Philosophe, potache, moraliste, séducteur, ami des bêtes et des femmes, procureur, cuisinier, journaliste, écriveur, trublion... Pierre Desproges aimait profondément deux choses dans la vie : l'écriture et la famille. Marie-Ange Guillaume rassemble témoignages, photographies et citations pour brosser le portrait joyeux et attendri du plus grinçant des humoristes français.
Cette fois, elle a pris un aller simple. Paris-Sète aller simple. Elle a tout quitté, sa ville, ses amis, tout ce qu'elle avait construit - rien de fabuleux, pas de quoi convoquer la presse, mais c'était sa vie. Et ça vous chamboule le coeur, de tout quitter. Ça vous éparpille, ça vous charcute, ça vous barbouille. Ça vous divise, aussi. Il y a avant et après, comme sur ces photos censées promouvoir un truc miracle qui vous améliore l'ordinaire. Alors, il y a Elle, qui s'agite en noir et blanc dans les trente-six mille vies de sa lointaine jeunesse, et moi, aujourd'hui larguée sur une plage d'hiver. C'est beau, la mer, on ne revient pas là-dessus - même si une grande flaque sans âme n'a aucune chance de rivaliser avec une toile de Nicolas de Staël. Mais que faire d'une beauté étrangère à soi?? Que faire de ce mirage, une nouvelle vie??
Avec Pars, s'il le faut, Marie-Ange Guillaume explore avec son talent inimitable les errances d'une vie, territoire infini où chaque coup de griffe laisse vite la place à une profonde tendresse, et chaque trait d'humour - partout présent - à une réflexion complice, pleine d'émotion et de mélancolie.
Dans la première nouvelle, une femme invite chez elle un groupe de musiciens. Elle aimerait bien tomber amoureuse de l'un d'entre eux, ce qui effectivement se produit... Mais il est marié et a un enfant : comment allier désir et interdit ?
L'auteur nous raconte des amourettes ordinaires, des histoires distillées avec perspicacité, dans un style alerte, drôle et mélancolique comme une chanson d'Alain Souchon. Des histoires de la vie quotidienne contées avec malice et une bonne dose d'humour.
Les états d'âme du jeune " opérateur funéraire " fraîchement embauché, venu présenter son catalogue de cercueils à sa cliente fraîchement orpheline de père. Le monsieur de 87 ans qui ne veut plus se laisser emmerder par son taux de cholestérol. Le fait divers sanglant chez le petit couple " sans histoire ", comme on dit avant que la moquette soit repeinte en rouge. Le départ du chien et la détresse de son maître. La visite à l'amie dans son mouroir de luxe - on aurait voulu tout savoir d'elle, mais c'est trop tard et on parle météo. Le vieil homme magnifique à la vie si pleine, devenu la chose hospitalière d'une infirmière qui entre sans frapper. Le mortel qui veut durer et l'immortel qui se barbe : ça fait un partout...
La mort, sujet réputé antipathique, Marie-Ange Guillaume l'ausculte avec humour, colère parfois, larmes quand le chagrin déborde. Si bien que ce livre salutaire revigore le vivant - il est bon d'apprivoiser cette chose hostile et invivable, puisqu'elle nous pend au nez.
Sa mémoire n'est qu'une crise d'amnésie. De son enfance, elle a tout oublié sauf la peur et l'ennui coriace. De ses vingt ans, elle a tout oublié sauf son absence au monde. Elle a même oublié Césarée, la ville en ruine qu'elle déclarait « inoubliable » dans une lettre envoyée à sa mère. Elle a juste retenu le vers de Racine, « je demeurai longtemps errant dans Césarée ». Heureusement, sa mère a écrit un journal où elle raconte ce qu'elles ont vécu ensemble, avec et sans le père. Sa mémoire c'était sa mère, et elle vient de la perdre - la mère, le jardin, la maison. Elle vient de vider la maison, dans le chagrin et la colère. « Ma mère, c'était après moi le déluge. J'entasse au grenier un bordel monstre, tu te taperas un jour le remake du nettoyage des écuries d'Augias, mais je ne serai pas là pour le voir. » Heureusement, il y a les copains, qui la baladent du chagrin au rire, et c'est toujours le rire qui la sauve. Alors, armée du récit maternel, des photos d'époque et de ses trous de mémoire, elle s'attaque au puzzle, elle reconstruit la vie de sa mère et la sienne, quitte à les trafiquer - peu importe, une vérité mouvante et floue arrive à surnager. Et maintenant, elle aime sa mère.
Par pur esprit de vengeance, ce livre traite des nuisances. Pas les nuisances graves, comme la guerre, la mort et les avions qui se cassent la gueule. Non, juste les irritations, les furoncles, les gâchis d'humeur, les casse-couilles en tout genre, les hotlines, la feuille de laitue décorative piégée dans la sauce, les paperasses et les télécommandes, le principe de précaution, le garçon de café qui met trois plombes à noter votre présence, la housse de couette récalcitrante, la langue de bois, les chasseurs d'éléphants, la vieille dame à qui vous cédez votre place dans le bus et qui vous pompe l'air tout le reste du trajet. Bref, tout ce qui arrive à vous zigouiller une journée qui commençait si bien.
