jean oblin
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L'association F.L.N. vaincra à l'offensive Tome 1 ; 22 juin 1967-14 août 1970
Jean Oblin
- Benevent
- 12 Janvier 2009
- 9782756310732
En août 1970, à la deuxième session plénière du Comité central issu du ixe congrès du parti communiste chinois, le vice-président Lin Piao fut mis en minorité par une clique d'opposants à la Grande Révolution culturelle prolétarienne.
Ce coup d'État contre la G.R.C.P. et contre tous les responsables de cette Grande Révolution, à commencer par le vice-président Lin Piao, dauphin du président Mao, et Chen Po-Ta, fut perpétré un an environ avant la mort mystérieuse de Lin Piao.
Nous y voyons plus clair aujourd'hui, après ces trente-neuf années qui ont vu la transformation du parti communiste chinois en un parti social-impérialiste qui n'a rien à envier au parti social-impérialiste russe avec tout ce que cela implique : la mise en place d'une corruption à grande échelle et l'abandon de toute morale de classe.
Parallèlement, le soutien à la guerre populaire prolongée au Vietnam et en Palestine était progressivement abandonné en Chine Populaire.
L'association F.N.L. Vaincra et l'association Les Amis de F.N.L. Vaincra ont, quant à elles, fermement tenu en mains le drapeau de la Révolution, comme on l'a vu précisément le 11 août 1970, journée militante de soutien à la G.R.C.P., au Vietnam et à la Palestine.
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L'auteur montre que la production sportive et sa violence participent à l'esthétisation des rapports de pouvoir et de domination et donc de la réalité politique. Il analyse ainsi la corporéité ou l'événementialité sportives ou même les relations entre le sport et le management. Il pose notamment la question des rapports entre l'institution sportive et le fascisme.
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Jouer le monde ; critique de l'assimilation du sport au jeu
Nicolas Oblin, David Ronan
- Le Bord de l'eau
- 17 Août 2017
- 9782356875341
Et si le sport n'était qu'un jeu ? Au même titre qu'on le dit parfois un art, d'ailleurs.
Cela dépend, évidemment, de ce que l'on désigne par « sport », et de ce que l'on désigne par « jeu ». Le propos de ce livre est précisément de nourrir une réflexion à ce sujet. « Sporter », est-ce jouer ? Pour nombre d'auteurs, la présence de règles, de compétitions, suffiraient à faire des sports quelques types de jeux spécifiques.
Nous voudrions prendre le contre-pied de cet impensé si communément partagé.
L'ouvrage déploie une argumentation en trois temps qui montre comment le sport s'est imposé historiquement et politiquement au cours du XIXe siècle contre le jeu « libre » et les jeux traditionnels notamment. Ce que l'on qualifie alors d'universel dans le sport n'est que l'imposition d'une forme de rapport au corps dont la finalité reste la production de performance et s'oppose en cela au jeu en tant qu'activité libre de création indépendante des règlements et des institutions et dont la finalité se trouve dans l'expérience même, dans le fait de s'éprouver en jouant.
Ainsi, nous dévoilons comment le « jouer » est l'objet de tentatives de domestication, d'appropriation par les jouets, les univers ludiques, les parcs d'attractions notamment mais aussi par le sport. Le « jouer » se révèle être alors du côté du « bricolage », du récit, de l'articulation entre monde objectif et subjectif, une poésie du geste toute différente de l'assujettissement que génère le sport.
Le développement s'achève sur une réflexion autour de l'acte de jouer comme acte de création de « monde », comme invention de scénarios, comme jeu avec les identités, les rôles, comme expérience corporelle opposée à la répétition sportive et à sa violence.
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Pourquoi nier le mal sportif ?
Nicolas Oblin
- Le Bord de l'eau
- Altérité Critique
- 8 Avril 2015
- 9782356873798
L'institution sportive, cette honorable société, avec ses hiérarchies, ses codes, ses hommes d'honneur, est la plupart du temps considérée comme un modèle idéal de « vivre ensemble ». Pourtant, les rapports de socialisation qu'elle produits reposent avant tout sur les notions de production de performances, de mises en concurrence, de sélection et de hiérarchisation, qui sont la réplique exacte de la rationalité capitaliste.
