Filtrer
Support
Langues
Prix
Françoise Giroud
-
En 1978, Françoise Giroud participe à l'emblématique collection « Ce que je crois » chez Grasset. Comme ses illustres prédécesseurs, Mauriac, Malraux, Senghor, la co-fondatrice de L'Express et militante féministe se livre à l'exercice sans détours, abordant les questions de la foi, du bonheur, du sens de la vie et de l'Histoire, sans omettre la question féminine, l'un des grands engagements de sa vie. En résulte un récit passionnant, plein de brio et d'ironie.
Avec pudeur, Françoise Giroud parsème cette promenade métaphysique d'éléments issus de son histoire personnelle : de son enfance marquée par la mort de son père aux premières révoltes de l'adolescence face à l'absurdité des dogmes religieux. Ne s'attardant cependant pas sur le passé, elle adopte une approche prospective et dessine, à partir des données de la science et des grandes tendances idéologiques de son temps, le portrait-robot de l'avenir qui se préparait alors. Elle fait montre d'une grande prescience ainsi que d'une impressionnante rigueur intellectuelle, capable de mettre les idéologues et vendeurs d'absolus face aux conséquences de leurs doctrines. Une Parisienne ouverte au monde. -
Alma Mahler ou l'art d'être aimée
Françoise Giroud
- Robert Laffont
- Arion
- 4 Janvier 2024
- 9782221273555
Préface de Laure Adler, biographe de Françoise Giroud Alma Mahler traîne une légende de femme fatale, mais sa vie était bien plus complexe et romanesque. Françoise Giroud la raconte, avec le génie de portraitiste qui la caractérise. Préface de Laure Adler.
Alma Mahler a très jeune une brève relation avec Gustav Klimt, à une époque où elle s'initie à l'art de la composition musicale. Mais lorsqu'elle rencontre Gustav Mahler, il lui interdit de poursuivre et lui impose une vie maritale aux conditions diaboliques ; elle a foi en son génie de compositeur, elle accepte. Après plusieurs années, elle s'échappe ; Mahler serait peut-être mort de l'avoir trop aimée.
Alma Mahler devient la maîtresse du peintre Oscar Kokoschka, puis la femme de Walter Gropius, le fondateur du Bauhaus. Son don pour dénicher des artistes exceptionnels s'associe à une beauté et un magnétisme rares. Et le goût des orages...
Françoise Giroud raconte la première moitié d'un XXe siècle artiste, une vie commencée à Vienne en 1879 et achevée à New York en 1964, un rapport aux enfants douloureux d'abord, pathétique enfin. Son sens du récit incisif, lucide perce au jour les audaces et les égarements d'un être fascinant. -
"Été 1960. Françoise Giroud vient de subir le plus grand échec de son existence : sa mort. De nombreux verrous bloquant la porte de sa chambre, une dose plus que létale de poison avalée, le téléphone débranché, elle avait tout prévu... sauf que deux solides gaillards iraient jusqu'à défoncer une cloison pour l'arracher à un coma déjà profond. Il lui faudra vivre." Alix de Saint-André.
Après sa tentative de suicide, Françoise Giroud écrivit Histoire d'une femme libre, récit autobiographique, dont Alix de Saint-André a retrouvé le manuscrit qu'on croyait détruit. On y retrouve la voix d'une femme d'exception, complexe, lucide, et formidablement courageuse. Au milieu d'une vie tourmentée, elle dresse à la pointe sèche le portrait des mondes et des hommes qu'elle a croisés.
-
Une femme honorable ; Marie Curie, une vie
Françoise Giroud
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 19 Mai 1982
- 9782253029632
>Françoise Giroud Une femme honorable Ce livre est ma lecture de la vie de Marie Curie, telle qu'elle m'est apparue depuis que j'ai été conduite sur ses pas et qu'elle ne m'a plus lâchée, cette ensorceleuse aux yeux gris.
Femme d'orgueil, de passion et de labeur, qui fut actrice de son temps parce qu'elle eut l'ambition de ses moyens et les moyens de son ambition, actrice du nôtre enfin, puisque, entre Marie Curie-Sklodowska et la force atomique, la filiation est directe. D'ailleurs, elle en est morte.