Une femme réalise le portait de tous les hommes qui ont été ses amants. La liste est longue : amours d'une nuit, d'un été, moches, beaux, bisexuels, inconstants... Ils sont tous là, décrits avec tendresse, affection, cruauté parfois. Rien de sublime, rien de grandiose... Beaucoup de conquêtes, qu'elle n'a pas su garder auprès d'elle. À travers toutes ces expériences, l'auteur effleure l'homme sous toutes ses facettes, toutes ses faiblesses, la figure du père aussi ; et puis, au fil des pages, on la devine présente derrière toutes les esquisses de rencontres : image d'une femme légère, forcenée de l'amour. Marie-Ange Guillaume réussit là un livre sensible et frais qui est aussi un formidable hommage à la liberté. Marie-Ange Guillaume a été journaliste à Pilote, Libération, Cosmopolitan. Elle est l'auteur de livres pour la jeunesse, de beaux livres, de bandes dessinées, de romans, de biographies (sur René Goscinny, William Sheller et Pierre Desproges) ou de dialogues de dessins animés (Aggripine, d'après Claire Bretécher). L'Odeur de l'homme, publié en 2005, a été préfacé par Daniel Pennac.
Après 4 titres dédiés aux générations des années 70, 80,90, et 2000 un nouveau titre dans la collection Apéro Quizz.
Les années 60 sont à l'honneur cette fois-ci, un mélange de questions de culture générale, de chansons, séries télé et vie quotidienne. Avec des indices. Chacun devra se creuser la mémoire pour retrouver le titre de chansons, l'intrus dans une suite de noms...
Comment ça marche ?
La règle c'est qu'il n'y en a pas. Le seul but est de passer un bon moment entre amis.
À tour de rôle, l'un des invités pose les questions à ses petits camarades. On peut faire des équipes, c'est plus rapide, plus drôle, plus convivial. Pour encore plus de simplicité, vous pouvez établir des petites règles avant de jouer ; comme « le premier arrivé à 50 points a gagné » !
« J'habite chez mon chat. Monsieur me sous-loue un oreiller mais tout le reste lui appartient : les plantes vertes, la poubelle, les piles de pulls dans l'armoire, les radiateurs, le canapé, les parties dodues des copains assis sur le canapé, le frigo, la gamelle du chien, l'ordinateur - et la souris, bien sûr. En échange de quelques menus services (transport de litière, ouverture de boîtes, manucure, pédicure), Monsieur accepte de me tenir chaud l'hiver et aussi l'été (.) » Ainsi commence l'histoire d'un être envahissant et mystérieux, dont Marie-Ange Guillaume nous brosse, avec style, un portrait fin, tour à tour sensible et railleur, magnifiquement mis en images par un Henri Galeron surréaliste et complice.
Coédité avec Patrick Couratin.
« J'habite chez mon chat. Monsieur me sous-loue un oreiller mais tout le reste lui appartient : les plantes vertes, la poubelle, les piles de pulls dans l'armoire, les radiateurs, le canapé, les parties dodues des copains assis sur le canapé, le frigo, la gamelle du chien, l'ordinateur, et la souris, bien sûr. En échange de quelques menus services (transport de litière, ouverture de boîtes, manucure, pédicure),Monsieur accepte de me tenir chaud l'hiver et aussi l'été. » Ainsi commence l'histoire d'un être envahissant et plein de mystère, dont Marie-Ange Guillaume nous brosse, avec style, un portrait fin, tour à tour sensible et railleur, magnifiquement mis en images par un Henri Galeron surréaliste et complice.
À l'occasion du quarantième anniversaire de la mort de Goscinny, père du Petit Nicolas, de Lucky Luke, d'Astérix, d'Iznogoud et de bien d'autres, cette biographie pleine d'humour vient saluer sa mémoire.
Qui dit « chat » dit « chien », manuel à l'usage des maîtres de ces charmants compagnons est un mode d'emploi savoureux, drôle et décalé que proposent Marie-Ange Guillaume et Florence Cestac aux audacieux qui souhaitent vivre avec un chat et un chien !
« Au bout de trente ans de cohabitations successives, il m'est venu l'envie de rendre hommage à cette formidable faculté qu'ont les chiens et chats de s'accepter malgré leurs différences (comme on dit), faisant mentir, avec beaucoup d'humour et de poésie, l'expression "s'entendre comme chien et chat" qui, traditionnellement, évoque la guerre et ses dommages collatéraux. » Qui dit « chat » dit « chien », un texte drôle et enlevé accompagné de dessins ronds et joyeux !