Francis Wolff
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Le monde à la première personne : Entretiens avec André Comte-Sponville
Francis Wolff
- Pluriel
- Pluriel : Philosophie
- 29 Mai 2024
- 9782818507773
Depuis une trentaine d'années, à l'écart des modes, Francis Wolff construit une oeuvre philosophique au coeur des interrogations contemporaines et articulée autour de quelques concepts marquants : les « langage-monde », la « raison dialogique », la trilogie « choses-événements-personnes », la structure « prédicative » et la structure « indicative », l'opposition du monde et du réel, l'objectivité du bien, les universaux de l'art. En répondant aux questions d'André Comte-Sponville, il montre dans un style accessible et allègre l'unité de cette entreprise de reconstruction et son importance à l'heure de tous les relativismes.
Donnant corps à cette pensée généreuse, le livre dessine ainsi un autoportrait intellectuel attachant et dévoile un itinéraire familial singulier croisant une des grandes tragédies du siècle dernier.
« Je ne connais pas, à notre époque et dans notre pays, de philosophe dont la pensée soit plus forte, plus savante et plus rigoureuse que la sienne. »
André Comte-Sponville dans son Avant-Propos
Francis Wolff est philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure. Il est notamment l'auteur de Dire le monde, Penser avec les Anciens, Notre humanité, Pourquoi la musique ?, Il n'y a pas d'amour parfait, Plaidoyer pour l'universel et Le temps du monde.
André Comte-Sponville est l'un des philosophes français les plus lus et les plus traduits dans le monde. Il est l'auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages dont le célèbre Petit traité des grandes vertus. -
Il n'y a pas d'amour parfait
Francis Wolff
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 18 Janvier 2023
- 9782755508444
Qu'est-ce que l'amour ?
Ce n'est ni l'amitié, ni le désir, ni la passion.
C'est un peu tout cela et son contraire.
L'amour est instable, changeant, précaire. Imparfait.
C'est pourquoi il est le moteur tout-puissant de tant d'histoires grandioses et de nos vies ordinaires. -
Le temps du monde : une étude de métaphysique descriptive
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire De La Pensee
- 20 Septembre 2023
- 9782213725758
Qu'est-ce que le temps ?
Cette question nous plonge forcément dans l'embarras. La physique refuse de la poser : elle mesure le temps et en propose diverses théories au sein desquelles nous ne reconnaissons pas le temps de notre monde. Renonçant elle aussi à le définir, la philosophie s'est généralement réfugiée dans la conscience du temps, mais sans rien nous dire du temps lui-même.
Il y a pourtant bien un concept de temps qui ne doit rien à la conscience ni à l'ordre cosmique, c'est celui de ce monde où nous vivons et dont nous parlons ; celui par lequel se distinguent l'avant et l'après, celui qui nous fait dire que les êtres changent et que Pierre est en retard. Tout cela dépend, à notre échelle, du mobilier du monde commun.
La philosophie peut ainsi reprendre l'analyse du concept de temps soutenue par toute la tradition, d'Aristote à Bergson, de Kant à David Lewis. Elle offre alors de nouvelles réponses à nos interrogations les plus classiques : Le devenir n'est-il qu'une illusion ? Le passé existe-t-il ou n'est-il qu'un fantôme de la mémoire ? Pourquoi le temps est-il irréversible ? Devons-nous l'imaginer comme une flèche dirigée vers l'avenir ou comme un fleuve précipitant notre présent en passé ? Ces problèmes n'ont pas épuisé leurs mystères. Au bout de l'enquête, il y a l'espoir d'éclairer ce qu'Einstein lui-même estimait être l'énigme du « maintenant ».
Philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure (Paris), Francis Wolff est notamment l'auteur, chez Fayard, de Notre humanité. D'Aristote aux neurosciences (2010 ; Pluriel, 2023), Pourquoi la musique ? (2015 ; Pluriel, 2019), Il n'y a pas d'amour parfait (2016 ; Mille et une nuits, 2023), Trois utopies contemporaines (2017), Plaidoyer pour l'universel (2019 ; Pluriel, 2021) et Le monde à la première personne. Entretiens avec André Comte-Sponville (2021). -
« La musique est l'art des sons. » De cette définition banale, retenue d'une leçon d'enfance, ce livre tire toutes les conséquences. Chemin faisant, il répond aux questions les plus simples et les plus profondes sur la musique et sur les arts. Pourquoi, partout où il y a de l'humanité, y a-t-il de la musique ? Pourquoi la musique nous fait-elle danser ? Pourquoi nous émeut-elle ? Et qu'est-ce que la beauté ?
