Tabliers, craies, encre, berlingots... jusqu'aux années 1960, ces objets ont fait partie de la petite enfance d'une France encore rurale et tranquille. Souvenirs d'un temps où l'omniprésent ordinateur d'aujourd'hui n'existait pas encore dans nos vies, et où thèmes et versions se rédigeaient à la plume et à l'encre violette, à coups de taches et de buvards salvateurs - pour les plus pressés.
Après la dispersion des foules et l'évanouissement de la circulation, le Paris des petits matins vibre sur des notes silencieuses. C'est le moment que le photographe a choisi pour réaliser des portraits de la ville : de l'Opéra jusqu'à Montmartre, le long des rives de la Seine, sur les traces de Baudelaire, Huysmann... P. Assouline entraîne le lecteur dans une promenade vagabonde littéraire.
« Paris au petit matin est l'une des rares villes où l'on a l'impression qu'il peut vous arriver quelque chose qui en vaut la peine. »