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Littérature générale
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L'année de la pensée magique
Joan Didion
- Le livre de poche
- Litterature
- 18 Novembre 2009
- 9782253126331
Une soirée ordinaire, fin décembre à new York. Joan didion s'apprête à dîner avec son mari, l'écrivain John gregory dunne - quand ce dernier s'écroule, victime d'une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année entière, elle essaie de se résigner à la mort de son compagnon et de s'occuper de leur fille, gravement malade. dans un récit sobre et sans complaisance, l'auteur raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, une expérience indicible - et sa rédemption par la littérature. Best-seller encensé par la critique aux États-unis, L'Année de la pensée magique, déjà considéré comme un classique, a été couronné par le national Book Award. Un livre bouleversant sur le deuil. Son deuil. Un style sans pareil, où même les larmes sont sèches. Claude Arnaud, Le Point.
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D'une réunion des Joueurs Anonymes à l'exubérante demeure d'un magnat de la presse, de ses débuts à Vogue aux journaux locaux underground, c'est toujours l'Amérique, ses vérités et ses contradictions, que scrute Joan Didion. Dans ces chroniques publiées en français pour la première fois, on retrouve ses thèmes de prédilection - la presse, la politique, la Californie, les femmes -, mais aussi une volonté de répondre à la question « Pourquoi écrire ? ». Avec sa liberté de ton et son sens de la formule, Joan Didion y évoque le style, la sincérité de l'écriture à la première personne et le parcours qui l'a conduite à devenir écrivaine. Cette figure mythique de la littérature américaine, qui continue d'inspirer des générations d'auteurs, prouve de nouveau ici sa grande modernité et sa puissance visionnaire.
Ces pages brillent comme des fusées dans la nuit. Éric Neuhoff, Le Figaro littéraire.
Une passionnée des êtres et des mots. Josyane Savigneau, Les Échos week-end.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Demarty.
PRÉFACE DE CHANTAL THOMAS. -
Maria a tourné dans deux films d'avant-garde remarqués, mais à trente-six ans, elle se sent déjà à bout de souffle. Sa carrière d'actrice à peine commencée s'enlise, son mariage avec le réalisateur Carter Lang se solde par un échec, et sa petite fille Kate souffre de troubles mentaux. Alors Maria navigue à vue. Entre alcool, rencontres sans lendemain et longues errances en voiture, elle tente désespérément de se reconstruire...
Dans une langue très visuelle, Mauvais joueurs brosse le portrait poignant d'une jeune femme à la dérive, et celui de Hollywood, entre misère affective et glamour.Paru pour la première fois en France au début des années 1970, ce livre culte de Joan Didion n'a rien perdu de sa puissance. Un grand roman américain qu'il est urgent de redécouvrir.La magistrale chronique d'une déliquescence existentielle. Estelle Lenartowicz, L'Express.Un roman porté par une écriture étincelante, aussi sèche que visuelle. Serge Bressan, Ouest-France.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Rosenthal. -
Après L'Année de la pensée magique écrit à la mort de son mari, Joan Didion adresse un vibrant hommage à sa fille, Quintana, décédée peu après. On y retrouve, intactes, la puissance et la singularité de son écriture : sèche, précise, lumineuse. Dans un puzzle de réminiscences et de réflexions (la mort, les mystères de l'enfance, la maternité, la vieillesse et la création), l'auteur se bat contre les fantômes de la mélancolie, des doutes et des regrets. Poignante, d'une impitoyable honnêteté envers elle-même, sans céder à la complaisance ni à l'impudeur, Joan Didion incarne la foi dans les forces de l'esprit et de la littérature.Ce livre est insoutenable : parce qu'il évite tout pathos, qu'il est dur et juste, terriblement juste. Parce qu'il tente de trouver des signes à ce soudain effondrement du monde, ce qui annonçait, ce qu'elle n'a pas vu. Insoutenable, parce qu'il est beau, vrai et direct. Christine Marcandier, Médiapart.
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En 1970, Joan Didion sillonne la Louisiane, le Mississippi et l'Alabama pour essayer de comprendre ce « Sud profond », enfermé dans ses certitudes, encore marqué par le système féodal des planteurs de coton.
Six ans plus tard, elle se rend à San Francisco au procès de Patry Hearst, cette jeune héritière enlevée par un groupuscule révolutionnaire et touchée par le syndrome de Stockholm. Une occasion pour la Californienne Joan Didion de réfléchir à cette terre - la sienne - tournée depuis toujours vers l'avenir, ainsi qu'à l'histoire de sa famille.
Deux voyages, et deux carnets de notes. Jamais publié jusqu'ici, ce double journal nous offre un témoignage inédit et passionnant de l'une des plus grandes intellectuelles des États-Unis. L'acuité du regard de Joan Didion fait mouche, et ses observations nous permettent de mieux comprendre l'Amérique de ces années-là. Un éclairage étonnant sur une époque que l'on croyait révolue et que l'on redécouvre plus actuelle que jamais.