Françoise Giroud
-
Lou, histoire d'une femme libre
Françoise Giroud
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 31 Mars 2004
- 9782253072775
Françoise Giroud Lou Histoire doeune femme libre Doeune grande beauté, doeune intelligence supérieure, Lou Andreas-Salomé, née à Saint-Pétersbourg en 1861, a été loeune des célèbres séductrices de son temps. Nietzsche, Rainer Maria Rilke en ont été follement épris, Freud a succombé à son charme. L?étonnant est que, si elle aimait les hommes et leur compagnie, elle noea pas toléré, avant trente-cinq ans, quoeils loeapprochent physiquement. Ce qui, loin de les décourager, les rendait, comme Nietzsche, fous de désir.
Curieusement, bien que des milliers de pages aient été consacrées à Lou dans toutes les langues, ce quoeil faut bien appeler cette infirmité est à peine effleurée, jamais élucidée. Coeest un trou noir. Françoise Giroud avance à ce sujet une hypothèse, qui éclairerait le mystère de cette chasteté frénétique. Lou soeest largement rattrapée plus tard, gourmande des « festins doeamour » jusqu?à la fin de sa vie, mais toujours avec des hommes sensiblement plus jeunes quoeelle.
Romancière puis psychanalyste très appréciée en Allemagne où elle vivait, elle a été loeune des premières femmes libres doeEurope, parce que sa plume lui a toujours assuré indépendance matérielle et situation sociale.
Mais son chef-doeoeuvre, coeest elle.
-
«Les textes réunis ici ont un demi-siècle d'âge, ce qui devrait les disqualifier. Les articles sont vite écrits pour être vite lus et vite oubliés. Mais ceux-ci ont lancé, en leur temps, un genre, le Portrait, qui n'existait pas dans la presse française. J'ai regardé si quelques-uns méritaient cette exhumation. Peut-être ceux qui mettent en scène une femme, un homme tels que je les ai saisis au moment où ils ont attrapé la maladie, la maladie de la notoriété veux-je dire, dont les effets sont inévitables sur l'être humain et le déforment comme les rhumatismes déforment les articulations. En même temps, la notoriété est stimulante, elle rosit les teints jaunes, elle rend les cheveux brillants. Percer l'homme ou la femme sous les masques de la notoriété, discerner le vrai talent qui va éclater du faux génie en vogue, c'est très amusant. C'est ce que j'ai tenté de faire en déchiffrant François Mitterrand à trente ans, Jean Rostand et ses grenouilles, Clark Gable toujours anxieux de savoir ce qu'on a dit qu'il a dit en 1930, Georges Brassens si malheureux de s'exhiber, Yves Montand pas encore dégrossi... Et une poignée d'autres.» Françoise Giroud.
-
Leçons particulières
Françoise Giroud
- Des Femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 17 Février 2005
- 3328140020441
Françoise Giroud dessine ici une autobiographie originale, sous forme de rencontres, et revient sur les événements, les personnes, des hommes pour la plupart, qui ont marqué sa vie, l'ont « formée, instruite, construite »...
Marc Allégret, Louis Jouvet, André Gide, André Malraux, Jean Renoir, Hélène Lazareff, qui l'engage comme directrice de la rédaction (1945-1953) pour la création du journal Elle, Jacques Lacan, Jean-Jacques Servan-Schreiber et l'aventure de L'Express, Pierre Mendès France, Mauriac, Camus... Elle évoque aussi la pauvreté de son enfance, la solidarité avec les ouvriers en grève, le Front populaire, la guerre d'Espagne, la résistance, la guerre d'Algérie, le secrétariat d'État à la Condition féminine...
Des souvenirs éclairés par les figures de la soeur et de la mère : « Aujourd'hui, bouclant la boucle, c'est de ma mère que, par-dessus les années, je reçois les ultimes leçons de vie. »
-
C'est l'histoire d'une femme moderne, très moderne. Elle est éditeur, lancée dans la vie parisienne, toujours entre deux avions. Elle rencontre Jerzy, un brillant avocat. Jerzy est un homme à femmes, épris de sa seule liberté, qui va entrer dans sa vie comme un ouragan et tout y bouleverser. Jerzy, en effet, est l'avocat d'une femme du Tout-Paris qui a tué son amant. Ce crime passionnel défraie la chronique... Or, la narratrice de ce roman va devenir jalouse, follement jalouse, de la cliente de Jerzy. Cette femme, qui a tué par amour, va devenir sa rivale imaginaire, et va empoisonner sa liaison. A la fin du roman, tous les couples se séparent. Malentendu généralisé. Solitude des êtres - emprisonnés dans leur prison, dans leurs souvenirs... Morale : l'amour est le grand perturbateur de nos existences. A trop l'aimer, on bâtit son malheur. Alors, prudence...
