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Hélène Berr
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Avril 1942, Hélène Berr débute l'écriture de son journal. Elle y décrit, avec une pudeur et une sensibilité extrêmes, son quotidien de jeune juive parisienne : cours à la Sorbonne, lectures et promenades, amours naissantes. Le port de l'étoile jaune, l'application des lois antijuives, la peur des rafles envahissent brutalement sa vie. Jusqu'à son arrestation, en mars 1944. La lucidité et le talent littéraire d'Hélène Berr font de ce témoignage un document exceptionnel.
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Une correspondance de lettres inédites qui retrace le destin de deux familles juives.
Dans son Journal , Hélène Berr a raconté son quotidien de jeune fille juive sous l'Occupation. Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen d'où elle ne reviendra pas. Pendant toute son adolescence, elle a entretenu une correspondance avec son amie Odile Neuburger : ce livre regroupe leurs lettres échangées de l'été 1934 jusqu'à mars 1944. Cultivées, pétillantes, graves et courageuses, ces deux jeunes filles dévoilent, quand la guerre bouscule leur vie, une extrême sensibilité. Témoignage d'une richesse exceptionnelle, ces correspondances retracent également le destin de deux familles juives dans la France de Vichy : les restrictions imposées aux juifs, l'arrestation de proches, la déportation d'Hélène et l'horrible pressentiment du destin qui la guette. Un document pour l'histoire, d'une rare intensité. -
Hélène Berr a vingt-et-un ans lorsqu'elle commence à écrire son journal. L'année 1942 et les premières lois anti-juives de Vichy marquent la fin de l'insouciance. Contrainte de porter l'étoile jaune, elle narre au quotidien son existence dans le Paris de l'Occupation. Déportée en mars 1944, elle mourra à Bergen Belsen, quelques jours avant la libération du camp.
Cinquante ans durant, ce manuscrit est demeuré enfoui comme un douloureux trésor familial. Découvert par les chercheurs au Mémorial de la Shoah, le Journal d'Hélène Berr est devenu un texte mythique. Il est donné à lire ici dans une version abrégée.
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D'avril 1942 à février 1944, Hélène Berr a tenu son journal au jour le jour.
Un texte d'une qualité littéraire exceptionnelle, où se mêlent l'expérience quotidienne de l'insoutenable et le monde rêvé des lettres, où alternent à chaque instant l'espoir et le désespoir. Un texte qui a émut la France entière à sa parution en janvier 2008. Ses derniers mots, le 15 février 1944, « Horror ! Horror ! Horror ! », sont un pressentiment de l'inéluctable. Arrêtée le 8 mars 1944, elle est déportée à Auschwitz avec son père et sa mère.
Elle survit presque jusqu'au bout à l'épreuve, succombant à l'épuisement à Bergen-Belsen en avril 1945, quelques semaines avant la libération du camp.
Ce beau-livre réunit de très larges extraits du Journal, des photos du manuscrit original (conservé au Mémorial de la Shoah), d'Hélène Berr et de sa famille, de Paris sous l'Occupation, avec des double-pages thématiques sur les problématiques de l'époque.
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