Cet atlas historique et archéologique du Proche-Orient ancien rassemble des cartes précises et de bonne qualité dans un format aisément manipulable et rend compte des derniers états de la recherche. Il répond à un besoin pressant pour toute la communauté scientifique internationale qui travaille sur le Proche-Orient pré-classique : chercheurs mais également enseignants et bien sûr étudiants et grand public intéressé par le domaine.
Cet Atlas historique du Proche-Orient ancien couvre la période allant du début du Néolithique, vers le Xe millénaire av. J.-C., jusqu'à l'extinction de l'écriture cunéiforme au tournant de notre ère.
L'aire géographique retenue est globalement celle de l'extension de l'écriture cunéiforme (de l'Anatolie orientale à l'Iran occidental, la péninsule arabique et le Golfe) avec des appendices géographiques ponctuels (jusqu'à l'Indus par exemple pour le troisième millénaire ou l'empire achéménide, jusqu'à l'Égypte à différentes périodes, jusqu'à l'Égée pour le Bronze récent, etc.).
Les cartes présentent systématiquement le relief afin de faciliter la réflexion sur les frontières naturelles et les voies de communication. Il est tenu compte, pour la basse Mésopotamie notamment, des variations du tracé des côtes et du cours des fleuves ou des principaux canaux.
Pour chaque période, on a essayé de cartographier, autant que faire se peut, les frontières ou limites des différentes entités politiques ainsi que les voies de communication et de hiérarchiser l'information, notamment au niveau des villes principales (capitales, métropoles régionales, etc.) et des voies de communication (routes principales ou secondaires), bien entendu en utilisant chaque fois qu'elle est connue la toponymie de l'époque. On y a ajouté une vingtaine de plans de villes : les principales capitales auxquelles s'ajoute une sélection de villes plus modestes mais dont la morphologie est très caractéristique d'une période ou d'une culture.
Les cartes sont accompagnées d'un court texte commentant la carte elle-même et explicitant les choix cartographiques, les limites des connaissances et les avancées de la recherche dans les vingt dernières années en matière de géographie historique. Un chapitre regroupe, après le cahier des cartes, les sources et un choix de références bibliographiques parmi les plus à jour pour chaque contribution. S'y ajoutent un index géographique recensant les noms modernes et anciens des sites ainsi que leurs différentes variantes ainsi qu'un index des noms propres.
Nous connaissons de l'Égypte les pyramides, les hiéroglyphes et les pharaons, mais que savons-nous de sa vie sociale, culturelle ou politique ?
- Le développement de cette civilisation, en interaction avec le Nil du coeur de l'Afrique à son delta en Méditerranée.
- Durant l'Ancien Empire, la société se structure, dirigée par le roi et une élite royale qui exploite les ressources du territoire.
- Les rois du Moyen Empire se rapprochent des dieux et font appel au loyalisme de l'élite régionale pour asseoir leur pouvoir sur toute l'Égypte.
- Les pharaons du Nouvel Empire doivent, eux, faire face aux autres grands empires : leur domination sur la population passe notamment par l'assimilation aux divinités.
- Les guerres civiles de l'époque tardive affaiblissent les dirigeants, qui perdent peu à peu leur influence au profit de leaders extérieurs.
Cet atlas, grâce à plus de 70 cartes et documents, retrace l'histoire passionnante des trente dynasties qui se sont succédées, depuis 3000 av. J.-C. jusqu'à la conquête d'Alexandre en 332 av. J.-C.
L'Égypte ancienne nous trouble, nous séduit, nous fascine. À travers ces carnets de voyage inédits, partagez l'émotion de ces aventuriers oubliés - explorateurs, archéologues, voyageurs -, qui ont pris le soin de consigner la richesse de cette civilisation disparue.
Savez-vous que Champollion s'est inspiré des croquis d'Athanasius Kircher (XVIIesiècle) pour déchiffrer les hiéroglyphes ? Connaissez-vous le journal de Karl Richard Lepsius, l'un des pères fondateurs de l'égyptologie ?
Carnets d'égyptologues dévoile ces archives exceptionnelles - écrits, dessins, croquis et photographies - pour revivre l'âge d'or de l'égyptologie.
