Vous ne connaissez pas Françoise Dumas ? C'est normal, la discrétion est sa ligne de conduite. Pourtant, ces cinquante dernières années, c'est elle qui a tiré les ficelles des plus belles soirées de France, organisant des réceptions restées dans la mémoire de tous ceux qui y ont participé et que voici racontées pour la première fois.
Jeune Parisienne dans les années 1950, Françoise Dumas se retrouve au lycée avec Marie Laforêt et Florence Delay. La voici sous le signe des arts ! Quelques années plus tard, elle apprend son métier, un tout nouveau métier, en entrant dans le cabinet de relations publiques Georges Cravenne, dont on se souvient encore aujourd'hui comme de l'inventeur de la cérémonie des Césars du cinéma. La jeune Françoise nous raconte ses débuts et sa réussite fulgurante, qui se concrétisera par la fondation d'une agence spécialisée dans l'organisation de réceptions connue dans le monde entier. Il ne s'agit pas de célébrité, loin de là, mais d'art de vivre, et d'un art de vivre qui a marqué la sociabilité dans le monde entier : l'art de vivre à la française. Aux côtés de Françoise Dumas qui l'a également appris sous la conduite des dernières grandes maîtresses de maison, comme Marie-Hélène de Rothschild ou Ira de Fürstenberg, nous apprenons les petits et grands secrets de l'art de recevoir, du service de table à la véritable campagne diplomatique qu'est le placement des invités. Toute réception réussie est une bonne dramaturgie.
Celle qui se qualifie de « maîtresse de maison par procuration » organise pour les autres des événements, dîners, mariages, cérémonies, aussi merveilleux que discrets. Ayant eu pour clients des familles princières et de grands groupes du luxe, des fondations de « premières dames » et des musées prestigieux, elle nous fait pénétrer dans l'intimité de ceux qui sont devenus ses amis, de la famille de Monaco à la famille Arnault, de Bernadette Chirac à Karl Lagerfeld. Une artiste de la douceur de vivre.
Comment la population " mélangée " des plantations pense-t-elle ses origines plurielles ? Pourquoi des consanguins de même père même mère se donnent-ils chacun une identité ethnique différente ? Bien que tous honorent les ancêtres de leur famille dans la religion de leur pays d'origine, l'aîné se déclare malgas, le puîné se considère malbar en tant que pratiquant hindou, son frère qui privilégie ses origines africaines se dit kaf, sa soeur qui se veut exclusivement catholique se sent kréol, tandis que le benjamin se définit comme un batar parce qu'il revendique toutes ses origines.
Marquée par des héritages multiples, dans quels contextes, par quels processus d'élaboration le " mariage des cultures " a-t-il eu lieu à la Réunion ? Selon l'hypothèse de l'auteur, la pratique d'un culte des ancêtres, conforme aux valeurs fondamentales et des Malgaches et des Bantous, qui a perduré après l'arrivée massive des Hindous, a contribué à l'édification d'une pensée religieuse unifiée tout en laissant cohabiter les univers culturels et religieux de chacun.
Cette situation paradoxale, analysée de l'intérieur, s'éclaire à partir des phénomènes de possession présents dans les rituels qui révèlent la suprématie des ancêtres sur l'ordre social et la vie de chacun. La " religion malgache ", importée à la Réunion par les esclaves et les " engagés ", sert de toile de fond pour comprendre les interactions avec l'hindouisme originaire du sud de l'Inde et le catholicisme imposé par la colonisation.
