Né en 1919 à Paris, Joseph connaît des années heureuses dans un quartier pauvre de la Bastille. Mais lorsque sa mère décède et que sa grand-mère est envoyée peu après, dans un asile, il devient à huit ans, pupille de l'Assistance publique, une administration censée le protéger, mais dont les bonnes intentions n'ont d'égal que la cruauté. De la prison pour enfants à la colonie pénitentiaire, la force de Joseph, des rencontres, et la découverte de la force de la musique, lui permettront de traverser le pire. Dans une France portée par l'espoir du Front Populaire, il retrouvera sa vie et sa joie.Un roman bouleversant. Élise Lépine, Le Point.Ce livre ne me quitte pas. Remarquable. François Busnel, La Grande Librairie.
Enlevée à sept ans dans son village du Darfour, Bakhita a connu toutes les horreurs et les souffrances de l'esclavage. Rachetée à l'adolescence par le consul d'Italie, elle découvre un pays d'inégalités, de pauvreté et d'exclusion. Affranchie à la suite d'un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d'évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d'âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu'elle soit razziée.Véronique Olmi compose un opéra, orchestrant dans un souffle aux accents antiques les voix de la tragédie et celles de l'espérance. Marianne Payot, L'Express.Un roman bouleversant. Valérie Trierweiler, Paris Match.PRIX ROMAN FNAC 2017.
Elles sont trois soeurs, nées dans une famille catholique modeste à Aix-en-Provence. Sabine, l'aînée, rêve d'une vie d'artiste à Paris ; Hélène, la cadette, grandit entre son oncle et sa tante, des bourgeois de Neuilly-sur-Seine, et ses parents ; Mariette, la benjamine, apprend les secrets et les silences d'un monde éblouissant et cruel.En 1970, dans cette société française qui change, où les femmes s'émancipent tandis que les hommes perdent leurs repères, chacune va, à sa façon, trouver comment vivre une vie à soi, une vie forte, loin de la morale, de l'éducation ou de la religion de l'enfance.Avec cette saga familiale qui nous entraîne de l'après Mai 68 à la grande nuit du 10 mai 1981, l'auteure de Bakhita nous offre tout autant une déambulation tendre et tragique dans ce siècle que la chronique d'une époque où les consciences s'éveillent.Véronique Olmi sait comme personne radiographier l'âme et le coeur des femmes, pour éveiller nos consciences. Madame Figaro.Une épopée intime et fiévreuse. Elle.
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...Sans doute l'une de ses plus belles oeuvres, un roman incroyablement fort et follement humain, lumineux et indescriptible [...]. Karine Papillaud, Le Point.Ce livre est un livre qui donne envie. De vivre, libre, libéré de ses chaînes, sans entraves, comme dans l'adolescence. C'est un livre profond qui rend léger, un livre nostalgique qui rend gai, un livre tragique qui rend idéaliste. Eliette Abécassis, Le Figaro littéraire.
« Aller vers cet homme ça n'était pas chercher le sens de la vie. Mais vivre l'état extrême de la vie. Et oublier tout ce que je savais. Tout ce que nous savions tous deux, à nos âges. Ce que nous avions accumulé de désillusions, d'appréhensions et de faillites. Le besoin de se rejoindre plus fort que tout. » Nelly a 47 ans et vit à Paris avec ses deux enfants. Elle est comédienne de théâtre. Un soir, quand débute la représentation, elle reconnaît dans le public l'homme qui l'a quittée quelques mois auparavant, qu'elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu'au nom. Elle se retrouve à nouveau prise dans les tumultes de la passion.
Véronique Olmi sait mettre les mots justes sur les sentiments forts et décrire ces instants où toute une vie peut basculer. Sylvie Metzelard, Marie France.
Il y a un souffle jurassien dans ce livre bref et puissant. Karine Tuil, Elle.
Vertigineux de maîtrise et de tension narrative. Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine.
