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daniel schneidermann
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Le charlisme : Raconté à ceux qui ont jadis aimé Charlie
Daniel Schneidermann
- Le Seuil
- 10 Janvier 2025
- 9782021583434
«Nous avons été follement Charlie. Et nous voici aujourd'hui devant une mutation imprévisible que nous sommes tentés d'appeler, pour l'instant, le charlisme. Il me semble que cette histoire se raconte.»
Daniel Schneidermann est journaliste, fondateur de l'émission puis du site de critique des médias Arrêt sur images. -
Cinq têtes coupées, Massacres coloniaux : enquête sur la fabrication de l'oubli
Daniel Schneidermann
- Le Seuil
- 6 Octobre 2023
- 9782021529944
Un jour de 2022, Daniel Schneidermann découvre, au musée de l'Armée, une photo d'atrocité coloniale, publiée dans L'Illustration : cinq têtes « indigènes » coupées. Cette image qui date de la conquête en 1891 du Mali et du Niger, alors dénommés le « Soudan français », marque un tournant : pour la première fois, grâce aux progrès de la photo, l'opinion peut visualiser la violence de la conquête. Auparavant, il n'était question que de faits glorieux, et de la mission civilisatrice de la France.
Période de construction de la Tour Eiffel, la « Belle Époque » fut aussi une étape décisive dans les conquêtes coloniales et leur cortège de massacres, à l'abri des regards du gouvernement et de la presse. Nombre de militaires et d'officiers y perdirent la raison, jusqu'au crime contre l'humanité.
Ce livre est une enquête sur la fabrique du déni à grande échelle, de cette époque à nos jours. Partant de cette image, l'auteur plonge dans la propagande coloniale de l'époque, en s'interrogeant sur sa propre ignorance, et sur la persistance actuelle d'une certaine indifférence blanche.
Cinq têtes coupées brosse la fresque d'une période refoulée, et le portrait de ces « héros » de la colonisation dont la popularité est aujourd'hui difficilement imaginable. Il analyse comment se construit l'occultation d'un événement historique. À l'heure où les ex-colonies s'émancipent vigoureusement de la Françafrique, n'est-il pas enfin temps de regarder ensemble cette histoire en face ?
Daniel Schneidermann est journaliste et créateur de l'émission « Arrêt sur images ». Spécialiste des récits médiatiques, il est notamment l'auteur de Berlin, 1933. La presse internationale face à Hitler (Seuil, 2018), qui a obtenu le prix des Assises du journalisme de 2019. -
Berlin, 1933 ; la presse internationale face à Hitler
Daniel Schneidermann
- Points
- Points Histoire
- 2 Janvier 2020
- 9782757883693
Quand Hitler arrive au pouvoir en janvier 1933, ils sont quelque 200 journalistes occidentaux en poste à Berlin. Alors qu'autour d'eux s'abattent bientôt les persécutions sur les Juifs et les opposants, ils se battent pour décrocher une confidence off the record ou une interview du dictateur.
Pourquoi n'ont-ils pas alerté le monde sur la folie et la barbarie de l'hitlérisme, pourtant perceptibles dès le début ? L'anticommunisme viscéral de leurs employeurs, un air du temps qui banalise les dictatures, la sidération devant l'énormité sans précédent de ce que voient leurs yeux, et mille autres causes encore : tout se conjugue pour produire un aveuglement médiatique collectif qui ouvrira la voie, à partir de 1941, au déni planétaire de la Shoah.
Un récit hanté de bout en bout par cette question : sommes-nous certains d'être mieux armés aujourd'hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ?
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Liberté d'expression parlons-en ! en toute liberté
Daniel Schneidermann, Etienne Lécroart
- La Ville Brûle
- Jamais Trop Tot
- 20 Octobre 2015
- 9782360120659
Avec la tuerie de Charlie Hebdo , nombre d'adolescents ont pris conscience que l'un de nos droits fondamentaux, qui leur semblait auparavant aussi naturel que l'air qu'on respire, était menacé. La liberté d'expression, ils l'ont découverte fragile et menacée, et ils en ont éprouvé les limites, les zones d'ombre et parfois les hypocrisies. La liberté d'expression, en France, est-elle plus ou moins étendue selon que l'on est riche ou pauvre, journaliste ou simple citoyen, adulte ou mineur, selon qu'on parle des Noirs ou des Blancs, des Juifs ou des Musulmans ? Disons-le franchement : oui.
