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Gaëtan Picon
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Lecture de Proust se distingue profondément de la plupart des livres consacrés à Marcel Proust. Publiée en 1963, l'étude de Gaëtan Picon est à l'origine de la redécouverte de Proust par la critique contemporaine.Jusqu'alors, la Recherche du temps perdu avait été mesurée à la seule aune des rapports entre la vie de l'auteur et son oeuvre. En posant que «la grandeur d'une oeuvre ne se mesure pas à son action dans l'actuel», Gaëtan Picon a profondément renouvelé notre lecture, grâce, en particulier, à l'examen minutieux de la Recherche en tant qu'oeuvre d'art.Son analyse des implications esthétiques de l'entreprise de Marcel Proust nous a donné le meilleur guide et offert la réflexion la plus pertinente sur la signification de ce monument de la littérature mondiale.
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Il est des livres de critique qui sont comme un apport versé aux oeuvres. Le lecteur y devine le parti-pris d'une sensibilité ;
Il comprend que l'auteur y manifeste sa vision singulière et que celle-ci instille dans les tableaux un principe insistant, retient et accentue certaines de leurs tendances, dépose à leur surface le glacis d'un regard. Mais cette vision est si persuasive, elle se glisse si harmonieusement parmi les formes de la peinture, les épouse si bien et les sublime à un tel degré, en un propos qui a pour lui, plus encore que la conformité d'une description, la vérité d'une écriture - on pardonne à l'auteur cette sorte de partialité, et même on lui en est reconnaissant. L'Ingres de Gaëtan Picon est de ces livres-là.
Parue en 1967 chez Skira, cette monographie pro-clame sans ambages le « génie » d'Ingres : génie précoce et immédiat, génie durable, comme soustrait aux atteintes du temps - mais aussi bien, génie faillible, inégal, qui aurait laissé derrière lui, à côté de portraits et de compositions « naturellement » infaillibles, des oeuvres « douteuses », des échecs. Or cette inconstance, nous dit Picon, loin de parler de façon univoque en défaveur de l'oeuvre, nous conduit en son coeur : « Si Ingres est un sujet privilégié, c'est que parler de lui nous imposant à la fois la perspective du constat et celle du jugement, nous sommes ramenés à cette vérité aujourd'hui assez méconnue que la cohérence de l'oeuvre, constatée et décrite comme système et nature, n'est rien d'autre que la réussite aléatoire d'une aventure. »
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1863 Naissance de la peinture moderne
Gaëtan Picon
- Gallimard
- Livres D'art
- 18 Octobre 1988
- 9782070111480
«Avec le Salon des Refusés qui, en 1863, à Paris, fait face au Salon officiel, un âge nouveau commence : celui de l'impressionnisme et, au-delà, de l'art moderne tel que nous le vivons encore. Pour la première fois apparaît nettement l'opposition - qui ne cessera plus - entre un art mainteneur de conventions et un art d'invention permanente. Héros du Salon des Refusés, Manet représente avec éclat cet art nouveau fondé non plus sur ce qu'on sait ou imagine, mais sur ce que l'on voit. Art accusateur de la société bourgeoise, dénonçant ses mensonges et ses silences, participant néanmoins de sa vérité - puisqu'elle ne croit, comme lui, qu'au réel. Vers 1863, à Paris... Heure d'un accord, d'un espoir dont nous sommes encore émerveillés.» Gaëtan Picon.