Serge, la soixantaine, a tout ce dont peut rêver un homme : une belle situation, une femme jeune et jolie, deux beaux enfants. Pourquoi s'éprend-il soudain de Suzanne, une accordeuse de piano d'apparence ordinaire, mariée elle aussi, et qui n'est a priori pas son genre ? Et pourquoi la choisir comme confidente de lourds secrets d'enfance dont il n'a jamais parlé et qui ont changé le cours de sa vie ?V. Olmi met en musique le jeu des apparences, le vertige des passions, l'épreuve du feu, le naufrage. Son meilleur roman. Emmanuelle de Boysson, Marie ClaireLa talentueuse Véronique Olmi transfigure une histoire d'adultère en épreuve de vérité. Macha Séry, Le Monde des livres
Liouba vit avec son fils dans un grand appartement de la rue de Rivoli, déserté par ses propriétaires toujours en déplacement, où elle est femme de ménage. Élève en sixième, Enzo est le bouc émissaire de ses camardes. Trop différent, trop gros, trop silencieux. Bientôt, le harcèlement scolaire devient lynchage, et la vie du collégien bascule... À travers la relation forte et fragile entre une mère trop jeune et un fils au seuil de l'adolescence, qui vivent chacun à leur façon l'expérience de l'exclusion et de la détresse intérieure, Véronique Olmi renoue avec la tension narrative de Bord de mer, cette amplitude romanesque où la retenue, l'émotion et la brutalité forment une ronde parfaite. À la fois réaliste et poétique, La Nuit en vérité nous conduit avec talent vers la lumière. Évelyne Bloch-Dano, Le Magazine littéraire.
Coutainville, un week-end du 14 Juillet. Trois couples d'amis se retrouvent. C'est un rite immuable et léger. Une parenthèse joyeuse. Cet été-là, pourtant, un adolescent s'immisce dans leur petit groupe pour raviver, peut-être malgré lui, des culpabilités anciennes, des blessures... Cet été-là est un roman sur la fragilité des existences que l'on voudrait heureuses - mais dont les failles se creusent au rythme des mensonges et des compromis, un roman sur la solitude, lorsque le temps a passé, lorsque la lucidité a remplacé l'insouciance, et les doutes la jeunesse.Une écriture incroyablement vivante et féminine. Karine Papillaud, Le Point.Avec tendresse et humour, Véronique Olmi traque la faille intime qui sévit chez ces couples en crise et met à nu secrets et non-dits. Une réussite. Tatiana de Rosnay, Journal du dimanche.
Elle entendit la porte de la salle de bains s'ouvrir, releva la tête, il était nu encore, le sexe abandonné, sexe mort de statue, il s'approcha d'elle, elle remarqua qu'il ne se coupait pas les ongles des pieds, des griffes pour son corps protégé, ses poils mélange de sueur de sel et d'acidité, elle se souvenait elle l'avait en elle gravée dans sa mémoire et à l'empreinte de ses doigts, son odeur d'homme vivant, l'odeur de sa peau dans le travail des heures, sa sueur d'homme depuis le matin avec, dans cet instant, dans cet hôtel, un peu de son goût à elle, un peu de son parfum et de sa peur, sans le savoir déjà leur odeur l'une contre l'autre pour brouiller les pistes de l'habitude et du temps. V. O.Une rédemption par la chair, un hymne au désir sans fin. Emmanuelle de Boysson, Marie Claire.
Comment font les autres, tous ceux qui ne meurent pas d'amour ?
Je marchais dans les rues de Nice, ma Babouchka s'était accrochée à mon bras. Elle venait de poster sa vingtième lettre au directeur d'Historia. Il faisait chaud, je me demandais si Suzanne viendrait à la plage, si ma mère réapparaîtrait un jour, si Anastasia Romanov était toujours vivante et rôdait dans les parages...J'avais treize ans. Peu de certitudes. Et beaucoup d'imagination... V.O.Tandis que le spectre de la mythique Anastasia Romanov rôde sur cette Côte d'Azur où se sont réfugiés nombre de Russes blancs, Véronique Olmi égrène des secrets d'enfance, avec un humour discret qui habille le récit d'élégance. Jean-Luc Douin, Le Monde des livres.