Daniel Schneidermann, tente ici d'expliquer pourquoi... En toute liberté, bien entendu.
Les illustrations d'Étienne Lécroart prolongent son propos, avec humour et pertinence.
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La guerre avant la guerre, 1936-1939 : quand la presse prépare au pire
Daniel Schneidermann
- Le Seuil
- Documents
- 4 Mars 2022
- 9782021478419
Pourquoi et comment s'accoutume-t-on au martelage raciste, aux insultes politiques, voire aux appels au meurtre ? Comment les mots, et la presse qui les édite, annoncent-ils et préparent-ils à la guerre ?
À partir d'un travail de sources considérable, Daniel Schneidermann chronique ici ce qu'il appelle la « guerre avant la guerre », la haine en mots avant la haine en actes. Il revisite ainsi le rôle des médias des années 1936-1939 dans l'escalade à la violence, depuis le suicide de Roger Salengro, les accords de Munich, la guerre d'Espagne ou la Nuit de Cristal.
Propagande, insultes antisémites, appels au meurtre, diffamations impunies... L'auteur s'attache à démonter les mécanismes du pouvoir politique et de la presse qui permettent que progressivement, en temps de paix, s'installe dans les esprits une culture qui prépare la guerre.
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Mais pourquoi Emmanuel Macron veut-il vendre les aéroports de Paris ? Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de privatiser une entreprise qui est le numéro 1 mondial du secteur ?
J'en avais assez d'entendre que c'était une question trop compliquée. Que les élus doivent décider pour nous. Alors je suis allé voir tous les camps. Celui des opposants, celui du gouvernement. En fait, le sujet est passionnant.
Il touche aux services publics, au réchauffement climatique. Et à la démocratie : d'ici mars 2020, si 10 % du corps électoral le décide, la privatisation d'Aéroports de Paris (Orly, Roissy Charles-de-Gaulle et une dizaine d'autres aéroports) sera soumise à référendum. Sinon la vente sera lancée.
Encore faudrait-il que les électeurs soient au courant. Ces derniers mois, j'ai croisé des pelletées d'opposants à la privatisation d'ADP qui en avaient à peine entendu parler.
Pour la première fois, les Français peuvent dire STOP à la vente des bijoux de famille, payés avec les impôts de plusieurs générations.
STOP à l'inflation folle du trafic aérien qui abîme la planète : des actionnaires privés n'auront comme seule boussole que le profit, quel que soit l'impact du kérosène sur le climat.
STOP à ceux qui décident à notre place : lire ce livre, s'informer, le faire circuler, c'est une arme démocratique.
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Une nomenklatura qui jouit de nombreux passe-droits, une Justice aux ordres, une police secrète paranoïaque, et évidemment des médias silencieux : bienvenue au Sarkozistan, étrange et fascinant Etat voyou. Certains de vos proches refusent encore sûrement de croire que nous sommes désormais au Sarkozistan. Plutôt que de vous épuiser à les convaincre dans les repas de fin d'année, offrez-leur Crise au Sarkozistan. Vous les verrez partagés entre le rire et l'effarement.
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Oui, vous m'avez bien culpabilisé, Pierre Bourdieu, comme vous avez culpabilisé tous mes confrères journalistes.Cela fut sans doute salutaire, mais il est temps aujourd'hui de relever la tête.Même le journalisme a droit à un traitement médiatique équitable.Daniel Schneidermann, chroniqueur au Monde, présente aussi l'émission "Arrêt sur images" sur la Cinquième.
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Où le sang nous appelle
Chloé Delaume, Daniel Schneidermann
- Le Seuil
- Fiction Et Cie
- 19 Septembre 2013
- 9782021084696
« Il est journaliste, elle est écrivain. Elle ne veut pas d'enfant, lui en a déjà trois : ils feront un roman. Deux coeurs de pierre partagent leurs éboulements, et suivent les appels du sang.