Pour rendre acceptable et légitime ce mode de « vivre ensemble », l'institution sportive mobilise tout un arsenal idéologique qui permet de masquer la réalité de ce qu'elle met en jeu en valorisant à l'extrême des caractéristiques et des modes de fonctionnement certainement les moins utiles à l'avènement d'une société hostile à la prédation, à savoir démocratique et juste. Le modèle idéal, le champion et le héros, cumule en effet quelques traits de caractère, à travers lui valorisés, qui rendent bien compte de la continuité et de la cohérence qui lient le système sportif, le système capitaliste et le système mafieux.
Cet opuscule, composé de trois parties, s'ouvre sur la question « Du déni intellectuel de la banalisation du mal sportif ». C'est notamment la prose de Jean-Claude Michéa que l'auteur prend à contre-pied, en ce que la posture de cet « intellectuel pourtant engagé » est exemplaire de la volonté obstinée de « culturaliser » et de « folkloriser » le mal sportif.
L'analyse de l'auteur se poursuit par une partie consacrée à la critique de la valorisation populaire du héros sportif, ce prédateur des temps modernes, visant à dévoiler la dimension cachée du narcissisme autoritaire qui caractérise si souvent ces hommes et femmes d'honneur. Ce sont notamment les témoignages et expériences de nombreux champions repentis qui servent de matériau à l'analyse.
La dernière partie de l'ouvrage, « De l'omertà ou de l'art de taire l'essentiel », rend compte d'un aspect important, tant du mal sportif que des comportements typiquement mafieux, et tend à dévoiler le sens caché du silence et de la virilité qui caractérisent si bien l'omertà, notamment ce qu'elle implique du point de vue de la négation de la pensée dans l'institution sportive.
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On assimile couramment le sport à l'art, en tant que constituant de la culture. Dans ce solide travail, Nicolas Oblin démontre, en s'appuyant sur le paradigme nazi , en quoi le sport institutionnalisé - devenu producteur de mythes et d'une culture de masse -, est profondément antitranscendantal, anticulturel, antidémocratique. Dénonçant le schisme qui existe entre une telle conception du sport et l'art véritable, cet ouvrage est une importante contribution à une meilleure compréhension de l'idéologie totalitaire hitlérienne.
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Pierre-Paul Riquet : le génie des eaux
Mireille Oblin-rivière
- Privat
- Biographie
- 14 Octobre 2021
- 9782708988491
Qui était vraiment Pierre-Paul Riquet (1604-1680) ? Bâtisseur, meneur d'hommes, financier de haut vol et courtisan aussi bien qu'homme de bon sens, pragmatique et rusé. Il a conçu et réalisé le canal du Midi dans le sud de la France entre la Garonne et la mer Méditerranée. Parfois qualifié de surhomme, il était malgré tout un père soucieux de ses enfants et de leur avenir, proche de sa famille et de ses amis et à l'écoute de Dieu. Dans cet ouvrage, Mireille Oblin-Rivière dévoile toutes les facettes de cet homme à partir des milliers de pièces qu'elle a consultées aux Archives du canal du Midi et aux Archives départementales de la Haute-Garonne. Son étude très documentée s'appuie sur une recherche fouillée. Cette biographie met en lumière une personnalité peu connue du grand public, et est illustrée de plans, cartes et portraits.
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Ce livre, fruit de patientes études dans les archives du canal du Midi, est la première biographie complète de Pierre-Paul Riquet, immense serviteur de la royauté et concepteur du canal royal de Languedoc, entre Toulouse et le port de Cette (devenue Sète de nos jours).
L'auteur s'applique à nous faire découvrir ce personnage, dont bien des pans de vie demeurent opaques. On ne connaît toujours pas avec certitude l'année de sa naissance ;
Et l'on sait peu de choses de son ascendance. Était-il un descendant des Riquetti florentins ? Homme de chantiers titanesques, il dirigea pour le percement du canal une véritable armée de terrassiers. Ce chantier était réputé un des plus importants d'Europe au milieu du XVIIe siècle.