« Une réflexion limpide et allègre sur l'essence et les sens d'un art majeur. Un livre à proprement parler extraordinaire. » Roger-Pol Droit, Le Monde des livres « Un des ouvrages les plus clairs, pertinents et enthousiasmants jamais écrits sur le sujet. » Robert Maggiori, Libération -
À l'origine des grandes révolutions scientifiques, il y a toujours une idée philosophique de l'homme. L'« animal rationnel » de l'Antiquité est lié à la naissance des sciences naturelles. À l'âge classique, la métaphysique cartésienne est indissociable de la physique mathématique. Au siècle passé, les sciences humaines prenaient pour objet le « sujet assujetti » du structuralisme. Enfin, le vivant défini par ses « capacités cognitives » marque la victoire actuelle des neurosciences.
Chaque définition de l'homme charrie son lot de croyances morales et d'idéologies politiques. Au fondement de l'esclavage ou du patriarcat, derrière le châtiment promis aux homosexuels ou à la condamnation de l'homophobie, à la racine des droits humains ou de l'antispécisme, il y a forcément une conception de l'être humain.
Aujourd'hui, on fait de l'homme un « vivant comme les autres ». L'« animal rationnel » n'a pas dit son dernier mot. Pas plus que l'humanisme, que l'on croit dépassé.
Professeur émérite au département de philosophie de l'École normale supérieure, Francis Wolff est notamment l'auteur dans la collection « Pluriel » de Penser avec les Anciens (2016), Pourquoi la musique ? (2019), Dire le monde (2020) et Plaidoyer pour l'universel (2021). -
Alors que l'unité de l'humanité s'impose dans les consciences, elle recule dans les représentations : nationalismes, xénophobies, radicalités religieuses. L'universel est accusé de toutes parts : il serait oublieux des différences, en somme il serait trop universel. Ou il ne serait que le masque du plus fort : du patriarcat, de l'Occident ou de l'anthropocentrisme.
Contre ces replis, il faut que les idées universalistes retrouvent leur puissance mobilisatrice et critique.
Contre la dictature des émotions et des opinions, défendre la raison scientifique. Contre l'empire des identités, refonder une éthique de l'égalité et de la réciprocité.
L'humanité, seule source de valeurs, n'est pas seulement l'ensemble des êtres humains. C'est aussi la qualité présente en chacun de nous et qui nous lie aux autres : non pas la capacité de communiquer qui est aussi propre à d'autres espèces, ni l'aptitude à raisonner que possèdent certaines machines, mais la faculté de raisonner en communiquant, autrement dit de dialoguer.
Philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure, Francis Wolff a notamment publié dans la collection « Pluriel » Pourquoi la musique ? (2019) et Dire le monde (2020). -
50 raisons de défendre la corrida
Francis Wolff
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 31 Octobre 2022
- 9782755508499
Vous aimez la corrida ?
Sachez la défendre !
Vous n'aimez pas la corrida ?
Sachez la comprendre !
Comment une sensibilité pourrait-elle en comprendre une autre ? -
Francis Wolff est philosophe, professeur à l'École normale supérieure. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Notre humanité (Fayard, 2010).Au-delà de toutes les controverses passionnées sur sa légitimité, la corrida demeure un objet de pensée non identifié. Est-ce un spectacle ? une cérémonie ? un jeu ? un sport ? un combat ? un art ? La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n'est pas celle qu'on croit : car le taureau de combat est le seul animal qui doit vivre libre pour pouvoir mourir en combattant. La corrida n'est peut-être pas un art, mais elle permet de redéfinir l'essence même de l'art. Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.Cette belle méditation, qui échappe aux jargons des philosophes comme des aficionados, est aussi une introduction limpide aux enjeux de la corrida."C'est le livre le plus intelligent, le plus profond, le plus argumenté jamais écrit sur le sujet."Roger-Pol Droit, Le Monde
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« Que faut-il pour faire un monde ? Des noms, des verbes et des pronoms personnels. Ou plus précisément : des noms liés par des verbes pour pouvoir décrire le monde, des pronoms personnels (je, tu) liés à des verbes pour pouvoir y agir. C'est à la défense de ces thèses que ce livre est principalement consacré. » La philosophie savante s'est détournée des grands problèmes métaphysiques : qu'est-ce qui existe réellement ? pourquoi tout ce qui arrive, arrive ? peut-on tout savoir ? peut-on agir librement ? Ces questions doivent pourtant être sans cesse reprises. Elles sont ici reconstruites sur la base d'un des fils conducteurs de la pensée contemporaine : c'est le langage qui fait du réel un monde. Publié pour la première fois en 1997, Dire le monde est devenu un classique, souvent repris et discuté. Cette édition est ainsi augmentée des commentaires de six philosophes de différents pays et spécialités, Étienne Bimbenet, Jim Gabaret, Luiz Henrique Lopes dos Santos, Élise Marrou, Carlos Ulises Moulines et Bernard Sève, ainsi que des réponses de Francis Wolff.
Philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure, Francis Wolff est notamment l'auteur de Pourquoi la musique ? (Pluriel, 2019) et de Plaidoyer pour l'universel (Fayard, 2019). -
Nous avons perdu les deux repères qui permettaient autrefois de nous définir entre les dieux et les bêtes. Nous ne savons plus qui nous sommes, nous autres humains. De nouvelles utopies en naissent. D'un côté, le post-humanisme prétend nier notre animalité et faire de nous des dieux promis à l'immortalité par les vertus de la technique. D'un autre côté, l'animalisme veut faire de nous des animaux comme les autres et inviter les autres animaux à faire partie de notre communauté morale.
Alors forgeons une nouvelle utopie à notre mesure. Ne cherchons plus à nier les frontières naturelles - celles qui nous séparent des dieux ou des animaux - et défendons un humanisme conséquent, c'est-à-dire un cosmopolitisme sans frontières. -
L'histoire, selon Thucycide, était un "trésor pour toujours". La philosophie ancienne n'est-elle pas, à l'inverse, un "trésor de toujours" ? Car on peut encore penser avec les Anciens. Et sur trois points décisifs : l'être, l'homme et le disciple. L'être, c'est l'objet rêvé et impossible. Car "tout est être", mais tout quoi ? Tout ce qu'on peut montrer, ou tout ce qu'on peut dire ? L'ontologie se construit, et se perd, en se partageant entre deux voies, Démocrite ou Platon : une physique ou une logique.
L'homme, c'est l'objet nécessaire et introuvable. Son ombre pèse sur les éthiques les plus opposées, d'Aristote à Epicure, et impose sa figure constante, entre deux autres, l'animal et le dieu. Le disciple, c'est le destinataire privilégié. Trois figures en sont possibles (socratique, épicurienne et aristotélicienne), qui dessinent trois voies de la philosophie : une critique, un art de vivre, un savoir.
Francis Wolff est professeur émérite à Normale Sup. Son dernier ouvrage, Pourquoi la musique ? (Fayard) a été classé meilleur livre de l'année 2015 par la rédaction de Philosophie magasine.
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Le monde à la première personne : entretien avec André Comte-Sponville
Francis Wolff
- Fayard
- Histoire De La Pensee
- 22 Septembre 2021
- 9782213717678
Demeurer fidèle à la singularité et à la richesse de l'expérience humaine en y introduisant le plus de raison possible, telle est la tâche première de la philosophie. De livre en livre, depuis près de trente ans, Francis Wolff s'attelle sereinement à élaborer une philosophie au sens classique du terme, ni une simple exégèse des Classiques ni la déconstruction des systèmes. Une philosophie qui englobe une métaphysique, une théorie de la connaissance, une définition de l'être humain et toutes leurs conséquences morales, politiques et esthétiques.
Dans ce dialogue passionnant, amical et sans concession avec André Comte-Sponville, Francis Wolff invite à une traversée de son oeuvre dans un style accessible et allègre. Il montre les liens qui unissent sa vision du monde à son esthétique (l'universalité de la musique, des images et des récits), en passant par l'anthropologie (l'homme, « animal dialogique »), l'éthique (l'existence de la liberté et l'objectivité du bien) et la politique (de la démocratie au cosmopolitisme).
Donnant corps à une philosophie généreuse et résolument contemporaine, le livre dévoile un autoportrait attachant ainsi qu'un itinéraire familial singulier croisant une des grandes tragédies du siècle dernier.