Leur été 2012 se passera au Liban, à Kobayat, tout près de la frontière syrienne. Il l'accompagnera dans ce village maronite, au creux des montagnes, où elle a vécu ses cinq premières années, où est né et enterré son père, où survivent ses oncles, ses tantes, le clan Abdallah. Ils seront tous là sauf l'oncle Georges. Georges Ibrahim Abdallah, chef présumé des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, condamné à perpétuité pour actes terroristes, incarcéré en France depuis vingt-huit ans. Toutes les familles ont leurs secrets et leurs drames. Celle-ci plus que d'autres.
Daniel Schneidermann était tout jeune père et grand reporter au Monde quand la France fut ensanglantée par une série d'attentats, dans les années 1985-1987. Chloé Delaume vivait au coeur d'une tragédie qui est au fondement de son oeuvre. Leur rencontre et leur relation les fait plonger dans ces années sombres, dans une interrogation de soi-même mais aussi les enjeux pour le moins obscurs de l'époque.
En amoureux d'écriture, ils se posent toutes les questions possibles, sans toujours trouver des réponses. Ils se confrontent à leur passé, sans concession, avec poésie et humour. »
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Les trains, les stades, les écoles sont des coupe-gorge, nous répéta-t-on pendant toute la dernière campagne présidentielle. Et nous le crûmes. En tout instituteur sommeille un pédophile, nous répètent mille rumeurs. Et nous tremblons pour nos enfants. Aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone, nous annonce Thierry Ardisson. Et, stupéfaits, tétanisés, nous nous sentons prêts à le croire. Souvenons-nous de ces moments de stupeur où se mêlent terreur, euphories, dépressions, et un trouble consentement. Succédant à de longues périodes d'omerta et d'autocensure, ces transes modernes rassemblent des ingrédients communs. On y croise les mêmes personnages d'ogres et de victimes, de justiciers et de naïfs, de manipulateurs et de complices. On est victime de sombres complots. On ressent dans sa chair l'effondrement des anciennes certitudes, des anciennes protections. On y perd ses repères, son sens critique, et jusqu'à son identité. Omerta, emballement : telles sont les deux étapes infernales du cauchemar médiatique. Le premier but de ce livre est d'apprendre à repérer ces situations de cauchemar, première manière de ne plus en être victime, et de s'en dégager.
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" A l'approche de l'aube, il était allé s'asseoir au bord de la piscine sur un fauteuil de toile, à regarder le jour se lever sur la mer. Le deuxième matin sans Soraya. Après, ce serait le troisième, et combien de temps allait durer la plaisanterie? Il n'aurait eu qu'un mot à dire, un seul, pour arrêter Voix-cassée. Mais il n'avait rien dit. L'empereur du fluo n'avait pas trouvé les mots. "Soraya, l'ardente beurette des quartiers de Sisterane, a disparu. Et cette disparition bouleverse la donne de la partie serrée que disputent son frère Idriss, parrain sulfureux et ambigu de la fripe fluo, et quelques autres réjouissantes crapules. Jeune journaliste de passage, Fabienne Solal tente d'arracher à la plus folle, la plus insaisissable des villes, une vérité dont personne ne sortira indemne.Derrière la truculence des portraits, la Disparue de Sisterane est une peinture acide de la justice, de la police et des compromissions politiques. Mais aussi une réflexion mélancolique, nourrie à l'actualité la plus brûlante, sur l'innocence et la manipulation, la vérité et les apparences. Et l'éternelle duperie du Nord rationaliste par le Sud de tous les sortilèges.Daniel Schneidermann, journaliste, signe ici son premier roman.
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Ils exaspèrent le gouvernement, donnent le tournis à tous les pouvoirs, intriguent l'opinion. Que se passe-t-il dans la tête de ces juges qui, comme enivrés de leur liberté nouvelle, inculpent à plaisir le tout-Etat?Rebelles ou sages, " engagés " ou modérés, dix-neuf magistrats, qui ont entre les mains les plus grandes affaires de la chronique judiciaire, se livrent ici sans tabou sur leurs rapports avec l'Etat, la politique, l'argent et la morale.Pour la première fois, les juges parlent, composant ensemble la plus étonnante photographie de la Justice jamais réalisée:Pierre Bézard, président de la chambre commerciale de la Cour de cassationEdith Boizette, premier juge d'instruction à ParisJean-Louis Bruguière, premier juge d'instruction à ParisLaurent Davenas, procureur de la République d'EvryPierre Drai, premier président de la Cour de cassationClaude Grellier, président de chambre à BordeauxFrançois Guichard, premier juge d'instruction à ColmarClaude Hanoteau, président du tribunal de CréteilThierry Jean-Pierre, juge d'instruction au MansMichel Jeol, premier avocat général à la Cour de cassationPierre Lyon-Caen, procureur de la République de NanterreJean de Maillard, substitut à MarmandeAlain Marsaud, conseiller du président du SénatDominique Matagrin, secrétaire général de l'Association professionnelle des magistratsFrédéric N'Guyen, juge d'instruction à ParisBéatrice Patrie, secrétaire générale du Syndicat de la MagistraturePaul-André Sadon, premier avocat général à la Cour de cassationGilbert Thiel, substitut général à la Cour d'appel de MetzPierre Truche, procureur général de ParisLaurent Greilsamer et Daniel Schneidermann sont journalistes au Monde.
