« L'ambiance est badine, la coanimatrice sourit, tout le monde semble content. Pourquoi vais-je tout gâcher ? Qu'est-ce qui m'a pris ? Ce livre raconte un sabordage qui n'est pas seulement le mien, mais ressemble plutôt à un sacrifice collectif. ».
Octave Parango a été concepteur-rédacteur dans les années 1990, model scout dans les années 2000. Le voici qui découvre dans les années 2010 un nouveau métier...
Après 99 Francs sur la tyrannie de la publicité et Au secours pardon sur la marchandisation de la beauté féminine, ce nouveau roman hilarant et désespéré clôt la trilogie du double de l'écrivain sur les aliénations contemporaines. Tout est malheureusement vrai (et vécu) dans cette satire des dérives de notre société de divertissement.
En gros, leur idée c'était de détruire les forêts et de les remplacer par des voitures. Ce n'était pas un projet conscient et réfléchi : c'était bien pire. Ils ne savaient pas du tout où ils allaient, mais y allaient en sifflotant - après eux, le déluge (ou plutôt les pluies acides). Pour la première fois dans l'histoire de la planète Terre, les humains de tous les pays avaient le même but : gagner suffisamment d'argent pour pouvoir ressembler à une publicité. Le reste était secondaire, ils ne seraient pas là pour en subir les conséquences. F. B.
« Ce livre a été écrit dans un endroit qui devrait être sous l'eau ».
F. B.
Au hasard d'une galerie de Saint-Jean-de-Luz, Frédéric Beigbeder aperçoit un tableau représentant une cabane, dans une vitrine. Au premier plan, un fauteuil couvert d'un coussin à rayures, devant un bureau d'écrivain avec encrier et carnets, sur une plage curieusement exotique. Cette toile le fait rêver, il l'achète et soudain, il se souvient : la scène représente la pointe du bassin d'Arcachon, le cap Ferret, où vit son ami Benoît Bartherotte. Sans doute fatigué, Frédéric prend cette peinture pour une invitation au voyage. Il va écrire dans cette cabane, sur ce bureau.
Face à l'Atlantique qui à chaque instant gagne du terrain, il voit remonter le temps. Par vagues, les phrases envahissent d'abord l'espace mental et la page, réflexions sur l'écriture, la solitude, la quête inlassable d'un élan artistique aussi fugace que le désir, un shoot, un paysage maritime. Puis des éclats du passé reviennent, s'imposent, tels « un mur pour se protéger du présent ». A la suite d'Un roman français, l'histoire se reconstitue, empreinte d'un puissant charme nostalgique : l'enfance entre deux parents divorcés, la permissivité des années 70, l'adolescence, la fête et les flirts, la rencontre avec Laura Smet, en 2004... Temps révolu. La fête est finie. Pour faire échec à la solitude, reste l'amour. Celui des siens, celui que Bartherotte porte à son cap Ferret. Et Beigbeder, ex dandy parisien devenu l'ermite de Guétary , converti à cette passion pour un lieu, raconte comment Bartherotte, « Hemingway en calbute », s'est lancé dans une bataille folle contre l'inéluctable montée des eaux, déversant envers et contre tous des millions de tonnes de gravats dans la mer. Survivaliste avant la lettre, fou magnifique construisant une digue contre le réchauffement climatique, il réinvente l'utopie et termine le roman en une peinture sublime et impossible, noyée d'eau et de soleil. La foi en la beauté, seule capable de sauver l'humanité.
Une expérience de lecture, unique et bouleversante, aiguisée, impitoyable, poétique, et un chemin du personnel à l'universel.
Réfléchir quand on est heureux ? La deuxième année, les choses commencent à changer. Vous faites l'amour de moins en moins souvent et vous croyez que ce n'est pas grave. Vous défendez le mariage devant vos amis célibataires qui ne vous reconnaissent plus.
Vous-même, êtes-vous sûr de bien vous reconnaître, quand vous récitez la leçon, en vous retenant de regarder les passantes ? La troisième année, vous regardez les passantes. Vous sortez de plus en plus souvent : ça vous évite de parler. Vient bientôt le moment où vous ne pouvez plus supporter votre épouse, puisque vous êtes tombé amoureux d'une autre. Vous commencez un nouveau livre.
Une garde à vue de l'auteur le mène à se poser des questions sur son identité, sa famille, son enfance. "J'ignore où j'étais entre 1965 et 1980 ; c'est peut-être la raison pour laquelle je suis égaré aujourd'hui". Son bref passage en prison lui fera l'effet d'un révélateur. Un roman autobiographique unanimement salué par la critique comme sa plus grande réussite littéraire.