André Comte-Sponville note dans son Avant-Propos : « Je ne connais pas, à notre époque et dans notre pays, de philosophe dont la pensée soit plus forte, plus savante et plus rigoureuse que la sienne. » -
« La corrida est moins qu'un art parce qu'elle semble échouer à produire une vraie représentation, vouée qu'elle est à la présentation du vrai : un vrai danger, une blessure béante, la mort. Mais, pour la même raison, la corrida est plus qu'un art : c'est la culture humaine même. Ce n'est pas, comme l'opéra, un art total, c'est une culture totale, parce qu'en elle fusionnent toutes les autres pratiques culturelles. De fait, la corrida n'est ni un sport, ni un jeu, ni un sacrifice, elle est plus qu'un spectacle et elle n'est pas exactement un art ni vraiment un rite. Comme l'opéra, elle emprunte quelque chose à toutes les autres formes de la culture pour en faire un tout original et sublime. Elle fait de la surface des autres pratiques humaines sa propre profondeur. Au sport, elle emprunte la mise en scène du corps et le sens de l'exploit physique, mais non les scores et les records. Comme la domestication, fondement de la civilisation, elle humanise l'animal, mais elle le laisse libre. Comme dans un combat, on cherche à dominer l'adversaire, mais toujours le même doit y vaincre, c'est l'homme. Aux cultes, elle prend l'obsession des signes, mais il n'y a ni dieux ni transcendance. Au jeu, elle emprunte la gratuité et la feinte, mais les protagonistes n'y jouent pas, si ce n'est leur vie. Elle rend la tragédie réelle, parce qu'on y meurt tout de bon, mais elle rend la lutte à mort théâtrale parce qu'on y joue la vie et la mort déguisé en habit de lumière. D'un jeu, elle fait un art parce qu'elle n'a d'autre finalité que son acte ; d'un art, elle fait un jeu parce qu'elle rend sa part au hasard. Spectacle de la fatalité et de l'incertitude, où tout est imprévisible, comme dans une compétition sportive, et l'issue connue d'avance, comme dans un rite sacrificiel... La tauromachie est moins qu'un art parce qu'elle est vraie, et au-dessus de tout autre art, aussi parce qu'elle est vraie. Le toreo, art de l'instant qui dure, ne parvient jamais à l'immuabilité des oeuvres des « vrais » arts et à la pureté des créations imaginaires, parce que ses oeuvres sont réelles et donc vulnérables, parce qu'elles sont entachées de l'impureté de la réalité : la blessure du corps, le sang, la mort ».
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Aristote et la politique (4ème édition)
Francis Wolff
- Puf
- Philosophies
- 7 Novembre 2008
- 9782130571759
La " philosophie politique " est le singulier croisement, effectué par aristote, de deux produits de l'histoire grecque.
Depuis lors, toute la pensée politique (de machiavel à marx, de montesquieu à h. arendt) se nourrit de celle d'aristote. il convenait d'analyser les livres fondateurs de cette pensée fondatrice pour en livrer à tous l'intention singulière et le sens universel. les problèmes des cités oú vécut aristote ne sont sans doute pas ceux de nos états. et pourtant les réflexions philosophiques d'aristote sur ces problèmes peuvent toujours éclairer nos questions.
Tous les pouvoirs sont-ils du même type ? est-il naturel d'obéir ? qui doit commander ? quel est le meilleur régime ? qu'est-ce que la justice en politique ? qu'est-ce que la démocratie ? ceux-là même qui ne veulent pas en entendre parler pourraient entendre quelles inquiétudes cache ce mot de " politique " : " pourquoi vivre ensemble ? " et " comment vivre ensemble ? ".
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Derrière le mythe de Socrate il y a une énigme. Celui qui n'a pas écrit demeure aux yeux de tous LE philosophe, mais qui était-il réellement ? Que pouvons-nous savoir vraiment de sa philosophie ? Ce livre tente de faire le point sur le philosophe et sa philosophie.
Table des matières Chronologie -- Bibliographie 1 -- L'énigme 2 -- L'Athénien 3 -- La mission 4 -- L'universel 5 -- La mort En marge de Socrate, le socratisme : Le paradoxe socratique -- A la recherche du vrai Socrate. Le "problème de Socrate" -- L'album de famille -- Index
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Pourquoi y a-t-il quelque chose plutot que rien ?
Francis Wolff
- Puf
- Metaphysiques
- 17 Mai 2013
- 9782130624264
Cette question semble réunir à elle seule quelques vertus et tous les péchés que l'on prête à la métaphysique. Certainement insoluble, elle en montre le caractère dépassé voire inepte. Elle indique ce que la métaphysique a d'inévitable, de nécessaire, voire d'ultime. Elle est un noeud de difficultés et de concepts dont les doctrines classiques sont loin d'avoir épuisé tous les possibles et sur lesquels la discussion s'avère encore féconde.
Ouvrage publié sous la direction de Francis WOLFF, professeur de philosophie à l'École normale supérieure, auteur de nombreux ouvrages. Avec la collaboration de Paul Clavier, Élie During, Frédéric Ferro, Franck Lihoreau, Frédéric Nef, David Rabouin, Jean-Baptiste Rauzy.
