La stratégie appliquée est-elle la bonne ? LOccident peut-il et, surtout, veut-il encore gagner la guerre ? Et jusquà quel prix ?
Après lIrak, une nouvelle défaite des démocraties occidentales pourrait-elle signifier lincapacité de celles-ci à mener les guerres daujourdhui ?
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Mercenaires et polices privees - la privatisation de la violence armee
Olivier Hubac
- Universalis
- Le Tour Du Sujet
- 9 Janvier 2006
- 9782852297906
Deuxième force d'occupation armée en Irak, les mercenaires sont désormais organisés en véritables sociétés militaires privées. Sur fond de réduction des budgets militaires, d'une technicisation de la guerre et de l'émergence de la doctrine du «zéro mort», les successeurs de Bob Denard exploitent désormais un véritable marché qui, avec celui de la sécurité privée, pèse plus de 100 milliards de dollars par an. L'activité croissante de ces sociétés remet en cause le monopole de la violence légitime exercée par les États. Doit-on y voir une nouvelle privatisation ou bien la mise en place d'une délégation de service publicoe
Ce livre confronte, sur le plan du droit comme sur le plan des pratiques, les modèles anglo-saxon et français, sur trois terrains d'observation: les interventions militaires, les opérations de police et la gestion des centres pénitentiaires.
Olivier Hubac
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Des guerres et des hommes ; idées reçues sur 25 siècles de conflits
Marc de Fritsch, Olivier Hubac
- LE CAVALIER BLEU
- Idees Recues - Grand Angle
- 10 Avril 2012
- 9782846704298
Même si, aujourd'hui, les termes de « conflit » et de « crise » tendent à être préférés à celui de « guerre », si le ministère de la Défense a remplacé celui de la Guerre, celle-ci demeure gouvernée par quelques principes partagés par toutes les cultures et à toutes les époques, parfois sommairement résumés en idées reçues : « La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens », « L'argent est le nerf de la guerre », « La guerre est une chose trop grave pour être confiée aux militaires », « Il existe des guerres justes », ...
On fait la guerre en vue de défendre un territoire, un droit... ou de les conquérir, ou de faire triompher une idée. Art de bien diriger cette lutte, l'étude de la guerre ne saurait toutefois se limiter à la stratégie militaire.
Activité sociale, elle doit aussi être abordée sous ses aspects économique, politique, juridique ou encore psychologique. Et en premier lieu, s'interroger sur la guerre, revient à poser la question du mal et de la violence.
Comment l'homme en vient-il organiser collectivement la mort de ses semblables ?
La guerre cultive en effet depuis l'Antiquité une ambivalence qui fascine et révolte à la fois : lieux de l'héroïsme, du courage, de la défense de valeurs considérées comme supérieures, elle est aussi celui de la lâcheté, de la cruauté et de la perversion. En définitive, la guerre nous renvoie à notre humanité dans ce qu'elle a de plus noble et de plus abject.