682, c'est le nombre de jours que Roselyne Bachelot a passés au ministère de la Culture sous la présidence d'Emmanuel Macron. Dans ce journal d'une ministre, Roselyne Bachelot fustige le bal des hypocrites, ceux qui n'ont pas voulu reconnaître la culture comme «bien essentiel», ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues alors qu'elle luttait pour garder en vie les salles de spectacles, le cinéma, les troupes de théâtre. Elle n'oublie pas les technos de tout poil et les obsédés de l'ordre sanitaire, qui laissaient circuler les rames de métro bondées mais interdisaient l'ouverture des théâtres et des cinémas. Elle égratigne certains artistes qui ont joué les victimes sacrifiées alors que l'argent public coulait à flot et décrit sans complaisance les complots misérables de politiciens en perdition. Roselyne tire à vue.
Un personnage politique de premier plan raconte, de l'intérieur et en temps réel, la campagne présidentielle 2012. Il livre, sans détour et avec humour, les petites phrases et les grosses embûches qui jalonnent le parcours du combattant des candidats. Il raconte son camp, les chausse-trappes, les coups de poignards pour avoir sa place sur le devant de la scène, mais aussi le camp adverse. Fort de son parcours politique, il décrypte de l'intérieur une campagne qui s'annonce pleine de rebondissements.