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Christophe Leribault
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Kehinde Wiley : an archeology of silence
Christophe Leribault
- Communic'art
- Galerie Daniel Templon
- 17 Novembre 2022
- 9782917515457
L'artiste : Kehinde Wiley, né en 1977 à Los Angeles, vit et travaille à New York. Réflexion sur l'identité raciale et sexuelle, sa peinture crée des collisions entre histoire de l'art et culture de la rue. L'artiste héroïse, et érotise, les " invisibles " traditionnellement exclus des représentations du pouvoir. Son oeuvre réinterprète le vocabulaire de la puissance et du prestige, oscillant entre critique politique et aveu de fascination face au luxe et à la grandiloquence des symboles de la domination masculine occidentale.
Christophe Leribault, président du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie, et commissaire de l'exposition. Il avait présenté en 2016 " Kehinde Wiley : Lamentation ", la première exposition de Wiley en France au Petit Palais. En tant qu'historien de l'art spécialisé dans le 19e siècle, Leribault a tissé un lien profond avec les fondements historiques de l'art de l'oeuvre de l'artiste. -
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Fantin-Latour, Manet, Baudelaire : l'hommage à Delacroix
Christophe Leribault
- Le passage
- Beaux Arts
- 5 Janvier 2012
- 9782847421774
1863, année du scandale du Déjeuner sur l'herbe de Manet au Salon des Refusés, est aussi celle de la mort d'Eugène Delacroix dans son appartement de la place de Fürstenberg. Choqué par la tiédeur des hommages officiels rendus à l'artiste lors de sa disparition, Fantin-Latour se lança dans la réalisation de son fameux Hommage à Delacroix pour le Salon suivant : toile-manifeste qui rassemblait une nouvelle génération d'artistes novateurs, et de critiques comme Baudelaire et Champfleury, autour de l'austère effigie du maître disparu. Manet, Whistler, Legros, Bracquemond et les autres n'étaient pourtant pas des disciples fidèles, mais en se plaçant sous son égide, ils revendiquaient une même liberté artistique face aux conventions.
Fantin-Latour, Manet, Baudelaire : L'hommage à Delacroix, catalogue de l'exposition qui se tiendra au musée Delacroix du 7 décembre 2011 au 19 mars 2012, retrace l'aventure de cette grande toile, sa conception, les variantes, les élus et les exclus. L'ouvrage relate une fraternité artistique à travers les ouvres croisées des artistes en présence et celles qui les rattachent à l'héritage de Delacroix. Au-delà, il évoque la question des portraits de groupes d'artistes et des vues d'atelier comme lieu de sociabilité, à commencer par celui de Frédéric Bazille situé dans l'immeuble mitoyen. Enfin, il se conclut sur l'hommage officiel confié au sculpteur Dalou, et sur celui, décidément hors norme, de Paul Cézanne, éclatante reconnaissance de la place de Delacroix comme porte-drapeau de la modernité.
Christophe Leribault, conservateur en chef au département des Arts graphiques du musée du Louvre, est le directeur du musée Eugène Delacroix.
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Des fleurs en hiver ; Delacroix, Othoniel, Creten
Christophe Leribault
- Le passage
- Litterature
- 13 Décembre 2012
- 9782847421996
Siècle du triomphe de l'industrie, du charbon et du chemin de fer, le XIXe siècle a cultivé tout comme nous la nostalgie de la Nature. Ce n'est pas le moindre paradoxe de la carrière de Delacroix, que l'auteur de l'icône absolue du combat révolutionnaire - La Liberté guidant le Peuple, 28 juillet 1830 - ait voulu présenter au Salon de 1849, au lendemain d'une nouvelle révolution, cinq tableaux de fleurs.
Habitué du parc du château de Nohant où l'invitait George Sand, Delacroix acquit ensuite une petite maison dans le village de Champrosay pour s'y reposer seul, dans le calme de son jardin, et se promener en forêt de Sénart. C'est aussi la jouissance d'un jardin privé qui l'incita à s'installer dans l'appartement de la rue de Fürstenberg en 1857. À l'occasion de la rénovation de cet enclos secret, niché au coeur de l'îlot où le peintre bâtit son atelier, Des fleurs en hiver, Delacroix, Othoniel, Creten présente les principaux tableaux de fleurs de l'artiste et ses plus belles aquarelles, provenant de musées et de collections d'Europe et des Etats-Unis.
Cette présentation exceptionnelle est accompagnée de celle d'oeuvres de deux artistes actuels de renom qui placent les fleurs au coeur de leur inspiration : Jean-Michel Othoniel, le créateur du Kiosque des noctambules à l'entrée du métro Palais-Royal et dont la rétrospective vient de remporter un immense succès au Centre Georges Pompidou, et Johan Creten, sculpteur dont les créations pour la manufacture de Sèvres comptent parmi les interventions les plus remarquées de ces dernières années dans le domaine de la céramique contemporaine.
Le parallèle ne vise pas à être détonnant mais à illustrer la permanence de l'inspiration florale, au XIXe comme au XXIe siècle, chez des artistes aux parcours pleinement inscrits dans leur temps.
Ouvrage publié en coédition avec Musée du Louvre éditions.