-
La jeune Marine Aubier est secrétaire de direction dans une entreprise parisienne quand les Allemands envahissent la France, au printemps 1940. Marine est une jeune femme simple, pas vraiment belle mais au charme certain. Avec son frère Louis, qui vit à Clermont-Ferrand, elle se lance dans la Résistance. Dans son réseau elle rencontre un certain Igor, bel homme et résistant fantasque : ils tombent fous amoureux et courent tous les risques... En 1942, Marine est arrêtée, pour avoir gardé chez elle un émetteur. Elle survit à deux années affreuses, dans un camp de concentration, mais Igor l'attend à son retour, à l'hôtel Lutétia. Marine est sauvée, Igor l'aime et la chérit, ils s'épousent : une nouvelle vie commence, sans les souffrances ni les éclats troubles du passé. Igor se lance dans le cinéma. Son premier film est un succès. Marine devient une journaliste en vue. Très vite, elle enchaîne reportages, portraits, enquêtes... Mais comment vivre sa vie simplement, quand on l'a risquée chaque jour ? Igor n'est pas toujours fidèle et leur couple brinquebale... Jusqu'à l'accident : infirme, Igor ne pourra plus se déplacer qu'avec deux cannes... Seule Marine saura lui insuffler l'énergie, la volonté de continuer. Et puis, un soir de désoeuvrement, elle rencontre un journaliste anglais, David. Résistera-t-elle à sa nouvelle passion ?
-
Quand on demande aux garçons et filles de quinze-vingt ans : « Quel métier avez-vous envie de faire ? », la moitié d'entre eux répond : « Journaliste ». Si la profession garde un attrait puissant, bien qu'elle soit parfois décriée, c'est parce que le journaliste vit « là où bat le coeur du monde », dit Françoise Giroud qui a dirigé deux journaux, Elle et L'Express, écrit plus de mille articles et fait écrire, dans L'Express, François Mauriac, Jean-Paul Sartre, André Malraux, Albert Camus...C'est d'une vie de travail qu'elle parle ici librement avec Martine de Rabaudy, pour en dire les ombres et les lumières, les blessures et les joies mais aussi les règles d'écriture qu'elle a inventées et enseignées à une génération de journalistes. C'est en somme l'itinéraire d'une passion.Françoise Giroud était éditorialiste au Nouvel Observateur. Elle est décédée en mai 2003.Journaliste à Paris Match, Télé 7 Jours, Elle et Vogue Hommes, Martine de Rabaudy est depuis 1994 grand-reporter à L'Express.
-
Ce livre 100% Christian Dior est le seul ouvrage présentant l'unique et magnifique époque Dior.
Ensuite la marque est passée de groupe en groupe avec de nouveaux stylistes.
Il aura suffi de dix ans pour que Christian Dior prenne place parmi les cinq personnes les plus connues au monde. Le 12 février 1947, Christian Dior présentait sa première collection. Le New Look était né qui offrait à la femme, au sortir de la guerre, les délices d'une silhouette délicatement féminine vêtue d'interminables métrages de riches étoffes. Le génie de Christian Dior tient sans nul doute à son amour de la femme, qu'il habilla peu à peu de la tête au pied, à son exigence d'un travail parfait rarement égalé, à son intuitive compréhension de l'époque dont il précédait les désirs. Dior prit très vite l'ampleur qu'on lui connaît aujourd'hui et qui reste la griffe parisienne de la Haute couture par excellence. Ce livre se veut l'image même d'une légende dont Françoise Giroud, d'une plume vive et cursive, nous relate l'étonnante histoire. -
Il y a des hommes-soleil qu'il ne faut pas aimer, surtout lorsqu'on a vingt ans. En s'approchant trop près, on brûle ; en s'éloignant, on a froid.
Celui dont la petite Claire aux yeux mauves est parvenue à s'arracher pour se soustraire à l'inacceptable, elle croyait, après dix ans, l'avoir oublié, bien qu'il soit devenu le personnage le plus important de l'État.
Mais voilà qu'à cause d'elle, il se trouve en danger de scandale.
Car il y a des lettres qu'il ne faut pas écrire quand on se prépare à un destin national. Et qu'il ne faut pas garder quand on les reçoit d'un homme public. À moins que.