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Quelques-uns des plus beaux tableaux viennent de la vieillesse des peintres, et nous en aimons le tremblement. Nous aimons aussi la craquelure de la toile, l'érosion des pierres, et nous retrouvons dans l'esquisse les mêmes trajets. L'art, pour nous, est chose passée. C'est l'haleine du temps qui témoigne de la vie d'une oeuvre, la séparant du pastiche ou du faux. Tels sont, entre l'art et le temps, les signes d'une connivence qui justifie que j'écrive : « Je ne parle pas, on ne me parle que dans l'insomnie du temps. » N'est-ce pas tomber dans les mystifications de la culture, de la conscience, du sens ? Il faudrait, pour cela, que le sens soit univoque et saisissable, et la page tournée. L'art existe, demeure dans son histoire pour la même raison qui fait que l'oeuvre est toujours devant nous. Exercice d'un désir qui ne manque pas d'objets, mais qui manque chaque fois son objet, pour se retourner trop tard, se détourner trop tôt. C'est pour cela que je peux à la fois me souvenir et vivre, être mémoire et innocence, marcher au pas du temps, ne cessant de traverser l'espace de réminiscence et de mirage où le sens brille et recule. (G.P.) Réédition, en fac-similé, du chef d'oeuvre de Gaëtan Picon, augmentée d'un cahier d'études critiques inédites par Yves BONNEFOY, Agnès CALLU, Francis MARMANDE, Philippe SOLLERS, Bernard VOUILLOUX.
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Écrire c'est... de Gaëtan PICON (1915-1976), premier livre des éditions de la Fontaine vieille, inaugure la collection « Pas de côté » qui donne la parole à un écrivain, un chercheur ou un artiste se déplaçant pour prendre du recul sur son travail, en changeant de registre ou de posture, ou en observant en miroir sa propre création. En toute liberté. Le critique et philosophe Gaëtan Picon s'exprime cette fois en écrivain, explorant avec passion son propre désir d'écrire, remontant à son enfance pour dévoiler les origines intimes de ce désir. C'est la « création » dans l'art, dont, comme dans Culture et création (1964), il cherche à percer le secret. À rebours des débats contemporains sur la crise de la culture, dans les soubresauts de mai 1968, Gaëtan Picon affirme la proximité de l'art avec la vie : « Rien n'est plus proche de la vie, rien ne ressemble plus à la relation de l'existence, je veux dire la relation érotique où les corps et les âmes [...] se préfèrent, cherchent à se confondre et renaissent séparés. » Ce texte de 1972 a été publié dans un recueil posthume, La Vérité et les mythes, paru en 1979 (© Mercure de France).
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Interrogation passionnée sur soi ; recherche d'une fuyante identité ; écartèlement des possibles ; opposition du rêve et de la conscience ; du projet et de l'expérience, de toutes les pentes et de tous les âges du moi ; haine et union indissolubles de la plaie et du couteau : il y a de tout cela dans le dialogue entre Il et Je institué dans ce livre par Gaétan Picon, et dans «l'histoire» qui les affronte et les confond finalement. La méditation lyrique de L'Oeil double prolonge la confidence d'Un champ de solitude.
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Les oeuvres d'art sont affaire de plaisir et de goût personnels qui se passeraient de toute justification ; la création est un mystère, or c'est précisément ce qui ne cesse d'aiguiser notre curiosité et nous pousse à scruter ce qui se passe dans les actes créateurs - cependant, nous parlons des oeuvres, elles ne cessent de nourrir notre sensibilité, d'alimenter notre enthousiasme. Si la critique et l'histoire de l'art interposent une cohérence et un savoir entre notre subjectivité et les oeuvres dont elles parlent, ces deux disciplines hésitent à considérer l'art comme source de connaissance, elles se refusent même à en discuter la vérité. Or les oeuvres ont non seulement une «efficacité» dont nous ressentons confusément les effets, mais aussi une valeur dont il est possible de déterminer les conditions et les structures dans les oeuvres mêmes : l'esthétique littéraire qui se développe ici n'est ni philosophie ni science de l'art, mais elle révèle ce qui sous-tend notre admiration, laquelle n'est pas incommunicable ; l'admiration qui va de pair avec notre plaisir n'est pas injustifiable, elle tend à un accord des jugements sans recourir à aucune dogmatique.