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Un enfant africain squelettique, une colère de l'abbé Pierre, le gibier humain d'une ville assiégée, le sourire d'une Miss, le rictus d'un dictateur, les larmes d'une mère, le président à l'écoute du peuple, une silhouette en haillons qui fuit ou se dresse, une brosse à dents, une matraque qui retombe, une bouteille de jus de fruits: mille flashes de honte ou de joie, de guerre ou de paix, mille éclairs d'émotion pénètrent chaque jour en nous, en contrebande, par la télévision.S'arrêter sur quelques-unes de ces images, tel est l'objet de ce livre. Que cherchons-nous à lire sur le visage de cet enfant condamné? Que retiendrons-nous du dialogue d'un professeur de médecine et d'une chanteuse? Ce héros humanitaire, penché au loin sur la misère, pourquoi nous est-il si nécessaire? Comment le Premier ministre, naguère si hautain, parvient-il aujourd'hui à faire croire qu'il nous est proche? Bref, comment tente-t-on chaque soir de nous distraire? De nous émouvoir? De nous révolter? De nous séduire?Pionnier d'un genre nouveau, le commentaire d'images, ce livre, à travers une cinquantaine d'exemples drôles ou pathétiques, nous aide à n'être dupes ni de notre époque ni de nous-mêmes.Daniel Schneidermann rédige chaque jour la chronique de télévision du Monde.
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Un certain Monsieur Paul : L'Affaire Touvier
Laurent Greilsamer, Daniel Schneidermann
- Fayard
- 2 Mars 1994
- 9782213592480
Pendant près d'un demi-siècle, fuyant de couvents en monastères, il a disparu de la surface du globe. Comment Paul Touvier, ancien chef de la Milice lyonnaise, inculpé de crimes contre l'humanité, a-t-il pu si longtemps échapper aux recherches? Qui a ouvert les portes de la maison de Dieu à celui qui avouait: " toute ma vie n'a été qu'une énorme tromperie? "Ce livre raconte l'odyssée éperdue d'un Français ordinaire, progressivement dévoyé dans la pire " collaboration ", et qui n'a jamais voulu se repentir. Une enquête qui nous entraîne des crimes de l'Occupation au stupéfiant non-lieu de 1992, en passant par les lambris de l'Elysée, où Paul Touvier sera gracié par Georges Pompidou dans les années soixante-dix. Dévoilés pour la première fois, tous les secrets qui ont entouré la fuite d'un certain " Monsieur Paul ": secrets d'Eglise, et secrets d'Etat.Laurent Greilsamer et Daniel Schneidermann sont journalistes au Monde.
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Le jour où je me suis embarqué sans essayer de comprendre
Le jour où on s'est mis à 46 sur un scooter
Le jour où j'ai cru devenir millionnaire
Le jour où j'ai été initié par un Bill Gates de treize ans Le jour où j'ai voulu hacker les hackersLe jour où j'ai suivi des cours de dressage ès Pokémons
Le jour où personne n'a su que j'étais un chien
Le jour où j'ai été subjugué par une belle webcamée
Le jour où Jeanne m'a semé dans les caves du Forum BR>
Le jour où j'ai dérivé dans l'enfer des parias
Le jour de 1943 où un Juste m'a sauvé
Le jour où j'ai failli acheter une carte postale de Hitler
Le jour où j'ai vu le sexe du Web
Le jour où j'ai rencontré ma (très) chère voisine australienne
Le jour où un député fut harcelé textuellement
Le jour où j'ai composé à quatre mains avec une mailomane
Le jour où mon voyage s'arrêta à La Souterraine
Voici le voyage compulsif et inattendu - agrémenté de plusieurs étapes inédites - d'un flâneur virtuel qui a enchanté les lecteurs du Monde à la fin de l'été 2000.
