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Fernanda Melchor
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Dans un complexe résidentiel pour ultra-riches, deux garçons passent leurs soirées à discuter, à fumer et à boire. Polo y est jardinier. Franco, grand consommateur de films pornos, y habite depuis des années. Obsédé par madame Marian, il raconte ses stratagèmes pour la conquérir et réaliser ses fantasmes les plus sauvages. Polo, de son côté, cherche à fuir un quotidien devenu irrespirable, entre travail et logement miteux. Un jour, Franco parvient à se rapprocher des enfants de sa proie, puis à s'infiltrer chez elle et à dérober quelques culottes. Il est prêt à passer à l'action. Consumérisme, hypersexualisation des adolescents, glorification de la virilité et banalité du viol, Paradaïze est une plongée dans l'extrême violence de notre société. À l'instar de la palme d'or Parasite de Bong Joon-ho, son final est explosif.
Sombre et brillant. Une manière de nocturne oppressant, prenant le lecteur à la gorge, sans le lâcher jusqu'à la dernière ligne. Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.
Un huis clos à ciel ouvert qui dissèque l'effet du poison de la masculinité sur les cerveaux. Amandine Schmitt, L'Obs.
Un sens torrentiel du récit. Enragé. Gérard Lefort, Les Inrockuptibles.
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Laura Alcoba. -
Aux abords du village de La Matosa, un groupe d'enfants découvre le corps sans vie de la Sorcière. À la fois amante, conseillère et guérisseuse, elle accueillait les hommes à la recherche de plaisir et les femmes en quête de liberté. À rebours du fil des événements apparaissent trois coupables présumés : Luismi, dont la petite amie avait été admise à l'hôpital en raison d'importants saignements après sa visite chez la Sorcière ; Munra, qui était au volant du camion ayant transporté le cadavre le jour du meurtre ; et Brando, dont la misogynie et l'homophobie semblent n'avoir aucune limite. Autant de perspectives qui racontent la misère, la drogue et la violence, en ce mois de mai où l'étouffante chaleur annonce une saison des ouragans féroce...Pour évoquer ce monde sans verser dans le sordide, il fallait la magie d'une plume qui ne vacille pas devant l'horreur. Fernanda Melchor a trouvé sa formule ; elle est d'une redoutable acuité. Le Monde des livres.Traduit de l'espagnol (Mexique)par Laura Alcoba.