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«Quelqu'un s'éveille, résiste à la tentation du sommeil comme à celle d'une mort dont on se refuserait à prendre conscience. Il retrouve le souvenir d'un accident de voiture, et son effroi quand, revenant à lui, il pense qu'il aurait pu mourir sans avoir eu le temps de dire:je meurs. Commence alors et se déroule - cependant que les rumeurs d'une cour, d'une île et le bruissement d'un figuier accompagnent l'éveil du monde - un monologue que scandent certains détails et circonstances de l'événement ancien. C'est le monologue du dernier instant; il y est question de la mort, du monde, de l'amour - et des conditions mêmes d'un tel monologue. Et comme c'est le livre du dernier instant,tout y est dit. Continuer à écrire, éventuellement, ne pourra être que redire, la seule chose non dite ne pouvant jamais l'être, puisqu'il ne reste plus qu'à mourir.» Gaëtan Picon.
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Panorama de la nouvelle litterature francaise
Gaëtan Picon
- GALLIMARD
- Tel
- 15 Décembre 1988
- 9782070714032
«Écrit en 1948, remanié en 1957, ce livre appelait de nouveaux changements, plus importants encore. J'ai conservé, dans cette édition de 1976, l'essentiel : les études sur les écrivains que je privilégiais, supprimant seulement des énumérations et des allusions devenues inutiles. Et j'ai ajouté, de la littérature de ces dernières années, une présentation faite dans le même esprit de sélection.
La relation entre le livre d'hier et le livre d'aujourd'hui appelle une remarque. L'actualité de la culture donne raison aux paris que j'avais faits. Pourtant, l'actualité de la création diffère profondément de celle de naguère. S'il y a héritage et continuité d'une part, il y a rupture d'autre pa part. L'invention des grands auteurs d'hier est reconnue, «récupérée» par ceux pour qui la Reine des Facultés est devenue l'aptitude à analyser des textes, à décomposer le langage, et qui non seulement l'utilisent (ce qui est légitime) pour étudier ce que d'autres ont fait, mais aussi (ce qui l'est moins) pour tenter de «faire» à leur tour.» Gaétan Picon.
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«Nées de la préférence ou de l'occasion, ces pages - sans en avoir eu l'intention - finissent par composer un paysage de la peinture au XX? siècle, dans l'éventail de quelques exemples majeurs. En même temps la question est posée de l'immédiate actualité, de l'avenir. Qu'en est-il de l'art d'aujourd'hui ? L'étude qui ouvre le livre (Le Sujet de l'Art) en indique le souci constant. Mais les pages qui concernent les artistes les plus anciens (Ingres, Géricault, Hugo dessinateur, Van Gogh) rappellent que la présence des oeuvres passées est moins un fait de culture qu'un phénomène de vie. Comme Baudelaire, nous nous tenons entre une modernité désirée, épiée - et une ineffaçable révélation. J'ai appelé ce livre Les Lignes de la main, car la peinture, elle aussi, est une écriture. On écrit toujours de quelque chose, mais de quelque chose que l'on ne voit qu'en écrivant. La séduction de la critique d'art vient du fait que l'écrivain voit cette fois avant d'écrire le monde sur lequel il va écrire. Monde déjà formé, filtré mais innommé. Il reste à trouver les mots. Je n'ai pas cherché les mots qui, au-delà de ce que l'on voit, prétendent rendre compte de l'objet dont nous n'aurions que l'illusion. Je n'ai pas voulu non plus décrire inutilement ce que l'on voit. Plutôt ai-je tenté de m'assurer des choses que je voyais, les remerciant d'être là, le retenant. Comme s'il s'agissait de créatures aimées : fragiles et indéchiffrables.» Gaëtan Picon.