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Bulletin de la Société française de philosophie : l’impossible, l’interdit et le monde commun
Francis Wolff
- Societe Francaise De Philosophie
- Bulletin De La Societe Francaise De Philosophie
- 12 Mars 2004
- 9782711650279
Le présent exposé pose un parallèle entre l'impossible absolu et l'interdit absolu, c'est-à-dire entre le contradictoire (relevant du « principe de contradiction » posé par Aristote) et l'inceste (tel qu'il a été explicité par C. Lévi-Strauss). La possibilité de l'humanité est liée à la position d'une limite absolue qui prend, dans le rapport sexuel, la figure de l'interdit, et dans le rapport au dicible, la figure de l'impossible.
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La " philosophie politique " est le singulier croisement, effectué par Aristote, de deux produits de l'histoire grecquce. Depuis lors, toute la pensée politique (de Machiavel à Marx, de Montesquieu à H. Arendt) se nourrit de celle d'Aristote. Il convenait d'analyser les livres fondateurs de cette pensée fondatrice, pour en livrer à tous l'intention singuliére et le sens universel. Les problèmes des cités où vécut Aristote ne sont sans doute pas ceux de nos Etats. Et pourtant les réflexions philosophiques d'Aristote sur ces problèmes peuvent toujours éclairer nos questions. Tous les pouvoirs sont-ils du même type ? Est-il naturel d'obéir ? Qui doit commander ? Quel est le meilleur régime ? Qu'est-ce que la justice en politique ? Qu'est-ce que la démocratie ? Ceux-là mêmes qui ne veulent pas en entendre parler pourraient entendre quelles inquiétudes cache ce mot de " politique " " pourquoi vivre ensemble ? " et " comment vivre ensemble ? "
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La raison grecque n'existe pas : la rationalité a toujours été partagée en figures incompatibles Plus un texte acquiert de signification historique, moins il est porteur de vérités. Dès que nous prenons au sérieux sa visée philosophique, toute distance historique s'abolit. Pour sortir de ce dilemme, on emprunte à la pensée ancienne des figures philosophiques centrées sur trois points décisifs.
L'être, c'est l'objet rêvé et impossible. Car tout est être, mais tout quoi ? Tout ce qu'on peut montrer ou tout ce qu'on peut dire ? L'ontologie se construit et se perd en se partageant entre deux voies : Démocrite ou Platon, une physique ou une logique.
L'homme c'est l'objet nécessaire et introuvable. Toujours supposé, son ombre pèse sur les éthiques les plus opposées, d'Aristote à Epicure, et impose sa figure constante entre deux autres : l'animal et le dieu.
Introduction Figures de l'être : Les deux destins de l'ontologie -- Les deux voies de la métaphysique Figures de l'homme : L'animal et le dieu -- L'homme politique entre dieu et bête -- L'homme heureux a-t-il des amis ? -- Crainte de la mort et crainte des dieux selon les Epicuriens Figures du disciple : Etre disciple de Socrate -- Etre disciple d'Epicure -- Trois figures de disciples Figures de la rationalité ancienne Le disciple, c'est le destinataire privilégié. Trois figures en sont possibles : le socratique, l'épicurien et l'aristotélicien, qui dessinent trois voies de la philosophie : une critique, un art de vivre, un savoir.
Toutes ces figures sont des figures de la rationalité . Elles ne laissent pas d'être plurielles et rivales. C'est en cela peut-être qu'elles sont rationnelles, à leur manière, grecque.
Table des matières Introduction - Penser par figures PREMIÈRE PARTIE Figures de l'être Introduction Chapitre Premier - Les deux destins de l'ontologie : la voie physique (Démocrite) et la voie logique (Platon) Chapitre II - Les deux voies de la métaphysique : le premier principe d'Aristote et celui de Descartes DEUXIÈME PARTIE Figures de l'homme Introduction Chapitre III - L'animal et le dieu : deux modèles pour l'homme. L'invention de l'animal dans l'Antiquité Chapitre IV - L'homme politique entre dieu et bête Chapitre V - L'homme heureux a-t-il des amis ? Figures entrecroisées de l'amitié chez Aristote et Épicure Chapitre VI - Crainte de la mort et crainte des dieux selon les Épicuriens TROISIÈME PARTIE Figures du disciple Introduction Chapitre VII - Être disciple de Socrate Chapitre VIII - Être disciple d'Épicure Chapitre IX - Trois figures de disciples : le socratique, l'épicurien et l'aristotélicien Conclusion - Figures de la rationalité ancienne Index des passages cités des auteurs anciens, 333
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Philosophes en liberte - positions et arguments 1
Francis Wolff
- Ellipses
- 12 Septembre 2001
- 9782729806552
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