Daniel Schneidermann propose et anime l'émission « Arrêt sur images » sur La Cinquième. Il est aussi chroniqueur au Monde. -
Pour que vous puissiez traverser sans encombre, Maurice Papon, deux Républiques, cinq présidents, trois décennies et demie de vie publique, il en a fallu des complices! Il en a fallu des solidarités politiques efficaces, des adversaires complaisants, des historiens dupés, des journalistes incurieux, des magistrats ligotés, des aveugles volontaires! Ces mensonges, qui les a gobés? Qui les a partagés? Qui y a cru? Qui vous a aidé à les protéger?Je vais à présent chercher vos complices. Je ne prétends pas les débusquer tous: ils sont trop nombreux. Sans acharnement mais sans pusillanimité, je voudrais simplement m'adresser à tous ces aveugles, volontaires ou non, qui à eux tous forment la France. J'ai choisi de le faire à travers plusieurs figures. D'abord celles de Simone Veil et Philippe Séguin, parce que ce sont les deux seuls responsables politiques d'envergure à avoir exprimé, dès avant le début de votre procès, leur malaise. Tous deux sont irréprochables, insoupçonnables de complaisance à votre égard, tous deux ont été frappés dans leur chair par la Seconde Guerre mondiale.Comment pouvais-je éviter de revenir sur François Mitterrand? La photo sur laquelle on le voit serrer la main de Pétain m'a donné voici trois ans déjà l'envie confuse d'écrire ces lettres ouvertes, dont votre procès fut le déclencheur. Celle que je lui adresse sera aussi l'occasion de me tourner vers mes confrères journalistes, et d'analyser... l'aveuglement des autres.Au dernier moment, après le coup de théâtre de la révélation par Me Arno Klarsfeld de son histoire familiale, j'ai complété ce recueil par une lettre au président de la cour d'assises de Bordeaux, Jean-Louis Castagnède. Cet épisode, en effet, m'a paru particulièrement éclairant de l'inadaptation de la justice à traiter un procès comme le vôtre.J'offrirai mes conclusions à l'historien Marc Bloch, auteur de L'Etrange défaite, immortelle chronique de la défaite de 40, puisque aussi bien ce livre pourrait se lire comme la chronique d'un étrange procès. D.S.Daniel Schneidermann est journaliste au Monde. Il a publié chez Fayard plusieurs ouvrages, parmi lesquels Un certain Monsieur Paul: l'Affaire Touvier (1989), en collaboration avec Laurent Greilsamer. Il est par ailleurs producteur et présentateur, sur La Cinquième, de l'émission " Arrêt sur images ".
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Les Auteurs :
Daniel Schneidermann est chroniqueur au Monde, il présente aussi l'émission Arrêts sur images sur La Cinquième. Laurent Greilsamer est journaliste au Monde. En 1992 paraissait Les Juges parlent, écrit également en collaboration. Où vont les juges est le deuxième volet de leur enquête sur les juges.
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Dix ans après leur livre d'entretiens : Les Juges parlent, quelques mois avant une élection présidentielle qui se jouera sous l'ombre portée des affaires de justice, Laurent Greilsamer et Daniel Schneidermann proposent ce nouveau voyage au sein de la magistrature. Avec la participation d'Eva Joly, Eric de Montgolfier, Edith Boizette et bien d'autres juges décidés à s'exprimer en toute liberté sur les sujets les plus brûlants. -
L'interview impossible - les questions jamais posees, les reponses inavouables
Daniel Schneidermann
- Le Publieur
- 2 Novembre 2011
- 9782754900904
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Terra incognita.net - randonnee d'un monde a l'autre
Daniel Schneidermann
- Le Publieur
- 10 Septembre 2013
- 9782754901017
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On n'a pas fini de rire - quelques mots a ma nouvelle famille charlie
Daniel Schneidermann
- Le Publieur
- 1 Février 2015
- 9782754901093