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Les lettres et les arts : dans l'atelier de la création
Gaëtan Picon
- Honore Champion
- Poetiques Et Esthetiques Xx-xxi Siecle
- 24 Juin 2016
- 9782745331281
Présentée à la manière de fragments épars sur le sol, l'écriture de Gaëtan Picon ressurgit, par ellipses, dans l'espace public. À l'écart de l'anthologie qui regarde l'exhaustivité, les mots du philosophe sortent de la camera obscura : premiers jets d'articles à venir, inédits secrets jamais présentés, genèse de notes de cours capitalisées pour des préfaces ou discours, brouillons de portions d'ouvrages, citations obsédantes griffonnées pour soutenir l'argument, images de pensées manuscrites d'un esprit toujours en mouvement. Réticulés a posteriori dans des catégories d'analyse, ils font sens quand, soudain, comme extraits de l'atelier, ils scintillent, talismaniques et amoureux, en répliques d'une oeuvre fictionnelle comme critique, à la jointure de la poésie, de l'esthétique et de la littérature.
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Nouvelle édition en un volume de deux tomes parus en 1960 et 1961
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Nietzsche : La vérité de la vie intense
Gaëtan Picon
- Hachette Litteratures
- Coup Double
- 21 Janvier 1998
- 9782012353138
"Définir la philosophie de Nietzsche par la liaison étroite qu'elle établit entre la connaissance et l'existence, par la corrélation qu'elle maintient d'un bout à l'autre entre la qualité de la pensée et la qualité de la vie, c'est sans doute l'atteindre dans sa tendance constitutive, rejoindre sa direction la plus personnelle. On peut définir la pensée de Nietzsche tout entière par la conception du jugement de valeur qu'elle inclut. Son originalité consiste à ne jamais dissocier le jugement de valeur du jugement de vérité. La valeur recouvre toujours un fait réel : une illusion ne peut jamais être la source d'une valeur. Et puisque ne valent que les faits, seule la pensée exacte, respectueuse des faits, peut fonder une forme valable de l'existence. Chez Nietzsche, la vérité, que la théorie de la culture et, plus largement, de l'existence, le principe des jugements de valeur." Gaétan Picon (1915-1976), agrégé de philosophie, a été directeur des Arts et Lettres au ministère des Affaires culturelles puis directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études. Il est l'auteur de très nombreux ouvrages, tant sur l'art que sur la littérature. Parmi eux : Panorama de la nouvelle littérature française (Gallimard, dernière ed., 1988), Admirable tremblement du temps (Skira, coll. "Les sentiers de la création", 1970). Le présent essai sur Nietzsche, rédigé en 1937, est inédit.
Préface de Marc de Launay. -
Bernanos, l'impatiente joie : Suivi de lettres inédites de Georges Bernanos à Gaétan Picon
Gaëtan Picon
- Hachette Litteratures
- Coup Double
- 1 Octobre 1997
- 9782012353145
"A travers les redites et les négligences du texte, cependant, une voix perce, passe, magnifique, nous frappe en plein coeur. Le pathétique, l'éloquence naturelle de cette voix, nul ne les conteste. Mais quelques-uns s'étonnent de l'audience qu'elle rencontrait. Car l'autorité de Bernanos excédait de beaucoup celle de la foi religieuse et politique dont il était le héraut. Que Bernanos fût écouté par ceux-là mêmes qui ne partageaient ni sa croyance en une rédemption surnaturelle ni sa nostalgie d'un passé traditionnel - qu'il l'ait été, parfois, par ceux-là plus que par les autres -, que sa parole, sans effort, se soit élevée à une sorte d'autorité élémentaire et universelle : voilà le mystère, voilà le scandale." Gaétan Picon (1915-1976), agrégé de philosophie, a été directeur des Arts et Lettres au ministère des Affaires culturelles, puis directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études. II est l'auteur de très nombreux ouvrages, tant sur l'art que sur la littérature. Parmi eux : Panorama de la nouvelle littérature française (Gallimard, dernière éd., 1988), Admirable tremblement du temps (Skira, coll. "Les sentiers de la création", 1970).