Dérobée par un voleur qui joue avec le feu, recherchée par un ministre sentimental, exploitée par un journaliste avisé, cette lettre finira comme elle aurait dû commencer. Mais entretemps, un homme que l'ambition rend implacable et une femme qu'un certain amour rend irréductible auront joué l'un contre l'autre une fameuse partie.
Plus de trente ans après sa parution, le premier roman de Françoise Giroud n'a rien perdu de sa saveur ni de son impertinence.
-
"Qui sont les françaises d'aujourd'hui ? Des mutantes ? L'élément civilisateur de la société ? Son élément dynamique ? Les véhicules d'un éternel féminin inchangé sous le masque de la modernité ? Chacun vous le dira : "Elles ont changé." Pour le meilleur, pour le pire ? Depuis le temps où les Gauloises brunes se décoloraient pour plaire aux Celtes blonds, depuis que des princesses gouvernaient la France, depuis que des ouvrières se prostituaient pour manger, depuis que Napoléon les enfermait, leur histoire est celle d'une longue lutte sans cesse recommencée pour être reconnues comme des personnes humaines. En vingt-cinq ans, un pas formidable a été franchi. Aujourd'hui, elles sont optimistes. C'est tout juste si elles ne crient pas : "On a gagné !" - ce qui serait un peu prématuré. Les scénarios pour l'avenir ne sont pas forcément roses. Sondées, interrogées par centaines à travers le pays, auscultées, les Françaises ouvrent ici leur tête, leur coeur et leurs armoires..." F.G.
-
Francoise Giroud vous presente le Tout-Paris
Françoise Giroud
- GALLIMARD
- Hors Serie Litterature
- 17 Janvier 2013
- 9782070139866
«L'époque et les hommes de ce recueil appartiennent à un temps qui semblera proche aux uns et lointain aux autres. Françoise Giroud semble nous dire quelle doit être notre attitude face à ces témoignages qui ont fait l'actualité, autrefois. C'est quand elle écrit, à propos de François Mitterrand : Il ne regarde en arrière que pour y trouver de quoi se passionner pour sa rude époque et la trouver à la fois enivrante et moins exceptionnelle que veulent bien le soupirer ceux qui ont oublié l'histoire ou qui ne l'ont jamais sue.» Roger Grenier.
-
J'aime qu'on me raconte des histoires. Alors, quelquefois, je m'en raconte à moi-même pour me faire rire ou pleurer, puisées comme tout ce qui s'écrit dans un fonds de souvenirs et de rêveries dont les fils se mêlent.
Ici l'aéroport de Pékin, avec le bruit de soie que font les balais, j'y étais. Dans le salon d'Iris de..., aussi. J'ai connu l'amant de Sylla, la femme cousue d'or, qui est toujours en fuite.
Le chat Isidore est de mes amis. Le chien Platon l'était avant qu'il ne se suicide.
J'ai vu Eve se jeter dans un miroir pour effacer son reflet. L'homme à la fièvre verte existe en plusieurs exemplaires ; celui qui conduit trop vite aussi. Léonie, l'épistolière frénétique, est en revanche un cas unique, un pur produit de mon imagination.
J'ai connu une Diane, si belle dans sa robe de mariée, avant qu'elle ne succombe au malheur d'avoir une soeur jalouse. J'ignore si je les ai bien devinées toutes deux, ou au contraire trahies...
Albine, je me souviens... Je l'ai inventée avace son hic, chez le coiffeur... Mais l'homme à la cassette m'a-t-il dit la vérité quand il m'a confié sa détresse de superstar ? Ou bien l'ai-je imaginée..oe Tous ceux-là, plus quelques autres héros de mes histoires sont à la lisière du vrai et de la fiction : je ne sais plus discerner la frontière.
D'ailleurs, il me semble que ça n'a aucune importance s'ils font un peu rêver... F.G.