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Grace se donne pour mission de témoigner de l'histoire de Charlotte. Les deux femmes sont américaines, leurs chemins se croisent dans une petite république d'Amérique centrale où Grace vit depuis des années. Quand Charlotte s'y installe pour tenter de retrouver sa fille Marine, elle ne soupçonne pas que son destin va se jouer dans ce pays rongé par la violence et la corruption. Grace, placée au coeur de la classe dirigeante de l'État par son mariage, essaie de l'aider, même si elle est incapable de comprendre les passions de Charlotte, une femme qui engage sa vie sans concessions, jusqu'à se perdre.Une remarquable enquête psychologique, irriguée par une exceptionnelle acuité de l'humain. Un roman tout ensemble intimiste et politique, à la beauté austère, parfois aveuglante pourtant, que le pessimisme stoïque de la grande Joan Didion transfigure en une admirable méditation sur la déréliction. Nathalie Crom, Télérama.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Gérard-Henri Durand
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Redécouverte en 2007 grâce à L'Année de la pensée magique, Joan Didion fut d'abord une fine chroniqueuse de l'Amérique des années 1960 et 1970. Les onze textes ici réunis (longtemps inédits en France) nous entraînent au coeur du quartier hippie de San Francisco ou dans un ghetto noir, à la rencontre des Doors ou des Black Panthers, dans les collines de Los Angeles terrorisées par la « famille » Manson... Cette journaliste attirée par les situations et les personnages hors norme compose sous nos yeux le portrait d'une Amérique déjantée mais fascinante.Par la finesse de son intelligence et l'acuité de son regard, Joan Didion a saisi l'âme de l'Amérique. The New York Times.
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Lily Knight et Everett McClellan, héritiers d'une longue lignée de pionniers californiens, forment un couple qui, à l'aube des années 1960, voit s'écrouler son empire sous le poids accumulé des faux-semblants, des non-dits et des trahisons. Le récit démarre par un coup de feu, dont la détonation propulse le lecteur vingt ans en arrière, aux origines de ce lent effondrement. Armée d'un lyrisme puissant et teinté d'ironie, Joan Didion tord le cou aux clichés romanesques pour dresser en visionnaire le tableau d'une Amérique à bout de rêves, entrée dans une saison crépusculaire dont elle ne ressortira plus. Le premier roman, paru en 1963, de Joan Didion, l'auteur de L'Année de la pensée magique et du Bleu de la nuit.Une tragédie américaine étouffante et crépusculaire. Elisabeth Philippe, Les Inrockuptibles.Une fresque balzacienne qui, aux confidences d'une femme mystifiée, ajoute l'anatomie d'un couple naufragé. André Clavel, Le Temps.
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From one of America's iconic writers, a portrait of a marriage and a life -- in good times and bad -- that will speak to anyone who has ever loved a husband or wife or child. A stunning book of electric honesty and passion.
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A profoundly disturbing novel that ruthlessly dissects American life in the late 1960s, from the author of The White Album and The Year of Magical Thinking . Benny called for a round of Cuba Libres and I gave him some chips to play for me and went to the ladies'' room and never came back. Somewhere out beyond Hollywood, hollowed-out actress Maria Wyeth''s life plays out in a numbing routine of perpetual freeway driving. In her early thirties, divorced from her husband, dislocated from friends, anesthetized to pain and please, Wheth is a woman who has run out of both desires and motives - the epitome of a generation made ill by too much freedom.
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From one of America's greatest and most iconic writers: an honest and courageous portrait of age and motherhood.
Several days before Christmas 2003, Joan Didion's only daughter, Quintana, fell seriously ill. In 2010, Didion marked the six
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"Tout fout le camp » pour Maria. A trente et un ans, elle est divorcée. Sa carrière d'actrice à Hollywood n'a jamais décollé. Sa fille de quatre ans est internée. Sa vie n'est qu'une succession d'échec. Pour oublier - ou réfléchir - elle s'évade dans sa Corvette sur les routes arides de la Californie. Rouler pendant des heures est une obsession, mais ces fuites ne mènent jamais nulle part. Le désert est partout.
En quatre-vingt-quatre saynètes écrites comme des prises de cinéma, Maria avec et sans rien remonte le fil de la douloureuse expérience du « vide ».
Avec ce roman novateur et audacieux, à la cruauté épurée et stylisée, Joan Didion deviendra la muse d'écrivains comme Bret Easton Ellis, Jay McInerney ou Donna Tartt.
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La quête d'identité d'une femme qui quittera son mari et l'Amérique pour se mettre au service des réfugiés victimes de la démocratie américaine à Kuala Lumpur.
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En 1975, à Hawaï, les membres de la dynastie Christian se réunissent autour des corps inanimés de l'une des leurs, Janet, et de Wendell, délégué au Congrès américain. Leur assassin ? Paul, le père de Janet, rapidement interné dans un hôpital psychiatrique.
Ce fait divers tragique, raconté à Joan Didion par Inez, la soeur de Janet, est l'occasion pour l'auteur de revenir sur une période sombre de l'histoire américaine, marquée par la guerre du Viêt-Nam. Autour d'Inez, tous les membres de la famille Christian cherchent un sens à leur vie au-delà des mondanités et de la jet-set. Emportés tour à tour dans les voyages, les grandes réceptions et la politique, certains se perdent dans la drogue tandis que d'autres cherchent à infiltrer les plus hautes sphères de la société. Le mari d'Inez aspire à devenir président des États-Unis, mais il lui faudra d'abord étouffer l'affaire du meurtre de sa belle-soeur. Quant à Inez, elle ne pense qu'à retrouver sa fille héroïnomane, disparue à Saigon, et vivre enfin librement avec l'homme qu'elle a toujours aimé, Jack Lovett, agent de la CIA et profiteur de guerre.
Le récit suit le fil de la mémoire d'Inez, revient constamment en arrière, analyse un événement sous différents angles, digresse enfin pour mieux capturer l'essence de cette famille dispersée, enlisée dans une " démocratie " américaine qui a perdu les valeurs qui l'ont un jour créée.