Retrouver l'architecture antique est un défi. Jean-Claude Golvin y parvient grâce à une connaissance archéologique et architecturale alliée à un talent de dessinateur. Ainsi reprennent vie et forme les sites les plus célèbres : cent trente restitutions se répartissent sur trente siècles, de 2500 av. J.-C. au Ve siècle de notre ère. Chaque image représente une immense synthèse, regroupant en un seul dessin des milliers d'informations publiées dans des centaines de pages, parfois le résultat d'un siècle de fouilles. Nouvelle édition d'un classique de la vulgarisation archéologique.
Jamais encore l'histoire de Rome n'avait été pensée et racontée ainsi, par le recours à la datavisualisation, à l'infographie. Nourri par l'érudition de John Scheid, membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, et extraordinairement mis en musique par Nicolas Guillerat, ce livre offre à tous les publics, avec des niveaux de lectures adaptés à chacun, une plongée dans la Rome antique, de la naissance de l'Empire aux guerres puniques, du système politique romain à l'économie de l'Urbs. Dans une démarche historienne rigoureuse et en puisant aux meilleures sources internationales, mais avec le souci constant de la clarté, les auteurs proposent un livre unique au monde, aussi important par la masse de données qu'il rassemble que par son exceptionnelle proposition graphique. L'histoire, par l'infographie, se voit ainsi offrir un nouveau mode de narration capable de séduire des lecteurs de tous âges et horizons.
On a longtemps prétendu que les Romains n'avaient pas le pied marin ! Pourtant, dès qu'ils commencent à dominer le bassin méditerranéen, ils créent et développent de nombreux ports. Pour ces aménagements, ils s'appuient sur l'étonnant savoir-faire des ingénieurs et des architectes du génie maritime afin de réaliser brise-lames, jetées, quais, entrepôts, phares, chantiers navals, cales à bateaux... Ces énormes travaux, effectués le plus souvent dans un milieu marin hostile, aboutissent à la création de quelques gigantesques complexes portuaires à l'image de Portus-Ostie, l'avant-port de Rome. Sans oublier des missions plus insolites encore, comme la lutte contre l'ensablement, le transport d'obélisques ou le déploiement des vélums du Colisée. À la pointe de la recherche archéologique, ce livre s'attache à restituer les conditions des chantiers antiques confrontés à des problèmes concrets et pratiques. Une synthèse passionnante sur un thème rarement abordé.
À la fin du Ve siècle avant notre ère, la guerre du Péloponnèse aboutit à la défaite d'Athènes. Profitant de la débâcle, une commission de trente Athéniens abolit les institutions démocratiques qui régissaient la vie politique de la cité depuis un siècle : c'est le début d'une guerre civile sanglante qui dure un peu plus d'un an. Car les démocrates ne restent pas sans réagir face aux oligarques : dès la fin de l'année 404, Thrasybule rassemble une armée de volontaires et, après plusieurs victoires retentissantes et des négociations difficiles, la réconciliation est conclue au début de l'automne 403, et la démocratie rétablie.
À partir du destin de dix personnages singuliers, ce livre aborde l'événement sous un angle inédit. S'inspirant du modèle du choeur antique, il entend proposer une description renouvelée de la société athénienne, à rebours des classifications figées dissociant citoyens, métèques et esclaves. Par sa brutalité, la guerre civile fait en effet émerger des collectifs multiples et mouvants, organisés autour de figures clés tels l'inclassable Socrate, l'oligarque Critias, le rhéteur Lysias, mais aussi le scribe Nicomachos, l'ancien esclave Gèrys ou la prêtresse Lysimachè. En scrutant ces choeurs, l'enquête dévoile les hiérarchies et les tensions qui les traversent, mais surtout les pratiques et les émotions qui les soudent. Se dessine alors une nouvelle cartographie de la communauté athénienne, placée sous le signe de la pluralité et de la contingence.
Cette histoire chorale s'interroge en définitive sur la façon de « faire société » : par quels processus une communauté en vient-elle à se déchirer, voire à se désintégrer, puis à se refonder ? Une réflexion indispensable, qui fait écho à notre présent tourmenté.