Pierre-Paul Riquet, « notre Riquet » comme aiment à dire toulousains ou biterrois, est en tout cas une figure majeure du Sud-Ouest dont l'oeuvre, le canal du Midi, est aujourd'hui inscrit au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
Le livre sera illustré de portraits inédits, de reproduction de plans et de cartes, ainsi que de lettre autographes de Riquet à Colbert.
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Au terme de recherches pointues - plus de sept mille documents consultés - et dans un style alerte, mireille oblin-brière démontre l'influence considérable de l'église dans la gigantesque entreprise du canal royal du languedoc, canal du midi : 240 km de voie d'eau de toulouse à sète, 63 écluses, 328 ouvrages d'art parmi les plus prestigieux au monde.
Le canal du midi a été construit grâce à la rencontre de trois personnages exceptionnels : louis xiv colbert, pierre paul riquet (inventeur et concepteur). viendra ensuite vauban. personne n'imaginait que l'église, certes omniprésente et omnipotente, s'était si fortement impliquée dans la construction du canal de pierre-paul riquet par l'intermédiaire de trois prélats : charles d'anglure de bourlemont, le cardinal archevêque pierre de bonzy, (canal du midi), monseigneur dillon, archevêque de narbonne (canal de la robine) tous présidents des états de la province du languedoc.
Sans oublier l'archevêque étienne-charles lomenie de brienne (canal de brienne). ils s'investirent dans le projet au point d'accompagner les arpenteurs, les niveleurs, de s'enfoncer dans les forêts profondes de la montagne noire, tout en informant quasiment au quotidien colbert de l'état d'avancement des travaux et de leur financement. ce grand ouvrage de communication et (le paix vit naviguer sur ses eaux beaucoup de personnages illustres, parmi lesquels : jefferson, président des états-unis, le futur empereur joseph ii, le sultan des arabes abd-el-kader, arthur young, stendhal, flaubert, le futur louis xviii, etc.
Napoléon, lui, l'a admiré à toulouse et au lac de saint-ferréol. le récit est ponctué d'anecdotes et de relations parfois houleuses entre bateliers, voyageurs et les représentants du clergé. les chapelles disparues, en mauvais état ou " en vie " font partie de la grande et belle histoire du canal royal du languedoc, canal du midi ; celles qui ont traversé les siècles méritent d'être restaurées, préservées, tel un bijou précieux du sud-ouest, à l'image du canal classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'unesco le 7 décembre 1996.
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Ainsi est née, a lutté et est morte la section syndicale C.G.T. de l'usine métallurgique Tozzi à Issy-les-Moulineaux.
Forte de 70 membres, elle a perpétué les traditions de combat syndicalistes de la C.G.T. Elle avait en face d'elle des forces trop importantes pour durer : un patronat combatif, une frange d'ouvriers français capitulatrice et une union locale de la C.G.T. qui avait pour mission et pour ambition de tout faire pour qu'elle meure.
Cette union locale a provisoirement réussi : il ne fallait pas qu'une section syndicale C.G.T. manifeste sa sympathie pour la Grande Chine Populaire du Président Mao et du Vice-président Lin Piao, il ne fallait pas que des ouvriers immigrés prennent la tête d'un syndicalisme de lutte opposé aux dérives d'une direction syndicale nationale attachée au révisionnisme moderne.
Comment accepter en effet pour elle qu'un délégué du personnel de l'usine Tozzi déclare le 15 décembre 1966 : «... je suis profondément ému par l'exclusion de la délégation chinoise des débats de la seizième Session du Conseil Général de la Fédération Syndicale Mondiale (F.S.M.) » ? Et ce délégué d'ajouter : « Je proteste avec indignation contre une décision qui prouve une fois de plus la collusion entre l'impérialisme et le révisionnisme moderne ».
Quant à ceux qui subissaient l'exploitation capitaliste, à ceux qui n'avaient rien à perdre mais tout à gagner dans ce combat, je dis « Gardez confiance ! La lutte que vous avez menée s'inscrit dans une lutte de longue durée, et nous savons à l'avance qui la remportera ! »
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L'enseignement est actuellement à la croisée des chemins : soit la prise de conscience aiguë des problèmes provoque chez les enseignants et les parents d'élèves un réveil salutaire, de façon à rétablir pour tous les élèves de France un enseignement digne de ce nom, soit la médiocrité va encore s'accentuer en atteignant un point de non-retour inévitable. Ce livre espère que la prise de conscience sera la plus forte, et que la bivalence et les IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres) seront supprimés, ainsi d'ailleurs que les séquences dont ils sont responsables. Faudra-t-il bientôt un retard de cinq ans sur les résultats scolaires de 1985 pour alerter une opinion publique qui ne parviendra plus à inverser le cours des choses... parce qu'il sera trop tard ?