-
Gais-z-et-contents. journal d'une parisienne, t. 3 (1996)
Françoise Giroud
- Seuil
- 17 Avril 1997
- 9782020316088
-
Marie était une jolie Polonaise de vingt-quatre ans quand elle est arrivée à Paris pour faire des études. Elle ne savait rien mais elle avait une étincelle de génie. Neuf ans après, avec un acharnement inouï dans ses recherches et la collaboration de son mari Pierre, elle isolait le radium.Rendue célèbre par cette découverte utilisée pour soigner les cancers, prix Nobel en 1903, Marie vient d'avoir son deuxième enfant lorsque Pierre est renversé par un camion. La veuve illustre, comme on l'appelle, reprend sa chaire, et devient la première femme à enseigner en Sorbonne; de nouveaux travaux lui apportent un deuxième prix Nobel, ce qui est rarissime. Elle est l'étoile du monde scientifique international, elle a reconstruit un univers austère sur les cendres de sa vie lorsqu'un homme y fait effraction. Il est marié. Ce sera le scandale, retentissant dans toute la presse. Marie y perdra l'honneur en même temps que son amant.Sur ce drame, qui a toujours été dissimulé, sur ce que fut la vie de cette femme à la fois dure et attendrissante, sur tous les aspects de son activité qui fut innombrable, Françoise Giroud jette une lumière affectueuse mais précise.
-
"Cet ouvrage est le quatrième d'une série ouverte par Le Journal d'une Parisienne, où je tentais de capter, jour après jour, la couleur d'une année. 1994, 1995, 1996 ont rencontré la faveur des lecteurs. Alors j'ai sorti 1997 et 1998 de mon ordinateur. Les voici, réunies ici, pour prolonger l'écho de la rumeur du monde..."
-
« Ce volume est le cinquième d'une série entamée par Le Journal d'une Parisienne, qui essaie de restituer chaque année ce qu'a été l'air du temps, ce qui nous a émus, agacés, troublés, amusés, indignés, bref l'écume des jours, tragédies et frivolités mêlées. Eltsine out, Poutine up, par exemple ; mais aussi la putain de Clinton et la putain de la République... Comme disait Paul Valéry : je n'y peux rien, tout m'intéresse.
1999 a été une année particulière où se sont mêlées les grandes tensions - soixante-dix-huit jours de guerre au Kosovo -, un phénomène toujours troublant, l'éclipse du soleil, et une excitation croissante mêlée d'appréhension : l'attente de la fin du monde. N'est venue des cieux que la tonitruante colère du vent. Assez pour que ceux qui l'ont éprouvée se souviennent pour toujours de cette année bizarre... 1999 ? Au revoir et merci ! » -
« Marie a organisé dans le plus grand secret une fête pour les soixante ans de son mari... J'ai hésité à y aller, parce qu'après avoir glissé sur un bout de verglas et heurté une voiture, j'ai la tête d'un boxeur au sixième round d'une difficile rencontre. Ce n'est pas très poli, de promener cette tête-là. A trente ans, je ne l'aurais pas fait. Mais, aujourd'hui, nul ne se préoccupera de ma tête derrière des lunettes noires. J'y vais ? J'y vais !»C'est sur ces dernières phrases que s'interrompt le journal de Françoise Giroud, décédée peu après. Auteur notamment des Leçons particulières, On ne peut pas vivre heureux tout le temps, Arthur ou le bonheur de vivre, de biographies de Marie Curie, Cosima Wagner, Lou Andreas-Salomé, elle a laissé un roman posthume, Les Taches du léopard et, faisant suite à plusieurs volumes de son journal, La Rumeur du monde et C'est arrivé hier, celui-ci, qui couvre les années 2000, 2001 et 2002, et qu'elle a tenu jusqu'à ses tout derniers jours, en janvier 2003.
-
Du lieu même où se joue la comédie du pouvoir, ministre pendant trois ans, j'en ai vécu les scènes, côtoyé les interprètes, entendu les répliques. Cette situation m'a enseigné que, si bien informé que l'on soit, cette comédie est impénétrable à qui n'y a, pour sa part, participé. F.G.
-
Chienne d'annee. journal d'une parisienne, t. 2 (1995)
Françoise Giroud
- Seuil
- 3 Avril 1996
- 9782020235884
-
D'une métropole à l'autre ; pratiques urbaines et circulations dans l'espace européen
Christophe Imbert, Hadrien Dubucs, Françoise Dureau, Matthieu Giroud
- Armand Colin
- Recherches
- 22 Janvier 2014
- 9782200289201
Fruit d'une enquête de grande ampleur réalisée entre 2007 et 2010 sur les circulations européennes, cet ouvrage propose, en partant de l'exemple de Lisbonne, une réflexion plus globale sur les différentes formes de mobilités spatiales. A l'heure où l'intégration du Portugal à l'Europe ne fait plus aucun doute, les auteurs se sont demandés quels sont ceux et celles qui à travers leurs mobilités sont les acteurs de cette intégration.