Arrogant, cynique, provocateur et immoral : Octave Parango est l'homme qu'on adore détester. Au service de la tyrannie de la réclame, de la marchandisation de la beauté féminine et de la dictature du rire, ce quarantenaire déchaîné, publicitaire déjanté en quête de la plus belle femme du monde ou animateur radio tyrannique incarne tous les excès. Dans l'opulence de l'argent et de la drogue, la vie est belle... ou presque !
Avec son personnage emblématique et une plume pleine de verve, Frédéric Beigbeder nous plonge dans une réjouissante satire de la société de consommation, mettant au jour ses travers qui nous façonnent.
« Cette année, ma mère a fait un infarctus et mon père est tombé dans un hall d'hôtel. J'ai commencé à devenir un habitué des hôpitaux parisiens. En revenant de la clinique, Romy est entrée dans la cuisine avec un sourcil plus haut que l'autre.
- Papa, si je comprends bien, tout le monde meurt ? Il va y avoir grand-père et grand-mère, puis ce sera maman, toi, moi, les animaux, les arbres et les fleurs ?
Romy me regardait fixement comme si j'étais Dieu. Elle ajouta alors une phrase très aimable :
- Papa, je n'ai pas envie que tu meures...
- Ne t'inquiète pas chérie, lui ai-je répondu, à partir de maintenant, plus personne ne meurt.
Il ne me restait plus qu'à tenir cette promesse inconsidérée. »
De la « Fashion Week » à la finale de la Coupe du monde de football, du Festival de Cannes à une attaque à main armée au bar du Ritz, de l'enterrement de Jean d'Ormesson à une visite à Charlie Hebdo : cela fait trente ans que Beigbeder est sur tous les fronts. Et sur tous les sujets, des plus frivoles aux plus graves, il garde le même ton, unique mélange de sarcasme et de tendresse, d'humour noir et de nuits blanches. Ces 99 essais le révèlent au sommet de son art.
Dans ces textes, rien n'est vain car tout est lesté d'une discrète gravité. On y voit le monde s'écrouler et au milieu, un type qui ne pense qu'à s'en amuser. En tournant tout en dérision, il érige la frivolité en militantisme.
« En 1940, à New York, un écrivain débutant nommé Jerry Salinger, vingt et un ans, rencontre Oona O'Neill, quinze ans, la fille du plus grand dramaturge américain. Leur idylle ne commencera vraiment que l'été suivant... quelques mois avant Pearl Harbor. Début 1942, Salinger est appelé pour combattre en Europe et Oona part tenter sa chance à Hollywood. Ils ne se marièrent jamais et n'eurent aucun enfant. » F. B.
Oona &Salinger est sans conteste le meilleur livre de Frédéric Beigbeder. Le plus dense, le plus intéressant, le plus irrigué, le plus mélancolique, le plus fou, le plus musclé, le plus incarné, le plus tendre et le plus romantique. Laurence Biava, La Cause littéraire.
Cette histoire débute en l'an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C'est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il épingle la société du spectacle (à commencer par lui-même), courtise les femmes à la hussarde mais tombe amoureux, console les célibataires qui lui ressemblent, croise et assassine les célébrités, voyage dans les boîtes de nuit du monde entier. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel. Bref, c'est un homme comme les autres.
Un véritable manuel d'autodérision à conseiller à tous ses admirateurs et détracteurs. C'est vain ? léger ? Et comment ! Depuis ses débuts, il a érigé la superficialité en sagesse. Guillaume Allary, Elle.
« Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l'autre. L'originalité de cette histoire, c'est qu'ils vont tous mourir en même temps et au même endroit. La plupart des clients du Windows on the World ne se connaissent pas entre eux. Dans un instant, le temps deviendra élastique. Tous ces gens feront enfin connaissance. Dans un instant, ils seront tous unis dans la Fin du Monde. » Le seul moyen de savoir ce qui s'est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la tour nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c'est de l'inventer. F. B.Un livre émouvant et fort qui confère à la littérature une mission fondamentale : dire l'indicible. Gérard de Cortanze, Le Magazine littéraire.Frédéric Beigbeder restitue le drame dans sa brutalité, sans bavardage. On ne peut qu'être impressionné par Windows in the World. Josyane Savigneau, Le Monde des livres.
Écrire, c'est parler en silence, et réciproquement : parler, c'est écrire à haute voix. J'ai interrogé les auteurs de ce livre comme un apprenti garagiste questionnerait un professionnel sur la meilleure manière de changer un joint de culasse. Je voulais déchiffrer leur méthode, comprendre les rouages de leur travail, voler leurs secrets de fabrication. C'est fou comme on se sent bien en écoutant les dernières personnes intelligentes sur terre.
