« Nous n'avons plus le choix. La planète se réchauffe à cause de l'activité humaine. Il y a urgence à se remettre en question pour éviter le pire. Faut-il pour autant renoncer au progrès social et économique ? La décroissance sauvera-t-elle la planète ? Je suis convaincu du contraire. Les dégâts de la mondialisation sont immenses. Mais je crains encore plus les effets de la pauvreté.
La prospérité en mode bas carbone est possible. De nombreuses innovations scientifiques nous montrent que l'espoir est permis. La Chine y croit et y consacre des milliards. La France aussi a tout pour réussir cette transition. Elle dispose d'une source d'énergie peu chère et quasiment décarbonée, le nucléaire. C'est aussi une grande puissance agro-sylvicole, alors que la matière issue de la photosynthèse sera celle de demain.
Plutôt que de prévoir l'apocalypse et promouvoir le renoncement, je veux montrer que d'autres politiques sont possibles. Apporter des solutions de terrain, de chef d'entreprise qui s'est engagé dans une écologie positive et créatrice d'emploi.
Car les entreprises doivent s'engager dans l'écologie ; elles peuvent changer le monde. » Il y a huit ans, Guillaume Poitrinal a quitté le statut envié de plus jeune patron du CAC40 pour créer une start-up qui révolutionne la construction et l'immobilier en remplaçant le béton par du bois massif. Acteur la transition écologique, il livre ses réflexions sur un débat qui peut faire basculer le monde d'un côté ou de l'autre. Un plaidoyer lucide d'un entrepreneur qui a choisi de mener de front écologie et croissance.
Blablacar, Criteo, Dailymotion, Doctolib, Leetchi, Meero, OVH, Sarenza ou encore Vente-privee.com (devenue « Veepee »)... Chacune de ces réussites entrepreneuriales a été rendue possible par une industrie apparue en France dans les années 1980 : le « capital-investissement ». Le capital-investissement consiste, pour un actionnaire professionnel, à investir en fonds propres ou quasi-fonds propres dans une société non cotée. Ce faisant, l'actionnaire accompagne l'entreprise, au plan financier et stratégique, à différents stades de son développement : définition puis mise en 1/2uvre du plan d'affaires, accès à la rentabilité, croissance interne, changement d'actionnariat, voire restructuration à la suite de difficultés économiques ou financières. Le capital-investissement conjugue ainsi l'apport en capital aux efforts et talents de l'entrepreneur en vue d'une création de valeur au bénéfice de l'Économie dans son ensemble.
En pratique, le capital-investissement mobilise divers mécanismes juridiques et fiscaux dont la bonne maîtrise par chacune des parties - entrepreneur et investisseur - apparaît essentielle. L'objet de cet ouvrage est ainsi de présenter les lignes de force du droit applicable à l'activité de capital-investissement. Depuis la précédente édition, d'assez nombreuses évolutions législatives - notamment les dispositions de la loi Pacte - sont intervenues, parmi lesquelles la modernisation des actions de préférence, l'élargissement du champ des BSPCE, la suppression du dispositif ISF-PME ou encore la révision des conditions de déductibilité des charges financières. Il faut y ajouter l'importante réforme du droit des contrats et l'introduction d'un prélèvement forfaitaire unique, dont les conséquences sur l'activité de capital-investissement ne sont pas négligeables. Une attention particulière a, en outre, été portée à l'évocation des grandes affaires administratives ou judiciaires qui ont marqué l'industrie du capital-investissement ces dernières années : Rockwell Petroleum, Astérop, MC3, Quelle La Source ou encore C1/2ur de Défense.
Le capital-investissement (private equity) introduit en France dans les années quatre-vingt a définitivement acquis sa légitimité en forgeant une nouvelle profession "d'actionnaire professionnel". Il conjugue l'apport en capital accompagné d'une vision stratégique de l'entreprise aux efforts et aux talents des entrepreneurs, et permet ainsi à ces derniers d'assurer le développement et la réussite de l'entreprise.
De façon pratique, le capital-investissement mobilise divers mécanismes juridiques et fiscaux dont la bonne maîtrise par chacune des parties, entrepreneur et investisseur, apparaît essentielle à la réussite du partenariat et à la création de valeur. L'ambition de cet ouvrage est donc d'en permettre la meilleure compréhension possible en présentant d'abord le cadre juridique général de l'opération, avant d'évoquer les deux grandes étapes de la relation entrepreneur-investisseur, à savoir le rapprochement puis le partenariat.
Si cette structure tripartite n'a que peu évolué à l'occasion de cette 5e édition, la substance de l'ouvrage a en revanche fait l'objet de nombreuses modifications rendues nécessaires par l'importante évolution législative et jurisprudentielle qu'a connu le secteur : création d'un dispositif fiscal d'incitation au capital-investissement d'entreprise (corporate venture), transposition de la catégorie européenne des Fonds d'investissement alternatifs (FIA), encadrement du financement participatif, détermination des conditions d'application de la procédure de sauvegarde à un LBO en difficulté ou précisions relatives à la requalification juridique des management packages.