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La crise de l'université française
Nicolas Oblin, Patrick Vassort
- L'HARMATTAN
- Logiques Sociales
- 1 Novembre 2005
- 9782747594042
Dans un contexte de pénurie bien organisée et de crise bien entretenue, les étudiants, enseignants, UFR, laboratoires, et universités sont soumis à des logiques d'obligations de résultats, d'efficacité, de rendements à court terme, mais également à un système de valorisation du savoir aliéné aux conjonctures économiques dominantes. Les différentes réformes ne visent plus au développement des savoirs et leur circulation mais à l'apprentissage de la compétition au sein des unités de formation et de recherche, à l'accroissement de la marchandisation, de la reproduction du capital au sein d'un nouveau marché de la connaissance.
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Selon Monique Oblin-Goualou, "la poésie est un acte d'amour, une louange à Dieu, une communion spirituelle de l'homme avec l'ensemble des lumières de la grotte étoilée, lumières matérielles et lumières intellectuelles, lumières spirituelles." Le bonheur d'une pensée en liberté va se perdre dans la multitude des images, jeux d'esprit d'une surexistence. Les sagesses anciennes retrouvent la vie dans des rêveries du quotidien, des mythes et des épopées, du spirituel.
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Textes de l'encontre ; poésies d'elle
Monique Oblin-Goalou
- L'HARMATTAN
- Philosophies-artistes
- 27 Janvier 2020
- 9782343193656
Ce recueil offre le message d'une pensée soucieuse d'une meilleure connaissance de l'homme et de ses relations, de la part féminine présente en nous, nécessaire pour actualiser et préserver la liberté de conscience de la foule. Ces poésies trouvent des origines dans l'enfance, la lumière, le virtuel, l'imaginal. Le visage de l'âme se découvre dans l'éclairage de la philosophie et contribue à une existence respectueuse de la vie, de la part politique de chacun et des vertus que cela implique.
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Léopoldine Hugo à Villequier : « Aime celui qui t'aime »
Sandra Predine-Ballerie, Jean Cabaret, Sophie Bernier, Jean-Marc Hovasse, Anne Oblin Desprez, Caroline Dorion-Perronet, Jean Oddes, Virginie Lagerbe, Fabien Danesi, Olivier Desvaux
- Octopus Edition
- 19 Juin 2025
- 9782900314555
À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Léopoldine Hugo, la Maison Vacquerie -- Musée Victor-Hugo rend hommage à la fille aînée du poète.
Expositions, partenariats...
Léopoldine à Villequier, « Aime celui qui t'aime » est le catalogue de tous ces évènements. -
Navigation par gros temps ; récit de vie de René Batard
Mireille Oblin-briere
- Complicites
- 4 Février 2021
- 9782351203163
Mireille est venue passer le confinement chez moi du samedi 21 mars au lundi 11 mai 2020.
Durant cette période où nous ne pouvions pratiquement pas sortir, elle m'a proposé d'écrire le récit de ma vie qu'elle trouve peu banale.
Je n'étais pas du tout motivé mais finalement, je me suis laissé prendre au jeu de ses questions posées sous forme journalistique.
En voici le résultat, sans recherche ni prétention littéraire, précise Mireille. C'est un peu du langage parlé.
Ce récit traduit parfaitement mes propos, le déroulement que je lui ai fait de ma vie. Tout est vrai. Je n'ai pas enjolivé. Rien n'est romancé.
Mireille a simplement ajouté brièvement le contexte historique de l'époque en citant les Présidents de la République et les principaux événements qui ont jalonné la vie de mes ancêtres et la mienne, sans rentrer dans les détails.
Ce récit est destiné à ma famille et à mes amis.
René