Liste de mes interlocuteurs, de 1999 à 2014, par ordre chronologique d'apparition sur le papier : Bernard Frank, Philippe Sollers, Jean-Jacques Schuhl, Guillaume Dustan, Antonio Tabucchi, Umberto Eco, Gabriel Matzneff, Chuck Palahniuk, Catherine Millet, Jay McInerney, Albert Cossery, Françoise Sagan, Simon Liberati, Tom Wolfe, Charles Bukowski, Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq, Jean d'Ormesson, Bernard-Henri Lévy, Moi, Bret Easton Ellis, Paul Nizon, Francis Scott Fitzgerald, James Salter.
F. B.
Les chefs-d'oeuvre détestent qu'on les respecte. Ils préfèrent vivre, c'est-à-dire être lus, triturés, contestés, abîmés. Il serait temps de faire mentir la boutade d'Hemingway : un chef-d'oeuvre est un livre dont tout le monde parle et que personne ne lit. F. B.
Frédéric Beigbeder a donc lu les cinquante livres du siècle choisis par les Français. De Gatsby le magnifique (nº 46) au Petit Prince (nº 4), sans oublier L'Écume des jours (nº 10), Belle du Seigneur (nº 32) ou Le Grand Meaulnes (nº 29), voici un panthéon des grands textes, comme s'ils venaient de paraître. Où Beigbeder tranche, persifle, s'enthousiasme, plaisante, s'émeut, et rend leurs couleurs à ces classiques parfois trop lointains. Avec mauvaise foi. Avec fougue. Avec drôlerie.
« Le but de l'ouvrage que vous tenez entre les mains est de dire que la littérature ne doit pas être édulcorée, nettoyée ou purifiée. Les meilleurs livres sont souvent salaces, répugnants, couverts de crachats, obscènes, ils exploitent ce qu'il y a de plus voyeur en nous, ils exposent ce que la société voudrait masquer, ils révèlent la face obscure de notre humanité, ils fabriquent du beau avec du pervers, ils explorent les limites, dépassent les bornes, enfreignent les interdits. Mais surtout : ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Un bon livre est celui qui ne donne pas de leçons. » Dans un hit-parade aussi joyeux que corrosif, Frédéric Beigbeder inscrit pour l'éternité cinquante livres dans un panthéon littéraire où se croisent et s'apprivoisent Philip Roth, Simone de Beauvoir, Isaac Bashevis Singer, Virginie Despentes, Octave Mirbeau, Simon Liberati, Thomas Mann, ou Colette (évidemment). Et bien d'autres encore...
Au-delà d'un top-50 revisité, c'est un véritable manifeste pour la littérature dans sa forme la plus pure et impure que signe Frédéric Beigbeder ; un remède imparable à notre époque en gueule de bois.
Nouvelle édition en 2016
L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier se consume ? Frédéric Beigbeder sauve ici du brasier les 100 oeuvres qu'il souhaite conserver au XXIe siècle, sous la forme d'un hit-parade intime. C'est un classement totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (André Gide, Fitzgerald, Paul Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Patrick Besson, Bret Easton Ellis, Régis Jauffret, Simon Liberati, Gabriel Matzneff, et d'autres perturbateurs). Avec ce manifeste, c'est le Beigbeder livresque que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments, un autoportrait en lecteur.Son goût est sûr, il aime cette littérature de têtes brûlées, de fous, furieux, désespérés, romantiques, d'enfants éternels, des joueurs, des alcooliques, des dopés célestes. Vincent Jaury, Transfuge.
Frédéric Beigbeder Vacances dans le coma «Les Chiottes» : tel est le nom du night-club branché que l'on inaugure place de la Madeleine. Marc Marronnier, jeune chroniqueur mondain, s'y rend à l'invitation de son vieux copain Joss, le DJ le plus demandé de New York à Tokyo, virtuose du sampler digital.
Top models de la veille ou du lendemain, visages liftés, stylistes à la page, décadents de tout poil se pressent sur la piste, entre dance music et pilules d'ecstasy. «Le fric permet la fête qui permet le sexe.» Marc, lui, sait bien qu'il ne pense qu'à l'amour. Il le rencontrera à l'aube avec le visage le plus inattendu...
Chroniqueur à Elle et à Max, Frédéric Beigbeder connaît à fond les bars branchés et les fêtes du jet set, le noyau dur - cinq cents personnes - des nuits parisiennes. Il aime trop ce monde-là pour moraliser. Il le connaît trop pour n'être pas lucide. Chamfort et Balzac étaient de la même trempe.
Mais comment donc peut-on être à la fois aussi détestable et aussi doué oe Jérôme Leroy, Le Quotidien de Paris.
Chassez la littérature française, elle revient au galop.
Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur.
Le livre le plus divertissant de l'année.
Marc Lambron, Le Point.
A Moscou, Octave Parango est chargé par une marque de cosmétiques de trouver la plus jolie femme du monde. Lena a la détermination boudeuse des jeunes filles et la beauté d'un ange démoniaque. A Moscou et à Saint-Pétersbourg, Octave se damne pour la sauver puis se perd avec elle. Suivi du scénario du film.
