Une toute jeune fille que vraiment rien ne prédisposait à la célébrité. Comment est-elle devenue la chanteuse préférée des Français ? Sa cote perdure depuis un demi-siècle. Ce livre relate l'éclosion d'une artiste déroutante, d'un destin qui aurait pu tout autant ne pas s'accomplir. Françoise Hardy a emprunté des voies inhabituelles pour se faire un nom. Ce voyage dans sa vie en recèle un autre, fascinant. Aucun artiste n'a su aussi bien - parfois à son corps défendant - incarner une façon d'être et une modernité dans laquelle nous vivons encore. Armée de sa beauté et d'une élégance innée, Hardy représente mieux que quiconque la génération qui a renvoyé ses aînés dans la coulisse.
Elle était la plus belle. Elle a éclipsé toutes les autres. Vadim lui a offert la célébrité, Godard un chef-d'oeuvre, Gunter Sachs sa fortune, Kate Moss et Beauvoir leur admiration. Son énergie fracassante, sa franchise et ses amours tissent sa légende.Elle est avant tout une petite fille mal aimée qui ne tenait pas spécialement à faire du cinéma. Une jeune bourgeoise devenue une star à son corps défendant. À mi-parcours, elle a sabordé sa carrière pour se mettre au service des animaux. Il y a un mystère Bardot. La plus célèbre des Françaises reste une inconnue.Dix ans après sa première édition, l'enquête de Marie-Dominique Lelièvre s'enrichit d'une postface inédite, qui s'attache à brosser le portrait d'une B.B. vivant aujourd'hui quasi recluse dans sa célèbre Madrague à Saint-Tropez. «Elle y retrouve ses amis non humains. Elle se tient bien droite face au ciel, aux étoiles, à la mer, à l'horizon déplié.»
Un seul parfum peut se faire héros d'un livre, le N° 5 de Chanel. Un siècle après sa création, il revèle peu à peu ses secrets.
Son histoire intemporelle est un riche roman foisonnant, fait de chapitres lumineux ou sombres, comme la destinée de sa créatrice Coco Chanel.
Traquant la vie de ce parfum dans ses moindres facettes, Marie-Dominique Lelièvre livre un ouvrage plein de surprises. Des amours de Coco aux Archives nationales, des champs de Grasse aux intuitions de Marilyn Monroe, l'auteur piste la fragrance.
D'une plume libre et allègre, voici, pour la première fois, la biographie d'un parfum.
Enquêter sur Gainsbourg, c'est explorer la France contemporaine par son côté sombre. En adoptant une conduite dangereuse, écrit l'auteur, Gainsbourg s'est sacrifié pour l'ordre social. Il en est mort.
Sans ses amies, l'orpheline Gabrielle ne serait pas devenue Coco Chanel. Elles ont échangé leurs amants, leurs robes et leurs bijoux, leur science du glamour et leur goût. De cette Cendrillon, Misia, Adrienne, Colette, la grande duchesse de Russie, Vera Bate ont fait une reine. Elle les aimait et les détestait. Elles le lui rendaient bien.
Qui se souvient des années quatre-vingt ? Voici les aventures de Martine, trente ans, reporter sans conviction dans un magazine tout nouveau, qui se veut décalé.
Martine fait du shopping. Martine aime. Martine fait du reportage. Gravitent autour d'elle un jeune métis dandy et mythomane, un patron de presse exalté et sophiste, des parents fantoches, une assistante adepte du new age et même un dirigeant communiste sincère. Martine travaille, un peu. Martine aime. Martine téléphone. Yves Montand, Alain Minc, Azzedine Alaïa sont de la partie. Martine fait du sport. Martine aime.
Martine est méchante. Le petit univers journalistique, avec ses personnages inconsistants et manipulateurs, résume un monde plus vaste, désolé et sans amour, que subit et exploite l'héroïne. On s'y croise, on s'y rate. Journaliste naïve et roublarde à laquelle on prête le don d'impertinence, Martine est incapable d'écrire des lettres d'amour. La dérision lui tient lieu de talent. Son père est un cavaleur immature, sa mère une vieille petite fille.
Martine va à un enterrement. Martine lit. Martine aime ? Froide et sentimentale, soumise à des flux d'émotions, elle est incapable d'aimer. L'amour, c'est autre chose, qu'elle devine seulement. Martine souffre d'une maladie très contemporaine : la sécheresse de coeur chronique. Dans ce récit acide, Marie-Dominique Lelièvre capte, d'une plume profondément juste et drôle, la vérité d'un personnage d'aujourd'hui.
Dans cette biographie qui fait polémique, Marie-Dominique Lelièvre livre un portrait sans tabous de cette légende de la couture française. Elle a rencontré ses proches, consulté ses archives, mené une véritable enquête pour mettre au jour les secrets derrière le mythe, les failles derrière le génie.
Juste après la disparition de Saint Laurent, un document exceptionnel sur l'homme qui marqué la mode des années 1970 aux années 2000.
C'est une maison de rêve. Une maison de vacances belle comme une image, avec tous ses accessoires, piscine, figuiers, solarium, cuisine-laboratoire. Gabrielle la désirait. Son mari, un architecte beau comme Steve McQueen, l'a construite. Pourtant, le lieu se transforme en piège minéral. L'homme se mure dans le silence. L'enfant s'enfuit. Une société de sécurité rôde. L'angoisse monte. Gabrielle erre dans sa maison de rêve, regarde son mari de rêve, cherche le mode d'emploi de cette existence de rêve. Bâtir une maison sublime, d'accord. A condition d'habiter sa vie.Je vais de mieux en mieux est le portrait de deux anti-héros de notre époque, enfantins et désarmés.