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La verite et les mythes - entretiens et essais
Gaëtan Picon
- Mercure De France
- 27 Avril 1979
- 9782715211605
Auteur, entre autres titres, d'Un champ de solitude, de L'écrivain et son ombre, de Panorama de la nouvelle littérature française, d'un André Malraux, Gaëtan Picon est mort en 1976 au moment où il allait prendre la direction de l'Académie de France à Rome. Le présent ouvrage réunit quatre textes essentiels, éloignés mais complémentaires. Gaëtan Picon a commencé d'écrire La vérité et les mythes le jour de Noël 1940. Il y pose les problèmes des liens entre l'écriture et la politique; c'est un acte de foi, irrigué d'optimisme. Les jardins du Luxembourg, écrits au lendemain de mai 1968, expriment plutôt une déception:l'opposition entre «changer la vie» et «transformer le monde» ne s'y trouve pas résolue. Sont joints une conférence prononcée à Florence en 1972, Écrire, c'est..., et le texte de cinq Entretiens d'intérêt général que Gaëtan Picon accorda à Mme Cella Minard, sur les ondes de France-Culture, en 1975.
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Victor Hugo fut poète, romancier, dramaturge, homme politique, mari, père et amant. Il fut aussi un remarquable dessinateur : en marge de son oeuvre littéraire, il a laissé près de quatre mille dessins dans lesquels l'inventivité des procédés rivalise avec une imagination visionnaire. Autodidacte improvisant sa matière (encre, lavis, fusain, taches de café et poussières de marc, découpages et collages) et sa technique (plume et barbes de plume, grattoir, dessin automatique), il a notamment excellé, outre des caricatures satiriques ou fantasques, à " fixer des vertiges " et des états de " rêverie presque inconsciente " en des paysages tourmentés où domine l'aspect crépusculaire. Ce sont des images fantastiques de vieux châteaux qu'il voit sur le Rhin et revit comme en rêve, un tronc d'arbre à moitié mort ou une branche bizarrement contournée qui deviennent sur le papier une forêt d'arbres fatidiques, des vues d'Espagne, de Bretagne, de jersey et de Guernesey, dont la spontanéité immédiate rend " à peu près, disait-il, ce que j'ai dans 1'oei1 et surtout dans l'esprit. Cela m'amuse entre deux strophes ". Malgré les réserves exprimées par Hugo lui-même sur ses dessins, qu'il qualifiait d'" un peu sauvages ", malgré sa volonté d'en limiter la diffusion, réservée presque exclusivement à son entourage, son oeuvre graphique suscita assez tôt l'enthousiasme de certains critiques : entre autres, Théophile Gautier, qui loua le talent de Hugo " à mêler, dans ces fantaisies sombres et farouches, les effets de clair-obscur de Goya à la terreur architecturale de Piranèse " ; ou encore Charles Baudelaire qui, dans son Salon de 1859, écrivait : " Je n'ai pas trouvé chez eux [les exposants du Salon] la magnifique imagination qui coule dans les dessins de Victor Hugo comme le mystère dans le ciel. Je parle de ces dessins à l'encre de Chine, car il est trop évident qu'en poésie, notre Poète est le roi des paysagistes. " Dans sa recherche d'un art totalement libéré des contraintes, Victor Hugo n'a cessé en effet d'y jouer de la perspective, des volumes, du noir et du blanc. Des petits dessins des années 1840 à la série de grands formats de l'été 1850, des croquis en marge des manuscrits aux oeuvres plus polychromes des années d'exil, il n'a cessé d'abolir les frontières entre le petit et le grand, entre le réel et l'irréel, entre le fini et l'infini.
Le découpage en huit modules est à la fois chronologique et thématique :
1 - Pour l'intimité 2 - Un musée imaginaire 3 - L'invention d'un métier 4 - La pente de la rêverie 5 - " Comme le mystère dans le ciel " 6 - Du fantasque et du grotesque 7 - Dans la lumière de l'écrit 8 - Aux limites du romantisme