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Une passion pour Delacroix ; la collection Karen B. Cohen
Christophe Leribault
- Le passage
- 3 Décembre 2009
- 9782847421439
Durant plusieurs décennies, avec enthousiasme et perspicacité, Karen B.
Cohen a rassemblé une remarquable collection d'oeuvres d'Eugène Delacroix. Cet ensemble de dessins et d'esquisses peintes force l'admiration, par sa qualité et sa variété mais aussi par la passion qu'il a fallu à son auteur pour réunir tant d'oeuvres au fil des ans depuis New York ? cette collection ne se limite pas aux aspects les plus évidents du génie de Delacroix ; elle couvre tous les domaines, des carnets de croquis aux grandes feuilles, des copies d'après Raphaël ou Rubens aux recherches pour les grands décors muraux, des sujets religieux aux illustrations d'après Shakespeare ou George Sand, des combats d'animaux sauvages aux flamboyantes scènes marocaines.
C'est ainsi qu'elle nous permet de retracer un panorama très complet de la carrière de l'artiste, nous offrant également l'occasion de nous interroger sur la place de Delacroix dans la constitution des musées et des grandes collections aux Etats-Unis depuis le XIXe siècle.
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Delacroix et la photographie
Christophe Leribault
- Le passage
- Beaux Arts
- 20 Novembre 2008
- 9782847421248
Confronté comme toute sa génération à ce nouveau médium qu'est la photographie, Delacroix s'est exprimé plusieurs fois à ce sujet, son attitude allant du doute à l'expérimentation, puis au renoncement.
Delacroix et la photographie accompagne l'exposition éponyme qui se tiendra au musée Delacroix du mois de novembre 2008 au mois de février 2009. Richement illustré, le livre reprend en détail tous les éléments de ce dossier complexe qui a déjà suscité diverses interprétations, et présente l'intérêt de l'étudier dans l'atelier même de l'artiste.
L'ouvrage est en effet principalement consacré aux photographies de modèles nus, masculins et féminins, que Delacroix fit poser et photographier, associés aux dessins qu'il réalisa à ce moment-là ou qu'il exécuta ultérieurement à partir des tirages.
Parallèlement, il traite du rapport difficile de Delacroix et de son image photographiée, exercice auquel il se prêta avec réserve, mais dont témoignent notamment quelques rares daguerréotypes d'une incroyable présence. -
Carl Larsson (1853-1919) ; l'imagier de la Suède
Christophe Leribault
- Paris-musees
- 12 Mars 2014
- 9782759602377
Figure reconnue de l'art suédois du tournant du siècle, Carl Larsson (1853-1919) a connu de son vivant une gloire internationale, principalement comme illustrateur et aquarelliste, mais également comme peintre et décorateur.
Il séjourna à Paris à partir de 1880, puis quelques années à Grez-sur-Loing, avant de revenir s'installer en Suède, dans le village de Sundborn.
Son oeuvre graphique dépeint une vie paisible, des paysages lumineux, un univers coloré qui témoigne de son bonheur familial et fit de lui le porte-étendard d'un pays fier de son confort domestique et de ses valeurs humanistes.
Parallèlement, Carl Larsson travailla à d'importantes fresques monumentales pour différents bâtiments publics, notamment Midvinterblot (1915) pour le hall du Nationalmuseum de Stockholm.
Cet ouvrage révèle une oeuvre d'une grande invention graphique, dont le caractère fascinant repose sur un sens du cadrage étonnamment moderne.
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Fils de Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), le plus célèbre des miniaturistes de l'Empire, Eugène Isabey (1803-1886) sut imposer avec fougue son prénom : à la précision et à la suave délicatesse de l'un, l'autre répondit par la richesse de sa palette et la générosité de sa touche. En dramaturge romantique, Eugène Isabey orchestra notamment d'immenses scènes de naufrage. Ouvert aux innovations d'Outre-Manche, il sut pareillement renouveler l'art du paysage lithographié, révélant une Auvergne tourmentée qui n'avait rien à envier à l'Écosse de Walter Scott. Isabey emprunta aussi le goût des costumes historiques à la littérature de son temps. Ses évocations chatoyantes de la cour d'Elisabeth ou des derniers Valois lui assurèrent une clientèle avide de retrouver ainsi transfigurés les fastes du Second Empire.
Fondé principalement sur les richesses du département des Arts graphiques du musée du Louvre, ce nouveau volume de la collection " Cabinet des dessins " s'attarde cependant moins sur cette production de cape et d'épée que sur l'exploration inédite des rivages normands et bretons. D'étretat à Saint-Malo, cette vision tourmentée de côtes déchiquetées, tour à tour battues par les vents ou écrasées de soleil, nous rappelle que derrière le virtuose de la gouache et de l'aquarelle, se cache un artiste authentique, de ceux qui font regarder autrement le spectacle de la nature, leçon à laquelle furent sensibles Jongkind comme Boudin.
Rédigé par Christophe Leribault, conservateur en chef au département des Arts graphiques du musée du Louvre et directeur du musée Eugène Delacroix, l'ouvrage Eugène Isabey, publié en coédition avec le musée du Louvre, accompagne l'exposition de ses dessins présentée au musée du Louvre du 9 juillet au 17 septembre 2012.
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