Les filles de justice, décidément, sont bien embarrassantes. Depuis deux siècles, elles ont été sans cesse transférées de prisons en prisons, et toujours maintenues derrière la clôture. Ces mineures sont passées devant un juge, elles ne sont pas forcément délinquantes, mais elles pourraient l'être, elles ne sont pas forcément prostituées, mais on pense qu'elles sont au bord de l'être. L'État se sentant impuissant a « confié » la rééducation de ces filles à des congrégations religieuses, sous forme d'une mission de service public. Cette situation a perduré même sous la Troisième République, au moment du vote des lois 1901 et 1905. en plein conflit entre confessionnels et laïques. Les établissements du Bon Pasteur, spécialisés dans la prise en charge des filles perdues et des brebis égarées, ont ainsi acquis un monopole, qu'ils ont gardé jusqu'aux années 1960. Au printemps 1968, le ministère de la Justice a décidé de racheter le Bon Pasteur de Bourges pour y installer une équipe de jeunes éducatrices fraîchement recrutées, avec l'objectif de mener ses propres pédagogies d'éducation surveillée.
Des catalans de la Côte Vermeille embarquent sur le Sumptuosa pour une croisière de rêve en Méditerranée. Mais la camarde est aussi à bord et même embusquée sur les sites les plus idylliques.
Fille de la grande bourgeoisie banyulenque, Hélène accepte de participer à ce voyage malgré le pressentiment qu'elle y rencontrera son destin.
Les légendes et les rancoeurs locales ont la vie dure. Des signes avertissent l'héroïne que la mort l'attend et elle en est presque soulagée. Mais, à sa grande surprise, celle-ci a un visage humain dangereux, inattendu. Son fils Kevin est menacé lui aussi.
Une âme errante a-t-elle le pouvoir d'agir parmi les vivants ? Emilio, flic de bord héritier de Corto Maltese et marin sensible, fait des rêves étranges.
Il s'agit ici d'une escale inédite : une façon de voyager autrement, des paysages à découvrir, des visages à connaître, des sensations à recueillir, tout au long d'un itinéraire familier ou insolite.
Plume et pinceau se côtoient, s'entrelacent, se reflètent en jeux de miroirs et exécutent des figures réalistes ou fantasmagoriques.
Lecteur, ce guide te fera promeneur de grand chemin, et comme le Grand Meaulnes, tu pourras t'égarer dans un univers transfiguré par le mystère.
Grâce aux 200 clichés les plus étonnants, Gouraud photographe invite le lecteur à un passionnant voyage photographique, en Orient, il y a un siècle...
J'ai été une prof heureuse au sein de l'Éducation Nationale qui n'est pourtant pas le pays des Bisounours.
Le monde de l'enseignement est une communauté en miniature et le reflet de notre société. Ce microcosme se caractérise par ses codes, ses lois, ses violences, ainsi que par ses drames, ses bonheurs et ses espoirs. Enseigner, ce n'est pas seulement transmettre un savoir, c'est aussi donner à l'ado, adulte en devenir, les clefs pour réussir dans la vie et parfois même, l'aider à choisir. « Mes élèves m'ont enrichie. Ils m'ont obligée à me dépasser et me réinventer. » Dans ce roman qui est une autofiction, Lecteur, tu pourras t'identifier au professeur en découvrant ses secrets et, par un mystérieux stratagème, tu auras la surprise de connaître différentes métamorphoses.
« C'est à Clermont-Ferrand que j'ai rencontré Françoise, enseignante passionnée, sensible et généreuse, alors que j'étais un jeune journaliste.
L'histoire, son Histoire, nous réunit à l'époque et aujourd'hui, c'est la géographie et l'actualité qui nous relient. De mes voyages lointains, je lui parle, de nos terres finalement communes, elle me parle. Nous échangeons, nous nous racontons nos découvertes, notre vision du monde. Françoise est comme ce phare dont la lueur peut guider bien des pas. » Laurent Bignolas, journaliste France Télévisions
Fille du cru banyulenc, Françoise Dumas Rossel est poétesse et romancière.
Elle aime partager les beautés et les secrets du terroir catalan ainsi que les métamorphoses du sentiment humain et ses sensations de voyage dans l'imaginaire.
Elle aime amener son lecteur sur les chemins d'ombre et de lumière.
« Au fil de l'eau, du temps, des lignes et des mots, Françoise a fait mûrir son talent sous le ciel de Banyuls et ce troisième ouvrage est un régal !... » Laurent BIGNOLAS.
Journaliste France Télévisions.