«dehors, le blizzard soufflait; devant le café vogue, trois chevaux-taxi attendaient en grelottant sous la neige de m'emmener ivre mort à la galleria contre 200 roubles. parfois, je vibrais à l'unisson de ce décor de féerie, la blancheur conférait à tout ce qui était visible une aura merveilleuse, et alors, l'espace d'un instant, le monde me semblait bien organisé.» octave est de retour. l'ancien rédacteur publicitaire de 99 francs porte désormais une chapka. il erre dans moscou, sous la neige et les dollars, à la recherche d'un visage parfait. son nouveau métieroe «talent scout»; un job de rêve, payé par une agence de mannequins pour aborder les plus jolies filles du monde. tout le problème est de trouver laquelle.
Frédéric Beigbeder n'a cessé de tourner en dérision le monde auquel il appartient. Aujourd'hui, la frivolité devient une forme de militantisme.
De la « Fashion Week » à la finale de la Coupe du monde de football, du Festival de Cannes à une attaque à main armée au bar du Ritz, de l'enterrement de Jean d'Ormesson à une visite à Charlie Hebdo : cela fait trente ans que Beigbeder est sur tous les fronts. Et sur tous les sujets, des plus frivoles aux plus graves, il garde le même ton, unique mélange de sarcasme et de tendresse, d'humour noir et de nuits blanches. Ces 99 essais le révèlent au sommet de son art.
Dans ces textes, rien n'est vain car tout est lesté d'une discrète gravité : de toutes ses dérives, l'auteur a fait une philosophie. Pourquoi 99 ? Parce que ce chiffre lui a porté chance autrefois. On y voit le monde s'écrouler et au milieu, un type qui ne pense qu'à s'en amuser. Ce qui, quand on n'a pas d'autre choix, reste la plus profonde chose à faire.
«En ce temps-là, on mettait des photographies géantes de produits sur les murs, les arrêts d'autobus, les maisons, le sol, les taxis, les camions, la façade des immeubles en cours de ravalement, les meubles, les ascenseurs, les distributeurs de billets, dans toutes les rues et même à la campagne. La vie était envahie par des soutiens-gorge, des surgelés, des shampoings antipelliculaires et des rasoirs triple-lame. L'oeil humain n'avait jamais été autant sollicité de toute son histoire : on avait calculé qu'entre sa naissance et l'âge de 18 ans, toute personne était exposée en moyenne à 350 000 publicités. Même à l'orée des forêts, au bout des petits villages, en bas des vallées isolées et au sommet des montagnes blanches, sur les cabines de téléphérique, on devait affronter des logos "Castorama", "Bricodécor", "Champion Midas" et "La Halle aux Vêtements". Il avait fallu deux mille ans pour en arriver là.»
la littérature française est vivante.
de jeunes auteurs s'y révèlent, avec une oeuvre dont les contours, l'univers, le style s'affirment. "écrivains d'aujourd'hui" propose de les découvrir dans leur diversité, ou d'apprendre à les percevoir autrement. réalisé par la rédaction de la revue littéraire, ce volume comprend : un grand entretien avec frédéric beigbeder sur son oeuvre en cours d'élaboration, des notes de lecture sur chacun des livres publiés à ce jour, de mémoires d'un jeune homme dérangé à au secours pardon, en passant par 99 francs ou windows on the world, un choix d'extraits, une chronologie.
One night in a Parisian nightclub and the aftermath of a marriage provide the stories for these two novels by Frederic Beigbeder, award-winning author of ''Windows on the World''. In ''Holiday in a Coma'', Marc Marronier, a shallow, superficial, rich Parisian who works as an advertising executive, is invited by his old friend to the opening of a new nightclub called The Shitter (a satirical take on the famous Paris nightclub Les Bains Douche). Taking place over a single unforgettable night, the novel documents everything from the pit-bull bouncer on the door, to the drugs, cocktails and wannabes who frequent the club, and Marc''s attempts to seduce a catwalk model - any one will do. A catalogue of degeneracy, drugs, sex and decibels, ''Holiday in a Coma'' is written with a fury and passion that reflect the author''s own relationship with a world and he both loves and loathes. In ''Love Lasts Three Years'', Marc Maronnier has just been divorced and - shallow opportunist that he is - has decided to write a book about it. He has a theory that love lasts no more than three years, and here - recounting the highs and lows of his marriage and taking us through brash nightclubs, vainglorious offices and soulless designer apartments - he brings to bear the theoretical and the empirical to prove his point. Both frightening and funny, the book reads like a diary: sometimes tender and real, sometimes fantastical and cruel, peppered with Beigbeder''s acerbic one-liners and trademark wit.